Premier épisode
Chapitre 2
Baisé par Jared...
J’ai immédiatement su que Jared allait bouleverser ma vie. On s’était perdu de vue pendant plus de 7 ans et je le retrouvais tel que je l’avais laissé : immature, cash, sans filtre ni limite… mais terriblement séducteur, excitant, entraînant. En passant derrière mon boss pour poser ses mains sur ses épaules en disant : « Tu sais que j’ai le pucelage de ton chef comptable au bout de la queue ! », tout était dit ! Je faisais partie des anciens coups de Jared et mon boss était sa conquête actuelle ! Son sourire franc et carnassier tranchait avec la gêne qui devait clairement se lire sur mon visage.
Mon boss a eu l’intelligence de ne pas relever, il a mis fin à notre réunion et m’a raccompagné à la sortie sans une seule allusion, nous nous sommes quittés sur un ton très cordial, comme d’habitude je dirais.
Il n’a pas fallu plus de deux jours pour que Jared débarque dans mon bureau, bizarrement le boss était absent !
- « Alors ma poule, t’es pas trop à l’étroit dans ton placard ? »
- « Bonjour Jared, ça va très bien merci. »
- « T’as bien réussi dis-moi, parle¬-moi un peu de toi, de ta vie, ça fait plaisir de revoir un vieux pote »
- « J’ai pas trop le temps de bavarder, j’ai un taf t’es au courant ? Et puis, si je me souviens bien, on était plus trop pote non ? »
- « Rhoooo, tu chicanes sur des détails Etienne ! J’oublie pas qu’on a été très très très intimes tous les deux et que je t’ai vu faire des trucs bien trash ! »
- « Ah ouais t’es passé au chantage maintenant, tu te bonifies mec, bravo ! »
- « T’as toujours su y faire avec moi ! Tu me tiens tête et tu sais que ça m’excites à mort ! »
- « Arrête ton numéro Jared, t’es pas irrésistible, surtout quand on te connait ! Ok, tu sautes mon boss, tant mieux pour vous, moi, je travaille pour sa boîte, point barre ! Sinon, tu voulais quoi ? »
Première fois que Jared capitulait, il est sorti sans un mot. J’étais à la fois fier de moi mais un peu frustré, ce con m’avait excité et je bandais !
Le passage de Jared dans les locaux n’est pas passé inaperçu, j’ai entendu parler du « gigolo », du « mec du boss », du « sextoy » et j’en passe. Parait que quand il vient et que le bosse ferme la porte, faut pas les déranger, que Jared est en train de faire la seule chose qu’il sait faire, se servir de sa queue… Je me disais qu’il avait quand même une sacrée réputation mais j’ai cru déceler, chez certains, un brin de jalousie et, chez d’autre, une légère gêne à l’évocation de ses prouesses. Jared ne laissait personne insensible et avait bien dû profiter de certains ici.
Le soir, en débauchant, voilà que Jared était garé à côté de moi, il était assis sur le capot de sa belle voiture, trop sexy, sourire radieux.
- ¬"Bon allez Etienne, on va pas rester fâchés pour des broutilles de gamins ! On est adultes, on est sûrement amenés à se revoir, autant qu’on s’entende bien non ? »
Il n’avait pas tort, tout en restant vigilant, j’ai accepté de boire un verre, puis deux, trois… j’avoue m’être bien détendu, on s’est quitté un peu tard comme deux potes. On s’est même dit qu’on allait faire à nouveau du footing ensemble, ce qu’on a fait dès le lendemain.
Les bonnes résolutions sont faites pour ne pas être tenues, une semaine après nos « retrouvailles », Jared devait passer chez moi pour aller courir. J’ai été surpris de le voir arriver vêtu d’un jean, pull et chaussures en cuir, je lui ai demandé s’il ne voulait pas se changer tout en voyant bien qu’il n’avait pas de sac de sport. Là, il s’est approché de moi, m’a mis les deux mains au cul, sa bouche sur la mienne, ça m’a surpris, j’ai pas bougé, sa langue est entrée dans ma bouche, s’est enroulée autour de la mienne, ses mains m’ont peloté les fesses, il frottait son paquet contre le mien ce qui a eu pour effet de nous faire durcir. Il a reculé son visage du mien, a souri comme pour dire qu’il allait avoir ce qu’il voulait, il m’a poussé vers la chambre, m’a fait assoir sur mon lit, il a ouvert son jean, sa queue a bondi de son boxer, il m’a bifflé, j’ai ouvert la bouche, son gland s’est posé sur ma langue, mes mains autour de son membre, les siennes se sont posées derrière sa tête qu’il a rejetée en arrière en poussant un long râle profond de plaisir. Je lui ai fait une pipe d’anthologie, alternant gorge profonde, travail du gland et pompe énergique. Je bandais à mort, je me branlais d’une main tout en caressant son torse de l’autre. Il gémissait fort, m’encourageait et me félicitait. Je l’ai sucé un bon moment, il a ressorti sa queue de ma bouche, m’a fait lever, je me suis déshabillé, il m’a fait coucher sur le ventre, le cul cambré, offert, cuisses écartées et là, il m’a fait un anulingus de malade, j’ai failli jouir je ne sais combien de fois tellement c’était bon. Ses doigts m’ont aussi bien ouvert, je mouillais, j’avais trop envie de sa queue.
Il est remonté sur moi, sa peau s’est collé à la mienne, son torse sur mon dos, il m’a embrassé dans la nuque, m’a mordillé l’oreille, j’ai senti son gland se poser sur ma rondelle bouillante, il a poussé et m’a susurré :
- « Je rentre à la maison ! ».
Effectivement, c’est comme si mon cul ne l’avait pas oublié, j’ai éprouvé un plaisir aussi intense qu’auparavant. Il m’a d’abord baisé doucement, tendrement puis a accéléré jusqu’à faire claquer ses couilles sur mon cul, il allait taper bien au fond, m’arrachait des cris de plaisir, ressortait, revenait, ses mains caressaient ma poitrine. Il soufflait fort dans mon cou, parfois il me disait :
- « Hummm, t’aimes ça hein ? » ou « Ton cul m’a trop manqué ! »
On avait chaud, il s’est retiré, ma fait mettre sur le dos, jambes écartées et relevées, il est venu sur moi, c’est ma main qui a saisi sa queue luisante de mon jus et l’a guidée à l’intérieur puis il a repris ses va-et-vient tout en m’embrassant. Le frottement de son ventre sur ma queue a eu raison de ma jouissance, je suis parti d’un coup en de longs jets puissants qui se sont déversés sur mon torse et mon ventre tandis que Jared s’était relevé, il admirait mon orgasme, il m’a mis quelques coups de reins supplémentaires et s’est vidé en moi.
On s’est allongés côte à côte pour reprendre nos souffles, c’est lui qui a parlé le premier :
- « Ben tu vois, je saute pas que ton boss, je baise aussi son chef comptable ! »
- « Tout le monde sait que t’as pas de morale ! »
- « Ma morale, tu l’as au fond de la chatte et j’en remettrais une dose régulièrement pour te rappeler qui est le vrai boss ! »
Sur ce, il s’est levé, s’est rhabillé et est parti sans un mot.
Merci pour vos retours, ça fait plaisir de vous lire et d'échanger avec vous. N'hésitez pas les mecs ;-)
Etienne
etienne.p.amiens@gmail.com
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