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Les lettres de Paul

Lettre 1

Cher cousin,

Il y a des années que nous nous sommes éloignés, mais je garde un souvenir ému des vacances que nous passions ensemble. Ce sont tes parents qui m’ont inculqué le goût des voyages. A l’heure où je t’écris, je renoue avec cette passion, mais ne sachant pas vers qui me tourner pour la partager, je ravive nos anciennes habitudes.

Voilà maintenant un mois que j’ai quitté la demeure de Prague. Je ne m’y sentais plus à ma place. Tu connais comme moi l’organisation particulière de notre famille… J’avais cette impression d’étouffer. Depuis cinq ans, les clients défilaient. Sous la houlette des Tantes, je m’acquittais de la même tâche que mes frères. Mais j’ai d’autres désirs ! Je veux voir le monde, parcourir de nouveaux continents et vivre mes propres aventures !

Me voilà donc parti, avec l’aval de ces vieilles catins, loin de ce travail mécanique et sans âme – car si le reste de la fratrie s’y complait toujours, je n’ai plus aucune passion pour ces relations sans lendemain.

Le pécule que je me suis constitué ces dernières années m’a permis de m’envoler pour São Paulo. J’y réside désormais, dans une vaste maison au sein de laquelle j’effectue différents travaux en échange du gîte, du couvert, et d’un faible revenu. Par chance, fut un temps où je côtoyais un régulier portugais, qui venait chercher dans mes bras ce que sa femme lui refusait ; aussi, je me débrouille à peu près pour communiquer.

J’espère conserver cet emploi quelques mois, avant de mettre les voiles vers une destination encore inconnue. Je ne supporterai pas éternellement la chaleur moite, elle m’asphyxie. Au plus fort de la journée, alors que l’air s’épaissit et me donne la sensation de coller à mes poumons, j’ai pris l’habitude de m’étendre sur l’une des grandes couches de la terrasse, vêtu d’un simple slip. J’y somnole quelques heures en profitant du peu de fraîcheur qu’apporte le cocon de végétation alentour.

Il m’est d’ailleurs arrivé, durant l’une de ces siestes, un incident qui mérite que je te le raconte.

Je me reposais sur l’un de ces longs matelas, la tête sur les oreillers et les mains derrières la nuque, quand soudain, un bruit discret m’a tiré du sommeil – un son grinçant, qui aurait parfaitement pu provenir d’une porte mal huilée. Je me suis donc lentement extirpé des brumes du sommeil, prêt à me faire disputer pour mon oisiveté.

Que nenni ! Ce que j’ai découvert à la place m’a ravi, je dois l’admettre.

Affalé dans une large chaise en osier tressé, à moins d’un mètre de moi, Cristiano – le fils des propriétaires – me dévorait du regard. Il ne portait lui aussi qu’un simple sous-vêtement – un large caleçon incapable de dissimuler les tressautements de son pénis en érection. Par la manche entrebâillée, j’apercevais déjà l’engin qui bondissait dans la pénombre. Le jeune homme caressait d’ailleurs cette tige à travers le tissu, sans me quitter du regard.

Quand il s’est rendu compte que le grincement du fauteuil venait de me tirer du pays des rêves, il s’est crispé. Ses joues bronzées sont devenues rouges. Mal à l’aise, il a tenté de masquer son activité coupable avec un coussin. Il a bafouillé quelques mots de portugais, d’une voix si ténue que je n’ai rien compris – et pour être honnête, je m’en fichais un peu.

Après plusieurs semaines de dur labeur, ce jeune homme me donnait des idées. Or, tu me connais, cher cousin, je n’ai jamais été un garçon très pudique – et, admettons-le, avec un corps comme le mien, pourquoi l’être ? Presque tous mes atouts s’étalaient à la vue de Cristiano : biceps, abdominaux, jambes d’une épaisseur remarquable, mais surtout, si tu te souviens bien, ces pectoraux larges et rebondis dont j’ai toujours été fier. Il ne manquait qu’un élément à ce spectacle ; à l’étroit dans mon slip, je le devinais qui gagnait déjà du volume.

Le beau Cristiano ne me laissait pas indifférent. Je ne l’avais encore jamais croisé depuis mon arrivée dans la maison ; lui m’a confié plus tard que, même si je ne l’avais jamais surpris jusqu’alors, il avait souvent profité de mes siestes méridiennes pour se masturber en me reluquant. Ce jour-là, j’ai donc eu le loisir de l’observer en détail pour la première fois.

Un visage juvénile, imberbe, couronné par de belles boucles noires et soyeuses. Il n’a que dix-huit ans, mais il entretient sa forme physique ; sans me concurrencer en aucune partie de son anatomie, son ventre plat, son torse légèrement bombé et ses bras fermes me font encore de l’effet au moment où je te les décris. Il pinçait l’un de ses petits tétons noirs quand mon réveil a interrompu sa branlette.

Il m’a trouvé peu farouche à son égard. Je lui ai adressé l’un de mes sourires les plus charmeurs et ne me suis pas privé de contracter mes muscles, afin qu’il profite davantage de la vue. Il lui a tout de même fallu quelques minutes pour comprendre que je ne lui reprochais rien, bien au contraire. Alors, comme un félin qu’on apprivoise, il s’est approché, puis s’est couché à mes côtés.

Il a m’a d’abord contemplé avec un éclat brûlant dans le regard. J’ai encouragé ses mains à se perdre sur moi, à profiter de la moindre de mes formes – et je ne me suis pas privé de faire de même. Nos peaux se sont frotté l’une contre l’autre ; sa chaleur a ravivé mes hormones anesthésiées par Prague.

Là, loin de tout, au milieu de la végétation luxuriante, j’ai pris ce minet virginal dans mes bras. Il a avancé ses lèvres, le reste a suivi d’instinct. Je lui ai offert son premier baiser, à la fois tendre et torride – comme toi et moi savons si bien le faire, cher cousin. Nos langues se sont rencontrées, j’ai glissé mes doigts dans ses cheveux pendant que les siens, si fins, étreignaient mes biceps. Entre mes cuisses, mon morceau prenait de l’ampleur au point que le slip serré ne parvenait plus à le contenir.

Après une longue minute à s’embrasser, Cristiano a risqué ses lèvres sur la peau tendre de mon cou. Il a léché ma pomme d’Adam, puis s’est aventuré sur mes tétons. Tu te souviens sûrement combien ils sont larges et sensibles ; à l’époque de nos masturbations communes, il te suffisait de les effleurer pour que je réagisse. La langue de ce minet brésilien l’a vite compris ; libéré de sa timidité, il s’est jeté sur mes rustines et en a chatouillé la pointe. Impossible de résister ; j’ai serré la mâchoire en gémissant de tout mon saoul.

Cristiano a joué ainsi avec mon corps pendant un moment, revenant toujours sur mes mamelons, jusqu’à ce que je n’en puisse plus. Je me suis mis debout et lui ai placé mon énorme paquet sous le nez. Avec un peu d’encouragement, il a d’abord palpé le morceau à travers le tissu, avant de m’en libérer. Le jeune Brésilien a ainsi découvert cet organe qui te plaisait tant ; un beau chibre, harmonieux, droit, circoncis, épais à souhait, long d’une vingtaine de centimètres.

Mon gland rose a immédiatement attiré ses lèvres. Même s’il s’agissait d’une première pour lui, il n’a pas résisté plus de cinq secondes à l’appel de ma queue. Cristiano a contemplé ma virilité tout en la suçant, certes d’une manière très maladroite, mais plaisante malgré tout. Le voyant en train de s’étouffer à moitié sur le sommet de ma grosse tige, j’ai pris sa tête dans mes mains et l’ai guidé en lui prodiguant des conseils dans un portugais approximatif.

La vision du minet brésilien à mes pieds m’excitait. Mon sexe disparaissait de plus en plus dans sa bouche, tandis que ses mains se promenaient sur mon corps et en vénérait la musculature imposante. Je carrais volontairement les épaules, contractait les abdos et faisait bondir mes pectoraux afin d’attiser son envie – à tel point qu’il a fini par saisir la base de ma bite pour entamer une série d’allers-retours rapides, en bavant dessus de son mieux.

En moins d’un quart d’heure, le Cristiano m’offrait une fellation passable. Toujours debout devant lui, les cuisses contractées, j’offrais à son palais la saveur de ma mouille généreuse. Mon gland rose redécouvrait la chaleur moite d’une bonne pipe et j’espérais qu’avec un peu de pratique, mon partenaire me ferait l’honneur de sa gorge.

Mais, épuisé, étourdi à force de faire des va-et-vient, il m’a réclamé une pause. Je l’ai donc redressé et en ai profité pour tâter ses fesses, sous son caleçon. Y devinant un peu de matière, j’ai fait glisser le sous-vêtement sur ses chevilles. Son cul, loin de concurrencer le mien ou le tien, cher cousin, possédait tout de même un petit rebond qui devrait le rendre confortable, quand je m’attaquerai à son pucelage – d’ici peu, je pense.

Mais, à ce moment, ne voulant pas trop l’effrayer, j’ai rallongé le minet sur la banquette, où il a joué un temps avec nos deux sexes. Le sien semblait d’ailleurs l’indifférer ; il ne se préoccupait que rarement de cette érection de treize ou quatorze centimètres, fine, recouverte par un prépuce qui l’empêchait de décalotter totalement ; il lui préférait de très loin ma matraque tchèque, aussi savoureuse qu’impressionnante.

Au terme d’un long échange de baisers langoureux, durant lequel il m’a surnommé son « beau mâle » dans sa langue natale, je n’ai eu aucun mal à ramener les lèvres de Cristiano sur mon gros morceau. Rodé à sa largeur autant qu’à sa longueur, il s’est remis à le sucer de haut en bas, tout en caressant mes boules lisses.

Les yeux fermés, les bras derrière la nuque, je me suis abandonné au plaisir de sentir sa langue parcourir l’ensemble de ma virilité. Les bruits humides s’accompagnaient d’une sensation de chaleur tellement agréable. Je gémissais sans retenue. Depuis le temps qu’on ne m’avait pas taillé une pipe avec autant d’envie et de motivation !

Comment te dire, cher cousin, que je n’ai presque pu me contrôler ? Mon ventre s’est contracté et, ébahi, j’ai rouvert les paupières au moment fatidique. Cristiano m’a sorti de sa bouche pour recevoir ma jouissance sur son visage innocent ; plusieurs rasades de foutre crémeux lui ont aspergé les paupières, les joues, le menton, le front, allant même jusque dans ses boucles d’ébène.

J’allais d’abord m’excuser quand je me suis aperçu qu’il adorait ça ! Il me souriait, heureux de m’avoir vidé les couilles. Inutile de te dire qu’après un moment aussi torride, je l’ai pris contre moi et lui ai offert toute l’affection qu’un jeune puceau demande.

A l’heure actuelle, il s’est endormi sur la terrasse. Le bruit des touches de la vieille machine à écrire que j’utilise ne semble pas le déranger… Je n’ose pas troubler son sommeil. Je vais retourner travailler, le temps de te saluer, cousin. Je ne te cache pas que je nourris l’espoir que cette petite aventure se prolonge encore à d’autres moments.

J’espère que ma lettre te parviendra et que, malgré cette longue période de silence entre nous, tu me parleras aussi de ta vie.

Celui qui a été, à une époque, ton cousin préféré,

Paul Beaucul

Lettre 2

Cher Cousin,

Voilà une semaine que je n'espérais plus ta réponse. Je songeais déjà que le temps m'avait effacé de ton souvenir, quand j'ai reçu ta lettre. Quel plaisir d'avoir de tes nouvelles et de te savoir heureux. La nouvelle de ton mariage me réjouit profondément ; même si nous sommes encore jeunes, toi et moi, tu sembles avoir trouvé l’homme de ta vie. J'espère pouvoir bientôt vous rendre visite, histoire de ranimer notre ancienne complicité.

Puisque tu as manifesté un vif intérêt à l'égard de mes aventures avec Cristiano, laisse-moi t'en conter brièvement la suite, car elle me place désormais dans une situation périlleuse d’où, je pense, seule la fuite pourra me tirer d'affaire.

Cristiano et moi nous sommes croisés régulièrement, dans les jours qui ont suivi notre première rencontre. L'éclat dans son regard me confirmait qu'il gardait de moi un souvenir ému, aussi je me suis amusé à effectuer sous ses yeux les tâches les plus physiques de la maison, dans une tenue aussi légère que possible ; réparer des mains-courantes, rempailler des chaises, élaguer des buissons, ou même remplacer des poutres – toujours en prenant soin de laisser la mienne bien en vue, lorsque l’indécence le permettait.

Mon minet brésilien ne cachait pas non plus son désir. Quand les autres employés de maison vaquaient à leurs occupations, il s’approchait discrètement de moi et effleurait mon torse, que je laisse désormais nu en toutes circonstances – personne ne s’en est plaint, jusqu’ici. Cristiano posait alors un doigt humide sur la large rustine de mon téton, pour le faire pointer. Il admirait ma musculature et rêvait de reprendre à pleines mains mes pectoraux tout en chevauchant mon bâton de plaisir.

Même si mon portugais reste encore balbutiant, le fils de mes employeurs a vite imaginé un moyen de me communiquer ses besoins, en se promenant tantôt en simple sous-vêtement, tantôt avec un short à l’élastique si bas que l’on apercevait le début d’une raie lisse. En l’espace d’une semaine, la tension sexuelle est devenue telle que la fréquence de mes plaisirs solitaires a augmenté drastiquement ; d’une branlette nocturne avant de m’endormir, je me suis retrouvé à m’isoler trois à quatre fois par jour m’astiquer le gourdin, tant Cristiano réveillait en moi un furieux appétit sexuel.

Une intervention de la providence nous a toutefois permis de satisfaire nos envies, puisqu’hier soir, un avis de tempête a été annoncé à la radio ; des vents cycloniques se sont levés dans la nuit et, à l’heure actuelle, ils balayent encore la région de São Paulo. Des pluies de moussons empêchent les employés de se présenter depuis ce matin, car des ruissellements de boue perturbent la circulation.

Après un rapide tour dans la demeure, aucun signe des propriétaires. Ni une, ni deux, je me suis aventuré à l’étage. J’ai repoussé discrètement les rideaux de perles qui obstruaient l’entrée d’une des chambres et, dès que je l’ai aperçu, j’ai su que j’étais au bon endroit. Cristiano somnolait en tenue d’Adam, un simple drap sur ses chevilles.

Il gisait là, offert. Son corps svelte s’étirait sur le matelas dans une position féline. Ses bras fermes s’étendaient de part et d’autre de son torse lisse. Sa poitrine, légèrement bombée, se soulevait au rythme d’une respiration calme. Un enchevêtrement de boucles noires encadrait son visage angélique. Au niveau de son bas-ventre, son sexe reposait, mou, sur sa paire de testicules glabres.

Comment résister ? Même toi, cher cousin si prude, tu te serais approché pour goûter à ce fruit savoureux. Je me suis donc dévêtu et, aussi nu que lui, je me suis allongé à ses côtés. J’ai passé la pulpe de mes doigts sur ses aisselles douces, puis son cou, ses tétons noirs, sa peau caramel. Il a papillonné du regard et, alors qu’il s’éveillait à peine, par réflexe, il s’est penché vers moi afin que nous échangions un baiser – d’abord timide, mais bien vite plus fougueux.

En moins d’une minute, je me suis retrouvé sur le dos, chevauché par ce minet affamé qui me dévorait les lèvres et réclamait ma langue. Il prenait appui sur mes épaules et, par moments, essayait même de faire le tour de mes biceps avec ses mains, en vain ; il n’arrivait pas à la moitié de mon bras. Je contractais chacun de mes muscles pendant que nous nous livrions à ce corps à corps torride, peau contre peau – autant te dire que mon organe n’a pas tardé à se manifester.

A califourchon sur moi, le postérieur de Cristiano tapait contre ma queue, à présent à la verticale. Le minet brésilien s’est emparé à l’aveugle de mon érection et l’a branlée maladroitement, tout en posant sa bouche sur la zone la plus sensible de mon anatomie ; mes fameux tétons, aussi larges des pièces de monnaie. Mes énormes pectoraux lui plaisaient aussi – comme à tous mes partenaires. Même toi, tu t’en souviens, n’est-ce pas, cher cousin ?

Il me suçait les mamelons et se délectait des gémissements que je poussais. Mais, après quelques minutes de ce traitement, alors que mes rustines luisaient de salive, j’ai posé une main ferme sur sa tête et, gonflant les bras, j’ai descendu la bouille de Cristiano entre mes cuisses. Beaucoup moins hésitant que la première fois, il s’est jeté sur mon membre. Une braise ardente brûlait au fond de ses yeux noirs ; il ne m’a pas quitté du regard tandis qu’il introduisait les premiers centimètres de mon sexe dans sa bouche.

La douceur de sa langue m’a immédiatement tiré de profonds soupirs. Ses doigts fins tenaient mon braquemart par la base pendant qu’il serrait ses lèvres autour de mon gland. Petit à petit, il s’est mis à descendre sur la hampe jusqu’à ce qu’un mouvement de renvoi l’oblige à reculer. Il ne s’est toutefois pas laissé démonter et a poursuivi ses efforts durant plusieurs minutes. Allongé entre mes cuisses contractées, il effectuait de longs va-et-vient humides ; et, quand il s’éloignait pour descendre sur mes couilles, je l’incitais à m’astiquer la verge, histoire de bien étaler tout ce lubrifiant naturel.

Au terme d’un bon quart d’heure à me tailler une pipe, le petit gars s’en tirait comme un chef, malgré la taille de mon organe. J’ai même réussi à lui imprimer une cadence ferme sans qu’il rechigne. Enfin, preuve suprême que son initiation à ma queue était presque complète, j’ai eu le loisir de lui pilonner la bouche à coup de bassins en lui tenant la tête.

Pour avoir supporté mes assauts dans sa gorge, Cristiano a ensuite reçu un long baiser, au cours duquel il s’est positionné sur moi. Là, mes mains se sont instinctivement posées sur son petit cul ; loin d’égaler le mien, il a cependant le mérite d’être ferme et glabre. N’ayant pas eu de plaisir semblable depuis plusieurs mois, tu devines aisément que mes doigts se sont égarés dans sa raie lisse. Mon minet m’a alors jeté un regard sans équivoque ; il s’est mordu la lèvre tout essayant d’enserrer mon chibre entre ses fesses pour le masturber.

Dans la seconde qui a suivi, j’ai affalé Cristiano sur le ventre ; j’ai ensuite ouvert le tiroir de sa table de nuit, où j’ai évidemment découvert un tube de lubrifiant et des préservatifs – à cet âge, quand ça les démange dans le slip… Enfin, tu te souviens de nous, nous étions pareils, toujours à jouer avec nos flûtes enchantées.

J’ai donc tartiné de gel le petit œillet sensible de mon partenaire. Par réflexe, il a relevé le postérieur et s’est mis à cambrer, tandis que mon index s’enfonçait en lui. Serré, il l’était sans doute, mais l’excitation à vite pris le dessus. Il branlait sa bite avec deux doigts, ce pendant que les miens lui travaillaient l’anus. J’y suis allé d’un geste ferme et doux à la fois, jusqu’à ce que j’estime le passage suffisant.

Après m’être capoté, je me suis allongé et, les bras derrière la nuque, j’ai guidé Cristiano dans mon portugais maladroit. Ma position se passait de consigne, de toute manière… Il a pris ma queue, s’est installé au-dessus, puis s’est accroupi jusqu’à se dépuceler lui-même sur mon gros organe. Il a serré les dents, pour sûr, le petit affamé, mais dès qu’il se contractait, il se penchait pour m’embrasser.

Cinq minutes de caresses et de baisers langoureux ont suffi. Cristiano a achevé de s’empaler sur ma virilité. Il a poussé un long soupir mais n’a bénéficié que de peu de répit. Le premier coup de bassin lui a secoué les entrailles. J’ai connu des puceaux, parmi mes hommes de Prague, mais rarement aussi excitants que lui ; à l’époque, je les laissais m’utiliser. Or, cette fois, l’envie m’a submergé. Voir ce minet se satisfaire avec mon dard… Comment lui résister ?

Je l’ai enculé ferme. Je le tenais pas les hanches et, par à-coups, je lui écartais le rectum avec mon gland. La largeur de mon pénis en érection suffisait à lui écraser la prostate. Il se contractait tellement que le passage me résistait un peu, juste assez pour me donner envie de revenir à la charge.

Si les premiers instants l’ont sûrement inquiété, Cristiano s’est très vite abandonné au plaisir dans mes bras musclés, si bien que j’ai fini par le retourner. Allongé sur le dos, il a entouré ma taille avec ses cuisses. Dans cette position, dominé par mon corps puissant, il m’était offert. Ses bras autour de mon cou, il se laissait soulever du matelas à chaque coup de boutoir. Il ne songeait même plus à toucher son sexe, inutile instrument pour un garçon dont le plaisir vient essentiellement de l’appartenance à un mâle viril. Il découvrait la sensation si intense d’être comblé par un chibre dur.

Il couinait et gémissait dans mes oreilles. Ses doigts tiraient sur mes cheveux blonds ou me griffaient les biceps. Sans trop comprendre sa langue natale, les « plus vite » et « plus fort » restent universels, surtout lorsqu’on a trempé sa mouillette aussi souvent que moi. Je devinais ce qu’il réclamait avant qu’il n’ouvre la bouche. Je lui collais la mienne dessus, ou mordais la peau brunie de son cou. Lui pleurait presque de plaisir tant son cul s’ouvrait à chacun de mes va-et-vient. Je retrouvais la joie de m’enfiler dans un rectum chaud.

Quand Cristiano a compris comment jouer avec ses sphincters, il ne lui a pas fallu longtemps pour parvenir à ses fins. Il m’a massé le gourdin avec une telle dextérité que j’ai à peine eu le temps de me retirer. J’achevais d’arracher la capote quand la semence est montée. Ma queue a bondi, plus dure que jamais ; de longs jets blancs se sont répandus sur le torse plat du jeune minet. Douché au sperme, il m’a souri en ajoutant son foutre au mien, puis il s’est affalé dans les oreillers.

Nous avons somnolé un temps côte à côte, sa tête posée sur ma poitrine. Lorsque j’ai repris mes esprits, la nuit tombait. A l’extérieur, la tempête faisait toujours rage. J’ai quitté le lit en attrapant mon sous-vêtement dans la semi-obscurité.

Je renfilais mon slip quand, tout à coup, les rideaux de perles se sont écartés. Un homme est entré. Il s’est immobilisé, les yeux écarquillés. J’ai reconnu le propriétaire des lieux et, ne sachant quoi faire, j’ai quitté la pièce au plus vite, tandis qu’il réveillait son fils, furieux. Impossible qu’il n’ait pas remarqué l’état des draps, ou simplement les longues traces visqueuses sur le corps de Cristiano – et ne parlons pas de ma mauvaise habitude à laisser traîner des préservatifs usagés…

A l’heure où je t’écris, cher cousin, la maison est redevenue temporairement calme. Les larmes et les cris se sont éteints, couverts par le souffle furieux du vent. Néanmoins, je suis lucide sur mon potentiel renvoi, dès demain… Ou bien pire, car dans ce pays, parfois, les comptes se règlent autrement. Aussi, je vais fuir à l’instant où la météo s’apaisera. Je posterai ce courrier en ville avant de partir.

Mais j’entends un bruit. Je te laisse. A bientôt j’espère…

Ton cousin qui s’est mis dans de beaux draps,

Paul Beaucul

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