Premier épisode | Épisode précédent
Lundi, début d'après-midi.
J'attends nerveusement devant le bureau du directeur.
Il finit par me faire entrer.
Je ne peux m'empêcher de trembler en me posant sur la chaise, en face de son bureau.
Lui : "Détendez vous. Si je vous ai convoqué aujourd'hui c'est pour parler de votre demande d'augmentation."
Moi : "ma quoi ?... Euh oui..."
Lui : "votre demande d'augmentation... Voyez-vous j'ai un problème : vous êtes un bon employé, je ne peux pas risquer de vous perdre en refusant..."
Moi : "mais ?"
Il sourit.
Lui : "je ne peux pas vous payer plus que d'autres qui travaillent aussi bien que vous... Si j'investis plus d'argent sur vous, c'est un pari que je fais, le pari que vous allez apporter une plus-value qu'aucun autre ne peut apporter... Que pourriez-vous m'apporter d'unique par rapport aux autres ?"
J'ai peur de comprendre où il veut en venir.
Moi : "je suppose que vous avez trouvé ce que je peux vous apporter après votre passage dans les douches ?"
Il défait sa braguette et sort sa queue.
Lui : "vous êtes perspicace..."
Moi : "et si je refuse ?"
Lui : "je ne pense pas que vous puissiez refuser : si vous acceptez vous avez votre augmentation... Sinon je fais un rapport à l'inspection du travail sur ce que vous faisiez avec un agent de sécurité dans les douches communes de l'entreprise..."
En même temps il me tend mon nouveau contrat, il n'y a plus qu'à signer.
Je me lève pour faire le tour du bureau.
Moi : "je vous préviens tout de suite : c'est une pipe et rien d'autre. Et quand je sortirai de ce bureau, il n'y aura plus jamais rien."
Je me place à ses pieds et gobe son gland.
Lui : "ok pour ne jamais remettre ça... Par contre j'ai jamais dit que je ne voulais qu'une pipe. Recule sous le bureau, j'ai quelques trucs à faire avant de te baiser."
Putain, au pire J'aurais qu'un simple avertissement qu'il disait...
Alors que sa queue grossie, je l'entends prendre son téléphone.
"Jackline ! Monsieur Delmas est là ? Faites le entrer."
"bien monsieur."
La porte s'ouvre.
"bonjour monsieur Katermann"
J'hallucine, c'est mon prince mystérieux que j'entends.
Je profite d'une cession branlette pour tenter de regarder. Il y a une petite ouverture au-dessus de la plaque de bois qui me cache.
J'arrive un distinguer un homme bien bâtie au crâne rasé, mais difficile d'en voir plus, d'autant que la main du patron vient me rappeler à l'ordre en me tirant les cheveux.
Le chef : "entre Thomas, ça ne sera pas long"
Le dénommé Thomas s'avance devant le bureau sans s'asseoir.
Je joue avec la matraque de monsieur mais je n'y suis pas. Toute mon attention est tournée vers leur discussion.
Le chef : "je voulais juste savoir si tout est en ordre après l'alerte de cette nuit."
Thomas : "oui, c'était juste un chien qui était passé par un trou dans le grillage. Le chien a été remis à sa famille et le grillage a été réparé."
Le chef : "bien. Alors, ta société de gardiennage marche bien ? Tu sais que je t'offre une place de cadre quand tu veux si tu décides de changer de voie."
Thomas : "merci mais mon père a déjà essayé. Je préfère ma vie simple. Je laisse Delmas Corporation à mes frères sans soucis. Je préfère ma petite entreprise."
Le chef : "ok, mais de là à bosser comme ta main d'œuvre... Ça me fait bizarre de te voir te balader en uniforme alors que tu devrais être dans un bureau."
Thomas : "c'est de cette façon que je veux gérer mon entreprise."
Le chef : "ok ok, je te laisse alors. Passe le bonjour à ton père."
Thomas sort et nous nous retrouvons seuls.
Le patron se lève.
"je m'attendais à une meilleure pipe de la part d'une pédale."
C'est surtout que j'étais ailleurs, mais pas besoin de lui dire.
Il ferme la porte et revient au bureau.
"Jackline, veillez à ce que personne ne me dérange."
"bien monsieur."
"aller, viens par là toi."
Il me prend par les cheveux et remet sa queue dans ma bouche.
Il me la baise sans retenue. Sa queue, bien que fine, est plutôt longue. Je manque de renvoyer plus d'une fois.
Il finit par me redresser. Il me penche sur le bureau.
Il se déchausse, enlève une de ses chaussettes et me la fourre dans la bouche.
Il saisit mes hanches et pousse sur ma fleur.
Il crache un peu puis force. Je hurle. S'il n'y avait pas eu la chaussette, tout le monde aurait entendu.
Il la rentre d'une traite puis repars aussi sec.
Je ne suis qu'un trou qu'il pilonne.
J'ai les larmes aux yeux. Ma fleur est encore douloureuse du weekend.
Heureusement, ça ne dure pas.
Très rapidement, il met de gros coups de reins. Au dernier moment il sort et me baisse, juste à temps pour se vider dans ma bouche.
Lui : "aaaahhhh... Ça fait du bien de se défouler un peu. Ma femme est tellement prude. Aller, signe les contrats, prends en un examplaire et va bosser. Et que je ne t'y reprennes plus dans les douches, sinon c'est tout le conseil d'administration que je te fais découvrir."
Petit passage par les douches désertes à cette heure pour me rincer.
Au moins j'ai eu mon augmentation et même le prénom de mon prince charmant. Par contre j'ai la fleur en feu.
Le soir venu, je découvre une nouvelle enveloppe rose en rentrant.
***
Mon bébé,
Vendredi prochain, je t'emmène dans le meilleur des restaurants.
Costume de rigueur, il arrivera sous peu.
***
Je m'imagine à son bras... Pas moyen d'avoir ce foutu bandeau.
Je décide d'appeler le frère de Zack.
"salut, c'est Cali. Dis moi, il finit à quelle heure demain ton chef ?
- il est en repos. Il bosse mercredi après midi, jusqu'à 21h comme toi. Pourquoi ?
- mercredi ? Ok... Tu pourras faire en sorte qu'il soit sous la douche à ce moment là ?
- pas de soucis.
- merci, t'es un ange. Passe une bonne fin de soirée.
- toi aussi Cali.
Tout va donc se jouer mercredi soir. Si je vois le beau gosse rasé, c'est que c'est bien lui Thomas.
J'enfile le sweat de mon chéri et me recroqueville dedans. J'ai tellement peur de me planter et de me taper l'affiche devant les collègues...
Cali
li.cali@yahoo.com
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