Chapitre 1
Les faits racontés dans ce récit sont arrivés lorsque j’avais 18 ans environ, mais les prémisses de l’histoire commencent quelques années plus tôt. Je vais essayer de faire cela court.
Mon père et ma mère se sont divorcés il y a longtemps. Mon père est parti vivre dans une petite ville anglophone du sud-ouest du Québec. Il s’est acheté une grosse maison avec sa nouvelle copine. Quand elle l’a quitté, mon père a conservé la maison et a décidé de me faire venir pour vivre avec chez lui. Je n’étais pas fâché de quitter mon petit village du nord et ma mère surprotectrice et névrosée.
La maison était située dans un quartier typique de banlieue construit dans les années 50-60 : avec garage, aménagement paysager floraux, vieux arbres, clôtures de bois qui limitent les différents terrains et donne un peu d’intimité à chaque voisin sur tous les côtés, piscine semi-creusée, gazebo, etc. La maison de mon père était située dans un cul-sac sur une petite rue qui comptait 12 résidences tout au plus. Le seul autre jeune de la rue était Xavier. Il était plus vieux que moi. On s’est tout de suite lié d’amitié même si, physiquement du moins, on était très différents. Effectivement, lui était grand et costaud, teint pâle, cheveux châtains rasés et populaire au high school. Moi, j’étais très grand, mais plutôt mince avec de grands membres, teint foncé et plutôt discret à l’école.
Mais Xavier et moi faisions tout ensemble les soirs et les weekends. C’est lui qui m’a fait découvrir la house music et moi je l’ai initié au skate. On a fait notre premier weekend de survie en forêt ensemble. C’est aussi ensemble qu’on a fait du mush et de la Md pour la première fois. Je l’aidais dans ses études et lui m’amenait dans les partys où je n’étais pas toujours invité. On avait la même coupe de cheveux et les mêmes vêtements. C’est avec lui aussi que j’ai vécu mes premiers intimes : porno et branlette à deux. On s’est aussi embrassé souvent. Bref, on explorait s’en vraiment aller plus loin.
Au début de l’été de ses 18 ans, Xavier est parti pour le collège à Montréal. On s’écrivait, mais on se voyait rarement. Je me suis donc retrouvé très seul. Mon père travaillait beaucoup. Il me faisait confiance pour que je ne fasse pas de conneries et que je m’occupe un tant soit peu de la maison, du terrain et de la piscine quand j’en avais envie. Quand il ne travaillait pas, il multipliait les sorties, les partys et les conquêtes.
Ah oui! En venant vivre chez lui, j’ai découvert que mon père était bisexuel. Il avait autant de plaisir avec des femmes que des hommes. Bien que surpris au départ, j’ai vite respecté ses habitudes car moi-même je me posais des questions sur ma sexualité.
C’est d’ailleurs en l’espionnant baiser un autre mec que j’ai compris que j’étais gai. Je m’étais caché dans la chambre voisine de la sienne. Normalement je dormais au sous-sol. Je savais que ces temps-là il fréquentait un mec de son âge et qu’ils revenaient souvent ensemble à la maison. J’avais vu mon père embrasser un autre mec, se faire sucer et sucer un homme, manger un cul, crachez sur un autre mec et pénétrer un autre mec. Ça m’avait allumé au plus haut point. Ma queue n’avait jamais été aussi grosse. Dressée dans mon pantalon de pyjama, elle formait une belle pyramide. Voir les deux hommes jouir a été une expérience formidable.
Peu de temps après cela j’ai fait mon coming out à mon père. Heureux comme jamais que je lui avoue en premier mon secret, il m’a serré fort contre lui. M’a expliqué quelques trucs sur la vie et m’a promis qu’un jour il m’amènerait dans un bar gai fêter cela.
Ceci étant dit, les soirs où j’étais seul à la maison, mon père sensible à ma solitude, avait demandé à notre voisin de passer me voir une fois ou deux ou de me téléphoner pour vérifier si j’avais besoin de quelque chose.
Roy avait le début de la mi-cinquantaine et vivait seul dans sa maison avec sa chienne boxer Martha. Roy était un haut gradé militaire à la retraite. Il s’occupait de sa maison et de son terrain en été comme hiver. Il passait tout son été torse nu et en speedo à jardiner et entretenir son terrain et sa piscine. Il n’était pas grand (1 mètre 70 alors que j’en faisais 1 mètre 85), mais musclé (très défini), large d’épaule, des pectoraux immenses et gonflés, un petit ventre de monsieur ferme. Forte pilosité sur le devant, le dos et les jambes. Le tout bien entretenu. Il avait l’ai hyper sévère et fermé d’esprit. Ne parlant à presqu’à personne sur la rue. Je ne lui avais d’ailleurs jamais adressé la parole jusqu’à ce qu’il vienne pour la première fois cogner chez moi pour vérifier si tout allait bien un soir que mon père travaillait. Il était super gentil. Il avait une attitude bienveillante avec moi et parfois plus paternaliste que mon propre père. On parlait peu, mais on pouvait couvrir beaucoup de sujets en peu de temps. Je l’aimais bien.
Dehors, à cause de la clôture je ne voyais que le haut de sa tête à partir des yeux jusqu’à son crâne rasé. Nos regards se croisait parfois. On se saluait. Il me demandait comment mon père allait. Si j’avais besoin de quelque chose. Il prenait son rôle de gardien au sérieux. Comme j’ai toujours aimé espionner les gens (peut-être voyeur aussi), cela m’est arrivé de me rendre au 2e étage de la maison. Par la petite fenêtre de la salle de bain je pouvais l’apercevoir dans sa cour. Je pense qu’il ne me voyait pas. Il m’était arrivé de l’apercevoir le soir nu dans son spa. Boire son verre un vin ou de la bière. Je n’avais jamais pu apercevoir sa bite, mais quand il sortait du spa, j’avais une vue imprenable sur son cul poilu et bombé. Il était beau. Il était bandant. Je me branlais en l’espionnant. C’est là que je me suis rendu de l’affection et de l’attirance que j’avais pour cet homme de 36 ans mon aîné.
Avec le départ de Xavier, je n’avais autre chose à faire que de passer mon temps dans la cour sur le bord de la piscine à lire et à écouter de la musique. Parfois seul. Parfois avec mon père. Celui-ci, lors de ses journées de congé, jasait parfois avec Roy. Il l’invitait souvent à prendre une bière ou a manger une bouchée, mais Roy refusait toujours. Il faut dire que mon père pratiquait souvent le nudisme dans la cour arrière. Bien que cela se faisait discrètement, Roy avait constaté cette habitude depuis un certain temps.
Un après-midi j’étais revenu de faire une course à vélo et je suis tombé sur Roy en speedo qui attendait mon père dans la cour. Je le dépassais d’au moins deux têtes, mais malgré sa petite taille il était imposant physiquement. La bosse dans son maillot m’excita au max. J’ai eu de la difficulté à regarder Roy dans les yeux. Mon père sortit de la maison flambant nu pour ramener à Roy une boîte contenant quelques bouteilles de vin d’importation qu’il avait commandé conjointement avec Roy. Visiblement gêné de l’exposition de la bite longue et massive de mon père en ma présence, notre voisin prit la boîte en bredouillant un « merci » discret avant de quitter la cour. Mon père trouvait cela très drôle.
L’été de mes 18 ans, je travaillais le matin de 4 h à 11 h dans une boulangerie. Souvent quand j’arrivais, mon père, qui travaillait principalement de soir, était nu dans la cour à se faire bronzer. C’est durant cet été-là qu’il m’amena dans un bar gai où on a fait la fête ensemble. Il disait à tout le monde que j’étais son fils et qu’il était fier. C’est aussi durant cet été que je lui demandais si je pouvais pratiquer le nudisme à la maison et à l’extérieur. Il était ravi de ma demande et trouvait qu’il se sentirait moins seul. On passait donc la majeure partie de nos après-midis, nu, à se faire bronzer, à se baigner et à écouter de la musique. On parlait beaucoup. Des fois il bandait en me parlait de ses conquêtes masculines. Il s’excusait et il sautait dans la piscine. On en riait. Dans la maison, on se promenait toujours à poil : pour manger, faire le ménage, regarder la télé, etc. J’étudias souvent à poil aussi.
Xavier, quand il était en vacances estivales quelques jours chez ses parents, passait également du temps à poil avec nous. On était libres. On était gais ou bi. Fiers et heureux. Mon père nous a d’ailleurs surpris Xavier et moi qui se branlait sur le bord de la piscine. Il nous avait dit qu’il trouvait sa beau et qu’on était chanceux.
Le soir, j’étais encore seul. Mon père partait travailler et il n’était pas rare qu’il fasse des heures de fou. Parfois, il ne revenait même pas à la maison préférant passer même 2 ou 3 nuits d’affilés chez une conquête.
Roy passait encore me dire bonsoir ou me téléphonait. Il n’avait plus à le faire. J’étais majeur. Peut-être que lui aussi se sentait seul. Depuis que j’habitais là, j’avais vu passer quelques femmes (toutes laides), mais elles restaient 3 ou 4 mois et on ne les revoyait plus. Roy était aussi solitaire. Plus je le côtoyais, plus il me charmait et m’attirait. Je ne dirais pas que j’étais obsédé avec Roy, mais je crois que j’étais en train de tombé en amour. Nos discussions étaient de plus en plus longues. Il passait du temps avec moi dans la cour. On se baignait. Il m’invita quelque fois chez lui pour un spa. On prenait un verre.
Un jour, j’ai pris une décision : celle que Roy serait le premier homme avec qui je baiserais. Roy allait être celui qui allait me dépuceler. M’initier au sexe… au cul… à la passion. Rêve un peu fou car je ne savais même si Roy pouvait aimer les hommes. J’allais séduire Roy. J’allais l’amener à me désirer. À me vouloir. J’allais être le plus fin des garçons et il allait me choisir moi.
Billy
havefunbaby@hotmail.ca
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