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Mardi 31 mars - Jour 16
Mater un voisin depuis la cuisine, il fait le jaloux, et ça part comme ça.
Je me lèche deux doigts pour jouer avec son cul, c'est super bon et chaud, il grimace un peu, mais commence à se détendre, je me dis que c'est ma chance. Je pousse un peu plus loin et commence à le sucer pour détourner son attention.
Depuis samedi, il n'arrête plus, c'est comme si on avait lâché une bête sauvage, je me sens traqué dans mon propre appartement. Dimanche, il a voulu baiser de nouveau, même scénario, je commence à le sucer et il me prend sauf que cette fois il a fini par jouir en moi. Hier, j'avais du boulot, mais il m'a coincé sous la douche après notre séance de sport. Le sport me donne toujours très envie et j'ai pu constater que lui aussi, il m'a embrassé pour la première fois et avec force, sa langue est entrée dans ma bouche sans frapper, elle en a pris possession pendant que sa main me pétrissait le cul. J'en tremble encore !Son assurance, sa force, son corps dur et ses coups secs, je me suis peu de fois fait remuer comme ça. Sans parler du fantasme que je réalise enfin... Mais hier soir j'ai dit stop ! Même s'il m'excite beaucoup, je n'avais plus envie de me faire prendre par un bourrin. Et au fond, je ne sais pas comment lui dire, mais j'aimerais surtout le voir gémir sous mes coups à moi.
"- Allez, laisse-toi faire ! Tu ne vois pas que j'ai envie de toi là !" il m'a dit ça en s'attrapant le gourdin
"- Ouai houai, mais tu vas me faire mal à force ! T'es un peu bourrin Raph. C'est excitant, je ne dis pas, mais il faudrait que je te montre comment on fait ça bien...
- Quoi ?
- Ben, si tu me laisses faire, je te montre ce que c'est que la douceur.
- Tu veux me faire un massage ?
- Ah, t'es con ! J'aimerais voir un autre côté de toi..." et en disant ça, je m'étais rapproché de lui, je l'ai embrassé dans le cou et je suis passé derrière lui, et là j'ai touché son petit cul tout rebondi "littéralement..."
- Non non non !" Il s'est retourné d'un coup et m'a regardé pour répéter avec autorité "Non"
- Tu perds quelque chose, je suis très doué. Mais tu n'es pas prêt, d'accord. Par contre, ce soir je n'ai pas très envie moi non plus, par contre, j'ai une idée. Tu me fais confiance ?
- Heu, je ne sais pas"
Il avait raison ! Je lui ai proposé un jeu qu'un ex avait testé sur moi il y a longtemps. Je lui ai retiré son t-shirt puis je lui ai bandé les yeux. J'ai terminé de le déshabiller et la seule vue de son corps me faisait de nouveau douter de mon refus. Honnêtement, je n'en avais pas encore assez ! Il était nu, devant mon lit, beau et fort, mais aussi fragile, car perdu sans la vue. Je le prenais par la main et l'installais confortablement sur mon lit. Lorsqu'il était assis contre deux oreillers, les jambes légèrement écartées, je commençais.
"- Est-ce que tu peux me raconter la première nuit où je t'ai sucé ?" à ces mots, son sexe déjà bandé a tressailli.
"- Comment ça ?
- Me décrire ce qu'il s'est passé comme si je n'étais pas là
- C'est chelou
- Rappelle-toi, qu'est-ce qui t'a plu ?
- Ta bouche qui glissait sur ma bite... que tu avais l'air d'aimer ça
- Ah oui ? J'aimais ça ?" en disant ça, je passais une main sur son torse en pinçant un téton: "continue".
- Oui, ça se voyait dans tes yeux... tu n'y allais pas à reculons, tu avais envie de l'avaler
- C'est que tu as une belle queue, tu sais ? Elle fait envie.
- Et tu la veux pas tout de suite ? Parce que moi, j'aimerais bien sentir encore tes grosses lèvres monter et descendre le long de ma queue" il commençait à comprendre le jeu. Je lui ai fait raconter toute la scène de son point de vue, pour l'encourager, j'approchais une main pleine de gel et commençais à le branler. Il sursautait et continuait à me dire à quel point il avait kiffé me voir vénérer sa bite, ou gémir en le fixant du regard quand il me pénétrait. L'entendre de sa bouche m'excitait au plus haut point, je trouvais la force de tenter un truc.
Sans rien dire et surtout sans lâcher sa colonne dorique, je laissais une main descendre sur ses couilles puis un peu plus bas. Lentement, je commençais à lui masser l'intérieur des cuisses, le bas des fesses, le périnée, jusqu'à oser passer entre ses fesses. Il devait être concentré sur l'histoire, ou sur les mouvements de mon autre main sur sa bite parce qu'il n'a rien dit. J'ai avancé un doigt contre son sphincter et là, il s'est rendu compte, j'ai senti une contraction de tout son corps, mais il continuait son histoire. Alors, dans un mouvement souple, je me suis allongé le long de son corps, la main droite remontant vers son sexe, la gauche derrière sa cuisse et contre ses fesses, et j'ai posé ma tête sur son torse pour pouvoir lécher son téton. Après avoir récupéré un peu de gel sur sa bite, j'ai repris la route de son intimité. Mon doigt est entré tout seul, et avec ma longue expérience sur moi-même et sur mes amants, j'ai vite trouvé ce que je cherchais. Lorsque je sentais sa prostate au bout de mon doigt, j'ai commencé à masser gentiment. Au bout de 30 secondes, il a interrompu son histoire pour laisser échapper un souffle. Je pressais toujours son sexe et me blottissais contre son torse alors que mon majeur pressait maintenant sur sa prostate à intervalles réguliers. J'ai senti son bras gauche faire le tour de mon torse et me serrer fort contre le sien. Il avait remonté ses genoux, il ne disait maintenant plus rien et se contentait de gémir sous les pressions de mon majeur.
C'est à ce moment que j'ai choisi d'enlever mon doigt ! "Non ! Tu fais quoi là !" Je savais exactement que c'était inhumain, ça revenait à le pousser des escaliers alors qu'il montait tranquillement vers un des meilleurs orgasmes de sa vie. Il s'est raidi et m'a quasiment supplié "continue ! s'il te plait !" Je savais que même une pipe aurait un goût d'ersatz après ce que je venais de lui faire.
"- Chuuuuut, ne t'inquiète pas, je vais continuer, mais j'ai besoin que tu m'aides, respires bien et détends toi
- Oui, mais vas y !
Entre-temps, j'avais repris du gel, je m'étais enfilé une capote et je m'étais mis entre ses jambes, face à lui, comme dans mon rêve. Je réintroduisais mon doigt et le ressortais immédiatement, je posais ses jambes sur mes épaules, elles étaient musclées et lourdes, mais j'étais assez excité pour encaisser. Je commençais à le baiser avec un, puis deux doigts. Il se mordait la lèvre inférieure et gémissait de plus en plus. Je laissais mes doigts en dehors de lui quelques secondes et il m'ordonnait "continue !", mais cette fois c'est ma bite que je lui mettais. J'y suis allé en douceur en lui tenant bien les mollets, il a eu un mouvement d'hésitation et ses mains ont attrapé mon bassin comme pour le retenir.
"- Allez, t'en meurs d'envie, c'est comme les doigts, mais meilleur
- Doucement !
- Détends-toi et concentre-toi sur ta jouissance, ne t'occupe plus de moi"
J'ai tenu parole, je l'ai pénétré tout en douceur, en tâchant de ne pas jouir trop vite. J'étais assailli de pensées toutes plus excitantes les unes que les autres. J'étais le premier et je crois que c'était la première fois que je dépucelais un mec, c'est peut-être un truc de vieux macho, mais de le voir offert comme ça face à moi, ça avait réveillé le mec le plus basique qui dormait en moi. Et puis c'était Raphaël, le bourrin viril qui baisait ma coloc et là, c'était moi qui le tenais au bout de ma queue. En plus, il avait ce visage d'ange, carré, mais doux et le plaisir anal lui allait bien. Il avait perdu son agressivité, mais la douceur de ses traits le rendait vulnérable. J'avais envie de le prendre dans mes bras et de l'emmener au septième ciel. Je passais mes mains sous ses fesses pour le relever et pouvoir accélérer un peu. Il avait les fesses dures et fermes. Heureusement que nous avions fait beaucoup de sport, ça m'aidait à le porter. J'ai commencé à aller de plus en plus vite en l'écoutant gémir de plus en plus fort, de la sueur perlait sur son visage maintenant rouge, il se masturbait comme un fou et dans un cri rauque, j'ai vu de grands jets de sperme asperger jusqu'à son visage. Le tableau était trop beau et j'ai joui moi aussi immédiatement.
Il est resté un moment sans bouger, je me suis retiré de lui et allongé à côté de lui. Il ne disait rien, j'ai retiré le bandeau que j'avais mis sur ses yeux, il regardait fixement le plafond. Au bout d'un moment, il a retourné sa tête vers moi, mais ne disait toujours rien. Son regard semblait plein de questions, que venait-il de se passer ? Pourquoi c'était si bon ? Mais surtout la vraie question : combien de temps est-ce qu'il tiendrait avant de devoir recommencer ? J'avais envie de lui dire tellement de choses sans savoir par où commencer, j'imaginais qu'il était perdu. C'est une chose de se laisser sucer par un autre mec, c'est un niveau supérieur de le baiser, mais on peut toujours se convaincre qu'on est hétéro, et se dire que ce n'est pas vraiment comme si on avait trompé sa copine avec une autre meuf. Par contre, se faire pénétrer... et aimer ça... il avait définitivement passé un cap. J'aurais aimé lui parler de tout ça, mais je n'osais pas commencer.
C'est con d'être gêné par ça après tout ce qu'on venait de vivre. À croire que je commençais à ressentir pour Raphaël quelque chose de plus qu'une envie de baiser ! J'étais terrorisé et je pense que lui aussi, parce qu'il n'a rien dit, il m'a pris dans les bras, ça a duré une longue minute, puis il s'est levé et il est parti. C'était il y a une heure.
Conclusion
Voilà ce qui s'est passé avec Raphaël. Nous sommes maintenant le jeudi 23 avril - jour 39 du confinement. Il m'aura fallu du temps pour digérer toute cette histoire et trouver la force de la raconter. Après nos derniers ébats, nous nous sommes de nouveau évités pendant 48h, chacun dans sa chambre. Je voulais lui parler, mais j'avais peur de ce que je pouvais sentir pour lui. Me taper le mec de ma coloc, c'était un fantasme drôle. Le faire, c'était un pied énorme, mais lorsqu'on se rend compte que ça pourrait être plus... moi le premier, j'ai flippé. Il sera toujours entre deux, sans même parler de Louise !
D'ailleurs, le 3 avril, elle a réussi à rentrer, ce qui était mieux pour tout le monde. Raphaël l'a retrouvée et ils sont allés ensemble dans la maison de ses parents dans les Alpes. Je suis resté seul dans le grand appartement. Enfin, presque seul, je n'avais jamais remarqué que j'avais un voisin Marin-Pompier. Enfin, c'est moi qui ai décidé qu'il était Marin Pompier lorsque je l'ai aperçu hier soir pour la première fois. Comment j'avais pu le rater ? C'est fou comme il ressemble à Raphaël ! Ou c'est que j'ai du mal à tourner la page ? Quoi qu'il en soit, ce Marin Pompier aime se promener en slip sur son balcon et je l'en remercie ! Avec un peu de chance, c'est peut-être le début d'une autre histoire ?
Fin
Esteban80
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