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Chapitre 5
Deux semaines s’étaient écoulées depuis mon petit-déjeuner sportif avec Anthony. Nous ne nous étions plus revus depuis, n’avions pas échangé à ce sujet. Nous n’avions pas l’habitude d’échanger tout court en dehors de nos soirées, et je dois dire que le quotidien rythmé m’avait un peu fait reléguer tout cela au second plan. Ce fut un jeudi soir qu’Anthony reprit une place centrale dans mon esprit.
- Demain Anthony a un entretien d’embauche dans notre quartier, m’avait alors annoncé Nathan dans la conversation. C’est à 16h. Vu que j’aurais fini ma journée, je lui ai dit de passer ici.
- Ah ouais, t’as eu raison, dis-je en dissimulant mon malaise de parler d’Anthony de manière aussi détachée. Mon train est à 17h30, il sera peut-être encore là quand je rentrerai.
Le lendemain il s’avéra que mon désir de revoir Anthony allait se concrétiser. En effet, mon dernier séminaire se termina en avance, ce qui me permit d’attraper un train bien plus tôt. J’allais rentrer avec 1h d’avance et Anthony serait sûrement encore à notre l’appartement.
A chaque fois que je rentrais chez nous, j’avais le réflexe d’entrer mes clefs dans la serrure pour finalement me rappeler que Nathan laissait toujours la porte non-verrouillée lorsqu’il était présent. Pour une fois, je m’en rappelai et entrai directement. Je trouvai étrange de ne pas entendre la télévision. Habituellement les gars passaient leur temps sur la console. Mais là, aucun bruit de fond, et la porte du séjour était poussée, plongeant le couloir de l’entrée dans la pénombre. Intrigué, je l’ouvrai sans même prendre la peine de retirer chaussures et manteau.
On plongea mon estomac dans une bassine d’eau glacée. Du moins, ce fut la sensation qui s’empara de mon corps. Nathan était étendu sur notre canapé totalement nu. Entre ses jambes écartées, accroupi, Anthony était en train de le sucer goulûment.
J’avais apparemment totalement perdu l’usage de la parole, l’usage de mes émotions, de ma conscience d’exister. Mon corps semblait se résumer à fonctionner uniquement pour voir cette scène.
Anthony fit volte-face, et Nathan suivit presque dans un même temps son mouvement de tête en ma direction. Ils bougèrent à peine. Anthony se contenta de lâcher le sexe de Nathan et de se redresser légèrement.
« Je lui ai tout dit », lâcha-t-il immédiatement.
Mon regard affolé sur tourna instantanément vers Nathan. Impossible de déterminer s’il était furieux contre moi, blessé, déçu, indifférent, ou satisfait de sa vengeance. C’était une vengeance ? Qu’est-ce que c’était au juste ?
« D’accord… Et, ça, c’est quoi ? Signifiais-je. Une punition ? »
La deuxième interrogation étant plus pour Nathan, je ne savais quel ton adopté. Etais-je blessé ? Choqué ? En colère ? Atterré ? Implorant ? Était-ce un juste retour de bâton ? Sûrement. Cela n’était-il pas pour autant choquant de la part de Nathan ?
J’arrivais petit à petit à rassembler un peu d’émotion dans mon corps frappé par la surprise et le choc.
Un choc, oui. Une surprise, indiscutablement. Mais l’air indéchiffrable de Nathan était insoutenable. J’attendais donc qu’il réagisse, qu’il m’indique quel positionnement il avait par rapport à ce que j’avais fait et ce qu’il était en train de faire avec Anthony.
« Je suis désolé, finis-je par dire, espérant que cela lui délierait la langue.
Après un échange de regards et un silence qui me parurent durer une éternité, il dit tranquillement, mais d’une voix assez dure : « tu vois ? je ne vois pas pourquoi moi aussi je ne pourrais pas en profiter ».
Sa réponse me mit un petit coup de poignard dans le ventre mais j’encaissai : je l’avais bien mérité.
Peut-être comprit-il qu’il m’avait blessé comme je l’avais sûrement fait, peut-être pensa-t-il qu’on était désormais quitte, car son ton devient bien différent :
« T’aurais pu me dire qu’Anthony aimait la bite… ».
Je fus interloqué par ce revirement, et plus encore décontenancé de voir se dessiner un petit sourire sur son visage.
Il regarda alors Anthony et ce dernier se mit à sourire aussi. Leur sourire respectif s’étendit à tous les deux et Nathan me dit enfin, avec un air particulièrement pervers :
« On règle notre dispute comme on a l’habitude le faire ? Depuis le temps qu’on veut le faire à trois, autant que ce soit avec un copain... »
Honnêtement j’étais mal à l’aise, je ne me sentais pas de me jeter sur eux et de baiser en faisant comme si tout allait bien. J’aurais aimé, vraiment. Mais on n’était pas dans un scénario d’histoire porno. Dans la réalité, je ne me sentais pas du tout confortable avec la situation et je continuais de me sentir coupable.
« Ce n’était pas une proposition, Adam. Tu t’es fait baiser par Anthony. Deux fois. Sous mon nez. Alors tu vas ramener tes petites fesses ici et tu vas faire ce qu’il faut pour te faire pardonner. »
Ok, cette fois-ci j’étais mal mais je sentais également poindre de l’excitation. Du moins, une soumission punitive mais me fit monter le rouge aux joues. Décidément, j’étais irrécupérable... Même dans ce genre de moment, c’était encore ma bite qui contrôlait mon cerveau. Voir Nathan aussi directif et sec me fit perdre pied. S’étendait sur le visage d’Anthony un immense sourire satisfait, il me fit signe de le rejoindre lui aussi. J’obéis et enlevai timidement mes vêtements.
En m’approchant, Nathan se contenta de désigner d’un signe de tête son gros sexe recouvert de la bave d’Anthony.
Le salaud n’avait jamais voulu toucher mon sexe et voilà qu’il gobait celui de mon copain. Je lui jetai un petit coup d’œil sombre. Il sembla tout à fait le décrypter puisqu’il haussa insolemment ses sourcils en souriant.
Nathan semblait se délecter de nous avoir tous les deux à ses pieds, nos visages devant sa bite bien droite. Je ne lui connaissais pas cet air si vicelard. Anthony paraissait jubiler lui aussi. Je les soupçonnais de trouver mon comportement honteux et repentant très excitant. Aussi, Anthony me glissa à l’oreille d’une voix autoritaire : « vas-y bouffe-la la queue de ton mec, montre-moi comment tu gobes un gros chibre ». Un énorme frisson d’excitation me traversa le corps. Joignant le geste à la parole, il attrapa le sexe de Nathan à sa base, l’arrière de ma tête, et m’enfonça l’intégralité de son membre au fond de la gorge.
Même si j’avais l’habitude de bouffer la queue de Nathan et que j’adorais avoir en bouche son énorme gland, je manquais toujours de m’étouffer quand la main un peu ferme de Nathan menait la cadence de la fellation. La grande main d’Anthony n’était pas non plus tendre. Alors que je menais d’amples va-et-viens le long du manche de mon copain, Anthony s’appliquait à ne jamais me laisser reprendre ma respiration, à libérer ma bouche, et cherchait au contraire à toujours emmener la queue de Nathan le plus loin possible.
Nathan était évidemment aux anges, je l’entendais à sa respiration profonde et à ses petits gémissements. Les gorges profondes c’était ce qu’il préférait. Les larmes commençaient à me monter aux yeux, ma mâchoire à être douloureuse et de la bave sortait de plus en plus de ma bouche. Les yeux carrément révulsés, la bite et les couilles de Nathan luisants de bave, je finis par pousser un petit grognement plaintif. Anthony cessa sa pression derrière la tête, attrapa mes cheveux et me retira du pieu de Nathan. J’étais à bout de souffle, bouillant et un long filet de bave et de jus de queue accroché à ma bouche. Nathan me fixait, le visage toujours fermé mais sa respiration haletante. Il laissait Anthony m’utiliser pour se satisfaire. Anthony empoigna mon menton pour le simple plaisir d’observer mon visage épuisé, rouge, luisant et il introduisit un de ses doigts dans ma bouche. Je n’arrivais pas à soutenir le regard d’Anthony devant Nathan. Parce que là, maintenant, tout de suite, j’avais très TRES envie de bouffer sa queue à lui après m’être appliqué sur celle de Nathan. Je n’eus nul besoin de me manifester : Anthony se leva et m’enfonça sans ménagement sa longue queue au fond de la bouche. Cette fois ce fut Nathan, se redressant, qui guidait la fellation. Il était, à l’inverse d’Anthony, beaucoup plus doux, ses mouvements étaient plus lents et plus amples. Ce n’était pas pour me déplaire, je pouvais ainsi savourer la bonne queue d’Anthony dans toute sa longueur, sentir chacune des nervures ornant son manche, lécher goulûment son gland jusqu’à sentir sur ma langue le goût de son precum délicieux.
Ce fut Anthony la fellation, en me donnant de petites gifles satisfaites. Il ne voulait pas jouir trop vite. Nathan se reposa sur le dossier du canapé et m’ordonna de venir sur lui, je lui grimpai dessus à califourchon. Il était beau. Et son expression dure et animale le rendait encore plus sexy. Il m’attrapa derrière la tête et m’embrassa sauvagement. C’est là que je sentis qu’avec son autre main il empoignait sa queue et cherchait l’entrée de mon trou. Je fis un mouvement de recul mais il me maintint avec force. Ce baiser fiévreux était un moyen de me garder sous son contrôle.
Evidemment Nathan me pénétrait régulièrement. Evidemment j’aimais ça. Mais c’était toujours en douceur, avec pas mal de préparation. Il avait vraiment un gland monstrueux et on le sentait passer. Les premières introductions étaient toujours douloureuses, même avec un cul bien dilaté.
Mais cette fois j’avais baisé avec Anthony. Je n’aurais donc pas droit à de la délicatesse de sa part. Il continuait de m’embrasser sauvagement, je le sentais sourire, jubiler. Tandis que de mon côté je gémissais littéralement dans sa bouche. « Non, non », disais-je entre deux baisers. Je sentis la grande main d’Anthony me maintenir le bas du dos pour que j’arrête de gigoter. Mais impossible qu’il rentre. Je finis par sentir la tête d’Anthony s’approcher mon cul. Pas sa langue, plutôt ses cheveux. Aux gémissements de Nathan, je compris qu’il était en train de se faire lubrifier le membre par la bave de notre pote. Mais même inondée de bave, ma rondelle était bien trop tendue, bien trop serrée pour pouvoir accueillir la bite de Nathan. J’eus donc la surprise de sentir la langue d’Anthony s’aventurer vers mon endroit intime. Me faire bouffer le cul en temps normal était déjà un délice en soi, savoir que c’était Anthony qui s’en chargeait, probablement pour la première fois, rendait cela encore plus jouissif. Et il s’y prenait vraiment bien, le bougre ! Ses coups de langue étaient incroyablement efficaces et bons. Nathan qui ne pouvait patienter plus lentement, essayait dans un même temps de s’introduire, ce qui faisait qu’Anthony se retrouvait à lécher mon anus et le gland de Nathan à la fois. Enfin, je sentis mon antre s’ouvrir un peu. Nathan ne patienta pas davantage. Il entra en moi violemment et me lima le cul comme une bête. Alors que je commençais à peine à prendre du plaisir, je sentais avec horreur Anthony se placer derrière moi. Cette fois j’essayai clairement de s’enfuir mais les garçons m’immobilisèrent solidement. Ils étaient plus grands, plus forts que moi. Aucun doute là-dessus. Je ne pouvais rien faire à part me résigner et prendre de profondes inspirations pour ce qui était à venir.
Elle était là ma réelle punition.
Accueillir la longue queue d’Anthony alors que celle de Nathan était déjà profondément en moi fut une épreuve. Anthony et Nathan furent contraints de s’y mettre à deux pour étouffer mes plaintes. Une fois tous les deux en moi, je me sentis complètement dépossédé de tout contrôle, de toute ascendance sur la situation. Ils étaient maître de la situation, de mon endurance et de mon plaisir. Je fus stupéfait de voir qu’après un petit moment, j’encaissai. Cela me paraissait impensable mais, comme quoi, le corps humain était incroyable !
Mieux, je prenais un pied d’enfer. Je sentais les sexes dures et gonflés de plaisir des deux garçons aller et venir en moi, tantôt lentement, tantôt avec ardeur. J’avais face à moi le visage extatique de Nathan, plus du tout fermé, vivant uniquement pour le pur plaisir de l’instant présent. Derrière moi, la respiration chaude d’Anthony dans mon oreille, savourant chacune de ses interventions salaces, murmurées dans le creux de mon cou, décuplant mon plaisir jusqu’à en perdre la tête.
Je ne sais pas combien de temps nous restâmes ainsi tous les trois, nos trois corps ardents et transpirants fusionnés. Mais ce fut lorsqu’ils m’indiquèrent presque d’une seule voix qu’ils allaient jouir que je retrouvai la réalité du présent. Les deux garçons me remplirent jusqu’à ce que je ne puisse plus contenir leur semence. Anthony, libéré de toute retenue, gémissant comme un fou à mon oreille, embrassant, lécha ma nuque. Nathan fou de plaisir, me dévorant des yeux.
J’étais incapable de tenir debout. Les garçons m’aidèrent à m’installer sur le canapé, m’invitèrent à me masturber et me firent le cadeau ultime, comme pour me remercier de ce moment. Ils avancèrent tous deux leur visage près de mon sexe bouillant, et je crachai bien vite de longs jets chauds sur leur visage. Alors que je voyais presque des étoiles brouiller ma vision, j’eus l’image de Nathan et Anthony, en train de s’embrasser, mon sperme recouvrant leur visage. Ce baiser/nettoyage de sperme finit à trois langues, et mes mains n’arrivait pas à s’arrêter de caresser ces deux corps chauds et transpirants.
Nous n’eûmes plus aucun rapport sexuel avec Anthony après ce jour. De toute manière, nous n’aurions pu égaler une telle partie de jambe en l’air. Il ne fallait pas gâcher ce souvenir, mais le garder précieusement comme une petite friandise savoureuse…
Depuis ce jour, mon obsession se porte de toute façon ailleurs : vers Nathan.
Que voulez-vous, je suis un romantique… :p
Cocoww
addmo@hotmail.fr
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