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Premier épisodeÉpisode précédent

Les potes (pas si) hétéros

Chapitre 4

Le réveil se fit en fanfare avec Marie, la copine d’Anthony, qui nous accueillit dans une forme olympique. Me concernant j’étais vite rattrapé par mes activités nocturnes : plutôt déboussolé et rogné par une culpabilité grandissante. Nathan se révéla lui aussi particulièrement jovial, ce qui ne fit qu’accentuer mon air sombre et contrit. Alors que je me décidai vite à changer ma grise mine contre un masque plus détendu, Anthony débarqua dans la cuisine où nous prenions notre déjeuner.

« Ouilleouilleouille, vous n’avez pas dû avoir une très grosse nuit de sommeil, commenta Marie en arrachant un baiser sur la joue d’Anthony.

- 'Faut dire qu’on a bien BIEN abusé, hier soir, enchaîna Nathan, en riant.

Alors que je m’imaginais avoir une attitude fuyante, je me surpris en train de dévisager Anthony. J’essayais de décrypter son attitude. Impossible. Je tentais de croiser son regard. Il ne m’adressa pas un coup d’œil.

« Vous m’aviez dit hier que vous étiez chaud pour aller au marché aujourd’hui, ça tient toujours ? demanda Marie pas trop convaincue en voyant nos sales mines.

Anthony déclina et je profitai de faire de même. Nathan fut surpris mais compréhensif. Impossible pour ma part de savoir si Anthony était affecté ou non par le fait que j’allais rester avec lui. De mon côté, cette perspective me mettait dans un état de stress assez incroyable.

Une vingtaine de minutes plus tard, Nathan et Marie claquaient la porte derrière eux, laissant un silence assourdissant surgir dans l’appartement.

Anthony était attablé devant moi, sur son téléphone. Silencieux comme jamais. Lui qui avait toujours tellement d’entrain et tellement de choses à dire, la situation semblait lui clouer le bec. Ce silence me mettait très mal à l’aise et des centaines de phrases pour commencer la discussion me traversaient l’esprit sans pour autant qu’une seule ne me semble faire l’affaire. Finalement, je m’entendis pousser un gros soupir, il suffit pour qu’Anthony relève la tête. Il me regarda, fit une moue très étrange puis me dit finalement :

« C’était un peu n’importe quoi hier, hein. Je t’avoue que je ne me sens pas très à l’aise avec ce qui s’est passé. J’étais bien bourré.

- Moi aussi, dis-je aussitôt, en partageant son embarras.

- Je n’aurais pas fait ça sobre, ça, c’est sûr…

- Moi non plus, enchaînais-je.

- Je ne sais pas trop quoi dire.

Pourtant il le faudrait bien, je ne comptais pas m’en tenir à ce pauvre échange. Alors je me tus.

« C’était vraiment n’importe quoi, répéta-t-il, mais cette fois-ci en ponctuant sa phrase d’un petit rire.

- Pourquoi tu rigoles, dis-je en m’autorisant un sourire.

- Je ne sais pas… C… C’était… »

Il me fixa de nouveau en riant. Je me contentais de sourire malicieusement. En fin de compte, je ne me sentais pas si mal avec cette situation. C’était un bon pote, et on avait toujours eu une relation très désinvolte, insouciante.

« T’as kiffé, avoue », dis-je finalement, d’un air roublard.

Nous nous mîmes à rire, sans qu’il ne parvienne à dire quoi que ce soit. Je le soupçonnais de ne pas vraiment vouloir répondre à ma question. Ayant lui-même peur de s’entendre dire qu’il avait aimé. Finalement, un nouveau silence, puis :

« Tu suces bien.

- Merci.

- Très bien, même. Je n’ai jamais eu de meufs qui m’ont sucé comme ça…

- C’est l’avantage, je suis un mec, je connais bien le matos !

- Non mais vraiment, c’était OUF !

Je ne répondais pas. J’écoutais mon cœur taper de plus en plus fort contre ma cage thoracique.

« Je sentais que t’en avais envie…

- Je pensais pourtant avoir été discret…

- J’ai mis le boxer en évidence exprès. Mais tu l’as mal remis à sa place. Je suis allé vérifier juste après toi, dans la salle de bain…

- C’est fourbe…

- Et puis plus tard en boîte, quand je t’ai pris dans mes bras… j’ai bien senti que tu n’étais pas insensible…

- Des intentions bien lucides pour quelqu’un de soi-disant bourré…, observai-je.

Il se contenta de sourire. Puis ajouta.

« T’as tout avalé.

- J’en perds jamais une goutte.

- T’es un vrai p’tit cochon en vrai. J’aurais pas cru. T’avais l’air de bien kiffer, ouais…

- Tu m’as bien limé la bouche, continuai-je en sentant que cet échange devenait de plus en plus chaud.

- Putain, on arrête, je vais finir par avoir la trique, me dit-il tout à coup en plaisantant.

C’était clairement une porte ouverte.

« Ah ouais, demandai-je sur le même ton amusé. Je peux voir ça ?

Cette fois on ne riait plus du tout, et je vis de nouveau ses yeux pétiller, son regard devenir hagard, un peu possédé par la même pulsion que la nuit dernière. Il se leva et tout en me regardant, il déboutonna son jean. Sans le baisser, il fait jaillir son sexe déjà bien bandé. Il ne bougea pas, ne dit pas un mot. Attendant.

« T’as vraiment une queue énorme, dis-je d’une voix fébrile.

Il l’attrapa d’une main et la fit taper contre la paume de l’autre. Je me sentis à peine quitter ma chaise pour me précipiter à genoux devant lui. Je la voyais maintenant en plein jour, fièrement dressée, épaisse, longue, très lisse. Son gland était légèrement pointu, très aérodynamique, sa queue devait s’introduire parfaitement dans toute sa longueur.

En tout cas, il s’introduisit très bien dans ma bouche. Je n’aurais su dire si c’était parce qu’il en avait extrêmement envie ou parce qu’il voulait faire vite de peur qu’on nous surprenne, mais Anthony fut particulièrement violent et rapide. Il me limait la bouche sans ménagement en me tenant la tête de ses deux grandes mains. J’adorais ça. Ça me laissait champ-libre pour enlever mes vêtements, me mettre totalement nu et commencer à me masturber copieusement. Trop occupé à mener la cadence de la fellation en me maintenant fermement la tête, Anthony resta habillé.

Soudain il s’arrêta et me demanda de me lever. Allait-il me sucer ? J’en frémissais de joie. Ça augurait de bonne chose me concernant. Je mis ma main sur sa nuque pour lui faire comprendre qu’il pouvait se baisser pour me sucer. Il se contenta de sourire et me poussa violemment contre la table de la cuisine. Il me fit comprendre de m’allonger dessus. Mon corps se déposa machinalement. Instinctivement, comme si mon corps était réglé pour ça, mes jambes se levèrent, s’écartèrent. Anthony sourit : « t’as tout compris on dirait ».

Un garçon aguerri, coutumier de la sodomie entre mecs aurait eu la bonté de préparer mes petites fesses avant le grand saut, mais je ne fus pas non plus surpris qu’Anthony n’aille pas directement bouffer le cul d’un autre mec. Aux dernières nouvelles, il était hétéro et allait baiser un mec pour la première fois.

Aussi, je n’eus même pas le plaisir de sentir ses doigts titiller l’entrée de mon intimité. Il plaqua son gland contre ma rondelle, le frotta à coup de bassin experts puis vint bien vite forcer l’entrée. Cela dit, même si je n’étais pas à encaisser ma première queue et que Nathan passait régulièrement par là avec sa large bite, je restais assez difficile d’accès.

Je fus donc assez inquiet de voir qu’Anthony ne semblait pas vraiment s’en formaliser. Peut-être est-ce l’excitation dévorante, ou peut-être était-ce tout simplement parce qu’il était pressé par le retour imminent de Nathan et sa copine, mais il me pénétra d’une seule traite, au prix d’un effort, me transperçant presque. Il étouffa mon cri de douleur en plaquant sa main sur ma bouche et s’assura que je ne cherche pas à le retirer. Il m’encula au plus profond qu’il le pouvait, faisant entrer sa longue et épaisse bite jusqu’au dernier millimètre. J’avais l’anus en feu et de petites étoiles dans les yeux. Il resta en moi un moment, le temps que je m’habitue à son gros sexe. Il retira sa main pour que je puisse inspirer. A plein poumons. Je finis par me détendre un peu. Pendant que je reprenais mes esprits, Anthony restait à me scruter, il semblait apprécier de me voir avoir du mal à encaisser sa queue. Mon visage commençait tout juste à reprendre une couleur normale qu’il se remit en action. Il sortit très lentement son sexe. Entièrement. Puis me pénétra une nouvelle fois avec vigueur, ce qui m’arracha un nouveau cri de douleur qui, à son expression, semblait le ravir. Il recommença ainsi : il retira l’intégralité de sa longue queue puis rentra avec violence. Une fois, deux fois… Au bout de la quatrième fois déjà, la douleur était moindre, l’excitation, elle, faisait trembler tout mon corps. Même si ses coups de reins étaient tout de même encore un peu durs à encaisser, Anthony repris une cadence vigoureuse, tantôt en me tenant par le bassin tantôt par la nuque. Il était déchaîné et être sur le dos me permettait de voir à quel point il prenait du plaisir. Un peu redressé je pouvais me délecter de son visage crispé par l’effort et de sa queue que je voyais entrer en moi.

Une fois encore il ne toucha pas une seule fois à mon sexe. Il était aussi dur que le sien, tapant contre mon bas ventre à chacun de ses à-coups énergiques. J’entrepris de me masturber pendant qu’il me limait le cul mais à peine avais-je porté ma main à mon gland qu’il remit mes mains derrière ma tête. Il les tint avec une de ses grandes mains, prisonnières, pour que je ne puisse m’en servir, puis porta un doigt de son autre main à ma bouche. Il fit entrer son pouce que je léchai goulûment. Il s’humidifiait les doigts pour me masturber ? J’exultais. Enfin. Mon sexe avait bien trop attendu, il allait littéralement exploser.

Mais Anthony ne fit rien. Sans pitié, il continua à me pilonner le cul, tout en laissant ma pauvre queue agonisante ne subir aucune friction. Je gémissais du plaisir de sa bite qui coulissais en moi, m’électrisant à chacun de ses passages, mais je gémissais aussi de supplication. Mon sexe avait besoin de jouir, je devais jouir. C’était insoutenable. Trop délicieux et tentant.

C’était d’ailleurs si bon et mon corps était si chamboulé que peut-être avais-je déjà joui ? Sans éjaculer ? Une jouissance intérieure, partie de l’anus, vers le bas-ventre puis qui se répandait dans tout mon corps. J’en mordais son pouce, me cambrai. De derniers puissants coups de rein : son sexe chaud explosa. Dans un dernier mouvement où il s’enfonça en moi comme jamais, venant coller son torse au mien, il déchargea une quantité qui me parue interminable de sperme à l’intérieur de moi. Son visage collé au mien, son torse fusionné au mien, ses deux mains sur mes épaules, sa bouche gémissante à mon oreille, je l’entendais jouir sans fin, le sperme semblait couler de mon anus et continuer dans un même temps de jaillir de sa queue. Il poussa un dernier soupir animal et se retira de moi. Laissant mon trou béant et rempli de son foutre chaud et crémeux.

Nous venions tout juste de finir de nettoyer le lait renversé sur le sol quand Nathan et Marie arrivèrent du marché.

Cocoww

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