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HISTOIRE

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Destins croisés

Chapitre-6

Mon amertume est dure à cacher. Nils s’inquiète pour moi. Même Ingrid, bien qu’elle soit très occupée et distante… Je prétexte des difficultés au bureau…

Mais en secret je me cache pour pleurer. Car je n’arrive pas à oublier Jules. Je n’arrive pas à admettre que je n’ai pas le droit de le voir, ni le droit de l’aimer. C’est comme si une occasion en or d’être moi-même, d’être libre me tendait les bras mais que je n’étais pas autorisé à la saisir…

De son côté, Jules a l’air dans le même état. Mais nous ne nous parlons pas, en dehors de sujets professionnels.

Autant Jules avait pris l’initiative du premier baiser, autant c’est moi qui vais être à l’initiative du deuxième contact. Car je vais craquer... je souffre trop. Je lui envoie un SMS : « je pense à toi tout le temps… ». Je sais bien que c’est une folie. Mais c’est plus fort que moi. Il me répond aussitôt. « moi aussi… j’aimerais te voir ce soir ». J’accepte. Je ne désire que ça.

On se donne un nouveau rendez-vous clandestin, loin du bureau, loin de chez moi. Et quand on se retrouve, on tombe tous les deux dans les bras l’un de l’autre. En pleurant. De longs sanglots. Cette attirance est comme une malédiction. Ni lui ni moi ne la comprenons. Elle nous brise. La seule solution est de l’accepter. On marche dans la rue en séchant nos larmes, et dès qu’un ruelle en impasse se présente à nous, on s’embrasse comme des fous

- Tu m’rends fou… je pense à toi tout le temps…

- Moi aussi… je te veux… tout le temps.

- Je veux faire l’amour avec toi…

J’envoie un SMS à Nils et Ingrid prétextant une surcharge de travail. J’indique que je rentrerai tard. Excités comme des gamins, nous nous rendons chez Jules, dans le studio qu’il loue en plein centre de Paris.

Dès la porte fermée, nous sommes frénétiques. Comme fous. On s’arrache presque les vêtements l’un de l’autre. On est tout de suite à poil et on roule sur le lit, les lèvres soudées, les mains touchant partout le corps de l’autre. Le lit n’est qu’un simple matelas à même le sol.

Nos gestes sont brusques, pressés de gouter et de toucher. C’est toute la frustration de s’être retenu ces derniers jours. Mes mains glissent sur sa peau nue, douce. J’aime sentir ses muscles. Les caresses qu’il me donne sont tout aussi bonnes. Je suis le premier à briser le baiser. Jules s’assied et je prends sa queue en bouche pour la sucer comme un mort de faim. Il soupire et caresse mes cheveux. Je passe ma langue sur le gland et avale le précum salé. Je suis en train de devenir accro au gout de son sperme. Je caresse ses petites couilles avec mes mains. J’essaie de la prendre le plus profondément dans ma bouche. Je commence à aimer sucer des bites… La main de Jules m’explore davantage. Sur le dos, sur les fesses.

Il veut aussi me sucer : je m’allonge confortablement et me cale sur mes coudes. Mais le rythme n’est pas pour autant plus calme. Jules me suce aussi à toute vitesse, avec l’enthousiasme d’un accro de la bite. J’adore quand il passe la langue le long de ma bite tout en me fixant avec ses yeux bleus. Je me caresse le torse et les seins et je soupire. Mes yeux se portent de plus en plus vers ses épaules et son dos. Je me rends compte que je n’ai pas encore bien vu ses fesses et son dos.

- Retourne-toi, je veux m’occuper de tes fesses

Jules se met sur ses genoux et je m’approche pour l’admirer. Ses fesses sont parfaites. Rondes, plutôt petites. Je passe la main dessus pour les caresser. Tout en embrassant Jules dans le cou.

- Penche-toi

D’une main ferme je le penche en avant, et toujours aussi affamé, je me mets à pétrir et à embrasser ses fesses. La tête dans l’oreiller, Jules s’offre à moi. J’écarte les fesses et plonge ma langue. C’est la première fois que je rimme. Ca me parait naturel tant je désire cette partie de son anatomie. Dès le premier coup de langue, Jules gémit. Excité de l’entendre ainsi, je m’active comme un malade. Je donne des grands de langue. Lui mouille l’anus le plus possible. Ma langue frétille. Il adore ça. J’attrape sa queue bien bandée et la masse tout en continuant à le lécher. Il finit par me supplier

- Baise moi Gauthier… baise moi… je veux ça depuis le début… prends du gel dans la table de nuit

J’obéis, à toute vitesse, toujours dans le sentiment d’urgence absolue de baiser.

- Pas de capote ?

- Nan, je préfère sans. Ok pour toi ?

- Je préfère aussi sans en fait

Je m’enduis la queue de gel et lui en met sur l’orifice. Puis je pousse contre son sphincter. J’ai un peu peur de lui faire mal, même si j’imagine que c’est loin d’être sa première fois. Je rentre facilement en lui. Première pénétration anale pour moi. C’est serré. Différent. Plus intense quelque part. Je commence doucement à bouger. J’aime être en lui. Ce que sa représente. On n’a jamais été aussi intime. Je regarde ma queue glisser facilement. J’observe ses fesses, son dos, ses épaules, sa nuque. Il est beau comme ça. J’aime le voir se donner. Par derrière. S’offrir à moi. Il aime ça aussi. Il gémit. M’encourage. On fait l’amour. Ca y est !

Je ne peux plus résister au plaisir de toucher sa peau. Je caresse ses épaules, ses cotes, puis je saisis ses hanches. La frénésie est un peu retombée, car je veux profiter de cette expérience nouvelle. Être en lui. Ma main vient glisser contre son ventre et ses abdominaux superbes. Je touche sa queue. Il n’a pas débandé depuis que je l’encule. Il aime ça. Ca le stimule. Ce n’est pas un mythe.

Jules se redresse. Sa main vient attraper ma nuque. Il tourne la tête pour qu’on s’embrasse. J’enroule mes bras autour de son torse et le repose doucement sur ses mains. Je reste penché sur lui tout en continuant à faire de légers mouvements. Mes lèvres ne quittent pas sa nuque. La peau y est douce et fraiche au contact de mes lèvres.

- Mets-toi sur le dos

J’ai envie de le regarder dans les yeux et de l’embrasser tout en le baisant. On se détache, et il m’attend sur le dos, jambes écartées. Je reste quelques secondes à le regarder car cette vision est trop belle. Son corps de rêve, jeune, magnifique est comme une offrande. Je m’introduis en lui et me penche aussitôt, les bras tendus de chaque côté. Nos lèvres se touchent et je commence mes va et vient. C’est dans cette position que j’ai toujours fait l’amour jusqu’à présent. Je ne perds pas Jules des yeux. Je me noye dans le bleu de ces yeux. Nos lèvres et nos langues se touchent en permanence. Je sens ses mains caresser mon dos puis se poser contre mes fesses pour mieux me pousser en lui. Nos corps sont serrés, plus unis que jamais. Je me détache un peu et regarde mon sexe glisser en lui, fier de lui faire l’amour, de pénétrer son corps plus jeune que le mien.

C’est Jules qui nous fait changer de position. Il me fait mettre sur le dos et vient de lui-même se poser sur moi, et s’introduire ma bite en lui. Comme ça je peux l’admirer encore plus. Mes mains ne peuvent résister : elles commencent aussitôt à masser les pectoraux, les seins, les fesses, les cuisses. Il est magnifique. Jeune, tonique. Les muscles se tendent sous la peau d’une douceur de lait. J’aime sentir les légers poils sur les cuisses. Jules, lui, monte et descend, se déhanche. Il est mignon à voir comme ça. Il se penche et on s’embrasse. Je saisis ses fesses et donne des coups de queue. Il reste immobile et savoure.

Ni lui ni moi ne pouvons-nous retenir plus longtemps et Jules lâche : « on va jouir ensemble ». Je suis à la limite. Jule se branle et commence à juter. Les éclairs blancs atterrissent sur moi et en les voyant, j’éjacule en lui, presqu’au même moment. Mon orgasme est long, lent, très intense. Jules m’embrasse et se détache pour se glisser à mes côtés.

Je suis encore tout secoué par ce premier rapport

- Pas mal, pour une première fois alors ? lance Jules en me taquinant

- Oui… mieux que l’autre première fois

- Hahaha

- Je suis le premier mec que tu depucèles ?

- Non… mais le premier de 40 ans oui

- Hahahah, ça te fait quoi ?

Il hausse les épaules, comme si l’âge n’avait aucune importance. Un silence tombe. Jules et moi avons maintenant conscience que la ligne rouge a été franchie. Que faire ? Je sais qu’il est en train de se poser la question lui aussi. Je déclare :

- Je veux continuer à te voir… et à t’aimer… au jour le jour… on se pose pas de questions pour l’instant

- Ok…

On s’embrasse. On ne veut pas penser aux conséquences, pour ne pas se retenir. Sans savoir où cela va nous mener. C’est un vertige. Je regarde le plafond, qui n’est pas bien haut, tant la chambre est mansardée. Je commence à prendre conscience de l’environnement qui m’entoure. La chambre de Jules. Son univers. Son intimité. Le studio est de très petite taille. Il y a des livres et des journaux. Ça ressemble à mon environnement à moi quand j’avais son âge. Ca me plait. Je me sens proche de lui.

Je pars me doucher histoire de masquer les odeurs de mon infidélité. Quand je reviens dans la pièce, Jules a enfilé un boxer. Il est mignon. On s’embrasse. On promet de se revoir très vite.

En rentrant chez moi, je me sens transformé. J’ai vraiment fait l’amour avec un autre homme. J’ai adoré. Je me sens maintenant pleinement en paix avec moi-même. Je me sens malhonnête d’avoir trompé Ingrid… mais je ne me suis jamais senti aussi honnête avec moi-même. Quel étrange mélange de sensations… Un bien pour un mal. Un mal pour un bien.

Je pense à Jules. Il me manque déjà. J’ai envie de lui. De sa peau. J’aurais voulu passer toute la nuit avec lui.

Quand je rentre à la maison, tard, Ingrid est là. Nils aussi. Ils ont déjà diné. Ils ne se doutent de rien. On se raconte nos journées, comme si de rien n’était. Je me demande si eux aussi ont fait l’amour avec leur partenaire. Un seul d’entre nous fait cela sans se cacher…

Plus tard dans la soirée, bien que cela soit risqué, je ne peux m’empêcher d’envoyer un SMS à Jules : « tu me manques déjà ». La réponse arrive immédiatement : « tu me manques aussi ».

C’est un peu étrange de retrouver Jules au bureau le lendemain. On fait comme si de rien n’était. Mais il est maintenant tout à fait souriant et moi aussi. Prêt à commencer une aventure secrète. Nous n’avons pas le temps de nous isoler pour parler. Mais on n’arrive à s’échanger des SMS.

En fin de journée, il me texte : « je pense à toi tout le temps Gautier. Je veux refaire l’amour avec toi ». Je réponds en une fraction de seconde : « moi aussi, le plus vite possible ».

Je dois faire attention à ne pas éveiller de soupçon. Mais je ne peux pas attendre bien longtemps tant l’envie de revoir Jules et de passer du temps avec lui est forte. Je prétexte une montagne de travail pour dire à Ingrid et a Nils que je dois passer mon samedi au bureau.

Bien sûr, je me rends chez Jules. Il m’attend. Dès la porte fermée, on s’embrasse et se prend dans les bras. Il est aussi impatient que moi. Mais on sait tous les deux que l’après-midi nous appartient. Pour tout faire ensemble. S’aimer pendant des heures.

- Tu m’as manqué… j’ai pensé à toi tout le temps

- Moi aussi

On continue à s’embrasser et à se déshabiller entre deux baisers. L’effeuillage est lent. Jules est torse nu. Je veux lécher, caresser, embrasser ses pectoraux. Il fait pareil avec moi. Quand je fais tomber le jean et le boxer, le sexe de Jules jaillit, parfaitement bandé. Je le prends en bouche. Je suis déjà devenu accro à sa queue. L’avoir dans ma bouche. La sucer. Laisser le précum se déposer sur ma langue. Jules me caresse les cheveux. Mais rapidement, je veux gouter autre chose. Je le retourne pour admirer ses fesses. Je n’aurais jamais imaginé avoir une telle fascination. Elles sont relativement petites, rondes, parfaites. Je les embrasse, les lèche, les caresse. Et je plonge déjà ma langue dans la raie. Jules gémit et se laisse faire. Mais très vite, il est lui aussi impatient de gouter mon corps. Nous sommes maintenant entièrement nus et nous mettons sur le lit. Les lèvres soudées, les mains baladeuses. Jules me suce. Doucement. On prend tout notre temps. Je le laisse jouer avec ma bite. Avec sa bouche, avec sa langue. Il me donne un plaisir fou. Je ne le quitte pas des yeux. Je me retiendrais bien plus longtemps mais il me demande :

- Jouis dans ma bouche

Il me suce plus vite, et rien qu’en entendant cette phrase, je jouis. Pendant l’orgasme, je ne le quitte pas des yeux. Ses lèvres sont collées à ma queue, sa pomme d’Adam bouge. Il avale tout sans laisser la moindre goutte s’échapper. Puis il m’embrasse

- Merci

- De rien… j’aimerais que tu jouisses sur mon visage… lève toi

Car j’ai envie d’être à genoux et d’admirer son torse. Il se redresse. Debout sur le lit, il touche presque le plafond… Il est superbe. J’aime l’observer comme ça. Je le suce. Il me regarde. Il prend son temps. Puis j’attends, bouche ouverte, prêt à expérimenter ma première faciale. Le premier jet me surprend. Chaud, il atterrit sur ma joue. Le deuxième directement sur ma langue. Le troisième au coin de mes lèvres. Un quatrième, plus faible sur mon menton. Les dernières gouttes dans ma bouche car j’ai replonge son sexe dedans. Je sens son sperme chaud sur mon visage. Ca me rend proche de lui. J’ai participé à son orgasme. J’avale ce qui vient se déposer sur ma langue. Jules s’est baissé pour m’embrasser. Du sperme se dépose aussi sur ses lèvres.

En mode câlin, nous nous allongeons sur le lit, proches. On se caresse et on se touche. Pour la première fois de ma vie, je n’ai pas envie d’arrêter. Je ne ressens pas cette descente après l’amour. Je veux recommencer. Tout de suite. Faire l’amour. Encore. Et je sens le même désir chez Jules.

Les baisers reprennent, passionnément.

- On va faire un 69

Jules s’allonge à côté de moi, tête bêche. Nous sommes tous les deux sur le flanc, et on commence à se sucer. Je reçois du plaisir et je lui en donne. Nos corps sont proches. J’aime ça. Les mains caressent aussi, pour ajouter du plaisir. Le corps de Jules glisse ensuite au-dessus de moi. Sa queue descend dans ma bouche. Mes yeux ne quittent pas sa petit paire de couilles imberbes, tout près de mon visage. Mais aussi sa petite rondelle. Je ne peux pas résister. Ma bouche lâche la bite et vient embrasser ce sphincter sans poil. Au premier coup de langue, je sens ses lèvres se serrer davantage sur ma bite. Il a maintenant fait descendre ses fesses sur mon visage. Je le rimme avec bonheur et il continue à me sucer.

- Baise-moi maintenant. J’y pense depuis des jours…

Il sort du gel de la table de nuit. Je le laisse prend les choses en main. Il dépose le gel sur ma queue et un peu sur un anus. Il se place ensuite sur le dos, jambes écartées. Il cale ses mains sur l’intérieur de ses cuisses. Il est beau comme ça. Il s’offre à moi. Il est prêt. Je l’admire. Je ne veux pas me presser. A genoux, j’approche doucement ma queue et l’introduit. Je rentre en lui facilement. Alors que je commence mes va et vient, je n’ai d’yeux que pour lui. Son corps nu, sa beauté, son sourire, ses yeux. Je regarde avec fierté ma bite qui glisse en lui. Il sourit. Il prend du plaisir. J’ai pris ses chevilles dans mes mains. J’embrasse son pied. Puis je ne peux résister à l’attirance pour ses lèvres. Je me penche, bras tendus de chaque côté de son corps. Nos lèvres sont quasiment collées en permance. Nos langues se touchent alors que mes coups de queue ne cessent pas. Je finis par arrêter les baisers pour plonger ma bouche dans son cou, et me pencher encore plus sur lui. Ses mains caressent mon dos puis agrippent mes fesses. Il me pousse en lui. Nous sommes plus connectés que jamais.

- Prends-moi par derrière, face au miroir

Je n’avais pas repérer un miroir, face à un petit meuble. Le jeu me plait. Jules se penche contre le meuble, face au miroir. Je suis derrière. On regarde nos reflets. C’est excitant, je l’embrasse dans le cou, puis dans le dos. Il se cambre et je remets mon sexe entre ses fesses. Je reprends la sodomie. On se mate dans le miroir. Il a pris sa queue dans une main et se branle. Je la lui enlève et la place à plat sur le meuble calée dans la mienne. Je veux le regarder bander grâce à moi, pas grâce à sa main. Et elle se redresse bien, se tend à chaque fois que je touche son point G. Je n’aurais jamais imaginé le plaisir anal. Jamais pensé qu’un homme pouvoir recevoir du plaisir ainsi. Ca me démange de ressentir ca moi aussi. Jules se retourne et m’embrasse.

- Baise-moi plus fort

J’aime entendre ses mots crus. J’accélère et fais claquer mes hanches contre ses fesses. Il n’a pas mal. Au contraire, il crie de plaisir.

On change de position. Je me mets sur le lit et il vient s’empaler sur moi. Il monte et descend. Il a calé les mains contre ses fesses. Son torse est bombé. Ses abdominaux bien dessinés. Il est superbe. Les peau est lisse, et glisse sous mes doigts. De même que ses petits tétons durcis et hypersensibles. Il gémit au toucher. Il me rend fou. Je n’en peux plus. Je me redresse. Les jambes encerclent le corps de l’autre. Nous sommes redressés, enlacés, toujours emboités l’un dans l’autre, le front collé l’un à l’autre. Nos yeux se fixent, nos bouches sont toutes proches

- Tu m’rends fou Jules… je pense à toi tout le temps… je te désire en permanence… je t’aime… je t’aime comme un fou

Oui je l’aime, la vérité est enfin sur mes lèvres.

- Je t’aime Gautier… toi aussi tu me rend fous

Nos lèvres se collent violemment comme deux aimants, nos corps se serrent et je pousse ma bite encore plus profondément en lui. Puis je remue mon bassin. On se serre, les bras enroulés, les bouches soudées. Ma main se glisse entre nos corps et serre sa bite bandée

- On va jouir ensemble mon chéri

- Oh oui, mon amour jouis en moi.

J’accélère… et j’éjacule dans son cul. Au même moment, je sens le sperme s’échapper de sa queue et couler dans mes doigts. Nos lèvres sont détachées et le soupir de l’orgasme s’échappent de nos bouches et vient se poser sur le visage de l’autre. On ne s’est pas quitté des yeux. Je viens faire glisser mes doigts couverts de sperme contre ses lèvres. Sa langue glisse et ramasse. Puis je viens l’embrasser. Le nectar chaud et sale se mélange sur nos lèvres et sur nos langues. Je ressens tellement de plaisir, même après l’orgasme…

Tout en reprenant notre souffle, on échange encore des caresses et des « je t’aime ». Ce n’étaient pas des mots en l’air, jetés dans l’excitation du sexe. On reste nus sur le lit. Jules allume la télé et on regarde quelques trucs, un peu pour se détendre. Nos doigts touchent l’autre de temps en temps, pour ne pas supprimer l’intimité grandissante entre nous.

Après un quart d’heure, je ne peux m’empêcher de partager ce que j’ai en tête depuis un moment : je le veux en moi, j’aimerais me faire sodomiser moi aussi. Jules est surpris… mais aussi excité. Il sourit. Un vrai dépucelage, enfin. C’est lui qui va le faire. Lui qui est beaucoup plus jeune que moi.

Il me met un coussin sur les fesses et me suce. Comme pour me distraire et me mettre dans l’ambiance. Je rebande. On a déjà joui deux fois, mais c’est comme si, cet après-midi, le sexe était sans limite. Je ferme les yeux et me détends. Je le laisse me donner du plaisir. Sa langue finit par descendre. Sur mes couilles, sur l’intérieur de mes cuisses. Puis contre mon anus. J’aime. Je suis surpris. Je n’aurais jamais pensé ressentir du plaisir à cet endroit-là. Est-ce dans mon corps ou dans ma tête ? Est-ce juste parce que c’est lui, celui que j’aime ? Quand il s’agit de sexe, rien n’est jamais clair. Peut-être est-ce pour toutes ces raisons à la fois. Mais je me surpris à gémir. Et cela plait à Jules. Je le vois bien dans ses yeux, qui apparaissent entre mes cuisses. Là encore, c’est lui qui dirige les opérations. Il me doigte avec du gel tout en se massant le sexe, avec du gel aussi. Sensation bizarre pour moi, mais je me suis déjà entrainé avec des objets.

Comme sa bite n’est pas très large, je ne ressens qu’une douleur modérée quand mon sphincter s’ouvre et qu’il me pénètre. Mais là encore c’est dans la tête que le plaisir se déclenche. Il est en moi. A l’intérieur de moi. Celui que j’aime. Uni à moi. J’adore

- Embrasse-moi mon amour

Il m’obéit. Et commence ses va et vient. Le plaisir mental est soudain augmenté d’un plaisir intérieur. Un frisson. Un sensation nouvelle. Je comprends. Ca y est. Oh mon dieu. Le plaisir de la prostate. Je gémis. Je lâche des cris. Jules est content. Je lui demande de continuer. Je veux ressentir plus de plaisir. Soudain, ma bite laisse échapper du sperme. Il n’en reste pas beaucoup dans mes couilles. Ce n’est qu’une petite série de jets brefs, mais le plaisir est intense. Je frissonne. Je n’en reviens pas. Je sens aussi Jules se contracter et sa queue pulser en moi, sans que je ne sente son sperme couler dans mes entrailles. Il ne doit cracher qu’une petite quantité lui aussi.

Tel un gamin, je lui confie à quel point j’ai adoré. Et à quel point je l’aime… Il me dit la même chose.

Après ce nouveau coït, je n’ai toujours pas envie de le quitter et de rentrer chez moi. On regarde chacun nos smartphones. Je constate qu’il est sur Grindr. J’ai entendu parler de cette appli bien sur… mais je suis surpris. On vient de faire l’amour 3 fois, et il consulte un app de rencontre. Je suis aussi un peu contrarié. Il n’y a pas que moi ? Alors qu’on vient de se dire « je t’aime » sincèrement pour la première fois. Je sors donc une boutade :

- T’en as pas eu assez ? Tu cherches un plan Q pour ce soir ?

- Hahaha… nan pas ce soir… plutôt pour les fois où t’es pas dispo

Il s’est redressé. Je suis toujours allongé. Je fais glisser mes doigts le long de sa colonne vertébrale, jusqu’à la raie de ses fesses

- Je ne te satisfais pas assez ?

Il tourne le visage et souris. Très naturel il répond

- Je t’aime… mais je veux encore m’amuser… tu comprends ?

Sa main touche ma cuisse

- Ok… mais je suis quand même spécial pour toi ?

Il se retourne et vient se lover contre moi

- Très spécial… je t’aime Gautier… avec toi c’est l’amour… le truc le plus important… avec les autres, c’est juste le sexe… voila… c’est simple non ?

Il a raison. C’est simple après tout… j’imagine que c’est mon éducation, et mon âge, qui me font penser de manière plus traditionnel. Et de toutes les façons, je l’aime, et je suis prêt à faire des compromis.

On fait encore des câlins cet après-midi-là. Des caresses, des baisers. Avant que je ne douche dans sa microscopique salle de bains, histoire d’effacer la moindre odeur de sexe.

Il est tard ce samedi quand je rentre à la maison. Je suis fatigué… comme après une longue journée de travail au bureau. Je n’ai donc pas de mal à mentir. Je regarde un film avec Ingrid mais mon esprit est complétement ailleurs. J’aime Jules. Je refais le film de notre après-midi à faire l’amour. A ma première expérience anal. Et je pense déjà à la fois prochaine. Quand pourrais le revoir ? Je ne peux plus me passer de lui.

Sylvainerotic

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