Je me trouvais dans la cuisine d’un petit appartement situé à Londres. J’étais tout excité à l’idée de retrouver Mike. Je me présente, je m’appelle Eliott, j’ai 18 ans, les cheveux blonds avec des yeux bleus, je suis un peu grand et fin.
Avec Mike nous nous sommes connus au lycée à Lyon et ça a été un coup de foudre. Je me rappelle qu’il est arrivé dans ma classe de Terminale en cours d’année, il était très mignon, mais assez sûr de lui dans sa démarche et sa façon de se présenter. Grand, brun avec un sourire craquant, il avait tout pour plaire. Il s’est assis à quelques mètres de ma place et j’ai su qu’il fallait que je lui parle, je ne savais pas pourquoi, mais il fallait que je le fasse. Après un certain temps, je me suis décidé à aller lui parler pour lui « présenter » le lycée (qu’est ce qu’il ne faut pas inventer pour faire bonne figure). Il m’a regardé avec un grand sourire qui m’a fait fondre et a ajouté qu’il serait ravi que je lui montre les lieux qu’il ne connaissait pas encore. Il faisait beaucoup de sport et m’a demandé ce que l’on pouvait faire via l’école. Je lui ai montré le gymnase et les différentes salles ainsi que les sports proposés. Faisant partie de l’équipe de natation je connaissais les démarches. Il a choisi l’athlétisme, et je comprenais d’où il tenait sa stature de dieu grec. Nous avons discuté encore et encore. Sur nos conceptions de la vie, sur ce que nous comptions faire après le lycée. Il souhaitait être journaliste pour pouvoir beaucoup voyager. Quant à moi je voulais me rendre à Londres pour enseigner le français. Les semaines passèrent et nous sommes devenus de plus en plus proches. J’étais très timide donc je n’osais rien faire qui puisse mettre en péril cette si belle relation. Il me proposa d’aller manger quelque part après nos entrainements respectifs un soir. Je me préparais en revêtant les habits qui me mettaient le plus en valeur et me donnaient un petit côté bad boy. Il m’a emmené dans un restaurant très intime avec des bougies autour des tables. Il était très élégant et je me délectais déjà de cette soirée. Nous avons ri en nous racontant les derniers potins du lycée et
je remarquai qu’il me regardait avec des yeux pleins d’étoiles ce qui me fit rougir. Sur le chemin du retour arriva le moment de l’au revoir :
– Merci beaucoup c’était fantastique ! Murmurai-je en souriant
— Ne me remercie pas, c’était un plaisir partagé !
Nous nous sommes regardés comme si nous attendions chacun que l’autre fasse un geste, ait une parole. Je devais être aussi rouge que le soleil couchant et je me tordais les mains.
– Bon ben salut Mike, on se voit demain… je me retournai pour me diriger vers ma maison quand il m’attrapa par la main le retourna et m’embrassa passionnément. Je plaçai mes mains autour de sa taille, car je me sentis m’envoler de bonheur. Nous mîmes un moment avant de nous séparer, sans doute par nécessité de reprendre notre souffle.
– Eliott, je veux plus qu’on soit ami. Je veux pouvoir te toucher et t’embrasser pour te montrer combien je tiens à toi et je veux passer le plus de temps possible à tes côtés, car je suis amoureux de toi depuis que je suis arrivé dans cette salle de classe.
Je dus le regarder avec un air béat (et stupide surement) sans pouvoir prononcer quoi que ce soit pendant quelques instants. Je rougissais si fort que j’avais l’impression que mes joues me brulaient. J’essayais de le regarder dans les yeux pour être aussi courageux que lui.
– Moi aussi je t’aime Mike.
Je sais, ça fait cliché, mais entre nous un cliché ne se fonde pas sur rien, donc oui une histoire romantique ça arrive.
Nous avons eu notre bac, sommes partis nous installer dans un charmant petit appartement à Londres pour que je puisse devenir professeur et Mike parcourt le monde en tant que journaliste. Pour revenir au point de départ de cette histoire, j’étais en train de lui préparer ses plats préférés (un risotto aux champignons et un gâteau au chocolat) en attendant le retour de mon adorable petit ami. Cela faisait plusieurs semaines que nous ne nous étions pas vus et il me manquait terriblement. Lorsque la porte s’ouvrit, je le vis rayonnant et lui sautai dans les bras. Il m’embrassa.
– C’était vraiment trop long sans toi. Chuchotai-je.
– Je ne vais pas repartir avant un mois donc je vais rester coller avec toi pendant un moment. Dit-il en ébouriffant mes cheveux. C’est à ce moment qu’il descendit sa main sur mes hanches. Cette caresse me fit frissonner.
– Je vois que je te fais toujours de l’effet. Viens on va rattraper le temps perdu. Il me prit par la main, me jeta littéralement sur notre lit et enleva son t-shirt.
– je crois que je ne me lasserai jamais de contempler ton corps.
– j’ai envie de dépasser un peu la contemplation si ça ne te dérange pas Eliott. Plaisanta-t-il.
Il m enleva mes vêtements en m’embrassant et j’avais l’impression de bruler de l’intérieur tellement j’avais envie de lui. Un fois en boxer tous les deux, je l’ai attiré contre moi pour pouvoir sentir sa peau contre la mienne. Il m’embrassait dans le cou et j’avais du mal à me retenir de gémir.
– Tu reprends tes mauvaises habitudes Eliott… tu ne veux pas te lâcher complètement alors que rien ne m’excite davantage que de te voir gémir sous l’effet de ce que je te fais. Il m’enleva mon boxer, prit mon sexe et le lécha de la base jusqu’à la pointe. Je soupirai beaucoup plus fort qu’avant.
– C’est bien il y a du progrès. Continue comme ça. S’amusa-t-il. Il la reprit en bouche et je le tournai vers moi de façon à pouvoir lui rendre la pareille. Je le sentais se contracter et j’étais si heureux de faire l’amour avec mon petit ami. Au bout d’un moment il se dégagea, revint m’embrasser et me dit :
– Je sais comment te faire crier et ça m’a trop manqué. Je respirais avec difficulté et ne pensais qu’aux sensations que mon corps éprouvait avec volupté.
– Moi aussi ça m’a manqué de ne pas pouvoir faire l’amour avec toi Mike. Arrivai-je tout de même à articuler. Il me sourit et me caressa entre les cuisses ce qui me fit bondir. Il rit et descendit sa bouche en me léchant un téton jusqu’à mon entrée bouillante. Au moment où il glissa sa langue en moi, je ne pus me retenir de crier son prénom ce qui le fit s’activer encore plus. Il me caressait avec ses mains en même temps. Mike était expert pour me faire des anulingus et m’emmener au septième ciel.
– Mike… Je… vais jouir… Il accéléra et je me vidai dans sa bouche. Je voyais flou tellement c’était bon. Il prit un préservatif dans la table de chevet, le mis sur son sexe qui était bandé au maximum et rentra doucement en moi.
Vu mon état d’excitation, il aurait pu tout me rentrer d’un seul coup, mais mon Mike était toujours tendre en premier avec moi avant d’être bestial. La sensation de son sexe en moi m’avait tellement manqué et je l’embrassai de toutes mes forces lui faisant comprendre à quel point je l’aimais. Il commença à accélérer et je criai littéralement mon plaisir pendant qu’il embrassait mon cou, me mordant même parfois. Il martelait ma prostate. Je regardais son corps, musclé, et en sueur me procurer un plaisir indéfinissable. J’étais extrêmement chanceux d’avoir un mec comme lui. Il me retourna pour que je m’empale sur lui. Je laissais tomber mon corps sur lui pendant qu’il me tenait fermement les hanches. Je n’arrêtais pas de gémir son prénom et de m’accrocher à sa nuque. Dans un cri animal, nous jouissons ensemble et nous laissons tomber l’un contre l’autre sur le matelas en haletant. Il se mit sur moi et je lui caressais doucement les cheveux.
– Bienvenue à la maison Mike
Silver
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