Chapitre 2
Bonjour à tous. Je vous remercie pour les retours que j’ai eus concernant ma première partie de l’histoire. Voici donc la suite.
Un petit point par contre. Les premiers « chapitres » racontent comment je me découvre, donc je ne vais pas raconter des scènes de sexe qui ne peuvent pas avoir encore eu lieu.
Résumé chapitre fin du chapitre précédent :
Après avoir donné mon premier cours de maths chez Paul, je me suis retrouvé le soir tout excitésur mon lit en repensant aux pieds de Paul, et ai connu le plus gros orgasme que j’avais eu jusque-là.
Après une bonne nuit réparatrice je me réveille le dimanche matin avec un début d’érection matinale du moins, c’est ce que je pensais). Le temps de bien retrouver mes esprits et d’immerger, mon érection était à son maximum. En voyant cela, je ne pus m’empêcher de repenser à ce que j’avais fait la veille au soir, et c’est en voyant quelques petites taches bien reconnaissables que j’ai commencé à avoir même honte de l’excitation que j’avais eue. Moi, petit blondinet sans histoires, être excité comme cela par des pieds, ça dépassait l’entendement.
Ne voyant pas mon érection retomber et ce, je vous le rappelle avec le sentiment de honte que j’avais, j’ai décidé de prendre ma douche matinale. Il était temps en milieu de matinée quand le soleil n’est pas encore très fort, d’aller faire mon footing rituel du weekend. Vous vous souvenez, malgré ma pratique du sport et de la natation, je n’ai qu’une fine musculature à peine visible, alors pour ne pas la perdre je me dis qu’il ne faut absolument pas que je commence à baisser mes séances de footings et de natations, en me disant aussi que les muscles arriveront sans doute plus tard.
Mon footing durant un peu plus long qu’à la normale, j’arrivais à la maison alors que ma maman était en train de servir le repas. Et s’il y a bien quelque chose que ma maman ne supporte pas, c’est de ne pas manger ensemble. Je vous passe la petite séance de morale que j’ai eue à cause de ça, et je me retrouve encore tout transpirant à table avec mes parents. Après un repas des plus expéditif, je retourne une nouvelle fois à la douche.
Cette fois, en me déshabillant, je m’étonne à être de nouveau excité au moment même où j’enlève mes basquettes et où je vois mes pieds entourés de leurs chaussettes blanches légèrement humides.
S : Ah, mais ce n’est pas vrai !! Pu***, mais qu’est ce qu’il se passe avec moi en ce moment.
Ma maman passant derrière la porte au même moment m’entend donc et me demande si tout va bien.
Je lui réponds que oui, que j’ai juste un peu mal depuis quelques jours, surement à cause du sport.
Il faudra que je sois plus prudent la prochaine fois que je me parle à moi-même pensais-je.
Après ma douche, et mon excitation n’étant pas vraiment redescendue complètement, mais en la sentant toujours présente, je dis qu’il me devait de savoir ce qu’il se passait avec moi. J’allais donc dans ma chambre, sur mon pc pour chercher :
S : Chercher ok, mais chercher quoi ? « Suis-je détraqué ? », « est-il normal d’être excité par les pieds ? »,…
Bon, finalement après 5 bonnes minutes devant le célèbre moteur de recherche à ne savoir quoi chercher, je finis finalement par taper : « excitation pieds ».
C’est ouvert à moi tout un monde basé sur ce fétichisme. Après avoir parcouru quelques forums et autres sites internet, je me suis au moins rassuré, non pas en me disant que c’était normal, mais qu’au moins je n’étais pas le seul dans cet état. En revanche, toutes ces recherches ont eu l’effet de raviver en moi l’érection que j’avais fini par faire disparaître. Moi qui d’habitude ne me masturbais que quelques fois dans le mois sous la douche, j’ai eu en deux jours autant d’érection qu’en temps normal…
S : Bon, comment faire pour penser à autre chose maintenant ?
Eh, mais au fait, on est dimanche et je n’ai toujours pas fait mes devoirs !! il est grand temps de m’y mettre. Nous voilà à 16 h 30 un dimanche, mes devoirs faits, et une volonté farouche à m’occuper l’esprit. La solution la plus simple est d’aller à la plage avec mon amie.
S : Salut Amélie, je vais à la plage si ça te dit d’y aller ensemble. Lançais-je par sms.
Après quelques échanges, elle me dit qu’elle peut m’y rejoindre, mais ne restera pas longtemps, car attendue plus tard.
Nous voilà donc un peu plus tard dans l’eau en train de nager, discuter, enfin profiter du weekend quoi.
Sauf qu’au bout d’une heure je dirais, qui est-ce que mon regard croise ? Paul évidemment. Il m’est impossible de ne pas repenser à ce qu’il s’est passé hier, et mon trouble réapparait.
Amélie qui me connait par cœur le voit évidemment :
A : Sam ? Qu’est-ce qu’il y a ? T’es bizarre depuis quelques minutes.
S : Non non, tout va bien…
A : Bon ok. Tu sais que tu peux tout me dire.
S : Oui ne t’inquiète pas. C’est juste que je suis en train d’essayer de me rappeler si j’ai bien pensé à candidater pour mon école à Paris.
A : Toi, oublier de candidater pour ton école alors que c’est ton but ultime en ce moment, et que tu m’as dit l’avoir déjà fait il y a deux mois ?...
S :…
Et voilà, j’étais en train de mentir à ma meilleure et seule amie. Mais comment pouvais-je lui dire qu’en revoyant Paul certaines images me revenaient en tête, d’où mon trouble actuel ?
Je me suis contenté de rougir, fuir son regard, et faire un petit signe, presque nerveux « non » de la tête.
A : C’est toi qui vois. Me dit-elle encore une fois. Et ton cours alors au fait. On n’en a pas encore parlé, raconte-moi comment ça s’est passé. Ajouta-t-elle sur un ton enjoué pour essayer de rebondir sur un sujet plus léger.
S : Oh tu sais, Paul est quelqu’un qui ne pense pas vraiment à être performant en cours. Je ne sais pas si j’arriverai à quelque chose avec lui.
A : Ah ça, je sais oui qu’il pense souvent à faire autre chose que d’écouter ou être présent en classe.
S : Comment ça, « tu sais » ? lui lançais-je avec un regard mi-interrogateur, mi-réprobateur.
A : Tout le monde connaît son passé, sa réputation, et tout le monde à son jardin secret. Me dit-elle avec un petit sourire en coin.
S : Son passé, quel passé ? Et tu veux dire quoi par « tout le monde à son jardin secret » ?
A : Sur son passé c’est simple. Il fait la tournée les écoles de la région parce qu’il se fait toujours prendre en train de faire des choses pas très catholiques avec des élèves… et pas que. Et pour mon jardin secret, je ne te le dirais pas. Tu ne veux pas me dire non plus pourquoi t’es bizarre aujourd’hui.
S : Tu veux dire qu’il se fait renvoyer des lycées parce qu’il… fait des… trucs avec les profs ? (Éludant subrepticement une nouvelle fois le fait que je sois bizarre aujourd’hui)
A : Il parait même que la dernière fois qu’il s’est fait virer c’est parce qu’il s’est fait prendre avec la fille du principal de son lycée, dans une salle de cours.
S : Sérieux ? Mais comment on peut gâcher son avenir pour ça ?
A : C’est l’histoire qu’on raconte sur lui, et sans être à son niveau tu devrais te décoincer un peu. Tu sais, on n’a qu’une seule jeunesse.
S : Ouais sans doute. Enfin bon, je préfère me concentrer sur mon avenir quand même, surtout pour… « ça ».
A : Mais quel rabat-joie. Je te dis pas de mettre ton avenir entre parenthèses, mais essaie de profiter un peu plus quand même. Y’a pas que les inversions de matrices dans la vie.
S : Hm
A : Bon sur ce, on m’attend. Je vais devoir te laisser, et essai de penser à ce que je t’ai dit. Et puis, si jamais tu veux parler, tu sais… de choses et d’autres… je suis là, comme je l’ai toujours été.
S : Merci (commençant à rerougir un peu, mais la regardant cette fois). Je… j’y penserai…
Après un léger malaise entre nous deux pendant quelques secondes, je finis par lâcher un
S : Bon ben, je te souhaite une bonne soirée. On se retrouve au lycée demain. Je vais pas tarder à sortir de l’eau aussi.
A : Ohh monsieur ne fait déjà plus la négation dans sa phrase avec le « ne », tu vois tu commences déjà à te décoincer, fait attention, à ce rythme-là tu vas pas l’avoir ton école à Paris. Me dit-elle en me donnant un petit coup de coude.
S : Oui bon c’est sorti tout seul. Aller va vite te changer ou tu vas être en retard.
A : Ok, à plus Sam.
Je recommence à nager, mais je recommence à penser à ce qu’Amélie m’a raconté sur Paul. C’est vrai qu’il avait été pas mal lourd niveau allusion sexuelle hier, mais ne pensais pas qu’il était capable de tout ça. Et me voilà maintenant à avoir une érection quand je pense à Paul en train de faire l’amour avec une fille. Et puis, qu’est ce qu’Amélie voulait dire avec son jardin secret ? Je la connais depuis la maternelle, elle ne pourrait quand même pas faire ça, avec lui en plus ?! Non non, c’est impossible. Mais si c’est impossible, pourquoi m’en aurait-elle parlé comme ça ? Avec son petit sourire en coin ? Et pourquoi j’y pense temps que ça ? On n’a jamais été en couple, et ça ne nous a jamais traversé l’esprit de l’être. Et pourquoi, et pourquoi… ?
Bon, trop de questions se bousculent dans ma tête. Je décide de sortir de l’eau. Au moins, avec toutes ces questions sur Amélie, mon érection a complètement disparu, je vais être présentable pour sortir de l’eau.
En sortant de l’eau (j’avais de l’eau jusqu’au ventre), mon regard, se posant au hasard sur la plage, tombe sur… Paul (eh oui encore une fois lui), embrassant langoureusement une jolie fille en lui défaisant le nœud de son maillot de bain. Évidement cette vision n’eut qu’un seul effet : mon érection repartie de plus belle, et à force de remonter sur la plage et que l’eau descendait, tout le monde pouvait voir la moulure de ma verge à travers mon maillot de bain. Voyant cela, je commençais tout d’abord à vouloir la cacher de mes mains et je baissais la tête rouge de honte, imaginant les regards qu’il pouvait y avoir sur moi. Puis je commençais à réfléchir à notre conversation d’Amélie et moi. C’est donc là que j’ai décidé d’enlever les mains qui cachaient mon sexe. En revanche, pour le moment, je n’étais pas du tout, mais alors absolument pas prêt à lever ma tête et peut être ne serait-ce qu’entrapercevoir un regard qui se pose sur moi. C’est donc un blondinet, la tête basse, les épaules relevées, les mains le long du corps, et une érection dont, je suis sûr, la plupart des garçons seraient plus fièrent que gêner, qui passait sur la plage pour aller regagner sa serviette. En y repensant, le tableau dans son ensemble devait être assez pathétique.
Arrivé à ma serviette, je m’enroule dedans et décide pour la première fois depuis l’eau à relever ma tête. Finalement aucune personne ne me regardait, et je me sentais encore plus honteux d’avoir fait de cette histoire toute une montagne. En regardant bien sur toute la plage si vraiment personne ne me regardait, je tombais inévitablement sur Paul et la fille qui était avec lui. Je savais très bien qu’il était là. Pourquoi est-ce que je voulais le voir ? Je ne sais pas du tout. Peut-être pour me raccrocher à la figure la plus « familière » qu’il y avait sur la plage. Toujours est-il que je trouvais Paul allonger sur la fille qui faisait du topless et l’embrassait toujours aussi langoureusement, ce qui n’arrangeait en rien mon érection bien visible au travers de mon maillot de bain, heureusement caché par la serviette. C’est lorsqu’il a relevé sa tête qu’il s’est aperçu de ma présence sur la plage, et lorsqu’il me reconnut m’a fait un petit sourire et un signe de la main en guise de salutation, alors qu’on n’était qu’à quelques mètres l’un de l’autre.
Voyant son signe de la main, je le lui rendis par politesse… sauf que, et vous le voyez venir gros comme une maison, mon signe de la main s’est fait tellement dans la précipitation et sans réfléchir, que je l’ai fait ave ma main qui tenait ma serviette.
La vision que j’offrais finalement à Paul était moi le saluant, et la serviette tombant le long du corps. Au moment où je l’ai vu baisser son regard et tomber sur mon sexe en érection (enfin, c’est ce que je pense), j’ai vu son sourire se transformer en un signe interrogateur, comme s’il était surpris de quelque chose. Je ne sais pas à cette époque pourquoi il avait eu cette expression de surprise en me voyant ainsi.
En quelques secondes, le temps de réaliser ce qu’il se passe, je remontais vite fait cette satanée serviette, et replongeait ma tête dans mes épaules, et mon regard le plus bas possible.
S : Mais qu’est-ce qu’elle m’a dit Amélie à me décoincer comme ça, je ne la reconnais pas, et je n’ai pas envie de changer. Pourquoi est-ce que je l’ai écoutée en remontant la plage… pensais-je en me séchant et changeant.
La fin de journée se passe comme le début, mes pensées me trahissent de temps en temps, mon excitation toujours présente avec des hauts et des bas.
Arrive le soir où il est l’heure d’aller se coucher pour être en forme et suivre dans de bonnes conditions les cours du lendemain. Seul dans mon lit, je ne peux que repenser à cette journée folle et intense en émotion. Évidement, mon érection toujours bien présente, et je présume qu’encore une fois je vais devoir faire la même chose qu’hier pour qu’enfin je puisse ne plus y penser et m’endormir.
S : Vivement que cette période passe et que je retrouve une vie normale et que je n’ai plus cette corvée à faire tous les soirs…
C’est donc sur cette pensée que j’ai commencé à me masturber, d’abord lentement puis de plus en plus vite, mais d’un geste somme toute assez « robotique » sans prendre vraiment attention à mon plaisir. Ce que je voulais c’était de me débarrasser de ça le plus vite possible. L’excitation de la journée aidant, mon orgasme est relativement vite arrivé, sans même à avoir à repenser à ces histoires de pieds et tout ça. Je me suis endormi une fois bien essuyé en espérant que tout cela s’arrête bientôt.
Fin de ce chapitre 2, j’espère qu’il vous aura plus. La suite sera bientôt
Mectimide
j_jerome@outlook.fr
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