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Premier épisode | Épisode précédent

La maison

Chapitre -04

La nuit avait été courte et agitée par quelques rêves et cauchemars, j'avais clairement mal dormi et me réveillais avec, pour je ne sais quelle raison, une boule au ventre. Les yeux encore embués je descends les larges marches de bois noble en direction du rez de chaussée, de la cuisine plus précisément, sans grande conviction. Je ne la sens pas cette journée. Cinq pas de plus et ça se confirme, la journée commence mal : Rico est attablé, seul face à un mug de café fumant, perdu dans ses pensées. N'ayant même pas faim, je fais demi-tour sur le champs, persuadé qu'il ne m'a pas vu. Je n'ai envie ni d'une confrontation, ni d'être totalement ignoré dès le saut du lit.

- Attends !

Figé sur le pas de la porte je n'ose même pas me retourner.

- Viens t'assoir.

Sa voix à la fois virile mais douce résonne dans ma tête, comme un ordre auquel il m'est impossible de désobéir. Je pivote sur moi-même et viens m'asseoir face à la lui, les yeux rivés sur le plateau en marbre de la grande table.

- Tu as faim? Tu veux un café ou autre ch...
- Non.
- Ok...
- Je n'ai pas faim, merci.
- Comme tu veux.

Un silence de quelques secondes à peine avant qu'il reprenne :

- Merci pour ton massage, c'était parfait.
- Tu parles... c'était partait à quel moment au juste? Celui où tu m'as gentiment dit de dégager une fois que tu avais obtenu ce que tu voulais?
- Ne fais pas ça s'il te plaît.
- Je ne dis que la vérité, même si ça ne te plaît pas.
- Non tu exagères un peu. Je m'excuse si ça t'a déplu lorsque je t'ai dit qu'il vaudrait mieux que tu y ailles, mais..... je ne suis pas gay!
- Merci beaucoup pour cette information cruciale, mais ça je le sais déjà.
- Ben alors?! Où est le problème? Je ne comprends pas!
- Le problème, vois-tu, c'est que jeter les gens après les avoir utilisés, c'est pas franchement super correct.
- Je suis désolé si tu l'as pris comme ça, ce n'est pas ce que j'ai voulu que tu ressentes, c'est juste que j'ai eu... peur...
- Ok, c'est noté. Enfin rassure toi, je ne m'étais pas non plus fait de films à ton sujet, si ça peut te rassurer.
- Écoute, je vais être cash avec toi. J'ai passé un très bon moment hier, je suis peut-être pas toujours délicat dans mes paroles, mais je ne sais pas faire autrement, désolé. Pout être honnête, j'aimerais qu'on remette ça de temps en temps si tu en as aussi envie. Sinon tu me dis non et je comprendrai.

Il s'est levé, a déposé son mug dans l'évier et s'en est allé sans autre forme de procès, sans même attendre une réponse ou une réaction de ma part. Peut-être pensait-il que c'était déjà dans la poche, et même si j'en avais un peu honte, il n'avait pas tort. Son corps me rendait fou et même si je m'étais senti un peu humilié en me faisant "chasser" de sa chambre, je savais que je succomberais à nouveau à son regard charmeur et son sourire ravageur. Il lui suffirait de battre d'un ciel et je sauterais dans son lit, prêt à réaliser ses moindres fantasmes.

La semaine est vite passée. La majeure partie du temps je m'adonnais à de longues heures de travail dans mon salon de musique. Mes doigts longs et fins couraient sur les touches d'ivoire noires et blanches, faisant résonner dans la pièce tantôt des sonates classiques, tantôt des morceaux plus contemporains. Ici personne ne venait me déranger, personne n'osait pousser la lourde porte au risque de m'interrompre. C'est pour ça que La Maison existait et c'était vraiment fabuleux.

Le samedi suivant, j'avais eu ma dose de musique et n'avais pas prévu de mettre les pieds dans mon salon de tout le weekend. Le temps doux mais humide m'avait renvoyé trainer au lit lorsqu'en milieu d'après-midi quelqu'un est venu frapper à ma chambre. N'ayant même pas eu le temps de me lever, la porte s'ouvre sur Jérém qui entre d'un pas décidé.

- Bonjour bonjour! J'imagine que tu n'as rien de prévu ce soir?
- Tu n'en sais rien...
- Je crains malheureusement que si. Si les fiestas s'enchaînaient dans cette baraque ça se saurait! Idem pour les sorties, espèce de petit casanier.
- J'avoue...
- Formidable! Je t'attends donc tout à l'heure dans mon atelier pour une petite soirée apéro dînatoire tranquille. J'ai prévenue Alice qu'elle était libre ce soir, pas de dîner à préparer, je m'occupe de tout! Si tu avais vu sa tête. 18h30, et pas de retard svp !
- Ok, super, à tout à l'heure alors.

Tout en allumant la télé je me suis déshabillé pour aller sous la douche et à 18h20 je passais l'immense baie vitrée qui donnait sur la terrasse, marchant en direction de l'atelier de peinture. Lorsque je suis entré, un mélange de pluie fine et de brouillard recouvrait le jardin d'un voile blanc. De la musique lounge sortait d'une enceinte bluetooth et une délicieuse odeur s'échappait du coin cuisine. Quelle ne fût pas ma surprise lorsque je vis Charles et Rico en sortir, les bras chargés de plateaux garnis de tout ce qui était nécessaire à un apéritif dînatoire réussi. J'avais bêtement pensé qu'il n'y aurait que Jérém et moi. Deux grands chandeliers, l'un posé sur un guéridon, l'autre à même le sol, éclairaient la pièce d'une lumière douce. Mi gêné, mi heureux je me suis installé sur le sofa, ne proposant même pas mon aide qui s'avérait sûrement inutile. En maître de maison Jérém nous a servi à boire et inviter à nous servir, ce que chacun a fait sans attendre. Une ambiance détendue et agréable s'est rapidement installée, chacun parlait, racontant des anecdotes plus ou moins drôles voire croustillantes, enchaînant les verres et descendant les amuse-bouches plus vite qu'on ne l'imaginait.

J'ai fermé les yeux quelques instants, me laissant porter par la musique et un peu ivre après avoir enchaîné plusieurs verres de Gin Tonic. C'est à ce moment là que j'ai senti la main de Rico, assis à côté de moi sur le sofa, se poser sur ma cuisse. Ç'aurait pu être un geste amical, mais je savais qu'il n'en était rien. L'alcool avait embrumé nos quatre cerveaux mais j'ai tout de même vu le clin d'oeil de Charles à destination de Jérém, qui se voulait sans doute discret. Je n'ai pas bien compris lorsque ce dernier s'est levé, m'a attrapé la main et m'a invité à me lever également, cédant ma place sur la sofa à Charles. Debout face à Jérém, sans comprendre ce qu'il se passait, je l'ai vu me sourire de ses dents blanches impeccablement alignées. Un sourire sincère et coquin, puis il s'est approché de moi, a placé sa main droite contre ma nuque et m'a attiré contre lui. Nos lèvres sont entrées en contact suivies rapidement par nos langues. J'ai fermé les yeux à nouveau, profitant de l'instant sans vraiment comprendre ce qui était en train de se passer. Nous avons échangé un baiser langoureux digne d'un grand film de cinéma. Le salop embrassait divinement bien, ses lèvres douces ne s'écartaient des miennes que pour laisser le passage à la langue chaude et gourmande. Le moment était magique, pas un mot de nos deux spectateurs, juste cette musique lounge qui collait parfaitement à la situation.

Sans arrêter de nous embrasser, les mains de Jérém ont commencé à parcourir mon corps. Mon torse d'abord, mon dos, mes hanches... puis sa main droite est venue défaire les boutons de mon jeans et qui est tombé à mes chevilles quelques secondes plus tard. Plus désorienté que timide, je n'ai pas bougé tout de suite. Comme pour m'aider, Charles s'est levé et est venu se placer derrière Jeremiah qui s'est retrouvé "coincé" entre nous deux. C'est lui qui a défait la ceinture et ouvert le pantalon en toile de Jerem qui a rejoint le mien sur le sol. Bien entendu nos queues avaient commencé à gonfler et je n'ai pas tout de suite vu que c'étaient les mains de Charles qui commençaient à caresser mon paquet avant que ses mains ne se dirigent vers mes fesses. Il les a agrippées et a tirer vers lui, me plaquant fermement contre Jérém dont je sentais la bite raide séparée de la mienne par la mince couche de tissus de son boxer. Notre baiser devenait de plus en plus fougueux à mesure que Charles nous ôtait l'un et l'autre la totalité de nos vêtements, puis des siens. Nous étions nus tous les trois mais mon visage collé à celui de Jérém ne m'avait pas encore permis de voir leurs queues bandées. Les lèvres de Jérém se sont détachées des miennes, il s'est mis à m'embrasser dans le cou, descendant sur mon torse, la pointe de sa langue s'enroulant autour de mes tétons, puis il s'est laissé tomber à genoux par terre. C'est alors Charles qui a pris sa place et s'est mis à m'embrasser à son tour. Baiser que je lui ai rendu bien volontiers. Ce ballet de lèvres et de langues calmait ma frustration de n'avoir pu embrasser mon beau Rico le jour du massage.

Mais d'ailleurs que faisait-il ? Le beau Rico que j'avais presque oublié... Sans quitter les lèvres de Charles, j'ai tourné les yeux vers le sofa et ai découvert mon Rico fasciné par le spectacle qui se jouait devant lui. D'une main il caressait son énorme queue raide qu'on distinguait parfaitement à travers son caleçon. Son pantalon était arrivé à mi-cuisses mais il n'avait pas quitté son sous-vêtement. Son autre main se baladait sous son tee-shirt, caressant ses pectoraux. Il me fit un clin d'œil au moment où je sentais la bouche de Jerem se refermer sur ma bite, ce qui m'arrachait un long soupir étouffé par le baiser de Charles. Jérém branlait et suçait nos queues avec délectation, les prenant même ensemble dans sa bouche, non sans mal. Mais tandis que j'abandonnais mon corps aux caresses de l'un et à la langue de l'autre, je ne pouvais décrocher mon regard de Rico toujours assis sur le sofa et c'est à ce moment là que je me suis rendu compte qu'au-delà de regarder le spectacle, il me regardait surtout moi. Son regard me transperçait de part en part et j'ai réalisé qu'il me voyait pour première fois complètement nu. Cette idée m'a immédiatement gêné, complexé, de n'avoir pas un corps aussi sculptural que le sien, et fait peur aussi. Peur qu'il en soit déçu, qu'il s'en désintéresse au profit de Jérém ou de Charles... Mes visiblement il me fixait toujours, sans arrêter ses caresses. Le pression que j'ai sentie sur mes épaules et le large sourire de Charles ne laissaient pas de place au doute. J'ai donc rejoint Jérém a genoux par terre et nous avons entamé une fellation à deux langues et quatre lèvres sur le queue de Charles dont les gémissement étaient de plus en plus forts. Cette pelle était vraiment délicieuse, surtout avec la teub du joli Charles qui passait d'une bouche à l'autre, nos langues entremêlées autour de ce membre dressé vers les cieux.

Jérém est remonté embrasser Charles. Leurs deux queues me fouettaient le visage, je les ai sucées à tour de rôle pendant quelques minutes, mais mon envie était ailleurs. Abandonnant mes deux compères, je me dirige à quatre pattes vers Rico, mon regard planté dans le sien. Je suis enivré, et pas uniquement à cause de l'alcool. Il ne me lâche pas du regard, ne laissant trahir aucune émotion. Je m'installe entre ses jambes écartées, mes mains rejoignent les siennes et je retrouve ce pieu qui m'avait tant manqué les derniers jours. Je sens qu'il n'est pas totalement à l'aise, mais rapidement il retire ses mains et me laisse libre champ pour jouer avec son membre. Mieux que ça même, d'un rapidement mouvement il abaisse totalement tantale et caleçon jusqu'à ses chevilles. Je ne tiens plus et me jette amoureusement sur son énorme bite bien dure. Je le branle et le suce avec passion. Son membre dans ma bouche, mes mains s'aventurent sur le reste de son corps. Son tee-shirt vole à travers la pièce, nous sommes enfin nus tous les 4. Rico caresse mes cheveux pendant que je m'active à le sucer. Je sens du mouvement sur ma droite, c'est Charles qui est venu s'assoir sur le Sofa à côté de Rico. Jérém et moi sommes toujours à genoux devant nos mâles respectifs et leur arrachons des gémissements non feints.

Soudain Jérém se relève, déplace la petite table basse dans notre dos et vient s'installer derrière moi. Je sens le souffle chaud caresser la raie de me fesses et sa langue se poser sur mon trou. Je gémis à mon tour. Me voilà au septième ciel, ma langue court sur la bite de Rico, Jérém me bouffe le cul et Charles se branle en nous matant. Je ne suis pas très souvent passif, ma cette langue qui me chatouille les entrailles me fait le plus grand bien et détend de plus en plus mon anus. Charles se lève, vient à son tour se caler derrière Jérém et après avoir travaillé son cul quelques minutes avec du gel, l'encule joyeusement. Jérém arrête sa caresse buccale et se met à gémir de plus en plus fort. Rico me regarde toujours fixement, comme si le spectacle autour ne l'intéressait même pas. Ses mains se posent sur mes avant-bras, les agrippent et m'invitent à me remonter pour m'installer sur lui. Je me mets à califourchon sur ses cuisses musclées, écrasant sa queue contre ma mienne. J'ondule du bassin pour masser nos sexes l'un contre l'autre sans avoir besoin d'y toucher, enroule mes bras autour de sa nuque et enfouis mon visage dans le creux de son cou. Je l'entends haleter près de mon oreille puis, timidement, il me dit "j'ai vraiment envie de toi"...

Je ne tiens plus, j'ai l'impression d'être dans un monde parallèle. Je ne contrôle plus mes mouvements et, sans m'en rendre compte, j'attrape d'une main sa large queue et je présente son gland face à mon trou. "Vas y doucement s'il te plaît" lui ai-je glissé à mon tour à l'oreille. Pout seule réponse, il prend ma tête entre ses mains, pose son front contre le mien, il me fixe toujours les yeux dans les yeux, et pénètre en moi avec une infinie douceur qui me surprend et m'enivre encore plus. Seul son gland est en moi, mais rien que ça c'est déjà impressionnant. Il reste ainsi sans bouger, le temps que je m'habitue. Je respire fort. Il me sourie, je sourie à mon tour et c'est alors qu'il s'enfonce un peu plus profond en moi, ce qui m'arrache un petit cri presque aussitôt étouffé par nos soupirs mutuels. Lentement sa queue coulisse dans mon intimité, un doux va et vient démarrer, la douleur laissant peu à peu place au plaisir. Dans mon dos Jeremiah se fait lui aussi sauter, il couine tout ce qu'il peut mais je ne l'entends presque pas. Malgré la magie de ce moment magique hors du temps, j'arrête mon étreinte lorsque Jérém vient se mettre à genou sur le sofa et m'invite à l'imiter. Je m'installe face à lui, dans la même position, tandis que nos amants prennent place derrière nous. C'est comme si un miroir coupait le sofa en deux. Ils s'introduisent au même moment et au lieu de pousser un cri, nos lèvres entrent en contact pour la seconde fois de la soirée. Nous continuons à nous rouler une pelle magistrale tout en nous faisant baiser. Charles défonce Jérém comme si c'était une course tandis que Rico me prend avec douceur, m'envoyant directement au 7ème ciel.

Dernier changement de position, je m'allonge sur le dos, toujours sur le sofa, tête à l'extrémité, dans le vide. Rico s'avance, ses jambes sont positionnées de chaque coté de ma tête. D'ici, la vue est à couper le souffle : ses fesses musclées, ses burnes énormes qui pendant et sa grosse bite bandée surmontée d'un gland lisse duquel s'échappe un filet de liquide séminal. Il fléchit ses jambes et ses couilles viennent s'écraser sur mon visage. Je les lèches, les suces, les aspires une par une tout en saisissant sa queue. Quelqu'un saisit la mienne au même moment. Je ne comprends pas bien ce qui est en train de se passer jusqu'a ce que je sente ma bite disparaître dans un trou chaud qui n'est non pas une gorge mais le cul de Jérém qui me chevauche sur le sofa. Il n'en a pas eu assez. Je devine que, tout en se faisant limer par ma queue, il suce celle de Charles. Les gémissements s'échappant de nos quatre bouches couvrent presque le niveau sonore de la musique. Putain, ce salop de Jérém sait y faire avec son cul, s'il continue à se tortiller de la sorte je ne vais pas tarder à l'inonder! Mais c'est Charles qui ouvre le bal, ses gémissements se transforment en cris sous la caresse buccale de Jérém. Il lui balance tout à la tronche et Jeremiah n'en perd pas une goutte. Je n'en peux plus, je sens que je vais bientôt jouir alors je préviens que la sauce est en train de monter, Rico se met à crier à son tour et dans un tremblement qui secoue tout son corps, de longs jets de sperme chaud s'échappent de son gland et arrosent son torse, mon visage et une partie du sofa. Dans le même temps je décharge mon foutre au fin fond des entrailles de Jérém qui jouit lui aussi sans même toucher à sa queue. Son foutre retombe sur mon torse en de larges tâches chaudes et odorantes. Il s'extrait de mon pieu, s'allonge sur moi et vient ramasser du bout de sa langue le jus de Rico sur mon visage. Il m'en fait profiter en m'embrassant d'un air amusé, il était arrivé à ses fins avec son fameux apéro dînatoire.

Le temps de nous débarbouiller grossièrement, nos verres sont à nouveau remplis. On en descend deux ou trois de plus avant que la fatigue nous gagne. Un peu saoul, Rico s'allonge sur le matelas posé à même le sol dans un coin de l'atelier et me fait signe de le rejoindre. J'attrape au passage un grand plaid en matière polaire et m'écroule dans les bras de mon merveilleux amant du soir. Rico positionne le mieux possible la couverte sur nous, resserre ses gros bras musclés autour de moi pour m'attirer tout contre son corps chaud. "Au loin" la musique s'est arrêtée, la lumière s'est tamisée et je crois entendre Charles et Jérém s'installer sur le sofa déplié en lit pour l'occasion. Je ne sais pas vraiment si je suis en train de plonger dans les bras de Morphée ou si l'alcool a raison de moi mais, dans mes pensées embrumées et mes yeux embués, je distingue la bouche de Rico prononcer une courte phrase. Sur ses lèvres je crois lire "bonne nuit bogosse" puis, lentement et en s'assurant auparavant que personne ne le voit, il dépose un rapide et délicat baiser sur mes lèvres... A moins que je ne sois déjà en train de rêver ?! Peu importe, je me laisse aller, acceptant de ne plus rien contrôler et m'endors contre le corps chaud et musclé de Rico.

A suivre...

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