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Chapitre 3
André et moi avions commencé à nous fréquenter. Il venait souvent me chercher après l’école et m’emmenait soit au restaurant soit au parc. On discutait de tout et de rien pendant des heures et des heures sans voir le temps passer. Il était vraiment très hilarant ; il me faisait rire à pleine voix nonobstant l’endroit où on pouvait se trouver. Je voyais de moins en moins O’Brian et Joé. Je prétextais que l’école ne me donnait plus aucun répit. J’avais reçu plusieurs messages d’O’Brian dans lesquels il clamait que je lui manquasse. Je n’avais pas pu lui répondre vu que je ne savais réellement pas quoi répondre. Je me demandais si ça valait encore la peine que je continuasse à le voir. Je me sentais bien avec André et je ne ressentais plus le besoin de cocufier gratuitement mon ami. André était vraiment une crème, il voulait me voir tous les jours et à sa manière de me regarder et d’agir, je crois bien qu’il était en train de tomber amoureux de moi. Sexuellement parlant, les choses avaient évolué entre nous deux. Je m’étais petit à petit, habitué à la passivité. Les rapports entre lui et moi étaient presque toujours versatiles ; André était un amant passionné. Il me donnait autant de plaisir en tant qu’actif que passif. Il voulait toujours expérimenter de nouvelles choses, de nouvelles positions. Une fois, on s’était enduit le corps de chocolat, et on s’était léché tout le corps avant de se prendre sauvagement l’un l’autre. Une autre fois, il m’avait attaché les mains derrière le dos pendant notre coït. J’étais réticent au début parce que je détestais perdre totalement le contrôle même en tant que passif, je n’aurais même pas pu me masturber et j’avais peur de ressentir plus de douleur que d’habitude. Néanmoins à ma grande surprise, ce ne fut guère le cas. Il m’astiqua la queue et lécha la chatte pendant des heures. C’est en fait moi qui à un moment l’aie supplié de me prendre violemment. Il se mit derrière moi et m’assena de coups de reins rapides et virils pendant une bonne dizaine de minutes avant de vomir sa semence au fond de mes entrailles. Pareillement, je ne lui fis aucun cadeau quand je lui rendis l’appareil, je le baisai en l’étranglant et en lui pestant dessus en missionnaire et en levrette pendant une bonne trentaine de minutes et lui en redemandait encore et encore. Il était un versatile accompli. D’une virilité sans faille quand il était le dominant et d’une soumission à toute épreuve quand il se faisait ramoner le cul.
Quelques jours plus tard, Joé célébrait son anniversaire. Il me dit qu’il ferait un brunch en aprèm pour ses parents et autres amis hétéros et une boom en soirée pour ses amis LGBT. Il ne voulait pas mélanger ses amis parce qu’un bon nombre d’entre eux étaient plutôt efféminés et j’imagine que ses parents et ses amis hétéros se seraient sûrement questionnés sur sa sexualité s’ils avaient eu à rencontrer tous ses amis ostensiblement gays. Je n’aimais pas vraiment assister à ce genre d’évènements parce que je tenais à ma discrétion, mais André me raisonna et promit de m’accompagner afin que je ne me sentisse pas trop malaisé.
On arriva à la soirée aux environs de 22 h, elle avait déjà pris son envol. Lumières tamisées, jeux de lumière, fumigènes, on se serait cru en boîte de nuit ce qui était excellent pour la discrétion. Joé vint me sauter dessus dès mon arrivée, il était déjà bien pompette.
– Donc c’est lui le fameux André. Il est bien mûr Brice, tu as du goût, mon ami !
J’esquissai un sourire gêné en signe de réponse, André par contre était tout joyeux comme un petit garçon à qui on venait d’offrir une sucette. On alla se servir à boire puis on prit place dans un endroit lugubre. Je levai les yeux et j’aperçus O’Brian en face de moi, il n’avait pas vraiment une mine joviale. On pouvait lire des envies de meurtre dans son regard. Je n’avais pas parlé de mon aventure avec lui à André ; j’avais peur qu’il ne comprenne pas ou bien qu’il se mette en colère pour si peu. Ça faisait deux mois que je ne l’avais pas revu, je croyais que mes sentiments à son égard se seraient dissipés, mais j’avais tout faux. Le revoir a fait resurgir en moi des sentiments que je croyais disparus. De surcroît, il était plus beau que jamais dans son pantalon slim blanc et sa chemise blanche à peine boutonnée. Il avait changé de cadre de lunettes, et il fallait avouer qu’il lui donnait l’air d’un professeur d’éducation sexuelle au sex-appeal démesuré. Il prit son téléphone et se mit à y pianoter. Quelques secondes plus tard, mon téléphone vibrait dans ma poche. Il ne fallait pas être devin pour savoir que c’était lui le destinateur. Je ne bougeai pas d’un iota et André était collé à moi qui plus est, il aurait bien pu lire le message sûrement sanglant qu’il m’avait envoyé. L’alcool dans les veines, et pour verser de l’huile sur le feu sans aucune raison, j’embrassai langoureusement André qui était surpris que je pusse le faire en public. Il souriait de toutes ses dents immaculées et me demanda si je voulais danser, j’acquiesçai de la tête et nous allâmes sur la piste de danse se déhancher sur du Davido
I don’t wanna be a player no more.
Cuz my friends call me Cristiano, Mr Ronaldo, omo Nintendo
La soirée s’avança et je devenais de plus en plus pompette, André n’était pas en reste. La vessie pleine, je décidai d’aller me soulager pour la troisième fois de la soirée. Les toilettes du couloir étant occupées, j’allai plutôt uriner dans celles qui se trouvaient dans la chambre de Joé. J’étais en train d’uriner lorsque je sentis quelqu’un se blottir contre moi en me donnant des baisers sur le cou. Je me secouai la verge pour chasser les dernières gouttes qui perleraient depuis la bouche de ma queue avant de ranger l’engin. Je me retourne et je découvre que c’est O’Brian qui a l’air plus sobre qu’un enfant de chœur, mais avec une mine défaite. En allant me laver les mains, je lui demande comme de rien.
– Comment tu vas O’Brian ?
– J’ai l’air d’aller bien ?
– Comment ça ? Qu’est-ce qui ne va pas ?
– Tu me manques ! tu me manques trop Brice ! t’as reçu mon message ?
– Non, j’ai pas eu le temps de le lire, désolé, je le ferai plus tard.
– Non, je veux que tu le lises tout de suite.
– Ça fait déjà longtemps que j’ai laissé André sur la piste de danse, je veux pas qu’il se pose des questions et tout, laisse-moi passer stp
– Lis le message et je te laisse passer.
Je soupirai puis sortis mon téléphone de ma poche ensuite ouvris le message en question qui disait : « Brice, ces mois passés sans te voir m’ont fait comprendre combien je t’aime. J’ai besoin de toi. Dis juste un mot et je romprai avec Joé sur-le-champ. Tu vaux beaucoup mieux que le connard que tu trimbales là. » j’avais des sentiments mitigés. J’étais à la fois flatté et offusqué.
– Gars, toi et moi c’est impossible et tu le sais. Même s’il arrivait que tu finisses par rompre avec Joé, je me vois mal me mettre avec toi. Et je sais que Joé t’aime…
Il s’approcha et m’embrassa avant que je n’eusse eu à finir ma phrase. J’essayai tant bien que mal de sortir de son emprise, mais je n’y arrivais pas, c’était beaucoup trop bon. Ses lèvres avaient meilleur goût que la dernière fois que je les avais gouttées. Sa langue venait se loger près de la mienne et toutes les deux dansaient sensuellement le tango argentin. Je sentais mes tétons se raidir, ma queue durcir dans l’étroitesse de mon pantalon gris. Je m’apprêtais à lâcher prise, à me laisser aller quand j’entendis la porte claquer. Je poussai O’Brian et alla vite me rincer le visage dans le lavabo ce qui me remit les idées en place. J’essuyai mon visage et mis un peu de parfum de Joé tout en me reluquant dans la glace. Je sortis de la salle de bain et je compris que c’était un des amis d’O’Brian qui était entré dans la chambre. Il avait porté une mini-culotte rose et un tee-shirt longues manches noires avec des tennis montantes roses, il fallait oser !
– C’est quoi, pourquoi tu me mates comme ça ?
– Non, rien, désolé, répondis-je froidement !
– C’est qui ce con Obi, et vous faisiez quoi ensemble dans la salle de bain ?
– C’est un des meilleurs amis de Joé, je l’aidais à déglutir, il a beaucoup trop bu
J’avais envie de passer un savon à ce gars pour son habillement indécent dans un pays comme le nôtre, mais j’étais beaucoup trop saoul ; je choisis ne rien dire et allai plutôt retrouver André. Il était sur la piste de danse en train de se trémousser sur du Tiwa Savage avec Joé. Il semblait si heureux ! il me lança un sourire et un « je t’aime » articulé, mais insonore et là je sentis comme mon cœur se déchirer. Je savais déjà que j’étais une mauvaise personne, mais après ce que je venais de faire dans la salle de bain avec Joé, je me sentais comme une véritable épave, comme la dernière des ordures. Je le rejoignis sur la piste et dansai un peu avec eux pour noyer le poisson. Je commençai à sentir de moins en moins mes muscles, je lui chuchotai donc à l’oreille.
– Je me sens pas bien, je vais aller me coucher dans la chambre de Joé. Ne rentre pas dans ton état s’il te plait, on risque de t’agresser.
– Je peux appeler mon ami James, il nous laissera à la maison si ça te dit.
– Pourquoi pas !
O’Brian vint nous rejoindre sur la piste et demanda à danser avec moi. J’acceptai pour ne pas occasionner un malaise.
– Je sais que tu as des sentiments pour moi, parce qu’il est évident qu’il y a un truc entre nous. Pourquoi tu refuses de le voir Brice ?
– Ça s’appelle de la tension sexuelle mon ami et rien de plus. Et comporte-toi, tout le monde peut nous voir.
– Et alors ?
– Je vais te laisser, faut que j’aille m’asseoir
– Attends, stp, est-ce qu’on peut se voir demain, je te promets de bien me comporter. J’ai besoin qu’on en parle stp.
– Non, je crois pas, on s’est déjà tout dit, tu veux encore me dire quoi ?
– Donne-moi juste une chance de plaider ma cause
– Je ne suis pas juge monsieur
– Je sais, mais… enfin, Brice, s’il te plait, je t’en prie
– OK, faut bien qu’on en finisse
– Tu passes chez moi à quelle heure ?
– Pourquoi tu ne viendrais pas plutôt chez moi ?
– Je croyais que tes parents interdisaient les visites
– Ouais, c’est vrai, on se dit alors en fin de journée, vers 17 h-18 h
– Ça marche !
James arriva trente minutes plus tard, il était déjà 4 h passé. Je dus tenir André par son bras gauche pour le mener jusqu’à la voiture. Une fois chez lui, je l’aidai à se dévêtir, il faut dire que la conversation avec O’Brian avait eu raison de mon ébriété. On alla prendre une douche ensemble avant de se coucher. Il s’endormit juste après, mais moi je n’y arrivais pas. Ma discussion avec lui m’avait vraiment perturbé. Puis je le revis avec ses fesses parfaitement rebondies dans son pantalon blanc, et ses pectoraux saillants qu’on pouvait apercevoir sous sa chemise. Ma verge ne mit pas longtemps à durcir. Je la pris en main, et commença en l’astiquer en pensant à lui, à notre dernier flirt, à sa queue titanesque. J’étais déjà bien dur.
– Alors, on s’amuse sans moi ?
André s’était réveillé, il vint m’embrasser puis pris en bouche mon téton droit qu’il se mit lécher, aspirer et mordiller pendant que je continuais à me polir le braquemart. Il finit aussi par frénétiquement me doigter de son index et quelques secondes plus tard, de la bave d’escargot recouvrait mon torse.
J’étais rentré chez moi aux environs de 10 h, mon frère m’avait subtilement ouvert le portail pour éviter d’alerter mes parents. Une fois chez moi, je ne mis pas long à me retrouver dans les bras de Morphée. Cinq heures plus tard, Morphée me libéra de son emprise. Je cherchais à me mettre quelque chose sous la dent tout en checkant mes mails. André m’avait envoyé une tonne de messages d’amour et avait été ravi de la soirée que nous avions passée ensemble. D’un autre côté, O’Brian m’avait aussi texté, il voulait savoir si j’étais bien rentré. Je répondis à l’un comme à l’autre par des emojis.
En prenant ma douche cet après-midi, j’hésitai sur le fait de faire ou pas une toilette anale. Je finis par me convaincre que si je le faisais, c’était parce qu’après ma rencontre avec Joé, je passerai chez André et donc comme quoi « on n’est jamais assez prévoyant. »
J’arrivai chez Joé à 19 h moins le quart. Sa maison semblait vide, mais il insista pour qu’on reste dans sa chambre pour plus de discrétion.
– Je t’écoute !
– J’ai rompu avec Joé !
– Quoi ?
– Oui je l’ai fait par téléphone, il y a de cela une heure
– Pardon ? tu as rompu par téléphone ? tu te rends compte de combien ça peut être vexant et dégradant
– Arrête ! lui-même savait que ça ne marchait plus entre nous. En plus, il m’a trompé à de nombreuses reprises…
– T’es pas vraiment bien placé pour parler d’infidélité
– Oui, mais moi je l’ai fait par amour, je te jure… Depuis la première fois que je t’ai vu…
– Arrête tes mièvreries, ça ne marche pas avec moi
– Pourquoi tu es devenu aussi froid avec moi ?
– Mais parce que tu refuses de comprendre. Je vois quelqu’un et je… je l’… bref. Tu penses vraiment que je peux me mettre avec toi. Déjà, aux dernières nouvelles, tu es strictement actif et je ne me vois pas devenir ton passif. De surcroît, si Joé l’apprend, mon Dieu ! il m’enverrait sûrement des abeilles !
– Lol, tu es fou !
– J’aime André !
– OK et tu en es sûr ?
– Bien sûr que oui
– Parce que je ne t’ai rien demandé !
– Ne joue pas à ce jeu avec moi
– À quel jeu ? dit-il en esquissant un sourire victorieux
– Tu penses pouvoir me psychanalyser, mais tu te trompes. Je t’aime bien O’Brian, mais…
Et il m’embrassa de nouveau sans requérir ma permission. Et une fois de plus, c’était beaucoup trop bon pour que je lui demande d’arrêter. J’étais une fois de plus sous son emprise sans aucune échappatoire. Il m’avait eu ! Et de ses mains fermes et viriles, il me caressait de partout, titillait mes tétons de ses doigts ce qui me désinhiba de toute objection. Je me laissai assujettir comme une proie qui se sait prise au piège et qui ne sait plus à quel saint se vouer. Quelques secondes plus tard, il m’avait débarrassé de mes vêtements, et tous les deux en tenue d’Adam, exécutions sensuellement et de manière coordonnée des pas de gymnastique coïtale. Il me mangea la rondelle comme un fauve dévorant sa proie, je ne pouvais m’empêcher de gémir, de couiner, d’empoigner les draps, de me mordiller la lèvre. La vision de sa queue ne me terrifiait plus, tout au contraire, je la voulais au tréfonds de mes entrailles. Je voulais qu’il me ramone le cul, qu’il me défonce comme une pute russe. Il prit un peu de gel et commença le doigtage tout en m’astiquant la queue. Un, deux, trois doigts me limaient activement la pastille ce qui avait mis tout mon corps en extase. En moins de deux, il s’introduisit en moi délicatement, néanmoins, je pouvais sentir pas sans douleur sa bite de cheval m’élargir le fion. Le monstre marin était maintenant totalement enfoui en moi. Il prit quelques instants pour faire le tour du propriétaire et prendre son aise avant de commencer à démanteler et à repeindre les lieux. Il commença par des coups bien secs qui me faisaient couiner comme une religieuse. Il y alla de plus belle et me baisa tout en me giflant et en m’étranglant.
– Ah oui, je savais que t’allais aimer ça… encaisse petite pute !
Il continua à m’atomiser la chatte à la missionnaire comme un pilon qui écrase, écrase et écrase encore des arachides dans un mortier. Mes jambes tremblaient, se mourraient, je sentais monter en moi la sève sans que j’eusse eu à me toucher.
– Je vais venir, vas-y plus fort… Oh oui, oui, oui, oui, ah, ah, ah, ah, aaaaaaah !
Il s’arrêta juste après moi, il venait sûrement lui aussi de se vider en moi. Il resta quelques minutes couché sur mon torse. La vibration de mon téléphone nous réveilla de notre sieste post-coïtale, c’était André. « Tu viens toujours ? » je vérifiai l’heure, il était 21 passées.
– Faut que j’aille prendre une douche
– Ok
J’entendis quelqu’un toquer à la porte quand j’étais sous la douche, mais je n’arrivais pas à distinguer la voix de la personne en question à cause de la musique beaucoup trop tonitruante. Je sortis de la salle de bain et vis Joé assis sur le lit qui n’en revenait sûrement pas de me voir avec une serviette nouée autour de la taille dans la chambre de son petit ami. Plutôt de son ex-petit ami.
– Tu fais quoi là Brice ? demanda-t-il en énumérant distinctement chaque syllabe
– Euh, ce n’est pas ce que tu crois
O’Brian avait de son côté une mine sereine et il signifia presque jovialement
– On a couché ensemble
– Non, mais O’Brian, comment tu peux dire une telle chose ?
– Mais c’est la vérité !
– Écoute Joé, je te jure que je ne sais pas ce qui s’est passé…
– Ne me touche pas et en plus je suis assis sur le lit sur lequel (dit-il en se levant)… Mon Dieu, Brice, comment tu as pu me faire ça ?
– Je peux t’expliquer…
– Je ne veux rien entendre, t’es qu’une merde… vous vous méritez tous les deux !
Il prit son téléphone et ses clés et s’en alla. Je ne pouvais pas lui courir après, j’étais en serviette. Je me dépêchai de m’habiller pour essayer de le rattraper.
– Tu es pressé, tu vas où ?
– Tu ne vois pas qu’il est mal ?
– T’inquiète, c’est un grand garçon.
– Il fait partie de mes meilleurs amis, t’es au courant ?
– Oui, mais qu’est-ce qu’on peut y faire ?
– Essayer de lui parler pour commencer, et mon Dieu et André !
– Quoi André ?
– S’il apprend pour nous, je suis mort !
– T’inquiète, Joé n’est pas ce genre de personnes
– Arrête de me demander de ne pas m’inquiéter, tu ne sais pas ce qu’un chagrin d’amour peut pousser à faire
Je pris mon téléphone et mon portefeuille et me tirai. Joé n’était plus dans les parages. Je pris directement un moto-taxi qui était censé me laisser chez André, je voulais qu’il l’apprenne de ma bouche, mais avant que je n’arrive chez lui, je reçus un appel de lui. Et mon cœur se mit tout à coup à battre à la chamade. Était-ce simplement un appel bénin ? ou savait-il déjà ce qui s’était passé ? Joé n’avait pas son numéro de téléphone, mais ils étaient amis sur Facebook. Je préférai ne pas prendre l’appel et en parler en personne.
Une fois chez lui, je sus à son regard qu’il le savait déjà. Son regard montrait de la colère et du dégoût ce qui d’emblée me brisa le cœur.
– Je veux juste savoir pourquoi tu as fait ça ? Je croyais que tu m’aimais Brice !
– Bien sûr que je t’aime André ! Écoute, mon cœur, je sais que j’ai commis une énorme erreur, j’ai vraiment agi comme le plus grand des cons et je ne mérite pas ton pardon. J’ai pensé égoïstement sur le moment et je m’en voudrai pour le restant de mes jours parce que j’ai non seulement détruit l’amour précieux qui existait entre nous deux, mais aussi ma longue amitié avec Joé. Je comprendrais que tu ne veuilles plus me voir, mais je veux que tu saches c’est toi que j’aime. Et que plus jamais, je ne te ferai du mal.
– Je ne peux même pas te parler maintenant ni te voir, s’il te plait, casse-toi
– Pardon ?
– Va-t’en je te dis avant que je ne pète un câble
– André s’il te plait…
Il retourna dans sa chambre en larmes et je retournai chez moi me morfondre sur mon sort.
237biwriter
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