Romane Romane -
Changement d'horizon
Le soleil était lourd, et la chaleur des rayons qui transperçait la vitre s'écrasait sur mon épaule. La ceinture chatouillait mon cou avec ardeur me faisant gémir intérieurement d'un agacement profond...
Cela faisait bien six heures qu'on roulait en direction de notre nouvelle maison. Quitter la ville pour venir s'installer au bord de la mer était le rêve de beaucoup de monde. Il était le mien que pendant l'été! Mon intérêt pour la nature me soulageait de quitter le pavé des rues et des soirées mondaines ( En fait, je n'avais aucune idée d'où j'allais atterrir!). Mais surtout, j'espérais que les garçons du sud était aussi chaud que le bas de mon dos collé au siège.
- Nous devrions nous arrêter sur la prochaine aire de repos, nous dégourdir un peu les jambes chéri, parce que j'ai les fesses en compotes ! Dit ma mère à mon père au volant.
- Très bien, il y'en a une justement. Lui répondit-il
Mes parents étaient tout deux issue de grandes familles ( financièrement parlant je veux dire )! La famille de ma mère à fait fortune dans la viticulture italienne, tandis que mon père est à l'origine d'un grand magazine de mode masculine américaine et que je lui sers de temps en temps d'ambassadeur vestimentaire, de cobaye! Mais cela ne me déplaît pas du tout! D'ailleurs je passe mon temps libre à éplucher les revues de mode et à tenir un blog à ce propos.
On s'arrêtait donc, histoire de respirer un peu et de goûter l'air tiède sous l'ombre des arbres dans une aire pour le moins miteuse où les chiottes sont à l'autre bout du parking. N'ayant pas l'habitude de fréquenter ce genre de place, je marche en me méfiant des loups cachés entre des dizaines de camions bataillant le trottoir qui puait l'essence.
J'arrive alors au bout de ma route, et pose les doigts sur une poignée de porte "bactérisée" par les mains de tous ces conducteurs se tenant la queue. Je pousse la porte et vois un mec, de dos, en débardeur, debout devant un urinoir. Ses épaules étaient luisantes, épaisses et nerveuses. Des veines se dessinaient dans son cou et sur les muscles développés de ses bras. On aurait dit qu'il portait une charge si lourde, qu'il était en plein effort!
Hypnotisé par son dos d'Apollon, je ne m'était pas aperçu que je bloqué le passage à un vieux mal fringué qui sentait la bière!
- Pardon jeune homme! Me jette t'il
Huh!! Si j'avais pu, je me serais accroché au rocher tendu en face en criant "Au crapaud!!". Au lieu de ça, je me range discrètement à coté de monsieur Apollon en priant que la vieille tortue de station d'épuration ne squatte pas le dernier urinoir à coté du mien. Heureusement, c'est une autre forme de charge que le vieux avait besoin de libérer dans les cabines soigneusement éloignées de ma position.
- Bonjour! Me dit Apollon la main sur le zizi.
- heuuu, salut! Lui répondis-je en baissant généreusement mon short en coton.
- Je n'ai pas osé me retourner en sentant l'odeur de bière entrer dans les chiottes! Me chuchote t'il avec un petit sourire de coin de ses petites lèvres grecques.
- Oh bah tu n'as rien manqué!
- Oui c'est sur! Au contraire, j'ai tout gagné en tombant sur un voisin de pipi mignon comme toi!"
Surpris de cette remarque, je ne pu m'empêcher de plonger mes yeux sur le bas de son ventre, et ... Nom de Zeus!!! L'éclair qu'il tenait là aurait fait trembler l'Olympe!
- Ça va, ça te plait? Me dit-il avec des yeux de coquins.
- OH, pardon! Répondis-je en me remettant à viser le galet javel du toilette aussi naturellement que possible.
- Si ça te plait, tu peux me la tenir pendant que j'termine. J'suis épuisé de la tenir!"
J'aurais été méchant de ne pas venir en aide à mon guerrier grecque blessé par l'éclair des dieux! Alors je m'exécute des doigts ( QUE DIS-JE!! ) de ma main tout entière!
Mon autre main n'aurait pas était de trop, mais elle était occupé à caresser le bout de ma tige qui durcissait à mesure que la sienne faisait trembler le bout de mes doigts, jaillissant un nectar doré odorant de virilité qui chantait tel une fontaine divine!
Je le regarde, tête en l'air, pendant que sa masculinité prenait de la place dans ma main de plus en plus chaude. Tout en agitant l'autre main si vite sur mon gland, le balayant du bout des doigts comme caressé par un millier de langues fougueuses! Je lâche alors un jet puissant sur le bord de l'urinoir, éclaboussant mon short au passage.
Lui, le pénis piquant vers le nombril, me suppliant de le finir à la bouche. Je me dispose totalement à sa verge, à genou dans les toilettes crados et sentant au passage qu'il avait arrosé mon avant bras de son or intime, je continue de le branler! Le gland pénétrant étroitement dans ma bouche, pourtant large, inonde alors le fond de ma gorge jusqu'à caresser mes papilles ( Quel gout divin!!!! ) . Et c'est sur un fond sonore d'une demoiselle en détresse demandant le secours de mon Apollon que celui-ci me libère de son emprise et part secourir sa belle en me bénissant d'un sourire triomphant!
Encore une raison d'haïr les femmes!! Je me dirige vers l'évier: rincer ma bouche et mon short. Puis vers le séchoir pour effacer mon épopée dans le royaume des dieux.
- T'en met du temps toi, tu te plais dans cette décharge parmi tes semblables ? " me lance Juliette, ma grande soeur, la reine des glaces!
De retour à ma place, je rêve encore la tête écrasée contre la vitre de ce fantasme mythologique!
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MonkeyB
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