2017 Fin de printemps, 10 h du matin, exceptionnellement, je suis debout et dehors, moi qui à cette heure inévitablement dors, nu, dans mes draps que je froisse et défroisse…la première fois que je l’ai croisé c’était donc à 10h, dans l’ascenseur, rentrant d’une petite balade de vélo pour présenter mes hommages à la mer, j’habite à Nice.
La porte de l’ascenseur allait se fermer quand traversant à grandes enjambées le hall d’entrée il se précipita pour bénéficier de l’élévateur …l’espace cabine était étroit et sans intérêt, c’est à dire laid…Nous nous tenions face à l’autre…je tendis le bras et pressais le bouton d’étage, lui allait sur le toit, faisant parti de l’équipe de couvreurs. Par désoeuvrement et curiosité, je risquais vers lui un oeil, l’air absent…25 ans à tout casser, peau mate, lisse, yeux vert amande dorée comme un petit étang sans profondeur, frangés d’épais cils ombrageux, sourcil marqué et arqué, lèvres charnues, nez droit, visage fin qu’entour une belle masse de boucles lourdes mi-longues et que porte un long cou surmontant un corps svelte, dont la musculature légère et naturelle, dévoilée par un marcel étroit, échancré et fin de coton, révèle l’homme dont l’activité s’avère physique…de deux à trois cm de moins que moi,1m73 sans doute… sans être large sa stature s’apparente au sortir de l’adolescence sportive…il sent le chaud, pas la sueur et j’aime ça…en quelque sorte Il est beau, beau de sa jeunesse et de l’équilibre délicat qui le détermine…sur les cinq étages qui mènent au palier ou j’allais, il se pince le sexe à travers l’étoffe de toile de treillis de son pantalon, …C’est curieux me dis-je, une invitation, un tic, une irritation, une suce indélicate et meurtrissante?
« -vous habitez là? me demanda t’il.
-non, enfin oui, au Rd chaussée, pas à cet étage, je vais voir une amie
-il fait bon, et très chaud sur le toit !
-oui il doit y faire particulièrement chaud…… » bref, cinquième, je souris, sors, farfouille dans mes poches , extirpe les clés , ouvre…Aibnb pour une amie, je m’y rendais pour vérifier de trois derniers petits trucs avant l’arrivée des voyageurs le soir venu. 10 minutes plus tard la sonnette retentit chez moi, en bas…j’entre ouvre, à la porte lui…! Il prétexte une envie pressante, l’impossibilité de se soulager durant ses heures de travail, la pénibilité d’aller courir dans des cafés plus ou moins éloignés et dés lors d’être mal considéré par ses collègues qui le prendraient pour un tir au flanc…je ne demandais pas tant d’explications ! je l’introduis dans l’appartement , lui montre les toilettes et m’en vais vaquer à mes occupations, c’est à dire flâner… j’en profite pour changer de disque…une musique contemporaine classique, sombre, lente, intimiste, vaguement angoissante, ou la tension se fait palpable…ça me fait rire…Ablution et tout ti quanti, qu’il est long…enfin il en sort….j’allais m’ennuyer…Il est là dans l’entrée et observe, en face la cuisine, à droite porte du salon, les deux pièces donnent sur une vaste terrasse sur-fleurie, j’aime l’excès…
« -Ah vous avez une terrasse ?
-Oui, oui, du toit vous ne la voyez pas? la cours est fermée.
-je travaille du côté rue alors, non…y a des fleurs !
-beaucoup…beaucoup trop, j’adore, allez voir…
et voilà que commence une visite d’horticulture improvisé… à distance, je reste dans la cuisine, il revient après une brève escapade d’entre les plantes…
-c’est beau, vous aimez ça?
-oui
-moi j’ai quelque chose que vous pourriez aimer !
-à bon, quoi ?
-quelque chose de rare dont il faut s’occuper !
-comment ? laisse-je choir comme une conne…
-vous voulez voir, c’est imposant ? il repris son tic de pincement
-oui, quoi? fis je encore plus ingénument et bêtement…
-c’est très imposant !
-vraiment ? montrez…montrez, on verra !…vanité est mère de bien des surprises, parfois des meilleurs et n’est pas exempt de vertus, de temps à autre …ai-je répondu amusé de la tournure que prenais cette visite… »
Sa main glisse sur la toile de son treillis de travail, dézip sa braguette et libère une queue épaisse, longue, à demi-bandante et pendante, dont le gland invite à toutes les dérives et qui tranchante sur le tissus verdâtre, en accuse la dimension, ses bourses lourdes sont lestées et flottent sous le membre viril, sur la toile…
« -Ah , effectivement, quand même ! » ai-je balancé impressionné…
une belle bite vraiment…ce n’est pas si courant il avait raison, il possède le rare…large, s’épaississant à la base, ourlée d’un gland massif… minimum 18 cm tout pesé, peau dorée comme les reflets de ses yeux…aussi belle que sa peau, son visage, son corps…irrésistible…je m’avance comme poussé et mue par une force extérieure qui m’astreint à agir…à sa hauteur je penche mon visage et hume sa peau colorée, plonge dans son cou… elle exhale le parfum des promesses et des plaisirs, celui du rite profane, celui des tous les vertiges…le désir me submerge , mon coeur bas à tout rompre et meurtrit ma cage thoracique, l’envie brutale afflue et emplit ma bouche qui s’obstrue dans une prolifération salivaire; je veux le gouter, je veux la sentir enfler, je veux l’aimer…Ce n’est pas un gâteau, c’est un homme! mais mon corps revendique son indépendance, ma raison vacille, se consume d’elle même… qu’importe…. je me colle à lui, l’une de mes mains se pose entre ses omoplates et descend lentement en suivant les courbes de son dos, l’autre à déjà saisit son sexe, que je caresse…ma bouche s’entrouvre sur son cou que je vampirise, ma langue le lèche et tente d’en retenir ses plus infimes particules …ma main qui parcourt son dos et qui s’imprègne de chaque singularité à elle aussi déjà braver l’obstacle de la toile de coton du marcel, et caresse cette peau souple, tendue, joyeuse, festive comme une invitation à la grâce et à l’ivresse… sous mes doigts comme des touches de piano pressées, elle émet des sons qui assemblés offrent une mélodie, deviennent requiem , sa chair répond… Ce type va me rendre dingue!!! chèvre à lier, débile à buter, je glisse en moi, ce mec me coule, me saborde, je me noie dans des volutes de dissolutions, je veux son plaisir, son plaisir est mien désormais…je sombre vite, trop vite, beaucoup trop vite…tant pis… ce qu’il veut il l’aura. C’est à lui, je suis à lui…basta ! il sent le sucre, il a le gout du raisin et de l’aubépine trempés dans une décoction musquée que le soleil a grillée. Je vrille, quel crash…mes jambes fléchissent, et je glisse le long de son torse…menu, finement musclé et ferme…sa main effleure et caresse ma joue, je plaque mon visage contre la peau soyeuse de son ventre que j’ai préalablement libéré du tissus de coton qui m’en séparait…je descends plus bas et accroupis, renifle l’odeur de son sexe s’échappant aussi de la toile de son froc qui l’enfermait, la maintenait au secret et à l’abri, j’ hume et aspire pour que mes poumons s’en emplissent et soient lui…pleins de lui…son vit palpite et lentement se gonfle, se tend, il se mue en quille, lourde, se dresse mollement mais surement, je jouis de sa splendeur, oui, sa verge était une merveille de la nature…peu courante, et j’en ai vu…sa courge se dressant rencontre mes lèvres, je les frotte tendrement contre son gland qui s’humidifie, ma langue s’extirpe de sa cavité pour titiller son méa et agacer son frein, son sexe s’érige par à-coup et sursauts, sa bite vibre, vivante, exigeante elle en réclame plus…je cède volontiers…mes lèvres s’entre-ouvrent et épousent parfaitement son contour. Je descends lentement sur son pénis, prends tout mon temps pour l’avoir en bouche et sentir son énergie, sa force, sa raideur, en découvrir la saveur et les mystères de ses caractères…Je le garde fiché en moi et ma langue le caresse pendant que mes lèvres l’emprisonnent…Ai-je aimé de la sortie des sexes d’hommes ? oui, certes..très rarement ai-je éprouvé si violemment cette soif, ce besoin inextinguible d’en posséder ainsi si totalement…je suçote son bâton, monte et descends son long, délicatement, précautionneusement…m’arrête à la couronne de son gland, que je presse des lèvres plus fermement ou que j’agace de coups de langues vives ou posées…pour finir par en faire le tour et des détours…sa queue sursaute encore, j’adore ça…je m’obstine et joue à attrape gland que j’enserre et relâche…mon salaud aime ça ! puis je plonge sur sa bite, dans un va et vient, graduel, s’amplifiant, crescendo, dont l’intensité augmente frénétiquement, monte et fait vaciller son plaisir comme le mien…de suce en suce ma tête se vide pour lui laisser toute la place, sa pine s’y substitue …je me dévide pendant qu’il m’emplit…mais je me reprends, je me lève, le tire par le poignet.
« -Viens, par là »… je l’entraine hors de la cuisine (trop laide à mon sens, pour nous)et dans la large entrée me mets à genoux, le désagrafe et baisse son froc aux mollets qu’il a forts et velus, admire son chibre, le saisi, l’écrase sur mes joues à maintes reprises, les cravache avec, puis l’absorbe directement…le gobe pleinement, mais pas entièrement, je le pompe, il gémit, il me dit : « j’aime ça les salopes. » il a su attendre et trouvé l’instant propice pour me confier ça…je descends plus profond, recherche à le recevoir plus loin, j’enchâsse ma fosse buccale jusqu’à ma glotte et pousse, son gland qui, aspiré me pénètre, son manche suit, sa queue glisse au fond, entière… je le prends intégralement, son priape m’ouvre à sa seule mesure…alors je le suce en apnée, par la gorge, remontant et descendant intégralement son pieu que j’enfonce dans ma contenance, je le branle par ma gorge, lentement puis à fond, il râle, je déglutis, de rares hauts le coeurs m’assaillent, je ne cède pas et perdure, concentré, avide, désireux, plein de lui, qui me laboure, il se plie en deux, me coince la tête entre son avant bras plié sur ma nuque et son pubis et m’astreint à l’encaisser entier, pendant qu’il me baise la bouche…on râle ensemble, dans un même désir de délivrance convoitée…il pilonne, j’encaisse, ardent et fiévreux, bavant peu, il massacre ma gorge et je le veux ainsi, il vainc et je m’abandonne, je m’offre à ses assauts, mes mains qui caressaient ses mollets très poilus, contrastant avec ses cuisses presque imberbes, remontent à son cul musculeux que j’enserre (on dirait un footballeur ai-je pensé) et auquel je m’agrippe, le poussant pour accentuer les mouvements de son bassin qui s’écrasent sur mes lèvres, propulsent sa pine qui me défonce la gorge… je jouis de lui appartenir, je jouis de sa vitalité de défonce… il me lime littéralement, me bourre, et j’en crève de plaisir tout comme lui…je ne sais même pas comment j’arrive à respirer, sa queue plantée comme ça en moi…la tête me tourne d’ivresse et de bave…j’ai oublié ma bite dans la foulée, tellement je le veux…oublié de me toucher, de me branler, je suis sa béance et je rêve de l’être éternellement pour son accomplissement…Qui suis je désormais ? il ne m’importe plus, et je m’en contre fou, je veux son jus, je veux le sentir vibrer en moi, je veux qu’il ne s’arrête plus, je veux être à lui…et c’est ce qu’il s’est passé, il m’a pris longtemps ainsi… soudé l’un à l’autre, lui recroquevillé sur moi et moi le retenant pour l’avoir plus encore, plus profondément et enfin il s’est libéré, s’est vidé en jets saccadés et denses, âcres et doux que j’ai bien sentis s’écouler …j’ai toujours abhorré le goût du sperme sauf celui de l’un de mes compagnons qui savait me rendre dingue… dingue de lui, de ça, raide de m’abandonner et de m’adonner à sa virilité…et bien lui, j’ai aimé ses chaudes giclées dans ma gorge, je l’ai bu, l’ai léché, aspiré jusqu’à la moindre goutte de sperme…je l’ai re-sucé dans l’espoir qu’il me reprenne encore, inassouvi, tant je le voulais… j’ai passé des journées à espérer ses saillies…Pour refaire la toiture de l’immeubles ils sont restés à travailler plus de trois semaines et je me suis rendu sur le toit partageant avec eux, temps de repos et leur repas, dialoguant de çi et de ça de leur vie de leurs espoirs, des difficultés de la vie âpre, de leurs pays d’origine … lui, est venu régulièrement me posséder… il m’a baiser la gorge sans vergogne, s’y est déversé, ainsi que dans ma bouche et sur mon visage, écrasant son zob plein de jute sur ma gueule, étalant sa semence, la poussant à la commissure de mes lèvres, réintroduisant sa queue pour que je la lui nettoie, limant encore ma cavité, j’étais à lui et à chaque fois malgré ma plénitude de lui, j’en voulais plus encore, plus de son sexe, de sa jute, des ses coups de reins dans ma gorge, je voulais un anéantissement sexuellement de nous…les rencontres se multipliant sa bouche fut comme sa queue, à moi, léchée, embrassée, chérie, donnée…il m’a doigté, léché le trou que je lui offrais pour qu’il le perfore et en use à sa guise, selon ses volontés, à quatre pattes je lui ai tendue ma croupe dont il esquichait la rondelle… me montant, écrasant sa teub sur ma fente, la pressant de son gland pour la fendre, mais ne s’y introduisant jamais alors que j’en mourais d’envie, pour lui appartenir sans concession et totalement !!!! souhaitant qu’après m’avoir démonté la chatte pire que ma gorge, il se déverse en moi et que chaque atome de mon corps connaisse son génome, l’incorpore au mien par séquences mémorielles…il me répétait:« tu ne dis rien, tu n’en parles à personne.. personne ne doit savoir, personne tu comprends, personne ne sais pour moi, si les gars savent, je ne te raconte pas…c’est impossible »…Que pensait il donc que j’allais raconter à ses potes d’équipe quand je parlais avec eux!!!! je suis le niqué de votre collègue, sa salope qu’il défonce et lime à ne plus en pouvoir, et qui rêve de lui offrir et de lui donner son anus à foutre à volonté, qui en réclame à fond et désire recevoir sa verge bien huilée et lubrifiée par mes courroies après l’avoir bien vidangé, dans ma bouche pour gourmand la lui nettoyer ! qui dit ça ! crainte absurde, puérile dont il abusait pour créer une complicité supplémentaire et en profiter pour se faire caresser et rassurer…il est partit en prenant mon tel… et ne m’a jamais rappelé…Et depuis je plane, connasse, sur la stratosphère, à l’idée d’un mâle qui me limerait amoureusement bouche et cul, cul et bouche sans distinction pour des plaisirs licites en arpentant mon corps, toujours à redécouvrir, s’offrant irrévérencieusement ….
emmaBX
sue.a.manhattant@gmail.com
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