Je toise avec arrogance cette vertigineuse descente. Je n'irai pas tout schuss , non ... je godillerai avec ma langue aux flancs de tes courbes. Je flirterai avec le vide pour partager tes vertiges.
Mes lèvres retrouvent la trace le long de tes reins. Les virages sont assurés, la trajectoire fiable.
J’ ai en vue tes ultimes Everest rebondis.
Ta peau s' électrise et attise ma faim.
Je me repose un instant .
Putain que c‘est beau un homme.
Déjà ta forêt se présente à moi. Elle frémit. Tu te tends entre mes doigts.
Je n’entends plus tes protestations trop occupé à me frayer le chemin de mon Graal.
Ma langue aussi aiguisée qu’un coupe-coupe fait fis de tes dernières réticences broussailleuses.
Il y a bien longtemps que ta queue t’a trahi, la garce!
je sais que j’ai gagné...
Je suis de nouveau rempli de vanité quand enfin je lance l’ assaut. Brutal.
J’écarte sans aucun respect tes monts protecteurs. Mes mains s’agrippent, séparent et j’y plonge tout entier .
J’ emmerde la pudeur.
Je gronde, tu rugis quand ma barbe enflamme ton œillet.
Je feule, tu gémis quand mes lèvres l’apaisent.
Ma bouche excave inlassablement.
Tes fessiers entrent en résistance et se font étaux .
Ta guérilla est vaine. Je chignole avec précision ta virole.
Ton ourlet se débat. Je le martyrise.
Je m’asphyxie de tes sucs poivrés . Enivré.
Je suis l’artisan de nos profonds désirs.
Je sais que j ai gagné .
Mes doigts ont vaincu tes dernières forteresses quand tes soupirs se font l’écho de notre communion. Intense.
Putain que c’est beau un homme.
Je ne vais pas te prendre.Non.
Nous avons dėjà mêler nos foutres.
Je ne vais pas te prendre, je n'en ai pas l’envie.
Je veux seulement m'abreuver à ton calice et enfin étancher mes peurs entre tes cuisses.
Tu souris, je te dévore.
Putain c'est beau un homme.
Valérien le pudique ...
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