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Chapitre 2
Trois mois. Il y a presque trois mois qu'il est arrivé et qu'il n'a plus de contrôle sur aucun des aspects de sa vie. Tout est réglé, millimétré du levé au couché. Les premières semaines ont été les plus pénibles pour lui. La douleur et le déni ont vite laissé place à une alternance de tentatives de négociations sur les conditions de sa détention, de coups de colère, de cris et de crise de larmes, mais dans l'ensemble il commence à accepter sa condition.
Son quotidien n'est fait que d'obéissance. Il vit au rythme de ses repas, de ses séances de musculation, de cardio training, et d'entretien de son corps.
Il est réveillé à 5 heures, prend son premier repas puis séance de musculation intense selon un programme défini à l'avance. Il doit l'avoir terminée pour 7h15 afin de me préparer mon café dans la cuisine puis de m'y attendre, debout, mains sur la nuque. Le rituel est toujours le même, juste quelques mots auxquels il lui est interdit de répondre et un ordre qu'il a toujours du mal respecter : avaler sa collation matinale.
Pour maximiser sa prise de masse et de muscle je lui prépare en effet un deuxième repas. Céréales, lait, oeufs durs, protéines et créatine. Le tout mixé et arrosé d'une bonne dose de mon urine matinale et chargée, que je verse dans une gamelle à même le sol. Les premiers jours j'ai dû l'obliger à avaler cette mixture en lui mettant un écarteur dentaire mais il a depuis compris que ce n'était pas la peine de résister. Que cela n'y changerait rien. Je peux désormais boire mon café tranquillement tout en le regardant laper son repas la croupe bien cambrée.
Je profite de ce moment pour lui donner son emploi du temps de la journée. Bien évidemment encore deux à trois séances de sport, repas à 12h15, collation à 16h, repas à 20h, dernière collation dans sa chambre avant de dormir. Le ménage qu'il doit réaliser, l'horaire de sa douche et, si c'est la jour ou en fonction de mon désir, lavement, rasage, épilation, le tout minuté et contrôlé.
Une fois sa gamelle terminée il garde sa position de chienne. Je lui flatte la croupe d'un coup de ceinture sec, je me réajuste et le laisse pour la journée. Il attend que je sois sorti pour se relever et appliquer ses consignes.
J'ai limité mes contacts physiques avec lui au strict minimum et ne le touche que lorsque cela est nécessaire : nettoyage de sa cage de chasteté, désinfection de sa sonde urétrale, contrôle de son hygiène anale et dentaire. Je fais toujours cela brusquement de sorte qu'il n'y prenne jamais de plaisir.
Pourtant, le soir, à 19h, lorsque je rentre, il m'attend dans l'entrée, main sur la nuque, regard fier, tout en servilité. Il semble pourtant qu'au fil des semaines la crainte ait pris le pas sur la soumission.
Il a clairement peur de moi depuis que, constatant des écarts dans son respect des règles durant mon absence, j'ai dû activer à distance la décharge électrique de son collier. C'est une chose à laquelle il ne s'attendait pas. Je ne lui ai jamais dit que son collier avait cette capacité. Il d'ailleurs n'a pas compris immédiatement la première fois que je l'ai activé.
Je l'observais depuis mon bureau sur l'écran de mon PC lorsque je l'ai vu jeté son repas du midi au fond de la poubelle. J'avais commencé par activer le vibreur, il avait eu l'air surpris mais avait continué à bien le dissimuler au fond d'un sac. J'avais alors enclenché le deuxième niveau de rappel à l'ordre, la mise en charge de condensateur. Le petit sifflement émis par le boitier à ce moment là l'avait juste poussé à replacer rapidement la poubelle sous l'évier tout en cherchant du regard quelle caméra pouvait bien l'observer.
Le condensateur chargé, j'hésitais néanmoins à libérer la décharge, préférant voir ce qu'il allait faire. Je n'étais pas déçu. Quelques minutes plus tard il était dans sa chambre, allongé sur le lit, marmonnant. Je le regardais, hésitant entre le fait de libérer la décharge ou celui de me rendre sur place pour lui infliger une bonne correction.
Rapidement pourtant j'avais opté pour le désir sadique de la contrôler à distance. Bip Bip Bip et c'est une décharge de plusieurs milliers de volts qui lui cisaillait le coup lui arrachant un hurlement dont je n'ai malheureusement profité que visuellement. Il s'était ensuite écroulé sur le sol, se tenant le coup et essayant d'arracher le collier. J'en profitais pour remettre le condensateur en charge et avec lui son sifflement caractéristique. Comprenant immédiatement l'imminence d'une seconde décharge il avait couru dans la cuisine, renversé la poubelle, éventré la sac et englouti son repas au milieu des ordures en regardant implorant une des caméras.
J'arrêtais la charge du condensateur et le regardais ensuite ranger la cuisine avec zèle avant de monter sur le tapis de course et de reprendre normalement le cours de sa journée.
À mon retour son coup était zébré de quatre fines brulures rouges. Je m'étais dirigé vers le frigo, l'avait ouvert pour vérifier s'il avait bien pris ses repas et lui avait demandé, l'air de rien, s'il les avait appréciés. Tête baissée il m'avait répondu " oui Maître, comme toujours Maître ". Il y avait une légère pointe d'ironie dans sa réponse. Ironie que je ne relevée pas me disant que j'aurais bien l'occasion de la lui faire regretter plus tard, ce qui ne tarda pas...
Malheureusement, si cette technique a démontré son efficacité, elle présente tout de même un défaut majeur. Pour moi, un slave dévoué corps et âme pour son maître ne doit pas avoir peur de lui. Il doit être prêt à mourir pour lui et non pas souhaiter qu'il disparaisse. Je dois reconquérir sa confiance et je vais avoir l'occasion de le faire à l'occasion de la fin de sa première phase de 3 mois de dressage. Ce soir, lorsque j'ouvrirai la porte, je vais l'informer que demain ne sera pas un jour comme les autres car il en aura terminé de ses trois premiers mois.
- À genoux chienne et relève la tête je veux que tu me regardes.
Cette petite chienne est toute tremblante et son regard à du mal à se confronter au mien. Il y a peu à douter qu'aujourd'hui il a probablement renoncé à appliquer une consigne et que cela aura échappé à mon contrôle. Faute de preuve et ne souhaitant rentrer dans un interrogatoire ce soir je laisse tomber, lui caresse le crane et plaque son visage sur mon paquet en lui disant de se calmer.
- Demain il y aura trois mois que tu as été marqué au fer rouge de l'infamie. Tu as fait pas mal d'effort depuis que tu es arrivé. Je sais que ce que tu vis ne doit pas correspondre à ce que tu attendais mais tu as fait le choix de mettre ta vie entre mes mains et tu fournis les efforts nécessaires pour tenter de me satisfaire et je peux aujourd'hui te féliciter malgré tes écarts.
Il sourit vaguement mais je peux tout de même lire la satisfaction sur son visage et le désir de s'exprimer. Il voit que je ne m'y oppose pas.
- Pardon Maître, s'il vous plaît, veuillez m'accorder votre pardon.
Il se jette à mes pieds en me suppliant de ne pas le mettre dehors.
- Comme je te l'ai déjà dit je ne prendrais ma décision qu'au bout d'une année de présence ici. Sois toutefois rassuré, pour l'instant tu es sur la bonne voie pour m'appartenir définitivement.
Il embrasse mes pieds en me remerciant puis me dit dans un sanglot qu'il doit me confesser que depuis quelques jours il se fait vomir dès que je quitte l'atelier. Qu'il regrette, qu'il ne mérite pas mes félicitations.
Je le relève, approche mon visage de son oreille et lui dit à voix basse de ne plus le refaire, de ne pas douter de lui, de ne pas remettre en cause mon jugement. Avec mes pouces j'essuie les larmes qui coulent sur son visage et conclu en lui disant qu'on n'en parlerait plus et que je lui faisais confiance pour l'avenir. Je m'éloigne de lui pour aller m'asseoir avant de reprendre la parole.
- À partir de maintenant ton programme est suspendu pour la soirée. Je vais te retirer ta cage de chasteté, tu vas aller faire ta grande toilette, rasage, lavement... Mais avant tu vas me promettre de ne pas en profiter pour te branler.
Il me répond positivement et s'approche de moi. Il me présente un sexe écrasé dans sa cage de chasteté trop petite pour son début d'érection. Un fin filet de liquide séminal s'échappe de la tige urétrale qui maintient sa queue fermement coincée. Je lui soupèse ses couilles en lui disant, tu mouilles comme une pute. Tu m'as promis que tu ne te branlerais pas, ne l'oublie pas... Assis dans le fauteuil, je démonte les éléments un à un tandis qu'il garde les yeux fermés. Il semble vouloir se concentrer sur autre chose que sur sa queue mais il n'en bande pas moins comme un âne. Je me lève, saisis fermement ses couilles et les étires doucement. Il a ouvert les yeux et regarde fixement le vide devant lui. Je serre de plus en plus. Son visage se déforme petit à petit sous l'effet de la douleur jusqu'à ce qu'il pousse un petit cri en serrant les dents et en se pliant en deux. Je lâche prise et le redresse. Sa queue est déjà en train d'abdiquer.
- Je t'aide à tenir tes promesses chienne. Va dans la salle de bains. Je reviens dans une heure, je veux te trouver ici à quatre pattes quand je rentrerai. T'as intérêt d'être impeccable et de ne pas m'avoir désobéi. Files.
Il part en courant pour s'exécuter et je sors lui chercher une petite récompense.
Je rentre plus vite que prévu et dépose les paquets sur le comptoir de la cuisine. J'allume ma tablette pour regarder ce qu'il fait dans la pièce d'à côté et me sert un whisky avant de m'accorder une cigarette. Accroupi sur une bassine il termine de se libérer de son lavement. Il à l'air spécialement heureux. Il a gagné en technique. Il mouille ses doigts avec un peu de salive et se les fourre pour bien se vider. Il reste dans cette position pendant quelques minutes. Il regarde le fond de la bassine et semble satisfait. Il ouvre le robinet de la douche, rince la bassine, la range puis jette la matériel. Il s'immobilise quelques instants devant un des miroirs en caressant son marquage puis file sous la douche glacé. Il y passe moins de 5 minutes mais s'est intégralement savonné. Il s'applique ensuite une crème avant de s'essuyer. Il regarde l'heure puis place ses mains sur sa nuque, écartant largement ses coudes avant de se scruter dans le miroir. La satisfaction se lit sur son visage. Lorsqu'il pénètre dans la pièce principale il se dandine comme une chienne en chaleur jusqu'à ce qu'il m'aperçoive derrière le comptoir de la cuisine. Instantanément il se met à quatre pattes et rejoins l'emplacement que je lui avait assigné. Je contourne le comptoir et me rapproche de lui. Il baisse la tête en suppliant mon pardon. Il s'excuse de son retard à plusieurs reprises et je le rassure en lui disant qu'il est dans les temps, que je suis juste rentré plus vite que prévu.
- Montre moi un peu si tu es bien propre. Cambre toi et écarte les fesses.
Il s'exécute sur le champ me présentant un fessier qui s'est légèrement développé au fil de ses entrainements quotidiens. Sa rondelle rose se détache magnifiquement sur la blancheur de son corps. Je sors un speculum et le lubrifie légèrement avant de lui introduire dans l'anus et de l'explorer avec une lampe torche. Il soupire d'aise et se met immédiatement à bander. J'en profite pour lui caresser son membre impressionnant lorsqu'il n'est pas coincé dans les 8cm de la cage de chasteté. Je continue la masturbation quelques minutes. Il mouille énormément mais je ne vais pas lui laisser le loisir de jouir. Je retire le speculum, essuie son anus, lui administre deux bonnes claques sur les fesses et lui dit de ne pas rêver et de se relever.
Debout devant moi, les mains sur la nuque, j'admire les 22cm de son sexe courbé qui pointe vers le ciel. Je récupère son filet de mouille avec mon index avant de le lui faire sucer.
- Calme toi. Ce n'est pas ça ton cadeau. Il t'attend dans la cuisine, va t'asseoir au comptoir.
Il s'exécute non sans une certaine déception.
Je lui dit de ne pas être déçu et lui sort le sac de MacDo que je viens de lui acheter. Son sexe est toujours dans un état d'excitation maximale mais il est tout à sa joie d'avoir ce qu'il pense être un vrai repas. Je termine mon whisky en le regardant engloutir trois sandwichs, des frites et un litre de coca. Il fait maintenant crépiter les dernières goutes de soda emprisonnées dans la glace. Il est assis sur un tabouret haut. Je me place derrière lui et caresse doucement le pectoral que j'ai marqué au fer rouge le jour de son arrivée. Il reste immobile tandis que je parcours les contours sensibles de la cicatrice laissée par la brulure profonde. Sa peau se hérisse de frissons. Je lui demande s'il a aimé son repas. Dans un soupir de plaisir il me répond que oui. La tension est forte, il semble craindre que ce moment de tendresse ne cache une suite cruelle. Je glisse vers le centre de la marque, excite son téton qui réagit rapidement, puis commence à le pincer. Il gémit et se penche en arrière pour plaquer son dos contre mon torse. Je saisie sa main droite au vol avant qu'elle ne touche son sexe.
- tu m'as promis... mets tes mains sur ta nuque.
Je continue de maltraiter son téton en lui disant que je voulais qu'il aille se coucher maintenant, que je me chargeais de ranger. Que je le voulais reposé et en pleine forme pour le lendemain, car les 3 prochains jours seraient intenses. Il marmonne des " oui Maître " en deux soupirs de plaisir. Je me plaque sur son dos et le serre maintenant fermement entre mes bras tout en pétrissant fermement ses deux pectoraux désormais bien sculptés.
- Demain matin tu te lèveras à 8h. Tu prendras ton petit déjeuner dans ta chambre comme tous les jours. Ensuite, tu enfileras l'équipement que tu trouveras avec ton plateau. Tu viendras ensuite ici à 9h, pas de sport demain. Compris ? Des questions ?
- D'accord Maître, je suis à vous Maître. C'est quoi comme équipement Maître ?
- Tu as la nuit pour imaginer... Fais moi confiance comme je te fais confiance... Et ne profite pas de la nuit pour te branler...
Je le caresse encore quelques minutes avant de lui chuchoter qu'il faut dormir, que je vais aller le border mais qu'il aille se brosser les dents avant. Il revient quelques minutes plus tard. Je glisse deux doigts dans sa bouche pour vérifier que ses dents sont bien propres puis lui prends la main pour l'emmener dans sa chambre. Je fais voler la couette au sol, l'allonge sur le dos et lui redis d'être bien sage en caressant sa queue redevenue molle. Il acquiesce et me regarde en souriant avant de me dire, comme je l'autorisais à parler : " J'aime quand vous êtes gentil Maître ". Je place la couette sur lui, ses bras sur le dessus, et lui dis que je peux être encore plus gentil, que ça ne tient qu'à lui d'être obéissant et respectueux.
J'éteins la lumière et verrouille la porte. Je vais vérifier que le Donjon qu'il découvrira demain. J'allume la lumière, tout est prêt, calme, presque paisible. Rien ne laisse présager que ces tables, ces fauteuils chirurgicaux, ces chaînes ou cette roue seront dès demain la source de tant de tourment pour ma chienne.
Déroulant la séance dans ma tête je déplace les caissons contenant le matériel approprié à proximité d'un des fauteuils de chirurgie. Je vérifie que le jet d'eau fonctionne et dispense une bonne puissance. Tout est opérationnel. Je récupère un harnais et des fixations pour chevilles, poignets et biceps que je vais déposer devant sa porte pour demain matin. Je garde le harnais de tête avec moi, je l'installerai moi même après avoir vérifié qu'il a correctement enfilé le reste.
...à suivre
Bondeur
bondeur80@yahoo.fr
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