Début de l'histoire imposé à tous
14 Février 2020, un soleil radieux éclaire sans partage le ciel de Casablanca, il s’infiltre peu à peu dans les ruelles, par les fenêtres.
Farouk déploie ses longs cils noirs de jais, regarde et sourit au nouveau jour.
La belle lumière projette sur le mur l’ombre, la silouhette de sa puissante érection matinale.
Son sexe bouillant, posé sur son ventre tremble aux battements de son cœur et déverse un jus transparent dans le creux de son nombril.
A ses côtés, Djibril est appelé dans son sommeil par l’énergie sexuelle de son frère, il entrouvre un œil, tend l’index puis effleure le ventre imberbe de son ainé. Son pouce tourne autour des muscles et enfin du nombril inondé. Plongeant son doigt dans le puit de semence, il le ramène à ses lèvres et se délecte du nectar viril en suçant son pouce, les yeux fermés, il se rendort.
Farouk embrasse le front de son petit frère et bondit du lit.
- Debout petite salope ! tu fais ton premier bloc aujourd’hui !
- Mais euuuuh… reviens ici Docteur.
Déjà sous la douche, Farouk annonce le programme de la journée :
1| Tu bouges ton petit cul de vierge et tu me prépares une galette au poulet
2| Tu te laves et quand je me brosserai les dents, tu viendras à genoux me vider les couilles vite fait !
3| On s’habille presto et on file à l’hôpital.
4| Tu fais honneur à la famille, Oncle Daddy s’est libéré aussi, nous serons à l’observatoire du bloc pour te voir amputer ta 1ère jambe !
5| Ce soir on sort pour fêter ça entre hommes de la famille, tu seras « Chir » comme nous, tu feras plus ta tapette hein ?!
- Connard ! C’est toi la tapette ! Même pas les couilles de faire ton comingout, dans 2 mois t'es marié à cette gazelle adipeuse... et nous dans tout ça ?
- Tu ne me parles pas comme ça ! tu dégages du lit ! j’vais pas me répéter…
- Tsssss …
Djibril jette le fin drap de lin vers son frère et se lève. Debout sur le lit, il s’étire et comme un fils de dieu grec, il tend ses bras et son sexe vers la lumière. La colère de Farouk s’estompe par la magie de ce corps ainsi exposé au soleil, dessinant sur la peau lisse et ambrée de son frère, des ombres dans les creux de son corps qui ne veut plus grandir.
Bien qu’âgé de 25 ans, Djibril a le corps disproportionné.
Ses Pieds sont petits, ils ne sauraient porter toute cette hauteur et pourtant Djibril est grand, il se déplace comme un grand chat Egyptien. La jambe longue est d’abord finement musclée dès la cheville, s’élargit ensuite et s’attache à son fessier rond, gros, lourd, solidement suspendu à des hanches pourtant si menues.
Ici et seulement, un fin duvet blond couvre la vallée de ses fesses.
Son dos s’élance en courbe gracieuse, l’épaule de nageur, les fins pectoraux, deux tétons pointus, minuscules, sanguins.
Son ventre est comme la façade d’une cathédrale, ciselé, sportivement travaillé, la peau fine et gommée au savon noir filme à peine sa musculature.
Telle une gargouille, son sexe se dégage de son corps. Il est très long, fin, le gland aussi rouge que son sein est plus volumineux. Il porte une paire de couilles « grosse couture apparente » pour pouvoir supporter ce qui distingue les mâles de la famille, à savoir deux testicules, gros comme 2 noyaux d’avocat.
Ses bras sont trop longs, quand il les écarte pour s’offrir, on croit qu’il peut enlacer le soleil.
Enfin, et le le plus fascinant, il a les yeux, le nez, les joues d’un ange tandis que la mâchoire est carrée comme celle d'un carnassier, le menton droit d’un adulte autoritaire.
Ses cheveux noirs et bouclés sont longs, épais, sans liens, il les porte enroulés en chignon à l’arrière de son crâne.
Tout nu, il s’affaire à la cuisine. Nuage de farine, jet d’œuf, du lait de brebis, maintenant les dés de poulet épicés pataugent et frétillent dans ce mélange onctueux.
Farouk observe dans le miroir son petit frère qui se lèche les doigts, tel un gamin affamé il goute tout, on s’aperçoit qu’il a aussi du duvet autour de la bouche, car du lait y sèche.
Farouk doit s’écarter du lavabo pour laisser passer et poser son gros pénis sur la faïence.
Il bande comme un taureau, ce gourdin est vraiment gros. Il en est fier, il a le plus gros paquet de la famille.
Sans s’exhiber, tout le monde sait qu’il est sévèrement burné et bien monté, car même un short large ne peut dissimuler cet entrejambe proéminent.
Ce membre flatteur est pourtant peu pratique avec les femmes.
Peu d’entre elles peuvent le prendre en bouche, et se faire pénétrer demande beaucoup de préliminaires.
Dans son milieu, la virginité est toujours un point d’honneur avant les noces.
Alors, avec ses cousins, collègues, il va au bordel, il va baiser des danseuses. Cependant, même ces femmes dilatées d’expérience courent se graisser la chatte et le cul dès qu’ il arrive et donne son casque au vestiaire.
Un jour au Hammam, il a finalement dit oui au mec qui le frottait au gant rugueux.
C’était un jeune homme rondouillard qui travaillait là, et lui n’avait pas peur de son gros sexe. Il en était même fou d’excitation et ne pouvait s’en cacher.
Même si Farouk le repoussait gentiment, mais sans ambiguïté, le laveur ne pouvait s’empêcher de lui faire un petit baiser au milieu de la queue sans toucher au gland.
Puis un soir il a craqué, ses couilles étaient trop pleines, son manque si obsédant... il l’a laissé faire.
Un bisou, puis deux, il a senti la bouche chaude envelopper et happer presque complètement sa queue, il n’avait jamais ressenti cela.
Le jeune est venu s’assoir sur sa bite en feu, cambré, d’une traite, il s’est pénétré jusqu’aux couilles de Farouk, en guise de coussins confortables.
Farouk n’a su résister, il a éjaculé tout son jus dans le ventre potelé de son dévoué serviteur, avant même que celui-ci ne fasse un seul mouvement de reins.
Chaque semaine, il allait disparaitre dans le cul du seul qui savait si bien, et profondément, le recevoir.
Mais il n’était pas pédé.
Bien que très riches, les frangins avaient décidé de partager un appartement à Casa.
Ces deux garçons n’avaient pas vraiment grandi ensemble, différents de 8 ans, des études longues en internat, ils décidèrent de rattraper le temps de la séparation en vivant à présent ensemble, avant que l’un d’eux ne se marie.
Les années passaient, pas de mariage…
Farouk avait d’abord prétexté vouloir être chirurgien résidant, puis vouloir se consacrer aux études de son petit frère aux résultats moins brillants que les siens. Il lui évita ainsi deux redoublements d’année de médecine et Djibril, deux de mariage.
Très vite Djibril comprit que son frère était un chaud bouillant. Il l’entendait souvent se branler, il savait aussi qu’il avait un disque dur rempli de pornos. Il découvrit que son ainé avait un gout prononcé pour les gangbang de 10 mecs, qui défoncent en duo le même cul, et se vident en groupe sur le visage de la fille à genoux.
Cela ne lui suffisait pas, il voyait son frère aller au bordel tous les mardis et jeudis. Aussi, son intuition lui murmurait qu’il se passait quelque chose au Hammam, car son frère en revenait toujours si paisible, peu bavard, et surtout, il ne se branlait pas comme chaque soir, avant de se coucher.
Djibril n’avait aucun doute sur sa propre sexualité.
Il n’était attiré que par un sexe.
Celui de son frère !
Il n’était pas hétérosexuel, pas bi, pas gay, il était Farouk-sexuel !
C’était une évidence.
Tellement forte que la religion, la morale, la famille ou le collectif ne sauraient l’en faire douter ni lui dicter une conduite convenable.
Un jour, il a vu son frère rentrer sous un orage de pluie diluvienne, il l’a vu se déshabiller entièrement devant la machine à laver, et il a su.
Mon frère est la perfection pensait-il.
Une gueule noble et racée de prince, le cheveu raide et noir dont une mèche vient vibrer dans ses cils interminables.
Un nez fort, masculin qui se dégage des pommettes saillantes... une bouche indécente de sensualité et le même menton que lui.
Son corps est charnu, en équilibre parfait de chair, des graisses et de muscles.
Des bras de porteur, des mains de pianiste, ou de chirurgien bien sûr, les pectoraux du gorille, ses fesses… des pierres blanches pour tenir une pyramide.
Les cuisses et mollets d’un animal de trait.
Deux grands piédestaux qu’il faut chausser sur mesure, tellement ils sont larges.
Son pénis est une signature, unique, célèbre, redouté.
Ses couilles… est celle de la famille.
Djibril est vierge et fidèle à lui-même.
Il n’a jamais tenté de séduire personne, d’embrasser une fille, de jouer à touche pipi avec des copains.
Il n'a jamais manqué d'amour tant sa mère l'en a couvert et bien que sans père depuis le plus jeune age, tous les hommes de la famille ont veillé sur sa sécurité et l'ont accompagné à devenir homme.
Il se masturbe souvent depuis cet après-midi d’été pluvieux, il ferme les yeux, tournoit autour de Farouk, revisitant tous les détails du corps adoré, inscrits à jamais dans sa mémoire et son coeur.
C’est tout !
C’était tout...
Un soir il s’était endormi sur la terrasse.
Farouk est rentré sur les coups de minuit. Vérifiant dans les chambres qu’il était bien seul, il s’est collé dans le canapé avec un scotch, s’est mis un porno, a ouvert sa braguette.
Les hurlements de la fille triplement pénétrées sortirent Djibril de ses rêves.
Comme un chat, il s’est approché de la porte-fenêtre pour observer son frangin qui se paluchait à grands coups de poignets.
Mieux que dans ses rêves, il voyait concrètement la virilité et la puissance sexuelle de son frère.
Farouk y allait à deux mains, ses doigts pourtant très longs, très serrés autour de sa bite, n’en faisaient pas le tour.
Il se branlait violemment écrasant ses boules relevées par la braguette trop étroite.
Djibril était fasciné, immobile, seul son sexe bougeait en pleine ascension et mouillant le tissu de son sarouel.
Un coup de vent fit taper au carreau une plante suspendue… Farouk vit son frère l'observer.
Peine perdue que d’essayer de rentrer son énorme bite dressée dans son pantalon, il la cacha sous un coussin.
Djibril, nullement gêné d’avoir été découvert, est entré dans la pièce, tout en marchant, il fit glisser son sarouel le long de ses cuisses et s'installa à côté de son frère.
Il lui fit un sourire complice, but une longue gorgée de son scotch et mata le porno en étalant la mouille qui coulait de son gland, tout le long de sa queue, ses couilles, son anus.
Concentré sur les images, il ne matait pas Farouk qui peu à peu dégagea le coussin et reprit là où il en était.
Les deux frangins se branlaient, fouettés par la lumière cru du film, et ils commencèrent à commenter comme deux potes devant un match de football.
Djibril dit que ça devait faire bizarre de sentir sa queue contre une autre, dans le même vagin, qu’il fallait être un peu bi pour accepter que la fille frotte deux glands ensemble sur sa langue…
Farouk marmonnait des oui, des ouais, mais il ne suivait plus trop les remarques de son frère, il était déjà en transe, proche de l’orgasme.
Djibril ne regardait plus l’écran maintenant, mais son frère qui se tendait de plus en plus, le corps raide, gainé et posé sur ses talons et sa nuque.
Il le vit exploser en sueur et jets de foutre, se libérer, cracher des flots épais de sperme qui retombaient sur son ventre.
Farouk suffoquait, la tête en arrière, il tentait de reprendre le contrôle de sa respiration.
Il sentit qu’on touchait son ventre trempé.
Baissant doucement la tête, il vit le cadet qui recueillait son sperme épais entre ses doigts qu'il mettait à sa bouche.
Il ne fit rien. Il était stupéfait. Il aurait dû être choqué, dégouté, pourtant, voir son frère pendre autant de plaisir à gouter son sperme et de manière si délicate et gracieuse, le remplit de beauté et d’amour.
Ils ne se dirent rien.
Farouk s’est levé, a embrassé son frère sur le front, est parti se rincer.
Djibril a éteint la télé, a fermé les yeux, a joui seul dans le noir.
Depuis, Farouk ne se cache plus pour se branler, il le fait quand il veut, où il veut.
Djibril s’installe en face de lui, assis par terre, il le regarde se donner à la jouissance.
Quand son frère est recouvert de sperme, il s’approche 4 pattes comme un félin, et vient lécher le poitrail, le ventre, et même les doigts de Farouk. Jamais le sexe.
Alors Farouk reccupère sa semence qui s'écoule encore de son glang et tend ses doigt à téter.
Une fois, Farouk est rentré soul du bordel, il n’avait pas joui et a demandé à son frère de le sucer, de lui vider les couilles.
Il ne l’a pas fait, c’était tellement plus jouissif de voir son Dieu le supplier de le pomper, de le libérer de l’atroce besoin d’éjaculer.
Pour le punir, Farouk l’a repoussé quand son ventre ruisselait enfin de son jus.
Depuis c’est une lutte, un chantage… si tu veux mon sperme, tu me suces avant !
Djibril ne cède pas, il est et restera vierge, ni la bouche ni son cul ne seront déflorés, autant qu’il le voudra.
C’est un cérébral, ses fantasmes sont bien plus puissants que le besoin animal de pénétrer vraiment, de se faire pénétrer vraiment.
Boire le sperme de son frère est le symbole de son amour, c’est baigner dans la source, être l’énergie pure de leur fraternité et incestueuse union.
Pour son anniversaire, Farouk l’a emmené au bordel, avec l’intention claire que son frère arrête avec sa sainte virgine-attitude.
Il voulait savoir aussi si son frère n’était pas juste pédé, ce prétendu amour et sa manière de l’exprimer l’inquiétaient profondément.
Sachant son frère capable de simuler un coït avec une gazelle, ils prirent la même chambre au bordel.
Djibril avait beau prévenir son frère qu’il ne se passerait rien, il le traina quand même à l'étage et le jeta sur un lit.
Ce fut sans mal vus sa force et l’état d’ébriété de son frère.
La pute commençait à masser les cuisses, la braguette des deux hommes.
Djibril fut pris d’un fou rire.
Farouk se pencha, murmura sechement à son frère d’arrêter ses conneries et de bander, maintenant !
Djibril répondit « Embrasse-moi mon Amour »
La pute releva la tête étonnée, Farouk regarda la pute surprise, et mit une claque à son frère.
La pute baissa la tête apeurée, Farouk regarda la pute effrayée, Djibril se mit à pleurer.
Un flot de larmes chaudes, abondantes coulait sur sa joue battue, chahuté par ses pleurs, il disait :
Pourquoi… pourquoi… moi je t’aime tant mon frère…
La pute fut payée grassement, ordonnée au silence et congédiée à poils sur le pallier.
Farouk prit son frère dans les bras, le serra très fort.
La bouche écrasée sur son front et les yeux inondés, il lui répétait en le secouant « faut pas… faut pas… faut pas »
Il n’y eut plus de chantages.
Farouk laissait son frère se nourrir de son sperme chaque nuit ou au petit matin… il était tellement beau quand les lèvres brillantes, un doigt dans la bouche, il fermait les yeux et laissait naturellement le liquide couler dans sa gorge. Djibril s'endormait ainsi.
Régulièrement, comme ce matin-là, il plaisantait et ordonnait à son frère de la pomper, le traitant de petite salope, tout en sachant bien, que Djibril ne le ferait pas.
Il se branla donc contre le lavabo en épiant son frère qui cuisinait nu.
Il astiquait sa queue, les mains pleines de savon, c’est là que pour la première fois, il imagina qu’il baisait le cul de son frère, rempli de son sperme à lui, mis de coté depuis toutes ces années, en loge pure et sacrée, un lubrifiant gardé pour son dépucèlement par le membre si fort.
- Le petit déjeuner est prêt Farouk !
- Le tient aussi Djibril !
Djibril fut déçu de constater que le précieux sperme fraternel se diluait dans l’eau savonneuse.
Sarcastique, Farouk lui suggéra de laver et nourrir sa tignasse bouclée avec ce shampoing bio, fait maison.
Si provocant, Djibril se retourna, se souleva majestueux sur ses bras, et vint s’assoir dans la vasque face à son frère qui ne débandait pas. Il s’aspergea le sexe, les cuisses, le cou, les lèvres. Farouk avait envie de le bouffer, de lui écarter les jambes et de l'enculer sans ménagement.
17h00. L’opération s’est plutôt bien déroulée. Enfin... Depuis l'observatoire...
Dans le bloc, lors de la préparation du patient, ce fut bouleversant.
Djibril était seul avec le patient, les infirmières et l’anesthésiste préparaient le matériel dans leur coin, tandis que lui voulait se présenter, checker et discuter un peu avec son patient.
À peine eut-il le temps de demander s’il s’appelait bien Abel, celui-ci lui répondit : « Tue-moi »
Saisis d’effroi Djibril fit un pas en arrière.
- Tue-moi, je suis déjà mort de toute façon
- Vous n’êtes pas sérieux, je suis ici pour que vous viviez !
- Tu ne comprends pas, on ne veut plus, fais ce que je veux.
Le jeune homme magnifique malgré les plaies qui lacéraient son visage et son corps devait surement être en état de choc après ce brutal accident de moto qui l’avait laissé pour mort. Les produits postanesthésiques devaient aussi le faire délirer… sans compter l’affreuse angoisse de se réveiller avec une jambe en moins, quand on a le corps aussi musclé, signe d’une grande activité physique.
« Ne te laisse pas déconcentrer, pour lui, pour toi, recentre-toi. Laisse-le dire ce qu’il voudra et ordonne l’anesthésie. Inch Allah. »
Djibril fit signe à son collègue marchand de sable…
- Et que comptez-vous faire après la mort ?
- Comprendre… Ro…
Il n’en dit pas davantage et tomba dans un coma chimique.
17h00 donc. Oncle Daddy était fier de son grand neveu chevelu.
Farouk aussi. Son p'tit frère était maintenant un vrai « Chir » comme eux tous.
Il pourrait bien faire de la politique ou des arts. À vie, il porterait un titre de noblesse selon lui, un Docteur devant leur nom de famille.
Sa créature était presque parfaite. Il n’en avait pourtant pas fait un homme.
La fête pour célébrer la première opération avec les hommes de famille s’est mal terminée.
Djibril avait trop bu, s’est vomi dessus et quand ils étaient en route pour le bordel, il s’est écroulé à l’arrière de la limousine.
Il n’en ferait pas un homme ce soir encore.
Djibril... Les femmes s’arrêtaient, se retournaient sur son passage, mais il ne les baisait pas.
Farouk avait beau organiser des parties fines à l’appartement avec les plus jolies du bled, lui faire boire à son insu des cocktails de Cialis et de GHB, son frère ne participait pas.
Nullement incommodé, il se mettait à l’écart et regardait son frère bourrer à tour de rôle des filles hors de prix.
Un mélange de mépris et de désir se lisait dans son regard, alors Farouk n’insistait pas, craignant que son frère lui scande des mots d’amour devant les filles, comme toute réplique assumée.
Trois semaines plus tard, c’est parti en vrille.
Trop d’amour, trop de frustration, de produits aussi.
La grosse fiesta tirait à sa fin, la plupart des convives partaient, ne restait que le noyau dur des potes de bloc.
L’Oncle Daddy, tel un crapaud gonflé à l’hélium, ne sachant sur quel pied marcher, s'avachit dans un fauteuil et s’endormit.
Les autres mecs encore éveillés tisaient du champagne Français, l’un deux se plaignait qu’il y avait rien à baiser.
« Ah ouiai putain », les trois médecins s'accordaient pour gueuler que cette soirée était nulle en fait, se moquaient de Farouk.
« Des putes, des putes » ça beuglait dans le salon.
Farouk finit par prendre son téléphone et commanda cinq meufs dans la foulée.
C’est ainsi que déboulèrent des gazelles toutes chaudes, mais fraichement parfumées, surtout grassement lubrifiées, elles connaissaient les clients…
Djibril leur ouvrit la porte, soupira, mais les accompagna poliment au salon.
Les cris de satisfaction ne se firent pas attendre, et déjà les nanas sautaient les seins à l’air sur les genoux des messieurs déculottés aux chevilles.
Une seule était plantée, interrogative, au milieu du salon, sac à main pendant, faisant des allers et retours du regard entre Djibril et l’Oncle Daddy.
Dans une élégance folle, Djibril s’alluma un pétard et se laissa délicatement choir dans un fauteuil Louis XVI transparent
D’un mouvement gracieux de la main, il tendit l’index vers la fille esseulée puis traça dans l’air une ligne droite vers l’Oncle Daddy, en guise de flèche.
Résignée, dégoutée, mais professionnelle, elle suivit la direction indiquée, elle s’agenouilla, posa son sac, dégrafa la braguette de l’oncle, et mis dans sa bouche la grosse - mais néanmoins molle et odorante - bite de Dad qui ronflait.
Les cinq putes étaient casées et faisaient leur job.
Djibril dans son nuage de fumée "épicée" n’avait d’yeux que pour son frère.
Farouk pompait avec sa bite dans le cul de la plus téméraire, un retrait sec de son énorme gourdin l’aurait vidé entièrement de ses organes, cette pute !!!
Cette fois, il y allait jusqu’aux couilles, et en missionaire.
Peu importe si elle gueulait et tentait de le repousser en plantant ses faux ongles argentés dans le ventre de son bourreau, les lames de plastique métallisé pétaient une par une, à chaque assaut de Farouk au fond de son cul.
Farouk leva la tête et tomba dans les yeux de son frère. Dans son fauteuil, face à lui, les jambes écartées, il avait glissé deux doigts dans ses fesses et bandait fièrement.
Farouk se sentit déchiré, bouleversé de rage et de désir, de culpabilité… son petit frère tel une chienne en chaleur qui se doigte devant l’assistance, sa responsabilité d’ainé à en faire un homme viril, son impossible et fulgurante envie de lui déchiré le cul sur place… Il était en enfer et bourrait plus fort la pute au bord de l'évanouissement...
Il s’accroche à cette dernière pensée, la plus puissante. Lui... dans son frère.
Sa pensée les isole. Il n’y a plus qu’eux, Farouk planté et vibrant au plus profond de son Djibril.
Il ne s’entend même pas gueuler le prénom de son frère.
Alors Djibril se lève, s’approche à pas lent, hypnotisé.
Farouk se lève aussi, balaye d’un bras puissant le corps de la pute qui tombe du canapé, surprise mais soulagée.
Debout sur les coussins, presque vacillant, Farouk tend son sexe et son regard implorant vers le visage de son frère.
Offert, Djibril tend ses lèvres, ouvre la bouche et reçoit l’éjaculation de son frère en pleine face.
Le flot de foutre est abondant et ne lui laisse pas le temps de déglutir, d’avaler.
Comme d'une coupe trop pleine, le sperme dégringole de ses lèvres à son cou, dévale le long de l’artère, sillonne entre ses pectoraux. Des gouttes chaudes et nacrées atteignent son sexe qui crache à son tour le jus de la famille mêlé.
C’est un « Putain de Merde ! » qui les sortit des flammes de leur univers.
Quand Djibril souilla la chaussure vernie de l’oncle Daddy !
Cette fois-ci bien réveillé, il vocifère, violet de colère, son indignation.
Un bref tour de salon pour considérer l’étendue des dégâts permet aux deux frères de voir que tout le monde, sauf l’oncle enragé, s’est arrêté de respirer.
Farouk se mit à hurler « non ! non ! », la tête dans les mains, semblant s’arracher les cheveux.
Djibril a disparu dans sa chambre.
Les amis se sont rhabillés sans mots dire, et quittent le pauvre maudit qui hurle encore.
Le meilleur ami de Farouk est quand même venu poser sa main sur l’épaule courbée de son ami qui cache son visage la tête enfouie entre ses genoux tremblants.
Il lui a dit : « tu es mort »
Il est parti aussi en laissant la porte ouverte.
La pute de Farouk, qui n'a rien vu du drame puisqu'elle inspectait son anus de guenon éclaté à la recherche de sang, se retire dans l'incompréhension et sur la pointe des pieds, elle ferme la porte.
Silence
Farouk surgit dans la chambre.
Il veut étrangler ou étouffer son frère. Le tuer, c’est sûr.
Il s’est laissé tomber sur lui, l’a serré fort contre son torse, l’a étreint à lui faire craquer les os, briser ses cotes, luxer ses épaules. Puis il s’est permis de pleurer à tremper le visage de son frère.
Djibril en apnée sous le poids et la pression de son frère, s’est laissé mourir. Il aurait pu prendre quelques filets d’air, mais il ne l’a pas fait.
Un mortel coma s’empare de lui. Dans un couffin qui flotte sur des larmes de Farouk, il vogue vers la belle lumière de ses rêves et la paix.
De courte durée… il est brutalement ramené à la vie. Farouk masse son coeur sur des cotes déjà brisées, et insuffle de grandes bouffées d'air alcoolisé.
Il souffre le martyre.
Une dose de morphine et d’adrénaline plus tard, ils montent dans une voiture qui les emmène à l’aéroport international de Casa.
Cyrillo
PS : Merci à tous ceux qui ont lus, votés pour "Fatricide Bromance", je suis fier de terminer 1er ex aequo au premier tour.
Il me parait juste de me retirer, je ne vais pas m'offrir un cadeau à moi-même, je voulais juste jouer aussi, tester mon écriture.
Ainsi reste en finale : La promesse et Un amour bien plus que fraternel
Encore merci !
Commentaires
Enfin du nouveau, vraiment sorti des sentiers battus
Cédric
Je sais qui c'est - ÉVIDENT
Un fan de .....
C'est autant sexe que dramatique, bravo
Bi13000
Histoire bien écrite avec des sentiments, j'aime.
JL
Tellement bien écrit
Ziner
Une journée particulière | L'Hôpital | La promesse | Un amour bien plus que fraternel | Fratricide bromance | Djibril | Journée surprenante à Casablanca | L'honneur de la famille