J’avais rencontré Philippe via un réseau de rencontres entre hommes bien connu. Nous échangions beaucoup par écrit, n’avions pas encore passé le cap de la rencontre réelle. Il faut dire que, du haut de mes 23 ans, j’étais encore puceau et que le contact physique entre hommes me paralysait la tête (mais pas la queue). Mes journées et mes nuits devenaient obsédantes, j’imaginais sans cesse cette première fois où enfin je goûterai ou simplement toucherai une autre queue que la mienne. L’excitation venant à bout de mes craintes, nous décidâmes de nous voir ce jour gris parisien. Philippe m’avait donné son adresse, en plein quartier latin que je connaissais mal. Je fis le tour du quartier au moins deux fois avant d’oser sonner à l’interphone. Le cœur battant trop fort et les mains tremblantes, il repondit et m’ouvrit la porte. Sa voix était grave, rassurante, sa quarantaine bien avancée avait quelque chose de paternaliste qui évidemment ne me laissait pas de marbre. Un premier regard, une première bise, je me retrouvais chez lui, sans plus trop quoi faire ni dire. Il y a eu quelques banalités, moi à la fenêtre sentant mon excitation paralyser le moindre de mes mouvements. Philippe se leva vers moi, me prit dans ses bras tendrement. Je sentais son parfum d’homme, ses yeux plein de désir sur moi. Je ne respirais plus. Il prit ma main et la posa sur la braguette de son pantalon. Cette intimité nouvelle me troubla. Sa queue était dure, extrêmement dure. Il commença alors à défaire les boutons de sa chemise et dévoiler un torse à la toison dense. J’étais hypnotisé par ce spectacle, moi qui n’avait alors que quelques poils éparses sur la poitrine. Je pris mon courage à deux mains et caressa sa virilité douce et chaude. Nos bouches se rapprochèrent et je sentis sa langue frayer un passage dans ma bouche. Philippe embrassait goulûment, baveusement. J’étais electrisé. Il fit tomber mon pull, nous nous retrouvâmes torse nu l’un contre l’autre, les queues raides dans nos pantalons. Ma langue et mon nez s’attardaient dans ses poils de torse et naturellement il fit glisser sa main dans mon caleçon. Mon excitation était à son comble. Enfin une autre main touchait mon sexe qui n’en pouvait plus de ma main droite. Je bandais comme jamais, mouillais comme jamais. Philippe quittait un temps ma queue pour sentir ses doigts et les lécher, son regard parlait pour lui, j’étais désiré comme moi je le désirais. C’est alors qu’il me prit par les épaules pour me forcer légèrement à me mettre à genoux. Je savais où nous allions venir. Il défit sa braguette et sortit d’un coup sa queue enfin libre de bander pleinement. Son calibre me fascinait, tout comme sa courbure vers le haut très prononcée. Ses couilles étaient lourdes et pleines. Elles sentaient l’homme et le sexe. J’ouvris la bouche et déconnecta mon cerveau. Plus question de bien ou de mal, je voulais sucer de la queue. Philippe ferma les yeux et gémissait suffisamment pour me conforter dans mon rôle et me signifier que je n’étais pas trop mal doué. Je frottais mon visage contre sa queue, ses couilles, me marquait de son odeur pendant que ma main branlait ma queue dans le jean. Je défis un, puis deux boutons, sortis ma queue fière. C’est alors que Philippe m’attrapa par les couilles pour me relever et me gober littéralement. Sa bouche était chaude, humide et douce. J’allais juter quand il s’arrêta net. Il avait senti ma queue durcir un peu plus encore comme avant l’ejaculation. Nous nous retrouvâmes nus l’un contre l’autre. Cette fraternité, intimité d’être nus entre hommes et d’être fiers de la queue au garde à vous... Philippe m’invita sur le bord du lit puis me mît à quatre pattes, mon cul poilu offert à lui. Il écarta mes fesses pour y passer sa langue. Je sentais mon trou s’ouvrir peu à peu, réclamer son dû. Philippe me retourna sur le dos, releva mes jambes et me présenta sa queue. Son regard en disait long, il voulait me voir, voir mon visage lorsque sa queue allait me pénétrer pour la première fois. Sans capote, il lubrifia un peu plus encore son gland et mon trou avec sa salive avant de s’enfoncer doucement en moi. Sa queue se frayait un passage en moi, c’était doux et dur, chaud, terriblement. Ses mouvements commencèrent à être plus amples. Je découvrais le plaisir du cul, je ne pensais même plus à ma queue dont la mouille filait contre mon ventre. Philippe savait y faire. Je n’étais sans doute pas le premier qu’il depucelait. Sa queue courbée et son gland épais frottaient contre ma prostate dont je découvrais la puissance. J’avais eu beau m’enfiler toutes sortes d’objets lors de mes branles solitaires, rien n’était comparable à une queue d’homme, de surcroît bareback. Je me lâchais de plus en plus, ma tête tournait, je ne savais plus où j’étais ni où j’allais. Chaque coup de queue faisait monter mon plaisir un peu plus. Je me suis pris beaucoup d’autres queues ensuite, mais celle-là, par sa courbure prononcée, me donnait un plaisir que j’ai rarement retrouvé. Je gémissais de plus en plus. Philippe se donnait de plus en plus. Il voulait me faire jouir du cul. Il n’a pas fallu attendre longtemps. Son regard témoignait du devoir accompli, je jouissais de tout mon corps, la tête électrisée par la puissance du plaisir que je venais de découvrir. Je ne voulais plus qu’il sorte mais qu’il continue encore et encore. Je sentis alors un autre plaisir arriver, celui du sperme qui montait de mes couilles. Sans même me toucher, je larguais de longs jets chauds et puissants sur mon torse. Mon corps tremblait de plaisir. Philippe sortit alors de ce que je pouvais appeler désormais « une chatte », ma chatte, et m’arrosa de son jus. L’orgasme d’un homme est magnifique à voir, à entendre. Nos jus se mêlaient l’un à l’autre, s’étalaient sur mon corps, comme nos sueurs. Je ne voulais rien essuyer pour garder le témoignage du moment, de mon passage à la vie adulte comme je la conçois. Nous nous endormimes dans nos bras. J’étais un homme qui aimait les hommes et je n’avais plus peur de rien.
JB