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Premier épisode

La maison

Chapitre -02

Confortablement installé dans le fauteuil, baigné par la lumière déclinante de cette belle fin de journée d’aout, j’entends Alice accueillir Jeremiah dans le grand salon. Tout comme face à moi quelques heures plus tôt, elle débite presque machinalement son discours de bienvenue. Le monologue est identique, mais tout de même empreint d’une sorte de bienveillance, à la limite du maternalisme, je ne m’en étais pas rendu compte sur le moment, mais ça a un côté rassurant. J’hésite à descendre, mais faire irruption maintenant ne serait pas franchement correct, je décide donc d’attendre la deuxième partie de la visite de la maison, c’est-à-dire l’étage. Tandis que je les entends gravir l’escalier, je simule lamentablement une sortie inopinée de ma chambre et me trouve face au duo. Alice me sourit et me présente, Jeremiah se contente de me tendre sa main, confirmant son prénom qu’on venait de m’annoncer. Incapable de savoir s’il est de nature timide ou tout simplement hautain, je descends au rez-de-chaussée sans savoir vraiment quoi y faire.

C’est Alice qui me rejoint la première, m’indiquant qu’on n’allait pas tarder à diner. Suite à ma suggestion, ce premier repas réunit Alice, Rico, Charles, Jeremiah et moi. L’ambiance, un peu hésitante au début, se détend rapidement et chacun se met à parler, sorte de présentations individuelles face au reste du groupe. Chacun parle de soi, son parcours, ses expériences. Alice nous raconte que c’est la première fois qu’elle dîne avec les hôtes, ce qui semble lui plaire une fois l’idée acceptée, je raconte mon parcours dans la musique, Charles nous annonce ses projets pour le jardin… À son tour Jeremiah raconte ses débuts dans la peinture et sa hâte de découvrir l’atelier qui lui est dévolu. Rico ne parle pas beaucoup, mais il participe à toutes les conversations, riant parfois à gorge déployée. Le plus discrètement possible (selon moi !) je l’observe tout au long du repas, je le trouve vraiment magnifique, tellement viril et à la fois avenant et souriant. De nombreuses fois, nos regards se croisent et, comble de l’ironie, je suis le plus gêné de nous deux ! Lui ne détourne pas le regard alors que je cherche rapidement un autre point d’ancrage : le contenu de mon assiette, les autres convives… Jeremiah est assis à ma droite, arrivés au dessert on se met à discuter tous les deux. Je constate avec soulagement qu’il est bien plus sympathique qu’il en a l’air, il esquisse même quelques sourires. La soirée touche à sa fin, Alice refuse toute aide pour débarrasser la table. Chacun retourne vers ses quartiers tandis que Jeremiah et moi nous installons au salon pour prolonger notre discussion autour d’une tisane. Eh oui, même pas de digeo !! Il est tard lorsqu’on monte vers les chambres. Avant d’entrer dans la sienne, Jermiah le lance :

– Il est sexy Rico hein ?

– Pardon ?! C’est-à-dire que…

– Tut tut tut, tu ne crois quand même pas que je n’avais pas remarqué tes regards incessants !!??

– Dis-donc, c’est un peu gonflé comme réflexion de la part de celui qui scotchait sur « Charles le minet » !!!

– Ohhhh, bon, je plaide coupable !

– Encore heureux ! T’étais bien moins discret que moi…

– Sans vouloir te décevoir, je pense que je pouvais me le permettre, j’ai clairement plus de chance de choper « Charles le minet » que toi « Roco l’hétéro » !!!

– C’est Rico ! Pas Roco !!! Allez bonne nuit je suis crevé.

– Moi aussi !! Bonne nuit.

Le soleil est déjà haut dans le ciel quand j’émerge d’un sommeil réparateur. Tout semble calme dans la maison. Comme il n’y a rien de prévu aujourd’hui, je décide d’enfiler un maillot de bain de type boxer et me dirige vers la terrasse. Les baies vitrées du salon sont grandes ouvertes et une légère brise anime les voilages d’un blanc immaculé. On se croirait dans un catalogue de décoration d’intérieur. À ma grande surprise, Jeremiah est déjà installé sur un transat au bord de la piscine. Je m’installe sur le transat juste à-côté, il me gratifie d’un bonjour sans ouvrir l’œil derrière ses verres teintés. Il est snob et drôle à la fois. Je ne peux m’empêcher de détailler son corps quasi parfait, caressé par les rayons du soleil. Il est pratiquement imberbe. Sous son visage lisse, un torse peu musclé, mais sans la moindre trace de gras se dessine joliment. De son nombril, un fin trait de poils bruns descend tout droit vers son maillot de bain. Enfin le terme de « mini-maillot » serait plus adapté. Rayé de bleu marine et blanc, il moule parfaitement un paquet généreux et harmonieux, ni trop gros, ni trop plat ! La vision est plutôt agréable. Ses jambes sont recouvertes d’un fin duvet blond à peine visible. Allez, concentration, ça ne serait pas le tout de se mettre à bander !

Après une bonne séance de bronzage, Jeremiah se dirige vers les marches de la piscine dans laquelle il rentre sans difficulté. Je le regarde barboter tranquillement et, tandis que je me lève, m’élance vers le bassin turquoise, j’entends vaguement « je ne veux pas me mouiller les cheveux », mais il est trop tard… Tel un ado attardé, mon corps entre en contact avec l’eau dans une bombe qui asperge le pauvre Jeremiah qui ne bouge plus d’un centimètre. Remontant à la surface, je le regarde dégoulinant, me lançant un regard des plus sévères, avant de se jeter sur moi en criant :

– Espèce d’andouille !!! Je sors de chez le coiffeur !!

Ses mains s’accrochent à mes épaules ce qui m’entraine une nouvelle fois sous l’eau. C’est alors que j’enroule mes bras autour de ses jambes, l’attirant avec moi vers le fond de la piscine. Une fois de retour à la surface, je lui lance l’air amusé :

– Foutu pour foutu, tu peux te baigner normalement maintenant !

– Tu insinues donc que je ne me baignais pas « normalement » ?!

– Absolument !! Arrête de jouer la diva !

– Bah… puisque mon brushing est foutu…

On continue donc à chahuter comme des gosses, tantôt on se pousse, tantôt on se grimpe dessus. Alors qu’il tente lamentablement de grimper sur moi, je sens la bosse de son paquet sur mon dos, mais dans la situation actuelle cela me fait plus rire qu’autre chose.

– Jeremiah, je vais sortir de l’eau, je commence à avoir la peau flétrie.

– Ah ! Je croyais que c’était dû à ton âge… Et sinon, prends-en bonne note, car je ne le répèterai pas : je déteste mon prénom alors moi Jerem ou rien du tout !!

– Reçu chef !

– Parfait, j’aime ce genre de réponse.

– Ben ne t’y habitues pas !!

Remonté sur la terrasse, j’attrape ma serviette. Jerem m’imite puis, sa serviette nouée autour de la taille, il se dirige vers son atelier de peinture situé dans le jardin. Il dispose là d’un mini studio, une grande pièce principale avec des chevalets et des toiles vierges ou bariolées dans tous les sens au milieu desquelles trône un vieux sofa, mais aussi d’un petit coin cuisine et d’une salle de bains. Moi je remonte dans ma chambre et file prendre une bonne douche pour enlever l’odeur de chlore. Revigoré par cette douche fraîche, je me dirige vers l’immense fenêtre de ma chambre qui donne sur le parc tout en finissant de m’essuyer. Je ne mets pas longtemps à remarquer quelque chose d’inhabituel. Le jeune Charles est en train de mater ce qu’il se passe dans l’atelier de Jerem, de cet endroit il se croit à l’abri des regards de la terrasse, mais moi j’ai pleine vue sur son petit manège. Vu la petite taille de la fenêtre par laquelle le garnement lance des regarde incessants, j’imagine qu’il s’agit de la salle de bains… Quoi ?!? Voilà qu’il glisse sa main dans son short, le petit enfoiré à l’air bien excité. Alors qu’il guette aux alentours que personne n’approche, la porte vitrée de l’atelier s’ouvre d’un coup, prenant au dépourvu le pauvre Charles, la main toujours plongée dans le caleçon. Caché derrière mon rideau je suis aussi tétanisé que lui, je retiens mon souffle, nu comme un vers… j’ai l’impression que l’expression du visage de Charles est en train de changer, serait-il en train de sourire ?! Un coup d’œil à droite, un autre à gauche et le voilà qui pénètre d’un pas bondissant dans le petit atelier. La porte se referme immédiatement sur lui.

Piqué par la curiosité et sentant poindre l’excitation en moi, j’enfile à la hâte un short sans prendre la peine de mettre un boxer, ainsi qu’un t-shirt et me voilà en train de descendre les marches du grand escalier quatre à quatre en direction du jardin. Discrètement je me faufile aux abords de l’atelier de Jerem. Timidement, j’essaye de jeter un œil à l’intérieur. Mon cœur bat à tout rompre et c’est un son qui trahit ce qu’il se passe à l’intérieur avant que je ne voie quoi que ce soit. Un long gémissement, enfin plutôt un soupir, s’échappe de la petite fenêtre entrouverte. N’y tenant plus je regarde par un des carreaux de la porte vitrée. Charles se tient debout face au canapé dans lequel est assis Jeremiah. Le short sur les chevilles, son membre dur disparait et réapparait de mon champ de vision, au rythme des lèvres de Jerem. Le bougre semble bien pourvu !!

Après quelques longues minutes de suce, les rôles s’inversent, la serviette de Jerem tombe à terre et Charles ôte son t-shirt. Totalement nus, Charles dos à moi suce activement la queue de Jerem puis, sans prévenir, le retourne et le met à genoux sur le sofa. Face à lui (enfin à nous), la rondelle de Jerem s’ouvre comme un bouton. Charles y fourre immédiatement sa langue ce qui arrache un petit crime se joie à son compère. Mon short ressemble à un chapiteau défiant les lois de la gravité, sa flèche à l’horizontale. Personne aux alentours, le cerveau anesthésié par l’excitation, je déballe le papier cadeau et empoigne ma queue raide. Nouveau coup d’œil dans l’atelier, Charles s’est relevé. Toujours de dos, je ne peux malheureusement qu’imaginer son gland en train de se présenter à l’entrée du fion de Jerem. Son bassin se cambre vers l’avant, les gémissements de plus en plus saccadés ne laissent plus de place au doute, Charles lime copieusement Jeremiah qui semble adorer ça. Je joins ma seconde main à la première et imagine ma queue à la place de celle de Charles, c’est chaud et humide à chaque passage, j’exulte. Une bonne dizaine de minutes plus tard, Charles fait pivoter Jeremiah sur la gauche, toujours sur le dos sur le vieux canapé, jambes relevées et cul offert à son amant de l’instant. Charles se met donc à genoux sur le canapé et tout en continuant à onduler du bassin, se penche sur Jerem pour l’embrasser fougueusement. Je continue à me branler devant se spectacle fascinant, fermant les yeux par courts instants. Mais soudain en les rouvrant, horreur, catastrophe, Jerem a cessé de rouler des pelles magistrales à Charles et à posé sa tête sur le sofa, tournée droit vers la porte vitrée derrière laquelle je me tiens. Figé, je constate au bout d’interminables secondes, que son regard semble être totalement dans le vague, il est là sans être là vraiment, et je me prends à espérer qu’il ne m’a pas vu les épier tel un vieux pervers. Dans un soupir de soulagement, je bascule à 180 degrés et m’adosse contre le mur en ciment tout en rangeant mon engin. Ma frayeur m’a fait débander direct. Mes yeux se posent au même moment sur ma fenêtre, celle d’où j’ai épié le manège du jeune jardinier. Et là second électrochoc !! Sur le balcon extérieur, juste à-coté de la fenêtre de ma chambre, se tient Rico, droit comme un i. Impossible de distinguer l’expression de son visage. Depuis combien de temps est-il là !? Rouge de honte je baisse les yeux et en profite pour vérifier que j’ai bien tout rangé. Lorsque je relève la tête, Rico a le bras tendu vers moi, il fléchit trois fois son index m’invitant à monter le rejoindre. Transi de honte et de peur je me dirige vers sa chambre sans réfléchir.

Toc Toc Toc…

– Entre, c’est ouvert ! Et c’est pas comme si tu n’avais pas l’habitude…

J’entre et referme immédiatement derrière moi. Rico est allongé sur son lit en slip, sur le dos les bras croisés derrière la tête. D’un signe il m’invite à m’approcher. Sur son chevet, une bouteille d’huile de massage.

– J’espère que je ne t’ai pas dérangé par ce bel après-midi ?

– Non, non du tout… je lui réponds sans conviction. J’ignore encore s’il m’a vu me palucher sans vergogne dans le jardin ou non.

– Mon dos me fait horriblement mal et je me suis dit que tes mains de pianiste pourraient peut-être y remédier grâce à un petit massage si ça ne te dérange pas.

– Sans aucun problème ! Il paraît que je fais ça très bien. Installe-toi sur le ventre.

Le sourire aux lèvres il bondit sur ses deux pieds, quitte son slip, attrape la serviette posée près de lui que je n’avais même pas vue, s’allonge sur le ventre et dispose la petite serviette blanche sur ses fesses musclées qu’elles cachent tout juste ! Tout ça en moins de trois secondes. Tremblotant, j’attrape la bouteille, enduis son dos et mes mains de l’huile parfumée et débute mon massage. Mes dix doigts et mes paumes parcourent son dos dans un balai énergique. Je commence par les épaules, descends sur les omoplates, remonte… ses soupirs laissent sous-entendre que le massage lui plaît. Plus détendu et ayant repris confiance en moi j’enjambe mon bel éphèbe et accentue mes mouvements. Je sens sa nuque complètement relâchée ainsi que ses épaules. Mes doigts s’attaquent donc au milieu puis au bas de son dos. Mes mains glissent sur ses flancs et reviennent vers le milieu du dos dans des glissements quasi symétriques. Je sais qu’il apprécie. Une bonne vingtaine de minutes plus tard, m’inquiétant qu’il se soit endormi je lui murmure :

– Voilà m’sieur, j’espère que ça vous a plu !

– Je ne crois pas, non, que ça soit déjà fini. D’une ondulation du bassin il me force à me redresser, pivote sur le dos en prenant soin de garder la petite serviette au même niveau, à savoir maintenant sur sexe que je n’arrive même pas à apercevoir dans le mouvement et entrave ses yeux de son bras gauche.

– Il n’y a donc pas que le dos qui est douloureux ?

– Si si, la face avant c’est juste pour le plaisir, j’avoue que tu es doué en massage. Sauf si ça te dérange ?

– Je n’aime pas le travail à moitié fait ! C’est parti.

Je rajoute un peu d’huile dans mes mains déjà enduites et fais couler un mince filet sur les pectoraux du bellâtre. Émoustillé par la vision du liquide coulant entre ses muscles, je prends une grande inspiration, ferme les yeux et pose mes deux mains à plat sur ce torse de dieu grec. Le contact avec sa peau chaude est délicieux et l’effet bien plus fort que sur son dos. Doucement mes mains glissent autour de ses pectoraux, remontent vers l’avant de ses épaules puis plongent vers son ventre ondulé par des rangées d’abdominaux parfaits. Il est beau à se damner. Il y a eu mouvement sous la serviette, je ne sais pas si ce sont mes caresses ou peut-être son esprit vagabond qui sont en train de réveiller la bête ! Mon cœur s’emballe, mais je continue mon massage comme si de rien n’était. Enfin, comme si de rien n’était, pas pour longtemps !! Sa bite se développe à son maximum, la petite serviette semble ridicule et ne parvient plus à en cacher la totalité. Dans un dernier mouvement, sa lourde queue s’étale sur son ventre, son gland énorme arrivant plus haut que son nombril.

Le spectacle est grandiose, je n’en perds pas une miette. Rico ne réagit pas, pas un mot, pas un son, pas un regard ne viennent trahir son émoi. L’inévitable arrive enfin, mes mains qui continuent à parcourir son torse viennent frôler son membre tendu. Mes doigts glissent en dessous, à plus sur son ventre. Les mouvements du massage entrent en contact avec cette bite qui me fait tant saliver. D’un geste vif, j’expulse la serviette sur le sol de la chambre. Il est entièrement nu, totalement abandonné à mes mains. Même si son absence de réaction ne laisse plus de doute sur ses intentions, je décide de continuer en douceur. Tandis que ma main gauche caresse son flanc, la droite se pose directement sur cette tige dure et chaude. Elle remonte vers le gland, descend sur ses couilles parfaitement lisses et commence à les malaxer. Un léger soupir s’échappe de sa bouche, il aime… ce sont maintenant mes deux mains qui s’affèrent me long du pieu de Rico. J’entame une masturbation lente tout en lui caressant les boules. Son rythme cardiaque s’accélère. Je me penche vers son bassin et viens déposer mes lèvres autour de sa hampe. Nouveau soupir. Non sans mal, j’accueille dans ma bouche cette bite impressionnante, je la suce avec amour, enivré par ce moment où le temps est comme suspendu. Ma langue s’enroule autour de ses couilles, remonte sur sa queue, son gland… je dépose des bisous sur ses abdos, remontant vers ses pecs ma langue vient titiller ses tétons durcis. Les soupirs ont laissé la place à des gémissements. Tout en le branlant, ma bouche remonte son torse, arrive sur son cou, je le sens crispé. Mon nez s’aventure dans sa barbe, il est toujours immobile, mais sa tête penche soudain sur le côté droit lorsque mes lèvres s’approchent des siennes. Je n’insiste pas, continue à embrasser son cou, ses oreilles. Deuxième et dernière tentative de lui arracher un baiser : même mouvement de sa part. J’abandonne à contrecœur l’idée de sentir sa langue glisser contre la mienne. Sa main vient se poser sur mon crâne. Dans une caresse timide, je sens une pression dirigeant mon visage vers son entrejambe. S’il en redemande, c’est qu’il a aimé. Je veux lui offrir un beau moment et m’applique donc à lui prodiguer la meilleure fellation possible. Sa queue à la peau si douce est raide. Elle est magnifique, on ne voit pas spécialement de veines, elle semble parfaite comme un gode lisse. Je le suce comme si ma vie en dépendait, comme si j’allais mourir demain. De longs « oh oui » virils se font entendre, presque en sourdine. Son corps tout entier se raidit, la jouissance est proche. J’accélère le mouvement de mon poignet, ma langue s’agite contre son frein et soudain c’est l’explosion. Dans un cri étouffé, sa queue expulse sa semence. De puissants jets de foutre s’échappent de son gland qui tressaute. Certains viennent s’écraser sur son ventre, jusqu’à sur ses pectoraux, d’autres sur mes lèvres. C’était une délivrance, depuis combien de temps n’avait-il pas été vidé pour jouir autant !? Presque aussi essoufflé que lui, mon corps s’écroule le long du sien. Ma main sur son torse suit les battements rythmés de son cœur. Nous restons dans cette position quelques minutes sans dire le moindre mot. À mon grand désarroi, alors que j’entame une simple caresse, je l’entends murmurer :

– Je pense qu’il vaut mieux que tu partes.

Sans un mot je me lève, attrape la serviette sur le plancher, m’essuie le visage et la jette sur lui négligemment. Je quitte sa chambre et m’enferme dans la mienne. Je suis déçu de sa réaction, mais qu’est-ce que j’espérais ?! Qu’il me rende la pareille ? Je savais bien que non. Ma bite me fait mal tellement je bande. C’en est trop. Debout dans la salle de bain, j’astique ma queue qui décharge rapidement mon foutre sur le carrelage dans un cri presque bestial. Nouvelle branlette pour moi, ça commence à bien faire, il est temps que ça change…

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