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Romane Romane -
Changement d'horizon
Et, nous y voilà ... La verdure environnante de mon imaginaire a en fait laissé place aux draps de soie dans lesquelles j'étais plongé. Immergé de bonheur quand je vis que tout n'était qu'un rêve, rassuré par les klaxons de Paris.
Entièrement nu dans mon lit, et la soie caressant le bas de mes reins, je ne pensais qu'à une chose: qu'un mec sauvage entre sans crier gare, m'arrache à mes draps, me mord le cou et me la mets bien profond, d'une traite animale!
... OUlah, je rêve beaucoup moi! Il était temps que je me prépare pour les cours. Une douche, un croissant, un jus d'orange fraîchement pressé par la bonne de maison, l'ascenseur, le portier qui m'ouvre la porte et le chauffeur qui m'attend.
Assis à l'arrière de la voiture, j'envois ce texto groupé : " Attendez sur les marches et prenez moi un café corsé de chez Vina. R. "
- La température intérieur vous convient-elle? Me dit Isham, mon chauffeur.
- C'est bien ainsi, pas trop chaud, juste ce qu'il faut !
- Monsieur aime quand il fait chaud!
Son ton joueur me fit de l'effet. Je ne sais pas ce que j'ai aujourd'hui, peut être suis-je en mutation sexuelle !!! Soit! Je le regarde conduire, plein d'assurance comme s'il bravait les déserts. Ses cheveux rasés presque à blanc sur les cotés, et son cou sec et nerveux ...
J'ai toujours pensé que mon père l'avait choisi pour moi, pour m'exciter. A peine la trentaine, résidant Châtelet et en colocs je crois, mais sans intérêt: Il va se marier!!
Chaque fois que je pose mes yeux sur lui, entre deux carrefours, sa langue caresse ses lèvres, et je fantasme sur elles, se baladant sur les miennes comme la langue d'un chien assoiffé.
.... J'en reviens pas!! Il me regarde dans le rétro, me fait un clin d'oeil et me dit :
- Prépare toi kahba, j't' emmène faire un tour!
Aussitôt, la voiture fait demi-tour, et me voilà embarqué dans des palpitations qui me font mouiller sur le coup! Crainte au ventre et la bouche tenu par mes envies, je ne pu dire un seul mot mais je le regarde toujours.
Nous voilà hors de mon milieu, dans une ruelle, qui ne m'est pas du tout familier. La voiture se dirige dans un parking sous terrain. Il y fait sombre, et surtout, ça sent la weed, même avec les fenêtres fermées.
- Reste là, tranquille, j'passe un coup de fil.
J'ai pas tellement l'habitude de recevoir des ordres, ce qui m'énerve un peu sur le coup. Je l'entends qu'il parle, qu'il parle de moi. J'entreprends alors de retirer mon jean, et mes baskets, histoire de gérer moi aussi la situation.
Ce que je fit l'énerva un peu. Il me dit que j'aurais du rester tranquille. Alors je sens ses mains me prendre les chevilles. Il me retourne et me tire sur le bord du siège, les fesses en l'air. Il colle alors le nez contre mon boxer et respire à grand coup.
- T'es trempé! ... Ça t'excite tout ça on dirait!! Dit-il, le nez contre une tache humide qui se dessine doucement, à mesure que ses mains me serrent les cuisses.
- Lèche moi! lui ordonnais-je.
Mais tout ce que je reçus c'est un "FERME LA" et une gifle sur la fesse droite.
- Ici, c'est pas ton royaume ma p'tite princesse! grogna t-il contre mon oreille.
Je sentis sa queue balancer à travers son pantalon de costume en coton. Il se mit alors à me lécher, baver dans mon coup. Reniflant mes cheveux avec sa truffe chaude, émettant un souffle d'air chaud.
Je brûlait de désir. Le désir de le sentir en moi! J'entreprends donc encore une fois de baisser mon boxer pour lui montrer le chemin de la niche.
Je n'eu même pas le temps de bouger qu'il me serra les poignets d'une main. L'autre saisie mes cheveux et écrase ma joue contre le siège. Je ferme les yeux, et il me mord la seconde joue. Immobilisé ainsi, je vois alors la lumière du jour percer la porte du garage par laquelle nous étions arrivé. Entendant une voiture se garer et la porte du garage se refermer, je suis pris de panique, mais pas lui.
- chhhhhhhuuut, me souffle t'il. Soit sage cette fois si tu veux pas que mes potes te bouffent!
Me voila à genoux, devant deux mecs en survêtement. L'un extrêmement baraqué et petit tel un bulldog, l'autre des allures de doberman, une carrure fine et nerveuse, un peu comme Isham. Celui ci me prend alors délicatement par la nuque et m'emmène face au visage du "bulldog", qui me rentre directement sa langue épaisse et humide au fond de la gorge.
- V'la Kader, me présente t'il.
Et il en fit de même avec Fouad, le "doberman" ... si grand, qu'il fallait que je me perche sur son torse. Sur la pointe des pieds, sa langue était fraîche et sucrée comme un thé à la menthe.
Un bruit de fermeture éclair plus tard, je me retourne et vis la longue tige d'Isham, luisante et pas encore raide mais pourtant bien pendante à travers le trou de cette fermeture. Il avait gardé son pantalon. Comme un aimant, ma bouche vient butiner le bout de son gland fin et allongé. Je la sens, la bouffe, et la fit durcir en un claquement de lèvres.
Et je n'attendait que ça, que les deux autres rebeux viennent se joindre à ma dégustation. Mes doigts visites alors une autre queue. Déjà dressée et glissante, elle était si épaisse que je ne pus la saisir entièrement dans la main. Son énorme gland, rond et chargé de caractères étira férocement le coin de mes lèvres.
- Mais c'est qu'elle est pas si docile ta pute. Lâcha Kader.
Le fait qu'il me traite de pute ne me fit pas sourire, mais je me contentais d'avoir eu ce que je voulais.
- C'est qu'il faut marquer son territoire, lui répondit Fouad.
Je le vois alors, la queue à la main, diriger un jet de pisse chaude sur mes cuisses. La chaleur s'écoulait le long de mes mollets, jusqu'à mes pieds. Des gouttes chatouillés mon anus pour s'éterniser sur mes testicules.
- Voilà, c'est bien ça, sale chienne.
Je ne pu réagir, et comprendre de qui venait la .... OHh!!! Soudain, et sans affinités, je reçus les coups de reins que j'attendais depuis le réveil! Mon excitation était telle, que sa verge semblait entrer dans du beurre!!
Soudain, Isham me dit:
- Nous y somme!
Comme après une claque, j'ouvris les yeux et aperçus les marches de l'école. En effet, j'étais encore dans la voiture, déboussolé de ce qui venait de m'arriver.
- Rien qu'un fantasme... prononçais-je entre mes dents.
- Comment? demanda Isham, l'air étonné.
- AHh, non rien, il me faut mon café. Lui répondis-je, de mon plus beau sourire.
J'ouvre la porte, et mon esprit fut bousculé par la vision de cet homme, promenant deux gros chiens qui bavaient tous les deux jusqu'à laisser des flaques visqueuses et dégoûtantes sur le trottoir.
- Tu bouges tes grosses fesses, où tu restes sur le bord de la route à attendre que quelqu'un s'arrête pour te demander le tarif !?
Cet air moqueur et joviale, je le reconnaîtrais à l'autre bout du monde. C'était Tony, un ami de longue date. Si longue que je pense qu'on partage le même groupe sanguin. Certes, mon meilleur ami, mais qui à le dont de me mettre dans tous mes états, et pour un rien.
- Nos cafés vont être froids!
- Oui, j'arrive!
Je le retrouve donc, sur les dernières marches de la bibliothèque. La bibliothèque de l'école, tellement parisienne et entourée d'ornements, de fleurs et de fontaines. Là haut, Tony partageait l'avant dernière marche avec Mélissa, Sony et Louis. Trois très bons amis. Je m'assoie donc, une marche au dessus d'eux et savoure mon café avant le début des cours.
Puis, comme trois piétinements de souries, j'entends des pas se diriger jusqu'à moi.
- Déééésolé!! On est en retard. Tiens, voilà ton café et aussi des macarons.
C'était "mes fidèles". Trois malheureux jeunes garçons de première année qui était à mes soins.
- C'est bien pour les macarons! Mais le café, vous pouvez vous le partager... Maintenant allez en cour! AAh et, Nick ( Nick était l'un d'entre eux, le plus mignon je dois dire )!
- Oui Romane? Me demande t'il, nerveux.
- Apporte cette enveloppe à Monsieur Ruse (le prof d'histoire de l'art), mais ne l'ouvre pas surtout.
Ils s'exécutent alors, comme des petits toutous.
- Tu leur mets déjà la pression de si bon matin, me dit Mélissa
- OUI!! Sinon, ils ne font rien de bon le reste de la journée!
Mélissa était une fille un peu trop sensible à mon gout, légèrement simple d'esprit, mais elle était gentil et c'était un canon! Si bien que la plupart des mecs ne la lâchaient pas des yeux quand elle traversait les couloirs de l'école. Elle était aussi courtisé par son porte feuille, étant de la famille des Pelosi, les rois de l'hôtellerie de luxe caribéen, que par sa beauté.
Il était l'heure d'aller en cour!
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MonkeyB
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