Chapitre 1
J’habite dans un immeuble du 17eme sur Paris, dans un endroit assez tranquille mais aussi vivant. Je m’y suis installé il y a déjà deux ans après des problèmes de voisinage dans mon ancien appart avec des jeunes fêtards et une voisine de palier aux allures de folle hystérique.
A mon arrivée dans ce nouveau lieu d’habitation, j’ai constaté qu’en deux mois je n’avait croisé quasiment personne. Sur le coup, je me suis dit que pas mal de parisiens étaient partis en vacances étant en plein été mais en septembre et octobre, force est de constater que ce n’était pas le cas.
Aujourd’hui, après deux années dans ces lieux, j’ai enfin croisé quelques uns de mes voisins mais celui qui habite à côté de mon palier ne m’est jamais apparu. Pourtant l’appartement est habité, je l’entends rentrer ou sortir mais sans l’apercevoir. Une seule fois je suis sorti de chez moi et j’ai vu sa porte bien ouverte mais aucun signe de sa présence. J’ai attendu une minute sans rien voir puis je suis parti. J’en ai même parlé à un autre voisin en rigolant car je trouvais ça étrange de ne pas encore l’avoir vu après tout ce temps. Faut dire que des voisins fantômes ce n’est pas ce qui manque dans l’immeuble mais bon quand même, celui qui a son entrée à un mètre de la mienne, il faut le faire.
Parfois je l’entends de sa chambre qui est collée à la mienne, avec juste pour seule séparation une cloison parisienne dure mais pas assez épaisse pour couvrir tout bruit. Des soupirs de soulagement ou bien de plaisir s’échappent mais c’est assez rare. En revanche, je l’entends souvent brancher une prise, pour son chargeur sans doute, ou l’enlever, se jeter sur son lit qui tape contre le mur ou bien écouter de la musique. Heureusement qu’il est assez bien élevé pour respecter ses voisins et baisser le volume sonore ou bien l’arrêter passée une certaine heure avancée de la soirée. Comme sa chambre est voisine de la mienne, je sais qu’il est célibataire car je n’étends pas d’autre voix que la sienne.
Pourtant ce soir, après avoir passé une journée ennuyeuse à faire des tâches qui s’accumulaient ces derniers jours, je l’ai entendu depuis mon lit vers 23h30. Je regardais un animé mais j’avais envie de sensualité, mon coté horny se manifestant bien en cette chaleureuse journée d’été. Cependant, je ne me touchais pas, je m’étais vidé les couilles deux fois le matin et une fois le midi. Je me disais que ça allait passer et que j’allais m’endormir peu de temps après. Ça a commencé vers la fin de mon film, j’avais mis mes écouteurs sans fil car le son était en version originale. Au départ, j’ai cru qu’un des voisins taper avec un marteau sur le mur mais il n’en était rien. J’enlevais alors mes écouteurs pour entendre le bruit d’un meuble en bois qui tapait plusieurs fois contre le mur. Il s’agissait de la chambre du fameux voisin invisible. Il y avait également des soupirs assez intenses mais pas assez étouffés pour cacher l’origine des petits gémissements. Mon envie de sexe prit le dessus de la fatigue et de la sensation d’avoir les bourses vides, je pris donc mon manche en main qui était en demi-molle et je m’astiquais sous les encouragements de la salope qui se faisait doser à côté. On ne pouvait pas ignorer que c’était une femme, bien que certains passifs crient parfois dans les aiguës, en l’occurrence ceux-ci étaient d’origine féminine. J’entrepris donc de me lever discrètement car mon parquet crisse légèrement et mon lit aussi, je ne voulais pas que mon voisin entende que je l’espionne juste à côté. Je collais bien l’oreille au mur et j’entendais plus distinctement les bruits. Le lit cognait à chaque assaut du mâle et s’ensuivait des gémissements de sa partenaire. J’étendais aussi les râles de plaisir de mon voisin et des couilles qui claquaient sur la chatte ou les fesses de sa pute qui se faisait bien remplir à en croire ses paroles. Ça me foutait une de ses triques d’enfer et je me caressais bien en agitant bien mon poignet sur ma queue. Elle avait de la chance cette salope, moi qui était en manque j’aurais bien voulu participer à ce genre d’activité. Soit en étant à la place du mec avec un bon soumis à doser, soit à la place de la meuf et me prendre sa matraque bien profond et sentir ses bourses contre mon cul à chaque coup de rein. J’ai eu l’impression qu’ils se sont rendu compte du bruit qu’ils faisant et que je devais en avoir entendu pas mal car je n’entendis plus grand chose d’excitant, quelques phrases, un arrière son de télé ou téléphone, etc. J’avais quand même sorti ma dose sur le mur blanc mitoyen, satisfaction légère d’avoir pu participer anonymement à leurs ébats.
Après m’être calmé et avoir nettoyé mon méfait, j’allais boire un peu et finir de regarder mon film. Mais même vidé une fois de plus, la tension sexuelle était toujours là, sans doute la proximité des acteurs ou bien le souvenir de leur défonce qui tintait dans les oreilles. Une sensation d’être laissé sur sa faim. Je me mis donc un épisode d’une série en cours sans oublier ce qui venait de se passer. Après environ une heure, je pensais que le silence d’à côté avait laissé place au sommeil mais il n’en était rien. Les gémissements avaient repris, certes moins audibles, mais toujours aussi convaincants. Le mec ne devait pas avoir été satisfait et avait dû faire une pause. Il avait dû attendre un moment plus avancé dans la nuit pour attendre que je dormais vraiment sans doute mais c’était mal me connaître. Il l’a tronchait tout aussi intensément mais moins bruyamment que tout à l’heure, ses à-coups étaient espacés mais virils, je n’entendais plus ses bourses tapaient mais la meuf prenait un de ses pieds, son plaisir parlait pour elle. Ni une, ni deux, je me levais toujours discrètement de façon à bien profiter de cette scène encore une fois en me rapprochant de la paroi. Cette sensation de voyeurisme auditif m’excitait tant que je me suis posé la question de savoir si j’allais renouveler l’expérience mais de façon plus concrète à l’avenir. Ses « Ahhh » me ramenaient à la réalité et je m’astiquais encore une fois sous les coups de mon voisin. Il devait en avoir une sacré bonne pour la faire jouir comme ça. J’étais un peu jaloux. Je m’étais mis sur le dos, tête dans le vide en direction de la source de leur plaisir, main droite sur ma queue, main gauche qui serrait fort mes mecs ou mes couilles sur tel ou tel moment. J’allais encore une fois vider le peu de jus que mes couilles avaient réussi à reproduire, une vache à lait quoi. Même si j’avais joui 6 fois aujourd’hui, fallait que je me soulage avec eux qui baisaient comme des bêtes juste à quelques centimètres de moi. Et cette fois-ci je gémissais presque avec eux tellement j’y allais fort, non seulement en imaginant par mes oreilles mais avec des images dans la tête, leur odeurs de sexe qui remplissaient la chambre, s’en était trop pour moi et je jutais à nouveau avec lui sans doute.
Je me couchais rassasié et le voisin me paru de suite plus intéressant qu’il ne l’avait été durant les deux ans ici. Je ferai plus attention aux bruits qui émanent de sa chambre désormais.
Alphamâle
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