- Purée, ça fait un bail que j'ai pas aussi bien mangé ! un vrai chef ton ptit mec. C'est tout le temps comme ça ?
- Ben ouais presque. Ca m'arrive aussi de cuisiner, jte signale... mais c'est moins bon...
- Tu m'étonnes !
- Mais bon, il m'aime tellement qu'il me le dit pas, poursuivit Jaco en riant.
- Et puis, tu lui donnes autre chose à bouffer...
- C'est ça ! Ca compense.
Echauffés par leur deuxième poire, les jumeaux se sentaient bien, bien de se retrouver depuis plusieurs mois, bien d'avoir savouré le repas de Miky, Jaco d'accueillir son frère, Antoine (Toni) de se retrouver enfin dans un espace sans tension.
- Quand je pense qu'ils ont le même âge, dit Toni, c'est bien le seul truc en commun. Il en est où là ? deuxième année ?
- Oui, passé à l'aise hein... Premier sur 80.
- Bon Dieu, Gabin va retenter le bac, et comme il pense qu'au basket, aux fêtes et à niquer, c'est pas gagné.
- T'as la mémoire courte, on était pas mieux.
- Putain, c'est vrai qu'on sautait tout ce qui passait dès 18 ans.
- Il a nos gènes, qu'est-ce que tu veux. Regarde-le, avec son 1,90 replié dans le canapé, on dirait nous à son âge.
- Et oublie pas le 22/7 qui va avec, rajouta Toni.
Ils se mirent à rire, et à évoquer leur passé avec les filles de Sainte-Anne, pas toutes des saintes, avant de revenir à Gabin.
- Mais il fout vraiment rien ? demanda Jaco.
- Rien, rien, il passe son temps à se branler en attendant son prochain coup, et heureusement qu'il en a, parce qu'il se lave vraiment qu'à ce moment-là !
- T'es con, dit Jaco en explosant de rire.
- Attends, tu vas voir si tu fais la lessive : les draps, les boxeurs, ça pue le sperme à dix mille. Et tu verras bientôt l'état de sa chambre s'il se lâche ici comme à la maison...
- Ben nous aussi on avait toujours les couilles pleines, et à 42 berges ça se calme toujours pas...
- Je te dis que c'est pire lui, je me demande s'il est pas obsédé d'ailleurs.... Et toi, je te signale que t'as trouvé ton bonheur pour te soulager...
- Ok, c'est vrai, je pouvais pas trouver mieux... Ben tu vois, trouve-toi un mec plutôt !
- Euh non, je pense pas que ce soit pour tout de suite !
Ils rirent de nouveau et Jaco reversa de la poire. Ils regardaient sans cesse les deux jeunes, assis devant la télé et leurs téléphones. C'est vrai que la différence était saisissante : Gabin, immense, en short de basket et tee-shirt, chaussettes douteuses, les cheveux noirs aussi courts que son père et son oncle, peau mate et velu, et Miky, son mètre 65 et ses petits 60 kg, blondeur en broussaille, visage poupin pâle et rose. C'était la troisième fois qu'ils se voyaient, et le courant passait autant que possible. Gabin se disait quand même que Miky devait être un sacré baiseur pour avoir détourné son oncle des meufs, et Miky était toujours troublé de voir le portrait de son homme en plus jeune et moins robuste ; il ne pouvait s'empêcher de l'imaginer à poil et de comparer mentalement. Il y avait bien un autre point commun à part leur âge : ils ne pensaient qu'au cul. Gabin n'avait en tête que des chattes, des seins, sa propre bite libérant ses jets de foutre, et Miky pensait constamment au corps de son homme, son dieu vivant, son " papa ", sa bite merveilleuse et les plaisirs qu'ils se donnaient chaque jour.
- En tous cas merci frangin, tu me dépannes vraiment, reprit Toni.
- T'inquiète, ça me fait plaisir, y a de la place, et profite avant de chercher un appart. Miky sera pas tout seul, et toi ça te fera du bien d'être loin de cette garce.
- Tu l'as dit, putain j'ai été servi avec elle !
- On a pas été gâtés, c'est sûr. C'est limite si Corine me laisse voir les filles maintenant.
- Ouais, genre la mienne, quoi. Ca fait combien de temps que Laure est morte ?
- Ben 12 ans...
- Ah ouais exact...
- ... Bon les gars, lança Jaco, vous allez pas traîner, hein ?
Les deux jeunes se levèrent : la différence de taille fut encore plus frappante. Gabin se contenta d'un " 'Nuit " et monta, Miky s'approcha de son homme, et là encore ça fit l'effet de David et Goliath dans l'esprit de Toni. Jaco passa son bras autour de sa petite taille 34. " Une vraie brindille ", se disait Toni, troublé par le contraste avec son géant taureau de frère. Quand ils n'étaient pas seuls, Jaco et Miky essayaient d'être discrets dans leur rapport : Miky demanda seulement : " Tu viens vite me dire bonne nuit si vous restez à discuter ? ", et Jaco acquiesça ; ils se firent un petit bisou sur les lèvres et Miky prit l'escalier.
- Traduction, dit Jaco à voix plus basse, il veut sa dose pour bien dormir.
- Ok, s'esclaffa son jumeau, et tous les soirs il te suce ?
- Euh pas que le soir, frangin ! tous les matins...
- Oh putain !
- Pour ne parler que de sa bouche, hein...
- Quoi tu le niques tous les jours ??
- Oui, sinon il est pas bien.
- Eh ben, t'as la forme !
- Y a des fois où je me demande si j'en aurai assez dans les couilles, vu son appétit ; mais je peux pas m'empêcher de bander quand je le vois de toute façon. Tu verrais ses yeux quand il pompe !... Et quand je lui mets mon 22/7 dans son petit cul, putain...
- Arrête, arrête, dit Toni en se trémoussant : il commençait à bander et ses poils se coinçaient.
- Tu bandes, mon gars ?, demanda Jaco en se marrant.
- Ben figure-toi que moi je dépense une fortune en putes depuis des mois, alors que je suis pas Rotschild, tu vois...
- Ah t'as pas rencontré une seule nana ?
- Non, et puis j'ai pas vraiment cherché, trop peur de retomber sur une cinglée.
- Ouais, je vois...Bon je vais monter 5mn, et on s'en reboit une dernière après ?
- Ca marche.
- Tu veux venir voir ?
- Hein ?
- Tu restes derrière la porte, pas de bruit, et tu vois comment ça se passe...
Le feu passait dans les cerveaux des jumeaux, alimenté par l'alcool de poire. Toni emboîta le pas à son frère. Ils montèrent très silencieusement. Par signes, Jaco indiqua le silence, puis la fente entre les gonds de la porte. Toni épia la scène.
- Tu as faim mon bébé ?, murmura Jaco, se plantant dos de trois quarts à la porte au bord du lit. Miky était déjà à quatre pattes devant sa ceinture, à poil et cambré.
- Oui, papa, je veux sucer ton gros zizi.
Toni hallucinait en entendant ces mots, et banda aussitôt douloureusement. Jaco avait baissé son froc et son slip : le beau cul bombé et velu de son frère apparaissait dans la lumière tamisé.
- Là, mon bébé, hmmm... vas-y, régale-toi... oui, suce bien... tu l'aimes la grosse bite à papa, hein ?
Mais Toni n'entendait que des hummm, et des bruits de succion, et ne voyait pas frontalement Miky pomper : son géant de frère avait la main gauche sur la hanche et devait caresser de la droite la tête de son suceur. Toni dut se sortir la bite tant il bandait dur. Son frère continuait de murmurer des encouragements doux, à se nourrir, à profiter, toujours dans le style papa / bébé. Jaco releva son tee-shirt derrière la nuque et se fit les tétons, et Toni vit que son bassin bougeait, son cul musclé se contractait un peu. Il fit la même chose en se tenant la bite, et sentit un long filet de mouille dégouliner.
- Hmmm, c'est un bon garçon ça... elle est bonne hein ? mais oui je vois bien que tu te régales mon bébé, et papa va te donner tout son lait... Oui, tète-moi bien la bite... ah, putain que c'est bon, ta bouche mon bébé !.... Ah, elles sont bien lourdes hein ? C'est tout pour toi, vas-y...
Toni avait la tête qui tournait, n'en manquait pas une miette, les bruits de Miky, les mots de son frère ; il vit les petits doigts blancs surgir sous les grosses couilles sombres et les malaxer lentement. Aux mouvements du corps de Miky, il se demandait si celui-ci n'était pas en train de se prendre les 22/7 en entier. Les gémissements de son frère le lui confirmèrent.
- Rh, quelle putain de gorge, Miky ! hmmm, mon bébé, t'es beau comme ça !... Tu veux que papa se vide les couilles ? oui ? Ok...
Toni ne savait pas si les couinements de Miky venaient de se faire ramoner l'oesophage et de l'impatience de se gaver de sperme. Il vit Jaco tenir à deux mains la tête et donner de longs coups de reins réguliers.
- Oh bébé, regarde-moi, regarde-moi, papa va te nourrir, oh, putain, ça vient....hmmmm, làààà ! làààà !....
Son frère grogna plusieurs fois, et Miky poussait des petits couinements de plaisir indicible en recevant le jus ; les fesses de Jaco se crispaient, et ça durait, durait ; Toni reconnaissait là les ressources généreuses de la famille. Il était prêt à exploser lui aussi, mais où juter ? Il cessa de se toucher...
- C'était bon, bébé ? ça va mieux ?
- Hmmm, papa, c'est toujours tellement bon ton jus, et y en a toujours tellement !
- C'est pas mal pour une troisième décharge...
- Tu viens dormir bientôt ? dit Miky en s'approchant à genoux du bord pour qu'ils puissent s'étreindre. Les bras maigres et blancs ne faisaient pas le tour du dos imposant de Jaco.
- Bientôt, bientôt ; là c'est toi qui vas bien dormir avec mon jus bien chaud dans le ventre...
- Tu me laisses ton slip alors ?
- D'accord, bébé.
Jaco se dégagea du lit pour enlever son pantalon. Toni put voir alors Miky, au milieu du lit agenouillé et attendant. Il avait sur le visage une expression de bonheur complet, et essuyait quelques larmes, sans doute de la gorge profonde impérieuse de Jaco. Alors, Toni vit que son frère enlevait son slip et le tendait à son amant. Celui-ci le pressa contre son nez et se coucha en disant : " Bonne nuit, papa ". Jaco remit son froc en lui rendant son " bonne nuit " ; la lumière s'éteignit et Jaco rejoignit son frère dans le couloir. Un doigt sur les lèvres, mais aussi un grand sourire en voyant l'engin bandé à mort de son jumeau. Avec précaution, ils reprirent le couloir ; et Toni arrêta son frère par le bras, colla son oreille à la porte de son fils, et fit signe à Jaco d'écouter aussi. Aucun doute, Gabin était en train de se branler furieusement. Toni fit comprendre à son frère que voilà, il lui avait bien dit. Ils sourirent et descendirent. Ils parlaient bas, devant une quatrième poire.
- Putain, Jaco ! C'est quoi ce plan ?!
- Quoi, papa et bébé ?
- Oui !
- C'est son truc ; c'est venu de lui, très vite après notre rencontre ; j'ai pas dit non, je dois dire ; j'adore !
- Et c'est tout le temps comme ça ?
- Quoi la pipe ou le papa ?
- Euh les deux...
- Ben la pipe tous les soirs, je te disais, à moins que je l'encule seulement et que je sois trop fatigué pour lui redonner du jus plus tard. Et jouer au papa, ben c'est assez souvent oui ; ça l'excite à mort.
- Il en a un de papa ?
- Non, la DDASS l'a jamais trouvé.... Hé, faudrait penser à débander, mon vieux ! fais comme ton fils, ajouta-t-il en rigolant.
- Et le slip alors ?
- Ben quand je suis pas là, il veut mon odeur. Mais attention, beaucoup d'hygiène dans cette maison : ça sent la bite mais ça pue pas, il aime pas.
- Eh ben faudra le dire à Gabin que c'est une maison propre !
Et ils rirent de nouveau. En vidant la poire, ils changèrent de sujet, et Toni put débander et fermer son jean : le lendemain matin ils feraient comme prévu des travaux dans le jardin - c'était bien le moins que pouvait faire Toni pour aider son frère bienveillant. Ils allèrent au lit une heure plus tard, un peu titubants. Jaco s'allongea nu sur le côté et prit Miky dans ses bras, endormi, le nez dans la bosse intérieure du slip ; il sombra aussitôt dans le sommeil. Toni se coucha en slip à même les draps, trop alcoolisé pour penser à se branler après le spectacle offert.
mike
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