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Domination par Stéphane
mon futur mari
Jeudi 7h00 du matin, je suis réveillé par les mouvements de bassin de Jona. Il a su s'y prendre et c'est en jutant dedans que je me réveille. Petite salope. Je le fait lever au trot et passer sous la douche. Costume de circonstances pour nous deux. Mon homme arrive pour s'habiller.
Stéphane : Vous avez bien dormi ?
Moi : Oui mon coeur.
Jona : Oui maître et merci pour le câlin.
Mon homme s'habille et nous descendons prendre un bon café. Felipe arrive et a la tête des mauvais jours.
Moi : Ça va ?
Felipe : Non ! Je suis crevé et j'ai mal au cul. Il m'a baisé pratiquement toute la nuit pour me faire comprendre que je lui appartenais et surtout mon cul. J'ai dû lui promettre qu'il serait toujours mon maître et moi son esclave comme toi. A partir de ce jour, je n'ai plus le droit de baiser en dehors de notre groupe et d'office je dois demander la permission à mon maître sauf pour Jona qui est à moi.
Stéphane arrive.
Stéphane : Bonjour bâtard.
Felipe : Bonjour maître.
Stéphane voit mon regard.
Stéphane : Il y a un problème ?
Moi : Non mon coeur.
Stéphane : Vous allez apprendre tous les trois à m'obéir aux doigts et à l'oeil. Je vais à l'avenir être beaucoup plus sévère. Felipe t'a expliqué les nouvelles règles ?
Moi : Oui, plus ou moins.
Stéphane : elles sont valables pour toi aussi !
Moi : Bien mon amour.
Stéphane : Dorénavant tu m'appelleras en permanence maître !
Moi : Oui maître.
Nous avons déjeuné dans un silence total et nous sommes partis. La cérémonie fut laborieuse pour Jona, soutenu par Felipe Sven et Marc. Moi, c'est Stéphane qui a dû me soutenir. J'ai eu l'impression de revivre l'enterrement de mon père et je n'étais pas capable moralement de subir celui des parents du petit. A la remise des cendres, j'ai laissé un instant tout le monde pour me rendre sur la pierre tombale de mon père. Mon homme m'a suivi et au moment où je me suis mis à pleurer comme une fontaine, il m'a pris dans ses bras.
Stéphane : Viens on rentre ! Tu as besoin d'un remontant et de te reposer.
Nous sommes rentrés les premiers à la maison, Stéphane ayant pris le soin de prévenir Sven et Marc et de leur dire de revenir à la maison quand se serait terminé. Sven a vu mon état et s'est approché de moi.
Sven : Regardes-moi !
Moi : Quoi ?
Sven m'a foutu une gifle.
Sven : Tu ne donnes pas le bon exemple au petit. Tu n'as aucune excuse ! Tu es pire qu'une lope !
Moi : Je te défends de dire ça !
Sven : A la bonne heure, tu te réveilles. Vas ! Rentres avec Stéphane mais il va falloir que l'on ait une conversation.
Le trajet en voiture a été laborieux pour moi. J'avais des pensées pour mon père et je me suis remémoré ces dernières heures sur cette terre et son dernier regard avant de rendre l'âme. J'en avais des frissons et des sanglots. J'ai téléphoné à ma mère dans la voiture. Un pour prendre des nouvelles et lui expliquer pour Jona et l'enterrement. Elle a compris direct au son de ma voix que ça n'allait pas.
Ma mère : Toi, tu es allé pleurer sur la tombe de ton père !
Moi : Oui.
Ma mère : Qu'est-ce qu'il t'a dit avant de mourir ?
Moi : Que je ne devais pas le pleurer.
Ma mère : Passes-moi Stéphane !
J'ai donné mon portable à Stéphane qui conduisait. Leur conversation a été brève. J'ai juste entendu mon homme dire :
Stéphane : Oui Nathalie, ok je fais le nécessaire, oui, bien, pas de souci bonne journée. Au revoir.
J'ai pris une trempe sur la tête, suivi d'une engueulade maison. En descendant de voiture, mon homme ne s'était pas calmé. J'ai pris une gifle magistrale de la part de ma mère à distance. Il m'a fait pleurer. Il a été méchant avec moi verbalement. Je ne vais pas entrer dans les détails mais voici la dernière phrase :
Stéphane : Pleures tant que tu veux mais c'est la dernière fois que je te vois encore pleurer pour ton père ! Sinon je te fous dehors et je ne veux plus de toi comme mari ! C'est un homme que je veux épouser. Pas un enfant qui traine un passé derrière lui en permanence.
Il m'a planté dans le jardin et je suis allé m'assoir sur un banc. J'ai réfléchi à tout ce qu'il venait de me dire. Il a été très dur avec moi et je suppose que ma mère y est pour quelque chose. Discrètement, j'ai pris ma moto, j'ai mis ma combinaison qui se trouvait dans le garage. J'avais oublié de la ranger et je suis allé faire un tour pour me changer les idées. Je ne suis pas allé loin, juste sur les hauteurs de liège et regarder la ville. Je me suis installé sur un banc et j'ai regardé. Mon portable a vibré. C'était mon homme.
SMS : Tu es où ? Je ne suis pas tranquille de te savoir seul.
Moi SMS : Je ne suis pas loin et en sécurité, j'avais besoin de changer d'air.
Je n'ai pas eu de réponse mais 20 minutes après il était là. Le traceur de portable à encore frappé.
Stéphane : Tu aurais pu me prévenir !
Moi : Si je t'avais prévenu tu aurais voulu venir avec moi et j'avais besoin d'être seul pour digérer la pilule que tu m'as fait passer.
Stéphane : Oui mais pour ta sécurité.
Moi : J'emmerde ma sécurité ! J'en ai marre de ne pas être libre de mes mouvements ! J'en ai marre qu'on me dise comment réagir, je n'en peux plus de cette oppression de mes sentiments. Cela dit tu as raison pour mon père sur toute la ligne. Mes nerfs tout comme ceux de Jona sont mis à rude épreuve depuis ce mois de janvier. Tu m'as brisé moralement pour t'être soumis à souhait. Tu as brisé mon caractère volontaire aussi, et tu me demande de ne pas pleurer quand je suis malheureux ou triste. Ce n'est pas juste ! Je suis un homme devenu certes trop sensible, je ne suis aucunement une machine ! Je crois que tu as raison, nous devrions annuler le mariage et chacun retrouver notre liberté.
Stéphane : Il n'en est pas question ! Tu as raison, j'ai détruit ton mental et c'est une bonne chose. Je vais te laisser plus de liberté puisque tu le demande. Mais bon dieu, abandonnes-toi à mes désirs et arrêtes de lutter ! Tu es mon homme et je t'aime. Sois moi fidèle et soumis, arrêtes de penser et de te tracasser pour les autres. Sois naturel et soumis et arrêtes de pleurer pour n'importe quoi.
Moi : Mais je pleure parce que je te déçois, je pleure car mes nerfs sont à bout. J'ai besoin de vacances, d'un break.
Stéphane : Tu vas prendre le jet demain et tu vas aller voir ta mère ! Tu reviens lundi ! Je vais téléphoner pour qu'on le prépare !
Moi : Non, pas question ! Tu pars dans dix jours avec ton patron et il faut que tu m'expliques tout pour le garage en ton absence. J'ai du taf dans ma société et pas mal d'heures supplémentaires qui vont arriver. Je vais me reposer demain soir et dimanche. Ca va aller.
Stéphane : A la bonne heure ! On va rentrer, ils vont finir par se tracasser.
Moi : J'ai besoin d'un remontant aussi.
Nous sommes rentrés à la maison et je me suis changé. Dans le living, personne ne m'a rien dit mais tout le monde a vu ma tête. Je me suis enfilé un whisky sec d'un trait. Je suis allé voir Jona pour voir comment ça allait. Il m'a dit que ma présence lui avait manqué et je me suis excusé en lui expliquant le pourquoi. Il a tout à fait compris. Ensuite Sven est venu me trouver.
Moi : Si tu viens pour un recadrage, j'ai eu ma dose pour la journée, de ma mère et de Stéphane. Passes ton chemin !
Sven : Ne m'agresse pas, je ne venais pas pour ça, j'ai bien compris en voyant ta tête. Je venais juste te dire que si tu voulais parler je serais à ton écoute.
Moi : Merci c'est gentil et je n'hésiterais pas.
Vers 19h00, tout le monde est parti. J'ai eu envie de me détendre dans la piscine. J'en ai informé mon homme qui m'a donné l'autorisation. J'ai fait quelques longueurs avant de me mettre sur le transat et de m'endormir bien évidemment. C'est le doux baisé de mon homme qui m'a réveillé. Nous avons mangé et à 22h00 je montais me coucher. Jona est venu dormir avec moi et Felipe a dû subir une nouvelle piqure de rappel d'appartenance, par Stéphane et ce au donjon. J'ai entendu les cris de Felipe jusque dans notre lit mais je ne suis pas intervenu.
Pattlg
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