Chapitre 1
Je m’appelle Bastien, 29 ans, 1m80, brun, yeux bleus. Je suis marié depuis 3 ans à Daphney, brune elle aussi, cheveux lui arrivant aux épaules, seins de tailles respectables pointant vers le haut, beau cul en cœur. Nous formons un très beau couple et nous nous entendons très bien. Côté sexe, elle est une bête au lit et je la satisfais du mieux que je peux avec un sexe dans les normes de la normale et divers techniques apprises de mes anciennes expériences. Nous sommes heureux en ménage, mais le seul problème c’est que nous n’arrivons pas encore à avoir un enfant après plusieurs essais.
Je travaille comme comptable dans une grande firme pharmaceutique qui génère beaucoup de profit. Je fais partie des plus jeunes employés. Je suis apprécié de tout le monde et on a même notre petite équipe avec qui on traîne tous les vendredis. Mon univers allait bousculer quand j’ai rencontré Gabriel.
Un de nos collègues ayant eu une promotion, cela a généré beaucoup de changements. Une place s’est libérée et après les différents interviews, c’est Gabriel qui l’a eue.
Dès le moment où je l’ai vu, Gabriel a réveillé un sentiment en moi que je n’ai pu décrire. C’était comme un doux malaise.
Gabriel a 23 ans, il est fraîchement diplômé. Blond avec des boucles, mince, de taille normale. Extrêmement beau garçon, certaines femmes l’ont surnommé l’ange de la comptabilité. Ses yeux bleus clairs sont vifs, sa peau blanche et ses lèvres sont d’un rose rouge qu’on croirait qu’il s’est fardé ! Sa voix est fluette, ses gestes sont gracieux, délicats, limites efféminé. Aucun doute, ce mec est gay.
Comme j’étais le plus jeune, c’était à moi d’assurer sa formation. Cela m’a paru étrange au début. Je ne suis pas homophobe. J’ai un cousin gay et je l’accepte bien. Mais Gabriel est le premier gay que j’aurai à côtoyer chaque jour. Le reste de l’équipe s’est dévoilé tolérant. Si on faisait des remarques entre nous, elle n’était ni discriminatoire ni péjorative. Gabriel a lui aussi intégré l’équipe. Et le voilà invité à nos soirées entre mecs, nos barbecues, nos sorties aux bars…
C’était soirée poker chez Jordan et on avait pas mal picolé. Certains étaient déjà rentrés chez eux, tandis que d’autres jonchaient sur le sol par mis les bouteilles de bière et de vin. Moi, toujours lucide, j’avais décidé d’aller me coucher dans la chambre d’ami. Mais arrivé devant celle-ci, j’ai vu que la lumière était allumée. « Un des gars a sûrement pensé à la même chose que moi. Pas grave, on se partagera le lit ». De la porte, entre ouverte, s’échappait un son étrangement familier. Je passai la tête et là, je vis Alphons, assis sur le lit, donnant presque dos à la porte, le pantalon sur les chevilles, et entre ses cuisses poilues la tête de Gabriel allait et venait sur sa queue épaisse.
Je n’avais pas bougé. Était-ce la surprise ou l’alcool, mais j’étais resté figé à observer la scène. La verge d’Alphons disparaissait entre les lèvres expertes de Gabriel en un bruit de succion, et arrachait des gémissements à Alphons. Une fellation bien juteuse. Alphons le congratulait avec des mots doux et passait ses doigts dans les boucles blondes de Gabriel.
Distrait, je n’ai pas remarqué que depuis un bout de temps Gabriel avait les yeux rivés sur moi. Il m’avait vu. Et au lieu de s’arrêter honteux ou surpris, il pompa avec plus de vigueur le dard qu’il avait en bouche. Alphons haletait, il n’était pas loin de la jouissance et le dit à Gabriel. Mais au lieu de lui venir en bouche, Alphons explosa tout son foutre sur le visage souriant de Gabriel.
Je me suis précipité aux toilettes, le souffle court, craignant de me faire surprendre. Je verrouillai la porte. Je fus saisi d’une douleur vive entre les jambes. J’avais une érection majestueuse. Je ne me suis même pas rendu compte que la scène de tout à l’heure m’avait excité. Machinalement, je sortis mon sexe déjà gluant et me branla. L’alcool aidant, je ne durai pas longtemps répandant mon sperme sur le sol.
Quand je suis sorti, Alphons et Gabriel n’étaient plus là. Les autres dormaient encore dans le salon. Je me suis rendu à la chambre d’ami pour y dormir comme j’en avais bien l’intention. Couché, j’avais du mal à trouver le sommeil, hanté par le visage maculé de sperme et souriant de Gabriel.
Le lendemain j’ai baisé ma femme avec rage. Elle a aimé et a pris beaucoup de plaisir. Moi, j’avais l’esprit ailleurs.
Dej407
dej407@yahoo.com
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