Premier épisode
Chapitre 2 | Le désir
Précédemment dans l’étude anatomique :
Adrien et Lucas sont deux étudiants travaillant sur un projet commun : l’étude du corps face aux situations extrêmes. Durant une session de travail chez Lucas, ce dernier agresse physiquement Adrien avant de le soumettre. Il lui serre ensuite les couilles tout le masturbant. Humilié et en colère, Adrien rentre chez lui avant de s’apercevoir que son téléphone n’est plus dans sa poche. Il laisse immédiatement un message insultant à Lucas pour récupérer son bien et attend la réponse.
Le lendemain, au réveil, je me sentais faible, blessé et terriblement seul. Il fallait que je parle à quelqu’un sinon je ne me calmerai jamais. Impossible d’appeler qui que ce soit, je m’en remettais donc aux réseaux sociaux. Par chance, le compte de mon meilleur ami n’est pas privé, j’ai pu lui écrire. La réponse ne se fit pas attendre, il était disponible pour que je passe le voir.
Raphaël a toujours été mon ami le plus proche. On s’est rencontré le premier jour de notre scolarité et rien n’a jamais pu nous séparer. Le simple fait de me rendre chez lui m’apaisait. Je savais que tout irait bien.
À peine avait-il ouvert la porte qu’il m’enlaça, déposa un rapide baiser sur ma joue et me regarda dans les yeux.
– Tu veux boire quelque chose ?
– Une bière, si tu as.
Son étreinte disparut et je pris machinalement place dans son canapé. Son appartement était très confortable et plutôt spacieux pour un étudiant.
Il revint avec deux bières, m’en tendit une et s’installa à l’extrémité opposée.
– Je t’ai senti paniqué dans ton message. Tu veux bien m’expliquer ?
Il avait dit ça doucement, en fixant le goulot de sa bouteille. Après un silence plus long que ce que j’aurai voulu, je me lançai.
– Il y a un mec dans ma promo, il s’appelle Lucas. On devait bosser ensemble sur un truc et je suis passé le voir hier. Tout allait bien jusqu’à ce qu’on se prenne la tête… Ça a dégénéré.
Raphaël posa son regard sur moi.
– Il t’a frappé ?
Je l’avais rarement vu aussi inquiet. Pourtant il savait que je pouvais me défendre tout seul.
– Oui, répondis-je.
Il posa brutalement sa bière sur la table basse.
– Je vais le casser en deux ! Il se prend pour qui ce con !
Raphaël était du genre impulsif. Ce n’était pas le plus fort ou le plus grand, mais j’ai toujours trouvé son attitude intimidante lorsqu’il se fâchait. Je te nais à tout lui avouer.
– Il s’est passé autre chose.
Crispés, ses yeux ne m’avaient pas quitté un instant. Il attendait que je parle.
– Il m’a frappé, je lui ai sauté dessus pour l’immobiliser et c’est là que j’ai perdu le contrôle.
Je ne savais pas comment lui dire. Les mots semblaient imprononçables.
– J’étais sur lui et j’allai le cogner. Il a profité d’une seconde d’inattention pour m’attraper les couilles.
Mon meilleur ami avait maintenant le regard totalement vide. Il semblait avoir du mal à intégrer l’information.
– Il t’a serré les couilles ?
Il n’avait plus l’air en colère. L’incompréhension avait remplacé la fureur.
– Oui, et je me suis mis à bander. Il m’a branlé et j’ai joui. Ensuite il m’a foutu dehors. C’est là que j’ai perdu mon téléphone, je crois.
Mon discours n’avait aucun sens, mais c’était la vérité. Lucas m’a violemment agressé, m’a branlé et mis dehors dans la foulée.
Raphaël ne savait plus quoi dire. Il tempéra.
– Je ne comprends rien et ça a l’air compliqué. Si je le croise, je l’achève, mais je pense que vous devriez parler pour que tu récupères ton téléphone. Tu veux que j’y aille avec toi ?
Je réfléchis un instant. Ce n’était pas une bonne idée.
– Il faut que je tire ça au clair moi-même. S’il persiste, je déposerai plainte pour agression et vol.
– Tu es sûr que c’est comme ça que tu veux faire ?
– Oui, certain.
Entendre un long discours sur le harcèlement sexuel et la violence ne m’intéressait pas. Lucas m’avait pris par surprise, mais je n’ai pas protesté. En fait je crois que je n’en avais même pas envie. Le vol et la violence, par contre, c’est juste pas possible et je compte bien régler ça demain. Je tentais de changer de sujet, il fallait que je pense à autre chose.
– Tu aurais une bonne série à mater ?
Il me sourit. Je savais qu’il m’en reparlerait, mais par tout de suite.
– Ici ou dans le lit ?
– Dans le lit !
C’était notre rituel. Lorsqu’on se retrouvait, nous regardions des séries ou des films ensemble. Selon l’humeur, le canapé nous permettait de rester concentrés sur l’action, ou le lit pour les jours où nous avions besoin d’un peu de chaleur humaine.
Je pris donc la direction de sa chambre en faisant un crochet par la cuisine pour nous ravitailler.
Mes fringues s’amassaient au pied de son lit à l’exception de mon boxer. J’étais au chaud, sous la couette, prêt pour suivre une série en mode cocooning et bromance.
Raphaël ne tarda pas à me rejoindre, la télécommande à la main. Il se débarrassa aussi de ses vêtements.
– Attends, je vais me mettre derrière toi.
Il s’installa dans le lit, derrière moi, ses jambes et ses bras m’enveloppaient. Je me sentais en sécurité.
Est-ce que des amis font ce genre de chose ? Je ne sais pas pour vous et les vôtres, mais lui et moi, nous avions pris ces habitudes en grandissant sans trouver quelque chose à redire. Nous ne sommes pas ensemble, il n’y a pas d’amour, mais notre proximité est évidente dans nos corps et nos esprits.
Instinctivement, je fis glisser mes mains le long de ces jambes. Leur duvet était doux. Il posa ses mains sur mon ventre en m’enlaçant et déposa un baiser sur en haut de ma tête.
– C’est une nouvelle série, j’espère qu’elle te plaira.
Je profitais de l’épisode lové contre son corps chaud. De temps à autre, je sentais ses doigts filer le long de mon torse, la sensation était très apaisante.
– Comment tu le trouves ?
La question de Raphaël me ramena sur Terre brutalement.
– L’acteur principal, t’en penses quoi ?
Je le regardai avec attention. Il me faisait penser à Lucas. Blond, cheveux légèrement ondulés, des yeux bleus, un mètre quatre-vingt. Svelte et sportif.
– Il est pas mal, répondis-je finalement.
– C’est totalement ton genre surtout !
– Ouais, ben c’est ce que je dis, il est pas mal.
Dans la scène suivante, ce même acteur ne porte qu’un short et embrasse sensuellement sa copine. Le plan est plutôt chaud, je reconnais, mais je ne dis rien.
– Imagine, t’es à la place de la meuf ?
Oui, il n’a aucune subtilité.
– J’attendrais un peu à sa place, elle pourrait être déçue, ajoutais-je.
Sans prévenir, il glissa sa main dans mon boxer et m’attrapa la bite. Elle avait déjà bien durci.
– Ta teub n’est pas d’accord, elle veut rencontrer le beau gosse.
Il fit quelques va et viens sur ma queue qui resta indifférente.
– Désolé Raphaël, je ne suis pas en forme.
Sa main quitta mon membre et revint sur mon ventre.
– Dis-moi si tu changes d’avis.
Nous avons découvert le sexe ensemble et cela faisait partie de notre relation. Je sais que je n’aurai jamais un autre ami comme lui.
Le déjeuner arrive et c’est après avoir commandé notre repas que nous avons quitté son lit pour regagner le salon. Notre commande arrive rapidement. C’est donc autour d’un bon déjeuner que la discussion continua.
– Tu ne m’as pas dit à quoi ressemble Lucas, lâche rapidement Raphaël.
– Pourquoi ? Je sais ce que tu vas lui faire si tu le croises.
– Disons que je suis curieux.
Il avait quelque chose derrière la tête, j’en étais certain.
– Je ne sais pas. Il est blond, il fait ma taille, il a deux beaux yeux bleus et il est plutôt musclé.
Je me sentis rougir immédiatement en réalisant ce que je venais de dire. Raphaël me reprit.
– Deux beaux yeux bleus donc. Très bien.
Je changeai de sujet pour esquiver le sous-entendu.
– Tu ne m’avais pas dit avoir acheté des fringues toi ?
Son sourire s’étira.
– On reparlera des beaux yeux bleus plus tard. Oui, j’ai acheté des fringues, mais d’habitude tu t’en fous pas mal !
– Dis-toi que cette fois, c’est l’exception qui confirme la règle.
– Tant mieux, je te montre en live !
Nos assiettes vides signaient la fin du déjeuner et le début d’une longue séance d’essayage. Raphaël adore les fringues et ne rate jamais une occasion de me montrer ces trouvailles.
De retour dans sa chambre, je me rassois sur son lit pendant qu’il se change dans son dressing (oui, un étudiant avec un dressing. Je sais.)
Les tenues et les styles s’enchainaient sans que j’y prête vraiment attention. Je le complimentais pour la forme et il le savait bien. Je n’étais pas aussi exigeant que lui et encore moins amateur de fringues, d’essayage ou de shopping.
– J’ai une surprise pour toi ! Tu vas aimer.
Sachant que ses fringues ne me faisaient ni chaud ni froid, j’étais curieux. Je compris en le voyant sortir du dressing avec un jock-strap. C’était la première fois que je le voyais avec un truc comme ça. Il sait très bien que son cul me fascine et je dois reconnaître qu’il est vraiment bandant comme ça.
Raphaël est un peu plus petit et moins musclé que moi, mais dessiné, élégant et doté d’une silhouette harmonieuse. Son cul est juste indécent dans cette tenue et il le sait parfaitement. Il sent mon regard et s’approche tranquillement.
– Allonge-toi deux minutes.
Sans réfléchir, je m’exécute, toujours en boxer.
Il se positionna à califourchon au-dessus de moi, son cul dirigé vers ma tête.
– Tu n’as rien à dire Adrien ?
J’avais peur d’être direct.
– Rien qu’une chose !
Il ramena son cul contre ma queue et commença à faire de lent mouvement de va et viens contre ma queue, droite. Je tentais de rester calme, la situation allait déparer sinon.
– Tu sais que c’est mal ce que tu fais, demandais-je faussement détendu ?
– T’as raison, on va essayer autre chose.
En un clin d’œil, j’avais ses fesses contre mon visage. Je sentis ses doigts libérer ma bite. Sans prévenir, il donna quelques coups de langue contre mon gland enflé. Je sursautais.
– Raphaël…
Impossible de terminer ma phrase, il venait d’avaler mon membre sur toute sa longueur. Un profond râle de satisfaction m’échappa. Je cédais finalement à la tentation et malaxais ses fesses à pleine main.
Après m’avoir bien chauffé, Raphaël me libère et fait voler son jock-strap. J’attrape le lubrifiant posé près du lit et le trouve déjà cambré, prêt à m’accueillir. Mon doigt lubrifié entre dans son trou déjà humide. Je sens son bassin bouger pour intensifier le massage en profondeur. Je rajoute un doigt, puis deux et le dilate à fond. Le sentant prêt, j’entreprends de le pénétrer lentement. Ma bite étant plutôt longue et large, je ne voulais pas lui faire mal.
Une fois au fond, je lui demande si tout va bien.
– C’est quand tu veux mon gars, fut sa seule réponse.
Je commençais à bouger avec précaution et sentis son trou pulser. Étonnamment, il ne semblait pas émettre le moindre son.
– Est-ce que c’est bon ?
– Prends-moi à fond, vraiment.
Face à cette déclaration assurée, je décidai d’accélérer la cadence. Quelques soupirs me parvinrent, mais je le trouvais toujours très discret.
– C’est mieux ?
– Passe la seconde, lâcha-t-il sèchement.
Il commençait à changer de ton, il fallait peut-être me montrer plus convaincant. Je lui agrippais les hanches et décidai d’amplifier largement mes mouvements en accélérant plus encore. Je le sentais son cul se synchroniser avec le rythme de mes va et viens.
– C’est Lucas qui devrait m’enculer, lui au moins il prend les choses en main !
Je m’arrêtais brusquement.
– T’as dit quoi ?
Il leva la tête, ma queue dans son cul et me regarda droit sans ciller.
– Que tu baises comme une couille molle.
Sans attendre de réponse, je me retirai avant de lui donner deux grandes claques sur chaque fesse.
– Tu vas déguster, tant pis pour toi.
Étant plus grand et plus fort que lui, je le retournai d’une main de façon à voir son visage et le pris par la taille pour ramener son cul proche de ma bite. Ses jambes étaient de chaque côté de mon corps et je lui bloquais les bras en m’approchant de son visage.
– Tu pourras plus t’asseoir quand j’aurais fini.
Je le pénétrais d’un coup sec, il gémit de douleur.
– Encore !
Il semblait ravi et j’étais déterminé à faire disparaître ce sourire lubrique de son visage. Tout en le maintenant fermement, je le pilonnais rapidement de toutes mes forces. Chaque coup, je me sentais mes couilles claquer contre son cul tandis que ma bite frottait contre les parois de son trou.
Raphaël semblait en transe, je ne l’avais jamais vu aussi fiévreux. Il semblait ne plus pouvoir contenir ses grognements, ses plaintes, ses couinements qui se transformaient progressivement en longs cris ininterrompus de plaisir. De la salive s’échappait de sa bouche ouverte et sa bite luisait de pré cum, droite comme un piquet.
Je sentais les parois de son cul se contracter contre mon manche. Nous n’aurions pas pu être plus proche l’un de l’autre, comme si nos corps ne formaient plus qu’un. Dans un ultime râle, je lâchai toute ma crème au fond de son cul.
Raphaël haletait. Son corps immobile, recouvert de son propre foutre gisait sur le lit. Seul son ventre montait et descendait rapidement. Je me retirai, la queue toujours dure comme la pierre, couverte de jus.
Me sentant encore d’attaque, je décidai de porter le coup de grâce. Je glissais rapidement en direction de sa tête et observais son expression désorientée.
– On a pas encore terminé tous les deux.
J’approchais ma queue de sa bouche et elle y entra sans résistance, lubrifiée par mon sperme. Je saisis son visage entre mes mains et lui baisais la gueule sans retenue. Il n’était plus qu’un trou à ma disposition dont les gémissements étouffés émanaient difficilement. Ses mains agrippèrent mon cul. Il y planta ses doigts si fort que je cru qu’il me perçait la peau. J’enfonçais mon pieu tout au fond de sa gorge en me déchargeant de tout le sperme encore prisonnier de mes couilles.
Je lâchais sa tête, me retirai et pris une seconde pour le regarder. Il semblait sur le point de s’évanouir après tant d’efforts. Couvert de sperme, haletant, désorienté, il avait eu sa dose d’action. Je décidai de signer la fin de cette baise en lui donnant une ultime bifle. Du sperme parsemait son visage.
– T’es quand même une sacrée salope mon Raphaël.
Sur ces mots, je m’allongeais à ses côtés avant de m’endormir.
Au réveil, je me sentais cotonneux et léger, mais il était temps que je rentre. Le week-end était déjà fini et je devais me préparer pour mes cours le lendemain. Je pris une douche, me rhabilla et embrassa Raphaël qui dormait encore sur le front. Il grogna et je le quittais.
Je retrouvais mon PC en veille là où je l’avais laissé le matin même. Pendant qu’un repas minute chauffait, je pris le temps de voir que Lucas m’avait répondu. Effectivement, je trouvais un message pour le moins déconcertant.
Merci à tous ceux qui ont pris le temps de m’écrire, je reste disponible pour vous répondre et apporter des précisions. La prochaine partie est certainement déjà écrite à l’heure où vous lisez ceci. J’espère que vous prendrez le temps de lire la suite.
Éros
plumederos@outlook.fr