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Guillaume et Paul
Sasha :
L’enquête menée par Jona et François conjointement avec les services de l’état (ça leur fait un entrainement), ne montre aucune zone d’ombre dans le passé de Paul.
S’il ne revendique pas haut et fort son homosexualité, il ne la cache pas non plus et il s’est outé auprès de ses parents depuis quelques années déjà. Seule demande de ces derniers qu’il ait une descendance.
J’autorise donc Guillaume à préciser sa situation.
Guillaume : jour 1
Je m’arme de courage. Nous avons continué à nous rencontrer et à faire l’amour. C’est toujours aussi bon et notre complicité s’est renforcée de notre similitude à voir et comprendre les choses de la vie. Nous tenons difficilement 3 jours (et nuits) sans se revoir. Pour les WE où je travaille, j’ai juste prétexté des obligations personnelles. Maintenant je dois lui préciser leurs contenus !!
Je flippe un peu !
Paul sent mon malaise/désarroi dès que je passe la porte de son appart. Il me tient dans ses bras en attendant que je me décide à parler.
Je me blinde en prévision d’une réaction négative et le pousse sur son canapé. Je m’installe en face dans un fauteuil. Il se demande ce qui se passe.
Je lui annonce qu’il lui manque quelques informations sur ma situation personnelle.
Il me coupe pour me dire qu’il s’en fout.
Je reprends la main et lui dis que si je peux assurer quand on sort ensemble c’est parce que je bosse comme Escort.
Lui : « yep et alors »
Moi : « tu comprends que ça veut dire aussi que je baise pour du fric !?! »
Lui imperturbable : « yep et alors »
Moi : « ça te dérange pas ? »
Lui : « non, j’ai trouvé que t’avais une sacrée expérience pour notre âge et que c’était trop bon. »
Je saute sur lui et à cheval sur ses genoux, je prends sa tête entre mes mains et après l’avoir fixé dans les yeux pour deviner s’il était sincère, je lui roule un patin de la mort.
Quand on se prend une respiration, il me demande si j’avais cru que cela lui poserait un problème.
Bien sûr que j’ai pensé ça !!
Il me dit que je suis bête et attrape mon coup pour qu’on recommence notre bataille de langues.
Ça tourne à la baise et plutôt hard vu le stress que j’avais à dépenser. Après un 69 pour lubrifier bites et rondelles, je me suis placé le premier à 4 pattes pour subir la sodo. J’ai bien pris soin de maintenir ma rondelle collée/serrée contre sa queue et il a apprécié. Je ne tenais pas à passer pour un garage à bite après ce que je venais de lui révéler. Après 20 min à me limer la rondelle dans diverses positions (levrette et de face principalement), il s’est retiré pour qu’à mon tour je lui donne ce plaisir.
Putain qu’il était chaud. Mon gland est entré dans une véritable étuve douce, mais tonique. Nous étions alors face à face et avant d’être au fond j’ai collé ma bouche contre la sienne. Quand mon bassin est venu écraser ses fesses, j’ai confirmé ma « possession » d’un coup de reins qui lui a tiré un cri que ma bouche a confiné.
Trop chaud et surtout soulagé, je n’ai pas tenu aussi longtemps que d’habitude et il m’a accompagné sur ce coup. Sans changer de prise, nos bouches toujours soudées, je nous ai fait jouir en 15 min chrono. Ce n’est que quand ma queue a ramolli que je me suis décollé de lui. Nos abdos gluants de son sperme, nous sommes allés nous doucher.
Il m’a manifesté sa tendresse en me prenant dans ses bras alors que l’eau coulait sur nos deux corps réunis.
Diner dehors.
Quand on sort du restaurant vers les 23 h, on se fait braquer par deux mecs type banlieue qui voulait la caisse de Paul.
Ils nous menacent, l’un un couteau, l’autre une bouteille cassée. J’entends Paul dire « non ».
Je prends « couteau » et, avec les enseignements de Jona et François, arrive facilement à le désarmer. Pas sans dégâts pour lui, car je pense lui avoir cassé le poignet et luxé le genou droit. Mais je n’ai pas été assez rapide. J’ai senti sa pointe s’enfoncer dans mon bras gauche et son acolyte s’est fait Paul avant de prendre la fuite devant l’état de son comparse.
Paul est à terre et il saigne du cuir chevelu malgré sa main posée sur sa tempe. Connement je lui demande si ça va !
Réponse : « mieux ce serait indécent, non, mais qu’est-ce que tu crois, ça fait un mal de chien !!! »
J’appelle les pompiers : signalement de 3 blessés suite à un braquage devant le XX de la rue Machin-chose puis la police : braquage au même endroit avec trois blessés dont un des deux agresseurs qui les attend avec les deux armes utilisées. Pour cela je maintiens mon agresseur à terre d’un pied sur son poignet cassé. Je précise bien sûr qui je suis.
Cela fait j’appelle Sasha. Il me dit s’occuper de nous.
Les secours arrivent en même temps que la police. Les pompiers s’occupent de Paul, de mon bras puis du malfrat. La police m’interroge en premier puisque je suis l’auteur de l’alerte. Mais pas avant d’avoir ramassé le couteau et la bouteille.
Ils nous suivent aux urgences. Sasha nous y attendait. Un de ses « médecins » est là aussi. C’est ce dernier qui m’explique. Moi je vais me faire recoudre par les urgentistes et il va s’occuper personnellement de Paul puisqu’il est spécialisé en chirurgie réparatrice et esthétique. Je vois notre agresseur partir d’un autre côté encadré de deux policiers.
Mes deux points de suture noués, je fais ma déposition. D’après ce que je comprends, les flics sont contents d’enfin serrer le mec en flagrant délit. Ils me signifient qu’ils auront peut-être d’autres questions à me poser, mais me relâchent.
Je refais mon récit précis des évènements à Sasha alors que nous attendons Paul.
Le médecin de Sasha vient nous chercher et nous conduit à la chambre où Paul va passer la nuit en observation même si les radios de sa tête n’ont pas révélé d’anomalies.
Paul est pleinement conscient quand nous entrons dans sa chambre. Je présente Sasha. Alors que je n’y avais pas pensé, il propose à Paul d’appeler ses parents ou qu’il le fasse lui-même de son téléphone puisque le sien s’est cassé suite à sa chute.
Paul préfère ne pas inquiéter ses parents à une heure aussi tardive puisqu’il n’est pas en danger de mort.
Je ne me retiens plus et le prends dans les bras pour exprimer mon soulagement.
Sasha lui demande quels sont les dégâts, car on voit juste un pansement horizontal de 10 cm de long du dessus de son oreille gauche vers l’occipital.
Réponse « deux dents de scie sur 7 cm ».
Nous restons jusqu’à ce qu’on nous mette à la porte.
Sasha :
En sortant de la chambre j’appelle Adam qui, passé capitaine est encore en poste sur place. Il me dit se et me renseigner dès demain.
Nous allons chercher la TT et Guillaume la ramène au Blockhaus.
Guillaume : Jour 2
Gwen (le médecin) autorise Paul à sortir à condition qu’il ne reste pas seul les deux prochains jours.
Sasha est mis au courant avant moi et il me suit alors que je retourne à l’hôpital avec la TT. On rentre tout les trois à l’appart de Paul.
Après que Paul se soit changé, Sasha m’étonne en lui proposant de venir s’entrainer avec nous autres.
Sasha :
En effet je propose à Paul vu les circonstances d’acquérir des notions de self-défense afin de savoir se protéger comme Guillaume l’avait fait.
Vu l’efficacité de ce dernier, Paul se demandait où il avait appris cela.
Je le préviens qu’il y a une condition à cela : pas de diffusion à qui que ce soit sur le « club » qu’il va intégrer. Pas besoin de dessin, il a compris pourquoi, il se doute bien que Guillaume n’est pas le seul de son espèce !
Comme il est arrêté encore 2 jours, je les ramène tous les deux au Blockhaus. Au passage il apprécie la Tesla.
Le trajet est rapide, car nous ne sommes finalement qu’à quelques rues de son appartement.
En ce milieu d’après-midi, le blockhaus est quasiment vide. Nous montons au 4ème prendre un café. S’il est surpris par la déco, il maitrise bien son étonnement. L’arrivée de Samir dans sa tenue habituelle arrive à lui faire perde son self contrôle.
Innocemment je lui dis que comme il a pu le constater on aurait tendance à surchauffer !
Il éclate de rire qui se termine en grimace, car ça lui tire les points sur sa tête.
Je l’assure que d’ailleurs tous les mecs qu’il rencontrera ici seront légèrement vêtus. Là, c’est guillaume qui s’étouffe devant l’euphémisme que je viens de sortir.
J’appelle Jona et nous le retrouvons au « dojo » de l’annexe. La traversée des deux cours avec leurs équipements lui a fait me demander si je dirigeais une salle de sport.
Réponse : j’ai beaucoup d’amis qui tiennent à garder un physique et une forme optimale. Je montre Guillaume en lui demandant s’il n’avait pas été satisfait de cet état d’esprit.
Devant Jona, il se plie au questionnaire de base :
Sports ? => tennis et natation
Niveau ? => 15/4 et 4 nages maitrisées.
Il ajoute que depuis qu’il connait Corentin et sa sœur, le tennis était plutôt passé au 2ème plan.
Jona lui demande ce qu’il veut apprendre.
Paul : « J’ai vu l’efficacité de l’enseignement de défense de Guillaume et j’aimerais être capable de la même chose. »
Jona : « OK, mais en plus des entrainements au combat, Guillaume complète par un programme de musculation. »
Paul : « ok, je suis preneur aussi ».
Arrivent alors mes Lycéens : Valentin, Axel suivit de près par Ewen, Milo, Brice et Denis.
Nous ayant deviné au Dojo, ils pointent leur nez voir ce que nous y faisions. L’arrivée de cette masse de mecs en jock surprend quand même Paul.
Jona profite pour leur demander de faire une petite démo de notre style de combat.
S’il en était besoin, cela aurait emporté la décision de Paul.
Je note qu’il bande à déformer ses Jeans de belle façon. Il est tellement pris par l’action qui se déroule sous ses yeux qu’il ne s’en cache pas.
Alors que nous regardons le combat, mes « protégés » s’enquièrent de la santé de Paul. Je ne connais pas encore tous les « réseaux » de cette bâtisse, car les nouvelles s’y propagent plus vite que le feu !
Nous laissons le dojo et regagnons le 4ème. Dans la piscine, quelques escorts perfectionnent leur papillon sous le regard acéré d’Anthony. On se pose quelques minutes et je présente notre maître-nageur. Quand Paul entend les remarques d’Anthony, il nous dit que là aussi il a encore à s’améliorer.
Je lui dis que ma proposition tient pour tous les sports qu’il voudrait faire ici. Et comme Romain (un de mes gymnastes) arrive nous revenons sur nos pas le regarder travailler au sol. Paul est plus dubitatif sur sa capacité à pouvoir le suivre.
Je le rassure que peu d’entre nous s’y essayent, mais que nous avons quand même tous progressés sur nos équilibres et un peu de barres fixes ou parallèles.
Je l’invite à rester diner avec Guillaume et nous prenons un apéritif (sans alcool pour lui) le temps que Ludo nous rejoigne.
Paul, en confiance et dans l’ambiance gay qui l’entoure, se confie. S’il a commencé par baiser avec les meufs, il s’était aussi essayé avec les mecs (la promiscuité des salles de douches des piscines favorise les rapprochements !). Au point qu’il s’était fait surprendre dans sa chambre avec un copain de classe ce qui l’avait un peu obligé à s’outer auprès de ses parents.
Mais c’est quand Chloé l’a invité à la baiser et que Corentin s’est joint à la partie, qu’il s’est aperçu que les mecs lui apportaient plus d’excitations et que ses orgasmes étaient plus intenses avec eux qu’avec les quelques meufs qu’il avait limées. En comptant même Chloé qui pourtant est un sacré coup.
Arrive Gwen mon « médecin » qui l’avait recousu la veille. Informé par Jona, il venait voir son patient.
Amusant de voir un médecin en jock en train de « consulter » un patient !!
Il nous quitte rassuré bien qu’il n’était pas trop inquiet. Je l’invite à nous rejoindre pour diner après son entrainement.
En attendant Paul se confie à nouveau.
La rencontre de Corentin avait donc fait basculer ses préférences. Il avait suffi d’une baise bi avec un mec qui savait y faire.
Celle avec Guillaume et Issa, l’avait définitivement convaincu. Au besoin il recommencerait les meufs avec Chloé, mais n’irait plus chercher à en baiser (des meufs).
Je lui demande comment il intègre le fait que Guillaume soit un escort.
Paul : « un taf d’étudiant comme un autre avec, par contre, si j’ai bien compris, un salaire de ministre ».
Moi : « yep c’est un peu ça en effet. Les clients sont triés, friqués et respectueux »
Paul : « moi ça ne me dérange pas ».
Au moins c’est clair dans sa tête. Super pour Guillaume de s’être trouver ce mec !
Arrivent alors PH et Ludovic, mes maris puis axel collé de Valentin et enfin Gwen sortant de la douche.
Je reste habillé (short et marcel) tout comme Guillaume et Paul. Les autres ont juste changé de jock et/ou passé un short eux aussi. Enfin du type qui ne cache rien de ce qu’il y a dessous.
Les muscles mis en valeur par leur entrainement font bander à nouveau notre nouvel ami. Il rougit, mais tous le décomplexent, question d’habitude.
Le diner est détendu. Paul raconte sa version des faits où Guillaume est son sauveur et, sur la promesse de venir dès l’autorisation de la faculté, nous le laisson se faire raccompagner par Guillaume.
Jardinier
Aux pilleurs de récits qui n'ont pas assez d'imagination, mes textes, depuis Soumission 5 ont tous été déposé chez " Copyright France " afin de prouver l'antériorité de ma propriété par rapport à vos publications plagiaires sur AMAZONE KINDLE !!