Le bloc des sanitaires est énorme. A cette heure-ci, la plupart des campeurs sont couchés. Alors mes pas résonnent sur le carrelage. Sur la dizaine de douches, une seule échappe de la vapeur d’eau bien chaude. Un mec se lave, ça sent le bois de santal.
C’est la première fois que je vais prendre une douche dans un espace commun. Je n’ai fait aucune colonie de vacances plus jeune, et jusqu’à ce jour, le camping, c’était en bungalow de luxe avec mes parents. Mais avec mon Smic et des premieres vacances d’été entre potes, l’option tente a été privilégiée.
Me voilà donc avec ma trousse de toilette en cuir, mon savon, ma serviette et un caleçon de nuit propre.
Je m’approche des douches, laissant mes sandales au pied des lavabos de vaisselle. J’entends un crissement. Le mec sous sa douche a entrouvert la porte, nos regards se croisent un moment. Il attrape un shampoing qui, manifestement est passé sous la porte, puis se renferme sous sa douche vaporeuse.
Le gars est une bombe. Un brun à la peau bronzée de soleil, assez fit mais large d’épaules. C’est le mec que j’ai maté sur la plage du camping. Il jouait au volley avec son mec et d’autres potes.
C’est plus fort que moi, je me faufile dans la douche à côté de la sienne. Le jet de son côté dissimule le bruit de mon slip et mon tshirt que j’abandonne sur la patère. Gourmand comme je suis, mon sexe est en demi-molle. J’en suis fier, de mon chibre de 21 cm malgré mon petit gabarit. A presque 30 ans, j’ai encore l’air d’un minet. J’appuie sur le bouton pressoir, l’eau immediatement coule sur moi. Je me recule contre la paroi, et remarque un trou dans la cloison de bois.
Aucun doute possible, ça a été fait par un voyeur.
J’approche mon oeil, et me fiche bien d’être repéré par le mâle de l’autre côté. Bingo ! Le gars a le bracquemart raide, et la mousse de son shampoing lui sert de lubrifiant alors que sa main s’agite. La gourmette en or fait des va et vient au rythme de ses pressions. Malgré le bruit de l’eau qui éclabousse et coule, j’entends sa respiration saccadée. Puis il tourne la tête, sachant bien que je l’observe. Il ouvre sa porte. Je ne me fais pas prier et le rejoint dans sa cabine, prenant bien soin de refermer.
– je t’ai vu me capter sur la plage.
Je lui réponds :
– j’avais déjà envie de te baiser.
Il détaille mon corps, et la queue en main que j’astique. Toujours le même effet, les mecs bavent devant. Ses yeux s’ouvrent de désir, et, j’en suis sûr, son cul aussi.
– mon salaud, elle est grosse !
Nous nous caressons. Ses doigts parcourent mes pectoraux, descendent le long de mon flanc, sur mon bas ventre. Il est doux et viril, ça me chauffe l’estomac et redresse ma bite.
– Je vais prendre cher.
Il l’avale goulument. Sa bouche est chaude, sa langue experte et sa gorge profonde fait comme un cul sur ma queue raide. Je gère la cadence mais il reprend le controle. Il décide ou sucer, ou mordiller, ou aspirer.
– Je suis tombé sur le suceur de l’année.
– T’as encore rien vu.
– j’ai déjà envie de t’enculer profond ! Montre ton cul.
Mais il ne se laisse pas faire.
– Je suis actif.
– Ton trou crie famine. Il reclame ma bite.
– non, mais moi je vais te la mettre.
Je suis actif versa. Mais lui j’avais bien envie de le faire couiner.
Il s’est relevé, masse mon cou avec des baisers et des suçons qui m’enflamment. Il descend, sa barbe de trois jours me picotent la peau. J’ai envie de ressentir sa bouche sur ma queue, mais il m’a retourné et avec ses doigts, ouvre mon trou patiemment.
– Détends toi.
Il exerce différentes pressions. Gauche, droite, ses doigts me fouille alors qu’il murmure à mon oreille :
– Je sens ton cul, salope…
Il mordille mon lobe. Je renverse la tête en arrière, ferme les yeux. Ses doigts en moi, son autre main sur ma queue, ses dents et ses lèvres malaxant mon oreille. Je tremble, suis électrisé.
– Putain, je ne savais pas que j’etais aussi sensible des oreilles.
Il remonte sa main, laissant ma queue couler, et pince mon téton. Je m’ouvre, j’ai senti, d’un coup.
– Bah voilà.
Il s’insère en moi, sans aucune difficulté. Je ris de plaisir. En balancier, il me pénètre profond. Il fait si chaud. Je me baisse, accepte encore plus sa queue qui tape au fond. Les frissons courent de mon cul à ma tête et j’ai trop envie de venir.
– Je vais pas tenir longtemps, dit-il.
– Okay. On vient en même temps.
Je contrôle le rythme et m’empalle sur sa bite bien dure tout en branlant mon gland.
Nos respirations s’accélèrent.
– Je jouis, putaiiiin !
Il se retire et son foutre inonde mes fesses alors que le mien frappe en grosse gouttes la porte.
– Oh putain…
Je me retourne et le regarde.
– Tu restes au camping jusqu'à quand ?
DelosFairy
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