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Stéphane recrute
Le coup de sifflet de l’arbitre resonna au-dessus du bassin. Je me laissais couler pour laisser retomber la tension et rejoins le bord en nageant. Daniel qui était déjà sortis de l’eau me tendit la main pour m’aider à sortir.
C’était un bon entrainement non ?
Oui, mais le dernier de Gabriel, il va falloir le remplacer…
Oui, c’est vrai, sans gardien, on ne va pas aller bien loin… Tu n’as pas un collègue que tu pourrais convaincre de venir essayer ?
J’ai déjà essayé, c’est peine perdue, la plupart ont peur de l’eau, alors, jouer au water-polo, même pas en rêve…
On aida à ranger le bassin et on se dirigea vers les vestiaires. D’un naturel assez déluré, Daniel plaisantait bruyamment avec leurs coéquipiers. Je n’étais pas en reste en tant que capitaine, félicitant tel ou tel joueur.
Sans complexe, les garçons se dénudèrent pour passer à la douche. Comme souvent, les plaisanteries graveleuses volaient bas, surtout à l’endroit du petit Gabriel qui quittait l’équipe pour cause de déménagement. Sans crier gare, un sac de farine atterrit sur le pauvre garçon et les autres co-équipiers lui versèrent leur gel douche pour former une pate maronnasse dont ils lui frictionnèrent les cheveux et le corps. Le voilà bien bizuté sous les rires de toute l’équipe. Plus il essayait de retirer la pâte, plus on lui en rajoutait. Les mains s’égaraient et quelques demi-molles commençaient à s’élever…
Des chuchotements se firent entendre, signalant l’arrivée du coach qui sans même rentrer dans les douches, les apostropha :
Bon, je pense que ça suffira pour cette fois, on a bien ri ! Tâchez de nettoyer un peu les douches avant de partir, le service d’entretien n’a pas à nettoyer vos cochonneries.
Il sortit du vestiaire en claquant bruyamment la porte. Nous nous regardions penau et chacun termina sa douche tranquillement, en laissant Gabriel se dépêtrer de la mélasse. Les joueurs sortirent 1 à 1 du vestiaire, me laissant Daniel et moi remettre un peu d’ordre dans le local comme le coach l’avait exigé.
Mais dis donc, j’y pense ! Je connais un mec comme Gabriel et à qui on pourrait peut-être demander de le remplacer ! s’exclama Daniel
Ah oui ?
Oui, et tu le connais aussi !
Accouche ! aboyais-je
Ben, tu pourrais demander à Kévin non ?
L’idée me frappa comme un coup de poing.
… Ah, tu marques un point, mais encore faut-il qu’il accepte, et je pense qu’il n’a jamais fait de Water-polo…
Bah, on pourra le former, de toute façon, mieux vaut un joueur débutant que pas de joueur du tout !
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Pourquoi vous avez pensé à moi les mecs ?
J’avais préparé mon argumentaire sur le chemin avec Daniel et je le débitai d’une traite :
Ben, parce que t’es notre colloc, qu’on te trouve sympa, que t’as un corps adapté pour le poste…
Et parce que vous n’avez trouvé personne d’autre hein ?
Y’a de ça, on va pas te le cacher intervint Daniel, mais c’est juste qu’on t’avais sous les yeux et que du coup, on avait pas pensé à toi. Mais maintenant qu’on y a pensé, tu serais parfait pour le poste !
J’ai jamais joué au water-polo de ma vie…
Oui, on sait, repris-je, mais on peut te former et ça serait super de jouer avec toi, on serait 3 de la maison.
Bon, alors, je veux bien essayer, mais vous ne m’en voudrez pas si je ne reste pas si ça me plait pas ?
Tope-là Kévin, tu vas aimer, c’est sûr ! dis-je en lui tendant la main avant de me raviser et de le serrer dans mes bras.
Après cette bonne nouvelle, je montais quatre à quatre les marches pour aller chercher Bastien pour le repas.
A tiens, Stéphane, tu tombes bien, j’ai un truc à te demander.
Oui, je t’écoute ?
Ça fait des semaines maintenant que tu partages ta chambre avec Kévin. Je te remercie encore de lui avoir fait une place, mais il couche toujours par terre et je commence à avoir mauvaise conscience. Est-ce que tu accepterais que je remplace ton grand lit par 2 lits jumeaux afin que vous ayez chacun le vôtre ?
Euh, je n’y ai pas pensé… mais mon lit c’est un King-Size, on peut juste le partager et c’est bien plus vite fait ?
Ah, c’est toi qui me coupes la chique j’avoue. Ça ne te dérangerait pas ?
Moi non, si Kévin accepte, moi ça me va. De toute façon, à quoi bon avoir un lit King-Size puisque tu nous interdis d’amener de la belette, dis-je en plaisantant
Tu peux faire monter Kévin s’il te plait ?
LEO ! TU PEUX MONTER ! criais-je dans l’escalier
Tu aurais pu aller le chercher, répondit Bastien en grinçant des dents, enfin, bon… Kévin, accepterais-tu de dormir dans le même lit que Stéphane plutôt que sur ton matelas par terre ?
Euh, pourquoi, il est bien mon matelas !
Là n’est pas la question, tu es un colocataire comme les autres, tu payes ton loyer, tu as droit à un vrai lit. J’ai proposé à Stéphane de changer son lit pour 2 lits jumeaux mais il préfère garder un grand lit et le partager avec toi.
Le matelas est top, tu verras argumentai-je
Euh, bah, si ça arrange tout le monde alors…
Affaire conclue, c’est la deuxième aujourd’hui dis-je devant l’air interrogatif de Bastien. Le repas est prêt, on vous attend ! repris-je en sortant du bureau.
Une fois le repas terminé, je laissais les autres et demandais à Kévin de venir m’aider pour préparer notre lit et virer son ancien matelas.
Droite ou gauche ?
Je comprends pas Stéphane
Tu veux dormir à Droite ou à Gauche du lit ?
Bah, comme tu veux, de toute façon, j’entendrai tes ronflements pareil ! me répondit Kévin en souriant
Petit con ! m’exclamais-je en l’attrapant à bras le corps et en sautant sur notre lit.
Ayant nettement le dessus sur son corps, je commençais à le chatouiller et il commença à se tortiller en tentant de se dégager de mon étreinte, mais je finis par le coucher sous moi. Mes mains parcouraient tout son corps et je sentis quelque-chose de dur au niveau de son sexe. Je continuais à le tourmenter et revint toucher son entre-jambe pour trouver ce qui s’y trouvait. Kévin avait arrêté de gigotter et me regardais dans les yeux.
Qu’est-ce que tu as là ? dis-je à voix basse
C’est une cage de chasteté
Hein ? Une quoi ?
Une cage de chasteté, pour éviter que je me branle toute la journée…
Hein ? En quoi c’est un problème de se branler ?
Moi ça me gêne…
Ah bon… Et… ça ressemble à quoi ? Tu peux me montrer ?...
Tu vas pas t’énerver ou te moquer…
Non, non, je te jure, je suis juste curieux
Kévin déboutonna son pantalon et le baissa avec son slip. Je découvrais son sexe, prisonnier d’un morceau de plastique. Sa queue était enfilée dans un tube qui reposait sur ses couilles. Un petit orifice au bout du tube servait manifestement à pisser.
Ça alors, j’hallucine… ça ne te fais pas mal ?
Un peu si je me mets à bander
Et tu fais comment pour pisser ? J’veux dire, tu dois t’en foutre partout non ?
Pas si tu pisses assis
Ah oui… mais… comment tu te secoue ?
Ben, je secoue un peu l’ensemble et je prends un peu de papier q et j’éponge. Je peux aussi passer le jet de douche…
Mais tu l’enlèves des fois ?
Non, enfin, pas moi, c’est Bastien qui me l’enlève…
Hein ? Mais tu peux pas l’enlever tout seul ?
Non, regarde, y’a un cadenas
Mais… pourquoi ?
Stéphane, à quoi la cage servirait si je pouvais l’enlever quand je veux ?
Ah, oui, logique… Mais et… ça te manque pas ? lui demandais-je en mimant une branlette d’un geste évocateur…
Au début, si, mais Bastien m’a fait découvrir d’autres plaisir que je connaissais pas, ça fait des semaines maintenant que je ne me suis pas branlé, même quand Bastien m’enlève la cage…
Il te l’enlève souvent ?
Tous les soirs et tous les matins pour vérifier que je n’ai pas de lésions à cause de la cage et des fois, il me rase.
Il te rase ? Il te rase la queue ?
Oui, c’est mieux pour porter la cage. D’ailleurs, il devrait me raser ce soir. Tu veux voir ?
Euh… C’est-à-dire… bredouillais-je mal à l’aise, euh… pourquoi pas… aller… oui !
On fait ça en fin de soirée au garage en général. Tu viendras avec moi
Euh… Ok… Putain, c’est dengue…
En attendant, motus.
Sur ce, nous sortîmes de la chambre et nous nous sommes affalés sur le canapé du salon avec les autres pour partager la soirée.
Alors que Daniel et Tristan étaient allés se coucher, Kévin me fit un signe de tête et nous nous sommes dirigés vers le garage. Kévin me fit signe de m’assoir dans un coin et se déshabilla et se plaça au milieu du garage, jambes écartées et mains sur la nuque. Quelques minutes plus tard, la porte s’ouvrit sur Bastien qui fut surpris de me voir.
Bastien, J’ai dit à Stéphane qu’il pouvait voir comment tu t’occupais de moi, tu es d’accord ?
Tu veux qu’il voit tout ?
Oui, tout
Je ne comprenais pas pourquoi ils avaient insisté sur ce tout. Bastien me fit signe d’approcher ma chaise de Kévin et il commença à s’occuper de lui. Il sortit une petite clef de sa poche et déverrouilla le cadenas qui maintenait Kévin prisonnier. Ensuite, avec des gestes doux et précis, il enleva le tube de sa verge. Puis, il la força à travers un anneau qui enserrait ses couilles et enfin, il fit passer chaque testicule à travers l’anneau. Il inspecta le sexe de Kévin qui réagit faiblement en faisant une moue satisfaite.
Bien, je vais te raser, ça fait longtemps
Oui Maitre
J’essayais de cacher mon trouble devant cette scène, mais je dû croiser les jambes pour masquer la furieuse érection qui déformait ma braguette. Bastien prépara le matériel de rasage et commença son ouvrage. Il termina en essuyant la peau de Kévin et replaça la cage de chasteté sur son sexe.
Tu es sûr pour la suite Kévin ?
Oui, oui, je suis sûr, vous pouvez continuer Maitre
Alors, mets-toi en position…
Kévin, se retourna, se pencha en avant et s’accrocha à une barre devant lui afin de présenter ton cul à Bastien. Celui-ci prit un tube de lubrifiant, en mis un peu sur son index et le mis dans le cul de Kévin. J’étais soufflé, je devais avoir la tête rouge écarlate avec les yeux écarquillés… Je regardais le visage de Kévin qui affichait tous les signes du plaisir. Il commençait à gémir, de plus en plus fort. De sa cage, coulait un fin fil de mouille. Bastien restait immobile avec son index dans le cul de Kévin et celui-ci devenait de plus en plus vocal. Soudain, il rugit et commença à trembler des pieds à la tête. Bastien retira son doigt de son anus et le redressa. Le visage de Kévin ne pouvait être plus détendu.
Merci Maître
De rien Kévin, tu es fin prêt pour dormir maintenant
Christophe
bcastafiore@hotmail.com