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La Vie de Martin

6 | Des appréhensions à l’officialisation

Le temps continue de s’écouler et l’installation d’Antoine dans la même ville que moi a changé beaucoup de choses. Déjà intérieurement où je me sens largement plus confiant et heureux. J’ai arrêté de penser constamment à Samir et consacre mon temps libre à mes trois principaux amis. Je dors par moment chez Antoine mais ça reste assez platonique où l’on passe nos soirées à se connaitre et à se câliner. Deux semaines sont passées depuis mon anniversaire et on n’a toujours pas couché ensemble car je veux prendre mon temps et ne pas me presser comme ça avait pu être le cas avec Samir.

Il m’a proposé de passer ce soir chez lui pour jouer à la console et j’ai bien entendu accepter. J’y réfléchis depuis plusieurs jours mais j’ai envie de passer à une autre étape avec. Je sais que mon attirance pour lui ne s’efface pas et qu’il se retient avec moi uniquement parce que je pose mes limites. Je me sens prêt à renouer sexuellement avec lui et c’est pour cette raison que je me suis préparé au cas où la soirée venait à dévier.

J’arrive chez lui, bien apprêté et il me demande ce que je bois. J’ai juste envie de boire un verre d’eau et lui dit que je peux me servir sans souci. Je le rejoins ensuite sur le canapé et je remarque que mes pensées ont changé lorsque je le regarde. Jusqu’à maintenant c’était la joie des retrouvailles alors qu’en cet instant je ressens le désir de l’avoir comme petit ami. Je m’assieds à ses côtés avec ce changement mental et prends la manette pour jouer avec lui.

Pendant le jeu, on discute de notre journée et son rire ne cesse de me perturber. J’aime l’entendre heureux et comme une addiction, je provoque ses rires pour avoir à les réentendre encore et encore. Au bout d’une heure de jeux de courses, il me propose de se commander à manger. Je lui demande alors une dernière partie pour prendre ma revanche qu’il accepte avec plaisir.

On commence la course et au bout d’une vingtaine de secondes, je commence à basculer sur lui pour le déconcentrer. Il crie à la triche et je rigole en lui disant qu’il n’y a pas de règles pour cette dernière partie. Il me prend au jeu et se lève pour aller jouer devant l’écran. Je ne vois plus rien et me lève pour me placer derrière. Je lâche la manette au passage et place mes mains contre son sexe tout en frottant le mien contre ses fesses.

« Hé c’est vraiment pas du jeu ça par contre ! En plus t’avances plus ! »

« J’ai dit que cette course n’avait de règles. La finir en est une alors si je veux m’arrêter en plein milieu pour faire l’amour avec toi, j’ai le droit. »

Il se retourne en un éclair pour me regarder dans les yeux. Ses mains viennent se poser sur mon visage.

« Tu as dit quoi ? »

Je sais qu’il a très bien compris et me recule pour m’asseoir à nouveau sur le canapé tout en retirant mon tee-shirt. Ses yeux changent du tout au tout comme si son rêve se réalisait. Il retire aussi son tee-shirt et s’avance pour se placer au-dessus de moi. Il commence par embrasser mon bas ventre pour remonter et s’arrêter un peu sur mes tétons. Il finit par sortir sa langue et venir, sans quitter ma peau, jusqu’à ma bouche pour m’embrasser langoureusement. Il relève ensuite sa tête pour que je l’embrasse dans le cou. Mes mains s’accrochent à son dos et descendent lentement se placer sous l’élastique de son short pour masser ses fesses. Ma queue est tendue au max dans mon pantalon et je lâche ses fesses pour venir le déboutonner.

Antoine prend ça comme un signal qui n’en était pas vraiment un. Il se place à genoux sur le sol et termine de baisser mon pantalon avant d’enfouir sa tête contre mon boxer tendu. Il lèche le tissu en faisant les contours de ma queue. Ma main dans ses cheveux l’incite à continuer et les siennes caressent mes cuisses. Il finit par retirer le boxer pour laisser apparaître mon membre bandé. Il ne peut s’empêcher de me regarder en souriant et de se relever pour m’embrasser langoureusement. Il tient ma queue dans sa main qu’il masturbe en douceur. Mon corps est parcouru de mini choc électrique et un état de bien-être total m’envahit. Il commence à descendre dans mon cou pour l’embrasser sur chacun de ses centimètres tout en continuant la masturbation. Ma main vient alors se glisser sous son short pour attraper sa queue bandée elle aussi. Je la masturbe en l’écoutant lâcher un soupir d’aise. Je finis par lui baisser son short pour que l’on se retrouve tous les deux nus.

Il profite de ce moment d’éloignement physique pour se relever et me tendre la main pour aller dans sa chambre. Je l’empoigne et vient de nouveau l’embrasser avant de prendre les devants et partir sur son lit. En arrivant dessus, je m’allonge sur le ventre et le laisse venir se placer sur moi pour se coller contre mon dos et venir m’embrasser dans le cou. Je sens maintenant sa queue frotter contre mes fesses sans interférence. Ses frottements en douceur me font cambrer de désir et ma main dans ses cheveux l’incite à continuer son action. Il finit par se basculer de côté et je prends le dessus sur lui. Je rejoins sa bouche directement pendant que je prends une position plus assise pour continuer de me frotter contre sa queue. Ses mains viennent malaxer mes fesses en les écartant bien pour permettre à sa queue de bien s’immiscer entre et me procurer plus plaisir.

Les mains d’Antoine viennent ensuite me caresser le torse avant qu’une s’approche de ma bouche. Je l’ouvre pour le laisser introduire son majeur que je suce tout en le regardant dans les yeux. Au bout d’une vingtaine de secondes, il le retire et se dirige vers mes fesses. Il les écarte et je sens son doigt masser mon anus. Une nouvelle décharge électrique me traverse et je laisse échapper un gémissement. Il continue de masser jusqu’à ce qu’il exerce une pression pour le faire rentrer. Son entrée me provoque un nouveau gémissement et je me laisse pénétrer. Il fait deux trois allers retours puis d’une voix douce il me demande de me retourner.

J’exécute sa demande et change de position pour m’asseoir sur son visage et sentir sa langue faire l’amour à mon anus. J’aime tellement ça. Je ferme les yeux pour apprécier le moment et quand je les ouvre, j’aperçois face à moi sa queue bandée au max. Je commence à la masturber doucement avant de m’approcher et l’embrasser. Je la lèche sur sa longueur et vient la prendre en bouche. Antoine s’arrête cinq secondes pour apprécier le moment et reprend son action. Il la reprend avec la pénétration de son index témoignant de son impatience d’être en moi. Il me relève un peu pour pouvoir me sucer tout en gardant son doigt en moi.

Au bout d’un certain temps, je sens que mon anus est suffisamment dilaté et je salive ce que je peux sur sa queue pour la lubrifier un max. Je me retourne pour me positionner au-dessus et je le vois me regarder et me demander si on met une capote. Je lui dis que je suis sous PreP et que ça dépend de lui. Il me dit qu’il n’a pas recouché avec quelqu’un depuis notre dernière fois. Surpris de cette révélation, je m’appuie sur son membre jusqu’à ce que la pression face céder mes défenses et qu’Antoine rentre en moi. Un instant de gémissements communs à lieu avant de commencer les vas et viens. Il empoigne ma queue dès le début pour la masturber au rythme de la pénétration. Je vois Antoine fermer ses yeux et se concentrer. Je lui demande s’il veut que je me retire mais il me lâche un « trop tard » accompagné de ses mains qui accélèrent le mouvement. Je comprends qu’il va venir et accélère le rythme jusqu’à ce que je le regarde avoir des spasmes et qu’il lâche un râle de jouissance. Je sens alors une dizaine de jets me gicler à l’intérieur.

Lorsqu’il reprend un peu ses esprits il me regarde confus d’avoir été si rapide. Je lui souris en me retirant de sa queue et en venant l’embrasser.

« C’est pas grave. J’aurais sûrement fait la même chose dans la situation inverse. On a tout notre temps pour recommencer. »

Il m’embrasse pour me remercier de ma compréhension et me promet de ne pas dormir cette nuit. J’accepte son programme et l’embrasse une dernière fois avant de partir à la douche.

***

La nuit a été courte comme la plupart des nuits que je passe avec. La différence avec les autres est que nous avons pu nous redécouvrir dans des étreintes sensuelles. Je suis content d’avoir attendu tout ce temps avant d’être plus intime avec lui car je n’aurais pas vécu la même passion. Celle où ces dernières semaines de privation et de réflexion amènent à une libération euphorisante.

Il me propose de passer plus souvent à l’appartement pour dormir mais je maintiens encore des distances car je sais qu’elle serait la prochaine étape et je ne suis pas encore prêt à y penser. Je préfère garder mon rythme et lui accorder du temps que l’inverse. Cela semble lui aller du moment qu’il peut passer des temps plus intimes avec moi. De toute façon, c’est lui qui vient le plus souvent chez moi vu qu’il y a Julien. Il se montre d’ailleurs ravi de me voir reprendre doucement espoir en une relation.

***

Voilà un mois que l’on peut se considérer comme « en couple ». Ça reste quelque chose de très privé et même Julien et Coralie ne sont pas au courant. Ils s’en doutent fortement mais le sujet n’a jamais été abordés. On arrive à être assez discret et si je vois des amis avec lui, personne n’arrive à capter que nous sommes en relation. Il est vrai que j’ai parfois envie de lui montrer de l’affection à certains moments mais je compense lorsque l’on se trouve entre quatre murs, seul à seul. Il respecte ça et nous en avons déjà parlé. Il est aussi heureux comme ça car même s’il m’aime, je suis sa seule relation homosexuelle et il a encore quelques appréhensions à la vivre pleinement. Je l’ai par ailleurs questionné sur sa phrase de la dernière fois où il disait ne pas avoir recouché avec quelqu’un depuis notre dernière fois. J’étais vraiment étonné et il s’était mis un peu en retrait pour me donner son explication. Après son retour des vacances, il a eu beaucoup de mal à m’oublier et un autre processus à commencer. Il s’est rendu compte que son attirance envers les filles avait changé et qu’il se mettait à regarder de plus en plus les gars. Il a voulu tenter l’expérience avec un autre gars mais il n’est jamais allé plus loin qu’une simple rencontre car il ne pouvait s’empêcher de penser à moi et qu’il gardait espoir de me retrouver un jour.

Lorsqu’il m’a raconté tout ça, je me suis senti papillonner. Sans s’en rendre compte, il venait de me libérer d’une peur : celle d’être à nouveau trahit. S’il a été capable de ne coucher avec personne d’autre que moi sans savoir combien de temps cela prendrait avant de se revoir, cela signifie qu’il se montre vrai dans chacune de ses actions. Après cette révélation, mon regard sur lui a complètement changé et mon amour n’a fait que s’amplifier.

Il m’a emmené cet après-midi dans un musée qu’il voulait découvrir avec moi. L’enthousiasme était présent et toute la visite a été intéressante. Ma coquille s’est un peu plus ouverte et je ne retiens plus mes regards envers lui. Il les capte et me dit qu’on peut nous griller à tout moment. On est dans une salle presque vide lorsqu’il me dit ça et je me m’approche de lui pour le regarder fixement dans les yeux en souriant. Je le prends par les hanches et lui dis :

« Si tu savais comme je m’en fous »

Sur ces paroles, je viens l’embrasser. Ce baiser reste statique et semble ne pas s’arrêter. Je décolle ensuite mes lèvres et je le vois un peu fébrile mais excité. Il regarde directement autour de lui pour voir si quelqu’un les regardait. Mais personne n’en avait rien à faire. Il me regarde alors avec un rictus au coin des lèvres et vient déposer un second baiser sur mes lèvres. Il se décolle et me dit :

« Je te laisse Martin, je dois aller aux toilettes. »

Je vois à son regard les idées qu’il a derrière la tête et je rigole en lui disant « Okey à toute ! ». Il prend ça comme un jeu en commençant à partir mais je reste à ma place. Je souris en voyant sa tête lorsqu’il se retourne en pensant que je le suivais. Il me regarde interrogateur et je lui dis :

« Tu m’a dit que tu me laissais donc je t’attends. »

Il lève les yeux en l’air comme s’il est exaspéré de mes blagues et disparait dans les toilettes. Je pars le rejoindre et en entrant je prends soin de bien fermer la porte. C’est le style de toilettes individuelles. Il m’attend dans un coin et prend un air discret :

« Vous cherchez quelque chose ? »

Je souris et réplique :

« Ouais je venais voir s’il n’y avait pas des vieux cochons de 60 ans mais je n’en vois pas… »

« Ah c’est dommage, vous n’avez qu’un beau gosse de 26 ans dans ces toilettes. Mais il parait que ses baisers valent le coup. »

Je commence à faire demi-tour.

« Pas grave je vais aller voir dans les autres toilettes du musée. »

Il s’est approché en même temps et me retourne contre la porte. Il prend mon visage dans ses mains et vient m’embrasser à pleine bouche. Mes mains viennent sur ses hanches pour le rapprocher de moi. Je le sens baisser sa main pour fermer à clé la porte et venir ensuite toucher mon membre qui gonfle de minutes en minutes. Il se place ensuite à genoux devant moi et me déboutonne le pantalon pour gober directement ma queue. Elle est à demie-molle mais il commence à jouer avec pour terminer de la durcir. Je m’accroche à ses cheveux pour me frotter contre lui et, une fois ma queue bien dure, rythmer la fellation. Par moment, il s’enlève pour la masturber et me regarder. Il me dit de pas trop trainer non plus avant que quelqu’un vienne toquer. Je ferme donc les yeux et m’imagine des images érotiques pour m’exciter. Il m’est impossible de penser à quelqu’un d’autre qu’Antoine et je repense à notre première fois. A sa dextérité et à sa pénétration exquise. L’orgasme ne se fait pas attendre et j’étouffe mes râles comme je peux pendant qu’Antoine s’occupe d’effacer les preuves en avalant.

On ressort ensuite des toilettes ni vu ni connu plus que satisfait de nous. En arrivant dans la rue et je souris heureux. C’est alors que je sens une main prendre la mienne. J’ai un premier réflexe de la repousser avant de voir que c’est celle d’Antoine. Je le regarde et lui souris amoureusement. Il me propose de passer la soirée chez lui et j’accepte en disant que je dois au préalable rentrer chez moi. On se quitte par un baiser et des regards plus amoureux que jamais.

***

La soirée s’est passée à merveille et toute cette journée m’a fatigué. On part alors se mettre devant un film dans son lit. Je finis par m’endormir devant et à mon réveil, la chambre est plongée dans le noir. Je vois qu’il est 3h du matin sur mon portable et sens que je ne vais pas me rendormir si vite. Je commence alors à repenser à cette journée et à quel point je suis heureux. Notre officialisation de couple suit son cours et nous avons tous deux passé le cap de se cacher pour diverses raisons. Je me rends compte que mes sentiments pour lui ne font que s’amplifier.

Je suis dans mes pensées quand je le sens bouger depuis un petit moment. Je me tente à le questionner :

« Tu dors ? »

Il répond par un gémissement endormi pour signifier qu’il m’entend mais se trouve entre les deux états. Je me replace dos à lui et réfléchis à ce que je veux lui dire. Je finis par lâcher :

« Antoine… Je t’aime. »

Je sens dans mon dos un nouveau grognement et un mouvement plus lourd.

« T’as dit quoi ? »

Je me retourne face à lui cette fois-ci pour le regarder. Il semble avoir halluciné et je pourrais profiter de ce moment pour me défiler et feinter qu’il rêvait. Mais je n’ai pas envie. Je veux lui redire maintenant.

« J’ai dit, Antoine, je t’aime. »

Il ouvre cette fois-ci grand les yeux pour me fixer. Il semble encore halluciner et regarde son portable pour voir l’heure.

« Martin, t’as vu l’heure ? »

« J’ai jamais appris à dire les choses au bon moment tu sais. »

Il repose son portable et vient me prendre dans ses bras. Il me serre fort et vient m’embrasser dans le cou.

« Il n’y a jamais de bon moment pour ces choses-là, juste des sentiments. Je t’aime à un point que tu n’imagines pas Martin. »

Il vient à nouveau m’embrasser dans le cou et se positionne en cuillère contre mon dos pour se rendormir. Je souris dans le noir de la réciprocité de ses sentiments. Je ne m’attends pas forcément à plus car il est 3h du mat’ et j’ai réveillé Antoine juste pour lui dire ça.

Le silence est revenu dans la chambre depuis cinq minutes quand la main d’Antoine posée sur mon ventre commence à bouger. Elle me caresse doucement le torse et s’arrête par moment sur les tétons. Je sens ensuite sa bouche contre le haut du dos s’activer et m’embrasser en douceur. Sa main descend jusqu’à mon boxer et s’engouffre pour attraper ma queue qui se réveille de ses attaques sensorielles. Mon bassin bouge un peu pour me caler contre lui et ce geste brusque réveille définitivement Antoine. Il se décolle et vient me renverser sur le dos pour se placer au-dessus et m’embrasser à pleine bouche. Sa main continue de palper ma queue sous mon boxer qui grossit de plus en plus.

L’énergie devient soudainement plus électrique et il se retire brusquement pour retirer mon boxer et le sien. Il se rapproche et revient à mes lèvres en se frottant activement contre mon corps. Notre rythme cardiaque augmente considérablement et son excitation se transmet à moi. Je le retourne d’une force brusque pour échanger les positions et prendre le dessus. J’embrasse son cou puis descends plus bas pour finir par prendre en bouche sa queue. Je la suce comme un excité et il place ses mains pour calquer son rythme bien rapide. Il gémit sans trop de retenue et bouge tout son corps comme s’il était en transe. Je relève son bassin pour accéder à son trou et y insérer ma langue. L’excitation le parcourt intensément une nouvelle fois et il commence à me dire de continuer.

Dans un mouvement rapide, il repousse ma tête et se retourne pour se mettre à quatre pattes pour me demander de le doigter. Je n’en demande pas moins et je retourne mouiller son trou avec ma langue avant d’y insérer un doigt. Il gémit et soupire de plaisir. Je regarde son état et rigole en lui demandant s’il est sûr qu’un doigt suffit. Il me dit que non et je me lève pour chopper le lubrifiant sur la table de nuit. J’en applique sur ma queue et son anus et me présente derrière. Je commence à prendre mon temps mais il s’enfonce de lui-même en laissant un râle assez bruyant. Je le relève pour embrasser son cou et nous fait tomber sur lit pour que je commence à l’enculer avec tout mon poids sur lui. Je relève juste le bassin pour permettre les allers et retours. Il continue de gémir.

Je l’encule comme ça pendant un bon moment avant de changer de position et le regarder s’enculer sur moi. Il a posé ses mains sur mes pectoraux pour prendre appui et s’empale sur ma queue bien droite. Il vient de temps à autre m’embrasser, parfois amoureusement, parfois passionnellement. Il se retire à un moment et se place pour prendre nos deux queues ensemble. Il commence à nous branler mutuellement. L’adaptation à l’obscurité nous permet de nous voir et je fixe ses yeux. Je sens que je ne vais pas tarder et prendre la queue d’Antoine à part pour la branler comme je voudrais qu’on me le fasse maintenant. Il prend alors la mienne et commence à faire le même traitement. Je lui dis à nouveau « Je t’aime » et je le vois accélérer le rythme. Il me retourne mes mots et je commence à avoir des spasmes dans le corps qui indique que c’est pour tout de suite. Dans un râle intense, je me gicle dessus. Antoine me suit quelques dizaines de secondes plus tard avec des jets qui atteignent mon visage.

Après quelques instants suspendus, Antoine s’écrase sur moi pour se reposer et me remercier d’être là. Essoufflé, il me répète qu’il m’aime. Moi aussi je l’aime. Dans un dernier baiser langoureux, nous nous endormons l’un contre l’autre, épuisés.

Ninemark

ninemark@hotmail.fr

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