Premier épisode | Épisode précédent
Le repas est servi tôt pour Théo et Sandra, nous avons consigne d'aller nous laver de nouveau en prévision de notre mise en libre service. A 20h, notre Maître nous emmène à la grange. Nous passons par l'arrière cette fois. Nous nous mettons nus, Théo nous installe. Notre collier est relié à une lourde chaîne fixée au mur au-dessus de chacun des lits sur lesquels nous nous mettons à genoux. Théo nous enlève nos cages
- Votre chaîne ne vous permet pas de rejoindre un autre lit que le vôtre, c'est volontaire. Si les clients veulent plusieurs bâtards en même temps, ils devront louer une chambre. Ici, vous êtes juste en libre service, ils vous testent et ensuite ils peuvent décider d'en emmener un ou plus dans une chambre
Nous sommes devenus une simple marchandise pour Théo, il semble tout excité par la situation
- Faites-moi honneur, ça fait des années que j'ai ce projet, si vous faites tout foirer, vous êtes virés. Les 2 premiers clients viennent vous tester dans 15 minutes
Théo sort et nous entendons des discussions étouffées dans le salon, des rires et au bout d'un moment, la porte qui s'ouvre. Théo prend la parole alors que les 2 hommes qui entrent nous dévisagent et ont déjà un regard sadique
- L'espace vous est réservé pour une heure, vous y faites ce que vous voulez. Quelques règles toutefois, toujours un préservatif quand vous enculez, ils sont déposés dans les bacs, et vous n'abîmez pas la marchandise. Si un ou plusieurs d'entre eux vous plaisent et que vous voulez les avoir en même temps, des chambres sont disponibles, nous avons différents tarifs et une carte de fidélité... Je viendrai 5 minutes avant la fin
Théo sort, les 2 hommes d'une quarantaine d'années se mettent nus et bandent déjà très dur visiblement. D'un gabarit normal, l'un se dirige vers Maxime
- Toi la pute barbue, suce ma bite enculé
Maxime ne se fait pas prier, il engloutit la grosse bite du mec et suce en soupirant de plaisir comme si cela faisait un moment qu'il ne l'avait pas fait et savourait à nouveau ce délice. J'ai du mal à comprendre comment un mec aussi viril et dominant comme il l'a été avec nous s'abaisse à devenir un bâtard mais le voir en action m'excite, il est vraiment très bien foutu et tellement poilu comme j'aime...
- Toi le pédé tatoué, fais comme ton pote et suce, dit l'autre client à Paul
Paul ne se fait pas prier non plus et je reste comme un con sur le lit à regarder mes camarades à l'oeuvre, attendant mon tour, s'il vient car aucun des 2 hommes ne m'adresse de regard
Maxime est en mode salope à fond, il suce avec un tel engouement qu'il bouffe la queue du mec en couinant encore plus fort que quand je reçois le foutre de Théo dans la gueule. On le croirait en manque, un peu comme moi avant quand, totalement en rut, je cherchais un mec à pomper et qu'une fois la bite trouvée, mon seul objectif était de le faire cracher pour me nourrir... Maxime est dans cette phase je crois, le besoin, la nécessité de s'agripper au prolongement viril du mâle et de récolter le nectar. Il s'y prend tellement bien que son client ne résiste pas longtemps et sort de sa bouche pour se branler, n'en pouvant plus il lui lâche de longs jets de foutre sur le visage. Maxime passe sa langue autour de ses lèvres mais n'en récolte pas avec ses mains. Il a agrippé les barreaux du lit et soulève légèrement son bassin
- Baisez-moi messieurs, défoncez-moi, enculez la putain que je suis !
Le mec que Paul suçait ne se fait pas prier, il enfile un préservatif et entre dans Maxime qui gueule de plaisir
- Oui ! Plus fort ! Plus profond ! Oh oui ! Encore !
Maxime gueule, le sperme qui s'accroche à sa barbe le rend encore plus sexy mais le reste de l'attitude est proche du film porno de dernière zone, on se demande même s'il ne simule pas, du moins, il en fait trop
Paul et moi le regardons presque atterrés par son comportement mais le mec qui l'encule semble aimer, il l'insulte copieusement...
- T'aimes ça salope hein ? Une vraie queue de mâle dans ton cul de tapette...
- Oh oui, pilonnez-moi, allez-y, enculez moi plus fort, je ne sers qu'à ça !
Et il arrive tellement à exciter le mâle qu'il jouit dans la capote au bout de quelques minutes. Les hommes ont déchargé, ils se rhabillent alors que cela fait à peine un quart d'heure qu'ils sont là
Ils sortent. Quelques minutes plus tard, Théo entre. Il se dirige vers Maxime qui a encore du sperme sur le visage et lui fout une gifle mémorable
- Toi et les 2 autres étiez loués pour 1 heure, pas 15 minutes ! Si t'es pas capable de les faire tenir plus longtemps t'as rien à foutre ici connard ! J'ai dû leur rembourser une partie de ce qu'ils ont payé. Refais-moi ça encore une fois et t'es viré. Clair ?
Maxime qui affichait un sourire radieux jusque là a perdu de son aplomb et son sourire. Il baisse la tête
- Oui Maître, désolé de vous avoir déçu
- Intègre dans ta gueule de bâtard que t'es pas ici pour avoir du plaisir mais pour en donner. Si tu sais les faire tenir plus longtemps, t'auras ta cellule d'abattage sinon tu rentreras chez toi
De rage, Théo en recolle une à Maxime puis il se dirige vers moi et me détache
- Vous 2 vous attendez les clients suivants, Maxime c'est ta dernière chance. yan, tu viens avec moi
Je suis mon Maître tout penaud comme si j'étais fautif, il me fait passer par l'arrière et remettre mon jean, je rentre au chalet. Il m'emmène dans son bureau au premier, il n'est pas encore fini mais il me fait assoir devant l'ordinateur qui affiche un site homo
- Recrute-moi des salopes et des bonnes, la demande est de plus en plus importante mais je veux du bon service, je veux une clientèle d'habitués et satisfaite parce qu'ils baiseront des bâtards de qualité
Il sort en claquant la porte et me voilà transformé en rabatteur de salopes pour Théo
Je commence à cliquer et regarder le type de site puis je regarde les photos, les profils et le mien, celui qu'il a créé pour moi où des photos de moi enchaîné, bâillonné sont postées...
Une petite présentation me décrivant comme un bâtard docile, loué par son Maître, que je donne satisfaction... Beaucoup de compliments et ça me fait plaisir
Et je commence mon boulot en contactant des profils qui semblent coller à la situation
Bon nombre demandent des photos, des hommes qui n'osent pas franchir le pas et préfèrent se branler devant une photo
D'autres veulent juste se faire baiser un bon coup et basta...
Je me lève et vais voir Théo en bas. Je lui explique que le site ne me semble pas adapté pour ce qu'il cherche et lui propose d'en essayer d'autres dont un en particulier que je fréquentais pendant un moment. Il m'y autorise en m'indiquant de faire un profil identique à celui-là et, bien sûr, de lui donner les codes
Je remonte et m'y attèle. A peine inscrit, le profil étant nouveau, j'entre en tête de liste et je dois faire face à un flot de mâles, Maîtres, dominants en rut qui m'insultent et veulent me baiser. Bâtard consciencieux, je réponds à tous, expliquant la situation (avec l'envie de leur dire : " vous ne savez pas lire ? J'ai déjà un Maître... ") mais je les respecte et j'entre en chasse de bâtards
Discussions plus ou moins longues, j'écarte les mythos, ceux qui ne sauront pas s'adapter à Théo, ceux qui n'acceptent pas les conditions de logement et, après un bon moment, je finis par retenir 2 profils qui acceptent d'être " logés " du vendredi soir au lundi matin. Un de 25 ans et un de 40
Je note les numéros de portables, les mails et les informe que je soumets à mon Maître leur candidature
Je descends en parler à Théo qui me dit de les convoquer. Je lui précise qu'il est peut-être plus judicieux de les rencontrer en dehors du chalet pour échanger voire les tester ainsi, s'ils ne conviennent pas, ils ne sauront pas où nous sommes et nous éviterions de potentiels ennuis
- Ok, habille-toi, tu viens avec moi, donne-leur rendez-vous dans une heure au café de la gare, ton sac est dans ma chambre, en bas de l'armoire
Je marque un temps d'arrêt... Je vais quitter le chalet ? Je dois avouer que ça me fait bizarre. Je vais chercher mon sac et sors une chemise que j'enfile rapidement. Je dissimule un peu mes bracelets et mon collier puis monte donner le rendez-vous. Ils indiquent qu'ils seront là
Théo retourne à la grange, s'assure que les 2 derniers clients sont satisfaits puis libère Paul et Maxime. Ordre leur est donné de retourner au chalet, il ne veut pas que ma soeur soit seule. Puis nous partons pour la ville...
Nous arrivons au café de la gare vers minuit et demi. C'est samedi soir, il y a encore du monde en ville, je reprends contact avec la civilisation après 15 jours de " captivité " consentie
J'identifie rapidement les 2 bâtards potentiels qui semblent bien mieux en réel qu'en photo et Théo me dit d'aller m'assoir au café avec eux et de discuter. Il me donne mon téléphone
- Tu m'appelleras si tu penses qu'ils feront l'affaire, tu as 20 minutes. Dans 20 minutes si t'as pas appelé, je pars
- Théo... Si tu pars, je rentre comment ?
- Ben t'attendras que je revienne te chercher demain. Tu te feras héberger par l'un des bâtards mais si t'as bien fait ton boulot, ça ne devrait pas arriver...
Je descends, la boule au ventre et je me dirige vers les 2 hommes qui attendent chacun de leur côté, je salue le jeune puis le plus âgé et leur propose d'aller prendre un café. Je fais en sorte de nous installer dans un coin tranquille et j'expose de nouveau les attentes de Théo, y compris qu'ils n'auront aucune vie sociale mais juste une chaîne autour du cou le weekend
Ils confirment qu'ils veulent être pris à l'essai mais que dans la mesure où ils travaillent, ils ne sont disponibles que du vendredi soir au dimanche soir voire lundi matin
J'appelle Théo, je tremble un peu, j'espère que je ne me plante pas sinon je vais décevoir mon Maître...
Yan
ftasm@yahoo.fr
Autres histoires de l'auteur : Mariage pour tous | Pisse and Love | Déclaration de dépendance | Faites vos jeux | Triangle à géométrie variable... | Mon Maître | Le chalet