Péniblement, je marche devant toi jusqu'à mon appartement. L'attente a été interminable. Des semaines sans toi à cause du confinement.
J'en aurais passé des nuits à faire passer le temps avec mes mains.
Mais tu es enfin là. J'ouvre la porte, tu poses ta valise dans un coin. On se regarde. On se parle. Un peu de tout et de rien. Comme si on se retrouvait après une simple journée.
L'un de nous deux se rapprochera de l'autre. Sûrement moi, car je suis le plus impatient. D'abord un câlin, puis un baiser. Langoureux. Je mords légèrement tes lèvres, car j'adore ça. Les tirer lentement vers moi, comme une provocation. Mes mains descendent le long de ton dos, suivant la courbe qui mène vers l'objet tant désiré : tes fesses. Ce contact si doux de cette chair rebondie. Je les pétris de mes mains. Elles sont là.
Tu commences à soupirer et c'est la seule chose que j'attendais. Mon sexe est déjà dur dans mon pantalon et je sens que le tien aussi. Mais il n'est pas encore temps de le libérer.
Je dépose des baisers sur ton cou, sur tes oreilles, je lèche ta peau légèrement salée. Je m'enivre de ton odeur, de ta chair si douce sous mes lèvres. Toi, l'homme de ma vie. Que je regarde avec tant d'amour. Aujourd'hui, je te donnerai cet amour sous sa forme la plus brutale et la plus douce. Une main dans tes cheveux, je tire ta tête en arrière afin que tu m'offres d'autant plus ton cou que je couvre de baisers. Tu gémis, c'en est trop pour moi.
Ma main défait ta ceinture, et l'autre déboutonne la chemise qui me sépare de ton torse. Ça y est, je me rapproche du but. Je te pousse alors sur le lit et me jette sur toi t'embrassant passionnément. Tes lèvres sont douces, chaudes, accueillantes. Je sens le désir faire vibrer ton corps et qui réchauffe toute la pièce. Mes baisers s'aventurent alors sur ton torse, tes tétons, ton ventre. Cette vue me donne chaud au plus haut point. Je me débarrasse de mes vêtements et tu fais de même.
Ton corps contre mon corps. Au plus proche l'un de l'autre. Voilà ce dont j'ai rêvé depuis des mois.
Je prends l'objet de mon désir en main. Ton sexe droit glisse sur ma paume. N'en pouvant plus, je descends lentement vers lui, laissant des traces de baisers le long du chemin.
Je le prends en bouche et je t'entends soupirer. Je commence de lents et progressifs vas et viens qui te font gémir. Tes mains s'agitent sur mon crâne et parfois me donnent un rythme. J'adore sentir tes mains sur ma tête pendant que je te suce. Cela me donne l'impression d'être ta chose, celle qui doit te satisfaire. Je m'applique à cette tâche qui me procure tant de bien être. Mais ce soir je ne pourrais pas aller jusqu'au bout et avaler ton élixir. J'ai d'autres plans en tête.
À ton plus grand regret, je quitte ta verge quelques instants. Mais je glisse alors vers tes fesses, léchant tes testicules puis ton anus. Je passe ma langue gourmande sur ton oeillet. Je te sens frissonner et je jubile. Tu sais ce qu'il va t'arriver, tu en as hâte. Et j'ai hâte aussi. Ma langue s'enfonce légèrement en toi pour ton plus grand plaisir. Nos regards se croisent. Tu as les yeux plissés d'extase, ta bouche est entre ouverte. Dieu que tu es beau. Je ne peux alors m'en empêcher et remonte mon visage pour saisir tes lèvres et te faire goûter à la saveur de ton corps.
Je m'assois sur le lit et t'invite à te mettre au travail. L'extase commence quand je sens tes lèvres se poser sur mon sexe, puis englober sa totalité. Je pars lentement vers le septième ciel. Je ne pense plus, je sens juste mon intimité adorée par ta douche et Dieu que tu fais ça bien. Mes mains passent dans tes cheveux noirs. Dieu que j'adore m'y accrocher depuis qu'ils ont poussé. Je t'impose un rythme que tu suis. Je me sens maître de la situation et quelque chose en moi jubile. Je ne peux m'empêcher de te mettre une claque sur les fesses et de te masser l'anus avec mes doigts.
J'attrape ton menton et te ramène vers ma bouche. Je partage de nouveau un baiser avec toi. Comme une nouvelle expérience à chaque fois.
Tu t'allonges dos sur le matelas. Et je soulève tes jambes et commence à te pénétrer.
Tu respires plus vite, plus fort. Cela fait longtemps et c'est peut-être un peu douloureux. Je prends mon temps en faisant de longs et lents vas et viens dans ton corps. À force de baisers tu te détends et je t'entends me dire que tu es prêt.
Mes mouvements de bassins s'accélèrent alors et tes gémissements aussi. Dieu que j'adore être dans toi. Mon sexe glisse et je jubile. Je sens ta respiration rapide, tes muscles qui se tendent sous l'effort. Je te baise tendrement. Fort, avec des grands coups, parce que j'adore te voir gémir. La bouche grande ouverte par l'extase. Je ne peux m'empêcher de me faire de nouveau la réflexion : Tu es beau et j'aime te faire l'amour. Sentir que je te fais le plus grand bien, que tu me désires plus que tout, et que tu montes vers la jouissance grâce à mon sexe.
Aujourd'hui je te tiens les mains au-dessus de toi, tu souffres de ne pas pouvoir te toucher, mais je veux jouir en toi. Ça ne tarde pas, à force de stimulation par les muscles de ton anus je me déverse en toi après de grands coups de mon bassin.
Je me retire et je me jette sur ton sexe. Je veux avaler encore une fois ta verge. Je la sens gonfler dans ma bouche, palpiter sous mes coups de langue. Tes mains sur moi me rendre euphorique et quand je sens ton liquide remplir ma bouche je jouis presque une seconde fois.
On s'effondre sur le lit. La respiration saccadée. L'un à côté de l'autre. Le quotidien va nous rattraper dans quelques minutes, mais en attendant je sens ton corps chaud à côté du mien, la jouissance qui a détendu mes muscles, ton odeur qui m'enivre. Et je t'aime putain. Je t'aime.
Pierredelavega
pierredelavega5991@gmail.com
Autres histoires de l'auteur : Retrouvailles | Dans les toilettes de la fac | Révélation nocturne
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