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De surprise en surprise
Je me réveillai dans une chambre assez nue : des murs ocre, une petite fenêtre carrée, un tapis, une petite table de chevet, le lit où j'étais, deux chaises, un long rideau qui cachait sans doute une porte. Le mobilier me parut étrange et familier. J'étais vêtu d'un pagne. Que s'était-il passé ? Je me souvins de l'espèce de labo où j'avais été pistonné très longtemps et ventousé, de tous ces capteurs descendus du plafond, du beau jeune mec nu bandant à mort et se caressant les tétons et la queue à 20 cm de ma bouche sans jamais me l'offrir, et moi j'étais bloqué dans ma position. Je sentis alors mon cul qui me brûlait et à quel point j'avais faim (de vrais aliments cette fois !). Je me souvins aussi que j'avais joui plusieurs fois, jusqu'à épuisement, le jus tiré par la pompe infatigable, aussi infatigable que le gode qui me labourait. Ah oui, et le mec plus âgé qui répétait " incroyable ! incroyable ! " et qui empêchait le jeune mec de me donner sa bite, lui disant d'attendre encore. J'avais dû m'effondrer au bout d'un moment, ce n'était plus très clair ; et là je me sentais faible, tellement faible... Evidemment, je n'avais rien mangé depuis un moment, et j'avais été plus que sollicité physiquement...
Du rideau apparurent les deux jeunes mecs avec deux plateaux. Beaux et bien faits, en pagne aussi, mais leur bite les soulevait. Ils me souriaient. L'un disposa le plateau sur la table et l'autre se mit à genoux au bord du lit, qui était assez bas, de sorte que sa bite était à mon niveau. Il la dévoila, très belle, et la branla en me disant doucement de venir, que ça allait me faire du bien. Je me roulai sur le côté et embouchai son gland. Il se branla une petite minute, maintenant ma nuque et m'envoya une bonne ration de sperme en soufflant. Affamé j'avalai avec délectation et tétai le gland jusqu'à la dernière goutte. Puis il se redressa et céda sa place à l'autre, pour une seconde tétée dans les mêmes conditions. Je sentis très vite les effets reconstituants. Après tout je n'avais eu que le jus du garde depuis le matin de mon arrivée et j'imaginai qu'il était midi. Le premier sucé me glissa une sorte de suppo dans le cul pendant que je finissais de me nourrir au gland du second : aussitôt une sensation tiède et délicieuse me parcourut, chassant toute brûlure de mon anneau, comme une vague de bien-être diffusée à tout mon corps.
- Qu'est-ce que c'est ? demandai-je en lâchant son pote qui en profita pour installer les deux chaises au bord.
- Du baume de Spermator.
- Spermator ?
- Oui, notre maître à tous.
- Tiens, mange un peu, reprit l'autre en me donnant un plateau avec de la brioche, des fraises et du jus de fruit, on va répondre à tes questions.
Je m'adossai et tout en me jetant sur la nourriture, je les écoutai : j'étais bien dans la Communauté, dirigée par Spermator, le guide, arrivé dans les fameux vaisseaux-phallus que je n'avais pas oubliés, plus de deux ans plus tôt. Il avait fondé cette cité avec les premiers adeptes, réunis autour d'une passion commune : le sexe, et entre hommes. Depuis de nouveaux arrivants ne cessaient de grossir le nombre d'habitants. Combien ? plus de deux mille ! Spermator était un extra-terrestre, oui, il avait apporté un savoir supérieur, permettant de construire toute la cité en peu de temps ; sa vie était liée à ses orgasmes et à la circulation de son sperme, tout comme pour nous les battements du coeur... Je comprendrais quand je le verrais : il venait une fois par mois rendre visite à cette Communauté. Il y en avait d'autres ? Oui.
- Qu'est-ce qui m'est arrivé tout à l'heure ?
- Tu as d'abord passé le sas, où tu as été soigné de toutes tes maladies. Tu te rappelles le rayon lumineux ?
- Oui.
- C'est un don de Spermator ; il débarrasse ton corps de toute lésion, de toute maladie, même à venir. Par exemple toi, tu as évité une appendicite et un cancer au téton gauche.
- Ah bon ?!, m'exclamai-je tout en me souvenant des deux points de chaleur à ces endroits.
- Ensuite, poursuivit l'autre, nous t'avons examiné en détail, pour mesurer les besoins de ton corps, ton endurance, la source de tes plaisirs. Et...
- Tu es exceptionnel ! ajouta l'autre. D'après notre chef, qui est là depuis le début, rares ont été les passifs aussi faits que toi pour honorer la virilité des actifs et satisfaire même les plus performants d'entre eux.
- Il pense même que tu as le don.
- Le don ? on m'a juste parlé d'une maladie à moi...
- C'est un don ; c'est même lui qui t'a conduit ici. Quand Spermator est revenu...
- Revenu ?
- La dernière fois c'était il y a plus de 2500 ans... Il y a deux ans, il a envoyé lors de son passage diverses ondes qui ont transformé certains hommes, démultiplié leur appétit, leurs capacités, et a fondé sa Communauté ici, dans le désert, sachant qu'ils le rejoindraient. Tu avais sans doute déjà des dispositions exceptionnelles, et Spermator les a encore accrues. Seules quelques dizaines de salopes ici sont capables d'encaisser comme toi et ont autant besoin de foutre.
- Oui, tu vas faire le bonheur de pas mal de mecs, toi ! D'ailleurs, il est temps de t'en remettre un bon coup dans le cul !
Et en effet, sa bite s'était dressée depuis un moment déjà entre ses cuisses ; son collègue était presque dans le même état. Ma foi, j'étais pas contre du tout : je me sentais bien mieux, rassasié, et le trou soigné par le baume. Et même je constatai quand le jeune pointa son gland que je ne sentais que du plaisir à me refaire distendre. J'étais en levrette, et l'autre s'installa devant moi sur l'oreiller à genoux, et j'étais de nouveau embroché des deux côtés, et bien installé pour faire durer. Mais ce n'était pas leur intention : cela dura un quart d'heure environ, où ils eurent le temps de changer de place, et je fus bientôt gavé de jus des deux côtés. J'avais noté, toutefois, que la bite de mon premier enculeur avait la saveur du sperme, ce que j'attribuai au baume qu'il m'avait mis. J'en eus la confirmation quand, après avoir été félicité en divers points, et repris nos places et notre souffle, le plus jeune des deux me dit que ces suppo étaient préparés avec le sperme de Spermator, aux propriétés merveilleuses, et notamment médicales.
- Et qu'est-ce qui m'attend, maintenant ? je ne connais personne...
- Tu n'as pas à t'inquiéter ; on ne reste pas isolé ici, tu sais...Il y a des actifs, des passifs, des entre-deux, de 20 à 60 ans. Tu visiteras la cité bientôt. Et puis tu es au meilleur endroit pour faire des rencontres, sourit-il...
- Où ça ?
- Ben tu es au bordel de l'Est.
Je crus m'étouffer avec ma dernière fraise. Ils éclatèrent de rire et me rassurèrent : tous les nouveaux passaient par là, ici ou dans celui de l'Ouest (je compris qu'il y avait une distinction actif / passif), le temps de savoir à quoi ils étaient le mieux destinés, d'après le rapport fait par leur chef (point de vue médical et sexuel) et d'après celui fait par les maîtres des bordels (point de vue psychologique et sexuel). Ensuite, on me proposerait des tâches diverses.
- Moi par exemple, je suis qu'actif, je suis arrivé il y a 8 mois, je suis resté au bordel de l'Ouest 15 jours - et je peux te dire que j'en ai baisé du bon passif en manque ! Après quoi le grand-prêtre m'a plutôt dirigé vers le labo du sas d'accueil.
- Le grand-prêtre ?
- Oui, celui qui gère la Cité en l'absence de Spermator ; tu vas vite le rencontrer, lui. Au labo, Sylvain m'a retrouvé ; on était tous les deux en Sciences à la Capitale avant d'arriver ici. Donc en fonction de tes goûts et de tes facultés, tu seras orienté par le grand-prêtre. C'est à lui qu'arrivent les deux rapports pour chaque nouveau. Au fait moi c'est Lucas.
- Moi Mike.
- Et moi Sylvain. Ben maintenant faut pas trop traîner ; de toute façon on va se revoir - c'est ma bite qui me le dit. Allez, je t'emmène voir le maitre du bordel.
Nous quittâmes Lucas, et marchâmes un moment dans un très long couloir courbé, éclairé par des trous réguliers dans le plafond, avec un nombre incalculable de portes. Puis, alors que le couloir continuait, nous tournâmes à gauche dans un vaste vestibule sous un puits de lumière. Au fond, quelques marches et une large porte gardée par un black impressionnant : je crus voir la version noire de Paul, le garde. Il attendait les bras croisés. Quand nous fûmes assez près, je le vis me détailler de haut en bas, et même passer sa langue rose de gourmandise sur ses lèvres charnues. Puis dans un immense sourire éclatant :
- Tiens, Sylvain, du nouveau ?
- Ouais et on est pas en avance...
- Désolé, mon poulet, mais il va falloir prendre le temps là, répondit-il en baissant la tête vers sa bite : son gros boudin était déjà en train de remonter par à-coups son pagne.
- Ah, tu fais chier Momo ! qui est-ce qui va encore se faire engueuler ?
- Râle pas, juste une vidange et vous passez. Il s'appelle comment le nouveau ?
- Mike.
- Ben Mike, reprit-il, mon zob te salue ; fais-lui tes politesses pour voir...
Je me mis à genoux et gobai le gland, bien charnu, puis pompai toute la bite, cherchant à en avaler davantage progressivement. Après avoir félicité en moi une " bonne gourmande ", Momo rythma avec ses mains sur ma tête les allers-retours qu'il voulait lents mais de plus en plus profonds. Je prenais mon pied, matant les tablettes de ses abdos et palpant ses cuisses d'acier.
- Oh et puis merde ! s'exclama Sylvain, lève ton cul, vous me faites bander.
- Tu vois, dit Momo pendant que j'obéissais, tu diras que c'est moi qui vous retarde ! De toute façon j'allais pas me passer d'une bouche pareille.
J'écartais les fesses des deux mains et Sylvain enfonça sa bite avec un " ouais !!! " éloquent. Il me bourra le cul très pressé, frénétique, ce qui contraria Momo au début, qui aimait " faire monter la sauce lentement ", mais comme ensuite, projeté en avant, je m'enfonçai sa queue à fond de gorge, il en soupira longuement de plaisir et se laissa branler par mes amygdales. Sylvain, se réjouissant de pouvoir m'arroser le cul, ce qu'il n'avait pu faire tout à l'heure, gueula que ça venait, et ne gueula pas moins en se vidant les couilles ; rien ne perturba Momo dont les ronronnements rauques de plaisir restèrent les mêmes, sauf qu'il dégagea ma tête à mi bite et poussa tout de même un soupir plus profond encore, et je reçus sa semence très crémeuse, sans sentir de réels jets mais plutôt des coulées bien épaisses. Sylvain me conseilla de bien serrer le cul quand il fut sorti, se présenta pour se faire nettoyer : le contraste me fit sourire : ces deux corps, deux bites, deux couleurs ! Après quoi Momo me souleva pour me rouler une bonne pelle, me remercier et me complimenter, mais Sylvain s'impatientait, alors enfin nous passâmes la grande porte. Cette fois, j'identifiai le mobilier : tout avait l'air antique, grec - bien raccord avec les sandales, voire les pagnes que nous portions tous. Sylvain m'entraîna dans une petite pièce, où il me fit me vider dans une serviette qu'il jeta dans un panier (" c'est gâché mais bon... "), puis dans une sorte d'antichambre. Nous nous assîmes sur une double chaise, et nous nous rendîmes peu de temps après, à ma grande surprise, que nous parvenaient des cris de femmes à coup sûr en train de se faire baiser. " Ah oui, on est lundi ! " murmura Sylvain, se levant et m'encourageant à venir voir. Par les rideaux, nous vîmes d'abord une femme entre 40 et 50 ans, défoncée en double pénétration par deux mecs poilus et bronzés, sur un lit banquette, et la bouche déformée par la bite d'un troisième, black, debout les mains sur les hanches. Les cris les plus aigus venaient de la droite :!
sur une autre banquette, un grand mec hyper bien foutu baisait une jeune en levrette, bien énergiquement, et juste à côté d'elle une autre attendait dans la même position, les lèvres toutes luisantes. D'ailleurs au bout de quelques instants, il changea de chatte - et quand je le vis de profil avant de revoir son dos, aucun doute... c'était Marc !
Mike
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