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Chapitre-4
Après la séance cuir, je consulte le profil de Thor. Il a créé un nouveau chapitre dans sa rubrique photos : initiation cuir et travail du cul pour Hanko. Il y a pleins de photos, et mon visage a été masqué.
J’aime me voir ainsi. J’aime l’idée que d’autres me voient ainsi et me savent soumis. Au fond de moi, commence à grandir l’idée que j’aimerais me faire baiser devant d’autres… mais l’angoisse, la peur que quelqu’un me reconnaisse prend le dessus. Ça reste un fantasme…
Ma relation non sexuelle avec Patrice progresse dans les jours et semaines qui suivent. On s’appelle presque tous les jours. On se connait de mieux en mieux.
On a un désir de passer plus de temps ensemble. Je lui propose de venir passer un week end avec moi dans la maison de vacances de mes parents en Normandie. En cette saison, c’est plutôt désert, mais l’idée de quitter Paris pour deux jours me tente bien.
C’est un peu une étape dans notre relation… je suis un peu nerveux. Comment allons-nous combiner nos fantasmes sexuels et tout le reste ? Allons-nous bien nous entendre tout le temps ? Ça sera un test.
Le trajet est plaisant. On passe un bon moment sur la route.
Patrice apprécie la maison quand nous arrivons. Il est vrai qu’elle ne manque pas de charme… Ancienne, beaucoup de bois. Le charme rustique.
Dès que nous avons franchi le seuil de la porte, je sais ce que je veux, et ce que Thor attend de moi. Je sais qu’en sa présence, dans l’intimité, je dois être moins habillé que lui. Je retire mes vêtements, en entier. Immédiatement. Même si je ne sais pas s’il souhaite me baiser maintenant, je sais que ce sont les règles à appliquer.
Il est satisfait de me voir aussitôt les mettre en pratique. D’ailleurs il me met lui met un collier autour du cou. Pas de sexe. Juste la soumission naturelle de mon corps, qui doit être visible en permanence. On s’installe et je lui fais visiter la maison. C’est drôle de se promener nu comme ça... mais j’apprécie. Je me sens libre. Bien. Confortable. Surtout devant lui. Il me voit nu. C’est aussi amusant de faire ça chez moi, dans un endroit où j’ai toujours été habillé. Ou mes désirs sont toujours restes des fantasmes non réalisés en cet endroit.
Je ne dois pas attendre très longtemps de ce côté-là. Une fois dans le salon, il me fait assoir dans le canapé.
Il s’assied sur le fauteuil d’en face et sort son smartphone. Il me filme. Nu. Je commence un peu a bander. J’ai pris gout à être filmé
- J’aimerais entendre tes fantasmes maintenant… Comment tu imagines cet après-midi ?
C’est un exercice qui me surprend. Cette fois il ne filme pas nos émois. Il me demande de me confesser face à la caméra. Il cherche en fait à ce que j’assume publiquement et spontanément ma soumission.
Ma gorge se serre un peu. Mais la réponse est tellement évidente car elle force le passage de ma bouche
- Je… j’aimerais que tu me baises… me donner à toi complètement
- Sois plus explicite… continue
Il continue à filmer
- J’aimerais te sucer… puis que tu m’encules dans toutes les positions… que tu jouisses dans ma bouche et dans mon cul
Le jeu continue
- Pourquoi ?
- Parce que je suis soumis. J’aime me donner, me livrer
- Oui, c’est ta nature. Tu es un soumis intégral. Et ce week end tu vas te donner sans limite. Intégralement. Répondre à tous mes désirs. Tu m’appartiens
- Oui je t’appartiens intégralement
Je bande devant la camera
- Montre-nous ton trou
Je lève et écarte les jambes et expose ma rondelle à la caméra
- A quoi sert ton petit cul ?
- A recevoir ta bite, à t’accueillir en moi
- Oui tu es un passif intégral. Maintenant touche toi
Je commence à me branler tout en continuant à exposer mon cul.
- Fais-toi jouir devant la camera
Je suis excité. Je mouille puis éjacule sur mon ventre.
- Mange ton sperme
Je ramasse mon foutre et le mange
- Maintenant que tu as joui, ton plaisir ne consiste plus qu’à te donner. Je vais t’utiliser pour mon plaisir ; mets-toi à genoux
Je me mets au sol à genoux. Il arrête de filmer. Le fait de me faire interroger, filmer ainsi de face, de m’exprimer face à la caméra est un nouveau pas dans ma soumission, de plus en plus grande.
Il sort sa bite et je le suce. J’ai débandé mais le plaisir de l’avoir dans ma bouche me donne le plaisir dont j’ai besoin. Comme d’habitude il prend le contrôle de ma tête pour me baiser la bouche, ou forcer ma langue contre sa queue, sur ses couilles ou carrément entre ses jambes. Sa bite fouette mes joues. Il s’amuse avec moi.
Sa main attrape le collier et il me fait mettre à quatre pattes sur le canapé. Il me bouffe aussitôt le cul. Mordille mes fesses. Sa langue lèche copieusement mon anus et rentre en moi. Je gémis. Je l’encourage. C’est chaud de faire ici dans le salon, et non dans une chambre. Il se met à poil et part chercher du gel dans son sac. Il en met un tout petit peu sur son gland, à peine plus en moi. Il m’encule aussitôt. Douleur, cri, mais j’aime ça et je m’habitue vite. Il me baise en levrette, la main serrée sur mon collier. Ça me serre. Un vrai rodéo. Mon corps secoue sous les coups de queue. Une baise brute. Il attrape mes cheveux. Je sais à quel point il aime me prendre par derrière. Et moi aussi j’aime m’offrir ainsi.
- Mets-toi contre la table
Je me penche et il me baise ainsi, debout, toujours par derrière. La table grince sous les mouvements. Sa main plaque ma tête contre la table. Il me fait ensuite allonger sur le dos jambes écartées. Debout, il me prend maintenant par devant. Ses bras écartent mes jambes. Il va profond en moi et vif. La table continue à grincer. Il se penche sur moi
- Ouvre la bouche
Il crache dedans. Puis carrément sur mon visage. Les coups s’accélèrent puis il jouit en moi en jurant. Je sens son sperme chaud et abondant se déverser. Il reprend son souffle
- Tu te rhabilles ? On va faire un tour ?
Le retour à la normale. Sans aucune transition. Comme si cette baise était une vraie pulsion à satisfaire.
On se rhabille, j’enlève le collier et on part visiter le village. Le temps gris, les rues quasi désertes. On se promène main dans la main. Notre premier week-end en amoureux. Je lui fais visiter. On s’arrête dans les librairies et les magasins d’antiquité. On achète quelques bouquins. Je suis content d’être là. Lui aussi.
On part vers la plage. On fait une longue balade. Le vent se lève. Un léger crachin balaie nos visages. L’air est vif. Ça fait du bien. Mais le crachin se change en pluie… On rejoint la maison trempes… En voilà une autre raison pour moi de me déshabiller. Patrice en fait de même. Je vais faire un feu dans la cheminée histoire de nous sécher et de nous réchauffer.
Le bois s’embrase vite. La chaleur des flammes se fait vite sentir. Patrice s’est approché. Il retire doucement mon collier. Il m’embrasse. Sa main caresse ma joue.
- Je t’aime
- Je t’aime
- Je n’aurais jamais cru que je rencontrais un jour un mec comme toi… compatible sexuellement, prêt à se soumettre… mais dont je tomberais amoureux aussi
Je souris. Je l’embrasse. Mon cœur se serre. Je n’ai jamais senti autant de sincérité vis-à-vis de moi
- … et qui en plus soit aussi mignon
Sa main me caresse à nouveau le visage. Il demande. D’une voix douce, presque suppliante : « suce-moi »
Je me penche pour le sucer doucement. Lentement. Ses mains me caressent tendrement. Le feu nous réchauffe progressivement. On va faire l’amour devant la cheminée. Il s’allonge sur le dos
- Mets-toi en 69
Je le recouvre. Il me prend en bouche. Je le suce. Je sens ses mains contre mes côtes. Il me lèche les couilles puis l’anus. Je le caresse avec ma langue. Le suce pour lui donner le plus de plaisir possible. Il me prépare bien le cul avec du gel ensuite, pareil pour sa queue. Il me baise en levrette devant la cheminée. Il prend toutes les initiatives. Même quand nos baises sont soft, il est aux commandes. Mais il est doux. Lent. Câlin. Il me donne des caresses en permanence. Son bras s’enroule contre mon torse. Il me redresse. Nos langues se touchent.
- Viens t’assoir sur ma queue
Je me déhanche. Bouge bien. Ses mains pétrissent mon corps en permanence. Doucement. Il caresse mes seins et mes fesses avec respect, et tendresse.
- Tu es tellement beau mon chéri, je t’aime, je te veux. Je veux te posséder tout le temps, tu comprends
Je me penche pour l’embrasser. Il se redresse. Nos lèvres restent soudées. Puis son bassin bouge plus fort. Les « je t’aime » sortent de nos bouches. Nos langues se caressent. Puis il jouit en moi, et moi je jouis sur son ventre sans me toucher.
Patrice se rhabille. Moi, je ne fais que remettre mon collier. On prépare à diner, on ouvre une bouteille de vin. J’oublie que je suis nu. J’aime ces moments partagés à préparer le diner, ces moments de couple. Il me touche souvent. Nous sommes complices. On passe la soirée à finir la bouteille et à bouquiner, face au feu qui se consume.
Une fois au lit, Patrice se remet à bander. Il m’ordonne de le sucer. Il jouit assez vite dans ma bouche et j’avale son foutre avec obéissance. On s’endort dans les bras l’un de l’autre. Une nouvelle nuit passée ensemble, mais cette fois chez moi, ou en tout cas de mon côté, et plus chez lui.
Je me réveille tard. Le temps n’est pas meilleur, mais il ne pleut pas. Je bande. Je repense au sexe de la veille. Spontanée, chaud. Digne de mes fantasmes. Hard et soft. Les choses se sont enchainées naturellement. Nu et en collier, je descends préparer le petit déjeuner. J’ai envie de le servir. De tout faire pour lui. Je me sens son esclave. Ça me fait frissonner. J’aime l’idée.
Je l’entends a peine quand il pénètre dans la cuisine. Sous son caleçon, il bande. Il tient la bouteille de gel dans une main. Il la pose sur la table.
- Prépare-toi le cul. Je veux te baiser, la maintenant, tout de suite
Je suis choqué. Il ne m’a pas dit bonjour. Je n’ai pas prêt à ça. Mais alors que mon esprit s’étonne, mais mains et mes jambes ont déjà commencé à obéir. Me soumettre à lui est en train de devenir un instinct. Ai-je envie de me faire baiser, là, tout de suite ? Non. Vous allez trouver cela étrange… mais l’idée de me forcer me donne du plaisir. Suis-je devenu schizophrénique ? Il y a un autre moi qui prend du plaisir à forcer le moi premier. Je me graisse le cul et me penche contre la table de la cuisine. Il me pénètre. Sa queue glisse en moi. Il n’est pas long à jouir. Je ne suis pas senti autorise à jouir de mon côté.
On prend le petit déjeuner ensemble, et on planifie notre journée. On visite les villages environnants. La campagne normande, ses bocages, ses collines. Le tout sous un temps grisâtre. J’aime ces moments passés à deux. Être intime sans pour autant être sexuel.
Patrice et moi aimons toujours autant nous toucher. Baisers, main dans la main, le plus souvent possible. Dans la voiture, on s’embrasse longuement. Comme deux adolescents. Sa main me caresse l’entre jambes. J’ai enfin l’impression de rattraper le temps perdu. Faire ce qu’Hervé ne m’a jamais donné.
Une fois rentrés, je sais ce qui m’attend. Nu et en collier, je suis prêt. J’ai senti la tension sexuelle monter toute la journée. Et je n’ai pas encore joui aujourd’hui. Je bande. Je ne peux rien cacher à Thor. Il le voit, il aime cette situation
- Monte l’escalier. Je vais te baiser dans toutes les pièces
Dans celle de mes parents, il me fait mettre à genoux, mains derrière le dos. Je suis excité de me faire baiser ici. Un sentiment d’interdit, de tabou. Si mes parents savaient ! Je bande davantage
- Appelle moi Papa maintenant
Je suis surpris… mais ma queue se cambre encore plus, trahissant ainsi mon appétit pour ce jeu de rôle. Entre deux sucions, je lâche des « papa »
Il me met sur le lit, tête dans l’oreiller, fesses relevées, pour me lécher et me doigter. Il m’encule par derrière, et le festival des « papa » reprend : « baise moi papa », « plus fort papa », etc. Il me baise ensuite dans toutes les positions. Je dois me contrôler pour ne pas jouir. Il me serre la queue régulièrement pour m’en empêcher. Mais je finis par jouir quand même, presqu’en même temps que lui… je sais que ça le contrarie… mais c’est plus fort que moi.
Il a à peine repris son souffle, qu’il m’ordonne de marcher à quatre pattes, tel un chien, vers la pièce suivante. Il rebande presqu’aussitôt… et moi aussi, presqu’a ma grande surprise. Dans la chambre d’amis il me redresse en tirant sur le collier, me roule une pelle énorme, puis me crache sur le visage. Je suis plus excité que jamais maintenant. Je le supplie de me baiser. Je suis à sa merci. Je n’ai jamais autant désiré tout faire pour lui. Il me baise contre le bureau. Sort sa queue et la rentre avec brutalité. Bien dilaté, je ne ressens que du plaisir. Comme j’ai déjà joui, pas de risque d’éjac précoce. On est là pour durer.
Il se retire de moi et m’ordonne de m’allonger à plat ventre sur le lit, mais un désir fou impulsif de lui montrer ma soumission me vient, dans le feu du désir. Je tombe à genoux et prend sa queue toute chaude, juste sortie de moi, au plus profond de ma bouche. Il est surpris par autant d’audace. Il lâche un juron de satisfaction. Il a visiblement aimé. Il me baise avec encore plus d’excitation sur le lit. Moi complètement à plat ventre, lui me recouvrant totalement et me pilonnant.
On baise ainsi toute l’après-midi. Partout dans la maison. Une façon pour lui de marquer son territoire par le sexe, de me posséder chez moi, partout. Après chaque sodo, il m’attrape pour que je le suce. J’ai franchi une étape maintenant : je suis prêt à sucer sa queue à peine sortie de moi. Je vois ça comme une preuve supplémentaire que je veux lui donner. Je suis prêt à ça. Il jouit quatre fois en tout : deux fois dans mon cul, deux fois sur mon visage et ma langue. Moi je ne jouis que 3 fois.
Nus, enlacés, la peau et tout le corps brulé par la fureur du sexe, nous nous endormons dans le canapé. Une fois dans la chambre, alors que nous devons nous rhabiller pour rentrer à Paris, il m’arrête. Il a sorti la cage de chasteté. Le moment est venu. Il me sent prêt, et peut être qu’il en a assez de voir que je ne peux pas me contrôler. Il me la passe et ferme à clef. C’est serre. Il me prévient. Ça va faire mal quand j’essaierai de bander. Peut-être que je n’aimerai pas. Comme pour tout, il me laissera le choix. Mais c’est une étape importante.
- Je prends maintenant le contrôle total de tes érections et de tes orgasmes. Tu te donnes presqu’intégralement à moi maintenant
Les mains sur mes épaules, il me conduit devant le grand miroir de la chambre. Je m’y vois, nu de la tête aux pieds. En collier et cage de chasteté. Cette image j’en rêve depuis un moment. Il murmure à mon oreille « tu aimes ce que tu vois ? ».
Une digue se rompt alors en moi. Une rencontre avec moi-même. Un aboutissement. Je l’embrasse sur la bouche : « emmène-moi dans des clubs SM, je veux qu’on me voie comme ça, et que tu me baises devant les autres »… c’est venu de moi… je sais qu’il attend patiemment ce moment. Ça fait un moment que j’aime être filmé. Mais j’ai maintenant envie que d’autres me voient ainsi. Être soumis est mon identité, et mon identité ne peut que s’affirmer, être réel, qu’en présence des autres. La peur a laissé place à la fierté.
Dans la voiture en rentrant, les images du week-end défilent dans ma tête… j’ai baise autant que je voulais, aucun frein à mes désirs. Et je suis passé du sexe, à l’amour et des activités régulières de week-end tout naturellement… cela veut donc dire que cette vie-là est possible… que je peux vivre mes fantasmes normalement… je tressaille… une érection est vite réprimée par la cage. J’ai mal… Je suis heureux. Très heureux…
Sylvainerotic
sylvainerotic@yahoo.com
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