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Chapitre 6
L’avenir
Le réveil est plutôt rude après la soirée d’hier. Je me remémore les souvenirs et me souviens que je me suis endormi avec Tristan. Sauf qu’il n’est pas dans le lit. Je prends mon téléphone et vois un message de sa part qui s’excuse d’être parti avant mon réveil, mais qu’il avait des impératifs. Il me souhaite bon courage pour cette journée en espérant que cela s’arrange avec Paco. Je regarde l’heure, il est 12 h 20.
Je reste un moment dans mon lit, car je ne veux pas sortir. Sortir de mon lit voudrait dire affronter cette journée et je n’en ai pas envie. Soudain mon téléphone vibre. Le stress s’empare de moi et je regarde à contrecœur. Mais c’est Benoît donc je décroche. Il me demande comment je vais. J’exprime mon mal-être actuel en omettant la partie Tristan. Benoit me dit qu’il a eu Paco au téléphone qui est encore très énervé, particulièrement pour le coup de pied dans sa jambe. Il me dit avoir discuté avec de nos sentiments et Paco comprend mieux la situation, mais reste encore sur ses positions. Benoit me conseille d’attendre un peu et de laisser poser la situation avant de le contacter.
Je retourne ensuite à ma vie et me lève pour manger. Je passe ma journée à penser à hier, à regretter mon geste et à Paco. J’ai envie de lui envoyer un message, mais je me retiens de par le conseil de Benoit. Sauf que ça m’obsède l’esprit. Il est 18 h 10 quand je décide de m’excuser, car ça me mange trop de l’intérieur. S’il savait comment je m’en veux. Je ne chercherai pas à lui parler, juste à m’excuser. Je me teste avant pour voir si je suis aussi en capacité de pouvoir envoyer un message sans en attendre de réponse. Je me dis que ça devrait le faire et rédige mon message.
« Salut Paco. Ecoute je sais que je suis la dernière personne que tu veux lire, mais lis au moins mon message et fais en ce que tu en veux après. Après la soirée d’hier, j’ai le moral au plus bas. Je ne reviendrai pas sur tes agissements ni des miens. Je veux juste m’excuser sincèrement de mon geste hier. C’était un réflexe débile et je m’en veux à un point inimaginable. J’espère que ça n’a pas eu de conséquences sur l’état de ta jambe. J’ai l’impression de t’avoir perdu à jamais et ça me fait d’autant plus mal que je tiens à toi plus que je ne pouvais me l’imaginer. Te voir avec un autre m’a mis en rage, car je n’avais pas été capable de m’avouer mes sentiments pour toi.
Voilà c’est tout ce que j’avais à dire.
Bonne journée. »
J’envoie le message et dans les cinq minutes qui suivent, je comprends que je serai en tension jusqu’à ce que j’ai une réponse de sa part. Juste un indice qu’il a lu mon message. Je me lance une série pour passer le temps, mais je n’ai que Paco en pensée. Je décide de me commander une pizza pour ce soir, car je n’ai pas la force de me faire à manger.
Déjà 2 h sont passées et je n’ai aucune nouvelle. En même temps, Benoit m’avait prévenu. Quelqu’un frappe à la porte. C’est ma pizza. Je me lève et me recoiffe brièvement pour paraître présentable un minimum. J’ouvre la porte.
Je reste bloqué. C’est Paco. Son visage montre autant de tensions qu’il doit y en avoir sur mon visage. Il ne prononce que peu de mots et je l’invite à entrer. J’allais fermer la porte quand le livreur de pizza arrive. Je prends la pizza et on part dans mon salon dans le silence, il me suit derrière. Je sens sa présence omniprésence et je ne sais pas ce qu’il va se passer tant il semble fermé. Je lui demande ce qui l’amène. Il se met face à moi et me regarde droit dans les yeux et inspire un grand coup.
« Yohan... J’ai lu ton message et je suis désolé aussi pour y hier, car je t’ai mis une droite avant et que je ne me le pardonne pas non plus. Si j’étais aussi énervé et si je le suis encore ce n’est pas contre toi, mais contre moi. J’essaye de me cacher derrière des principes, mais je me tue avec eux. La vérité c’est quand je t’ai vu avec le mec hier j’ai ressenti énormément de jalousie. Et ce que tu m’as dit hier a résonné en moi après ton départ. Si j’ai mis de la distance entre nous c’est parce que je ne savais pas si j’étais capable d’assumer mes sentiments. Mais j’en sais plus aujourd’hui et je te prie de me pardonner pour mes actions. Je veux que l’on s’appartienne Yohan. Quand le mec hier m’a embrassé, je ne pensais qu’à toi. Les autres ne m’intéressent plus. Je te veux toi. »
Il a les larmes qui coulent sur ses joues et les miennes font pareil. La scène est d’une tristesse et d’un romantisme en temps que je ne sais pas comment réagir. On reste à se regarder comme ça quelques secondes avant que je le prenne dans mes bras. Il pleure sur mon épaule une bonne minute avant de se relever et me faire face à quelques centimètres.
« Je t’aime Yohan »
« Je t’aime aussi Paco »
Nos bouches s’unissent dans ce moment figé dans le temps. Je comprends peu à peu la portée de nos mots. Et la tristesse laisse face à la joie. Je me répète sans cesse en-tête qu’il vient de me dire qu’il m’aime et qu’il veut m’appartenir. Je l’invite alors à aller sur le sofa où je m’assieds confortablement avant que Paco vienne sur mes genoux. On s’embrasse à nouveau et je lui glisse des phrases à l’oreille en lui répétant que je l’aime et que je ne veux plus me séparer de lui. Qu’il m’appartient aussi que je lui appartiens et que je veux qu’il soit l’homme de ma vie et de mes nuits. L’air se réchauffe et il commence à se frotter contre moi en me caressant. Mes mains font la même chose que son corps et sur ses fesses particulièrement.
Il se lève et me tend la main.
« Viens me faire l’amour là où on aurait dû le faire depuis bien longtemps »
Je me lève et l’embrasse en lui enlevant le tee-shirt pour embrasser ensuite son corps musclé et tatoué On se dirige doucement vers la chambre et plus nous en approchons, plus les vêtements jonchent le sol. On termine sur le lit en boxer et toujours en s’embrassant amoureusement. Je suis allongé sur lui et mon regard plonge dans celui qui fait battre mon cœur aujourd’hui. Ses yeux magnifiques communiquent parfaitement notre amour partagé. Il ouvre la bouche pour me dire :
« À partir de maintenant il n’y a plus que nous deux. Je ne veux plus coucher avec d’autres personnes et faire des plans à plusieurs. Je veux juste t’aimer et s’aimer à deux, car je n’ai besoin de rien d’autre que toi mon amour. »
Je l’embrasse face à ses déclarations et enlève nos boxers un à un. Je retourne sur lui et ondule mon corps sur lui. Je sens sa queue durcit contre mes fesses. Je n’ai pas envie de rendre ce moment purement sexuel, mais de rester dans l’amour total. Je prends alors rapidement le gel sur le chevet et en mets sur sa queue et mon anus avant de m’asseoir dessus. Je sens alors son énorme membre rentrer en moi. Je prends de grandes respirations avant de commencer à onduler sur mon homme.
« Continue Paco… Continue de me dire combien tu m’aimes. Fais-moi l’amour comme tu ne l’as jamais fait ».
Il prend mon visage dans ses mains pour l’amener à ses lèvres. Il ondule profondément et doucement où on savoure chaque mouvement de nos corps. Il garde mon visage à quelques centimètres du sien.
« Depuis la première fois où je t’ai vu je suis tombé amoureux de ton visage. J’ai sauté sur l’occasion de te ramener pour sentir des bras m’enlacer sur le trajet. Ça n’aurait être pu que physique si avec tes maladresses tu ne m’avais pas fait rire. Cette nuit là je n’ai pas arrêté de bander en pensant à toi. Tout comme lorsque l’on a dormi ensemble. Toute la nuit je voulais te faire l’amour, mais je me l’interdisais. »
« Mmmm… ouais va-y continue… c’est bon »
« Puis j’ai fait mon accident et je n’ai pas pu te retrouver. Mais c’est toi qui m’as retrouvé et j’ai dû faire face à mes sentiments. Je les ai niés, car je ne voulais pas m’attacher à quelqu’un et encore moins à un homme. Alors j’ai profité des plans à plusieurs pour garder mes distances tout en profitant. Mais dans chaque moment, je ne pensais qu’à toi et à ton corps. N’importe qui pouvait m’embrasser, il n’y avait que ton visage qui apparaissait. »
Ses mots me rendent fou et l’extase arrive petit à petit. Il me retourne pour prendre le dessus et écarte mes jambes pour venir s’unir en moi. Il m’embrasse et continue.
« J’ai essayé de lutter contre toi et j’ai cru bon de mettre des distances. Puis je t’ai vu avec ce beau minet. Ce beau ténébreux, musclé et avec un sourire angélique. Le type de mec que j’aurais kiffé enculer profondément. Je ne pouvais m’en prendre qu’à moi et je devais assumer les conséquences de mes gestes. Te regarder l’embrasser était pour moi ma punition. Te voir embrasser ces lèvres pulpeuses et caresser ce corps musclé me rappelait comment tu m’embrassais. Quand je t’ai vu te lever, j’ai rapidement embrassé le mec devant moi qui en a profité pour mettre sa main contre ma queue. Mais je n’avais que toi en pensée. Puis je t’ai vu partir et j’ai su que je t’avais encore plus fait de mal. Mais j’avais trop de fierté pour me l’avouer et j’ai préféré t’accuser. Mais c’est terminé maintenant. Je passerai le reste de ma vie à t’aimer et à te faire l’amour comme tu me le feras aussi. »
Il m’emmène sur une autre planète ce mec. Il accélérait le rythme au fur et à mesure de son discours et je perds le contrôle laissant mes gémissements sortir. Il me fait l’amour comme je ne l’ai jamais ressenti.
« Je t’aime Paco. Je t’aime comme jamais. Tu es l’homme de mes rêves et je veux que tu sois pour toujours mon latino. Je veux que tu sois l’homme qui m’aime, m’engueule quand ça ne va pas, me console quand je ne vais pas bien. Je veux que tu me fasses l’amour autant de fois que tu me baiseras avec tes 23 centimètres. Je te veux dans ton entièreté. »
Sous ces mots, Paco succombe et augmente le rythme. Nos râles s’unissent et la tension monte d’un cran. Je sens qu’il va venir et continue de lui dire que je l’aime. Il perd le fil et dans un dernier coup de reins et un râle bien grave, il part en orgasme et éjacule en moi. Je ne suis pas loin de venir aussi et je commence à me masturber, mais Paco vire ma main pour mettre la sienne. Il est toujours en moi et commence à me masturber les yeux dans les yeux. Il me dit que lui aussi m’aime et qu’il me confirme qu’on fera l’amour autant qu’on baisera comme des animaux. Il me promet qu’il sera à quatre pattes à chaque fois que je voudrais l’enculer et que sa bouche sera toujours prête à recevoir la mienne pour nous unir. C’en est trop. Je suis pris de spasmes et dans un de mes plus beaux orgasmes de ma vie, je gicle tout ce que j’ai sur mon torse et sur les draps. Paco se retire de mon cul et vient m’embrasser amoureusement et se blottir contre moi.
Après avoir repris nos esprits, on se lève pour aller manger la pizza froide dans le salon. On passe notre nuit à faire l’amour et il m’offre ce que très peu de personnes ont pu avoir accès, son cul. Bien que j’aime ça, je suis trop amoureux de sa queue pour ne pas la sentir en moi chaque jour.
Une nouvelle histoire commence et j’ai enfin trouvé la personne qui m’accompagnera pour toujours dans les bons et mauvais moments.
Je l’aime.
Ninemark
ninemark@hotmail.fr
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