Depuis le début du confinement, cela faisait quelque temps que je discutais avec ce mec d’une trentaine d’années MasterBarkForMe sur un site spécialisé. J’étais alors au service virtuel d’un Mâle Alpha qui m’avait vraiment fait prendre conscience que ma place était aux pieds des Hommes dominants. Ce mâle Alpha m’a pris en charge, m’a imposé des règles strictes et des routines de vie. En parallèle et sur accord du domi, MasterBarkForMe m’a accompagné dans mon éducation, m’a montré comment bien cambrer les reins, comment tenir la posture du chien que j’étais en train de devenir. Alors que le seul intérêt du mâle Alpha était la dilatation de ma “chatte” à coup de plugs de plus en plus gros, MasterBarkForMe essayait de comprendre le côté cérébral de ma soumission, m’observait m’exhiber en cam et semblait de plus en plus excité à l’idée de me diriger un jour. Pendant un entraînement de dog, il a proposé de me baptiser Ruff. Ce nom sonnait comme une évidence et j’ai tout de suite convaincu mon mâle Alpha de me nommer ainsi.
Les jours passent et se ressemblent en termes de soumission et c’est d’un commun accord que je me sépare de mon Mâle Alpha. Par contre les discussions avec BarkForMe sont de plus en plus poussées. Il me laisse entrevoir plein de possibilités et finit par me convaincre de devenir mon Maître. C’est donc tout naturellement que j’ai franchi le pas et lui ai annoncé lui appartenir désormais. Sa première décision a été de me retirer la cage de chasteté que je portais depuis 2 semaines. L’espoir d’une jouissance a été de courte durée puisque l’interdiction est vite tombée de ne pas jouir. C’est donc une relation basée sur la confiance que veut instaurer mon Maître et ça ne fait que confirmer que ma décision de lui confier mon corps et mon âme était la bonne. Sa deuxième décision a été de m’envoyer dormir afin d’être en forme pour cette nouvelle ère.
Ce matin, réveil en douceur, j’ai mieux dormi que les autres nuits. La cage bien sûr, mais aussi l’enthousiasme de cette nouvelle relation. Petit-déjeuner à la fourchette (première fois en 2 semaines de gamelle) et matinée de télétravail. Rapidement MasterBarkForMe vient prendre des nouvelles. Nous dialoguons un peu, webcams allumées puis nous mettons au travail chacun de notre côté, tout en gardant le contact visuel. J’ai adoré ce moment de complicité où je pouvais admirer la beauté de mon Maître en pleine concentration. Mon Maître m’a donné comme mission de me documenter sur les différentes postures de soumission. J’ai donc un peu bâclé mon télétravail pour vite me concentrer sur cette recherche. Une fois fini en fin de matinée, j’ai informé mon Maître qui m’a interrogé sur le résultat. J’ai su le convaincre et ai été récompensé par des points.
Ensuite, Maître m’a envoyé une proposition de contrat qu’il avait rédigé dans la matinée. J’ai été très touché par le temps qu’il a investi dans notre relation. Je vois qu’il la prend très au sérieux et ça m’encourage à me donner à 200% dans ma soumission à son égard. La lecture du contrat m’a énormément excité et j’ai beaucoup mouillé. Nous avons revu et clarifié certaines clauses et sommes finalement tombés d’accord. Il est mon Maître, enfin devrais-je plutôt dire : je suis son chien. Mon corps et mon âme lui appartiennent, il en fait désormais ce que bon lui semble. J’envisage cette appartenance avec sérénité, car je lui fais une confiance aveugle.
Les pauses de l’après-midi ont été consacrées à l’apprentissage des postures de soumission. Il y en a 12 au total, nous en avons vu 8. Pour bien me les faire approprier, j’ai dû tenir 5 minutes dans chacune de ces postures. 5 minutes peuvent sembler courtes quand on regarde un film ou qu’on surfe sur internet, mais 5 minutes à tenir une position inconfortable et humiliante peuvent paraître une éternité. J’ai donc dû me mettre à 4 pattes, sur le dos, sur le ventre, contre un mur, cambrer mes reins et montrer mon trou à Maître. Des positions plus dégradantes et humiliantes les unes que les autres, et pourtant ma petite queue ne pouvait s’empêcher de bander et mouiller tellement l’excitation était grande. À la fin de la dernière posture, Maître m’a fait installer des pinces sur les tétons.
Je suis très sensible des tétons et j’adore qu’on me les titille, caresse, triture, pince, etc. C’est donc avec un immense plaisir que j’ai installé les pinces malgré un téton gauche endolori. Malheureusement, en interprétant mal un ordre de Maître, je les ai gardées 1h30 pensant que c’était une mise à l’épreuve. La douleur était vive et commençait à devenir insupportable et j’ai imploré mon Maître de les enlever.
Nous sommes ensuite passés à l’exercice qui s’avéra être le plus humiliant de la journée. Nu, à genoux, je devais garder la langue pendante afin de faire en sorte que ma bave coule sur mon gland, se mélange à ma mouille et finisse dans une assiette au sol. De longues minutes se sont écoulées avant que la bave commence à couler. Je voyais mon Maître attentif à ma position et guettant le premier filet de bave. Je mouillais déjà copieusement dans l’assiette quand j’ai senti les premières gouttes tomber sur ma queue, glisser jusqu’au gland pour se mélanger et finir leur course dans l’assiette. À deux reprises, Maître a semblé s’ennuyer et être exaspéré par la situation. J’ai même senti du mépris en lui. Mais au lieu de faire retomber mon excitation, je me suis surpris à bander et mouiller encore plus. En fait, plus je suis dégradé, plus je suis excité. Plus on m’humilie, plus je bande. Plus je me sens inférieur, plus je mouille. C’est incontrôlable, c’est naturel pour moi. À la fin de l’exercice, j’ai dû lécher l’assiette et le sol puisque j’en avais mis partout.
Nous avons fini la séance par une séquence de marche à 4 pattes comme un bon clebs. J’aime beaucoup me comporter comme un chien et cet exercice aurait dû être pour moi l’aboutissement de la journée. Malheureusement, mes poings et genoux - déjà endoloris de la semaine passée - n’ont pas supporté le contact avec mon tapis très rêche et j’ai eu beaucoup de mal à accomplir la mission.
S’en est suivie une séance de méditation, nu devant mon Maître, me permettant de prendre du recul sur la journée écoulée, de comprendre mes motivations, de réfléchir sur ce que j’avais aimé et moins aimé et de le débriefer sur mon apprentissage. J’ai ainsi pu lui dire tout le bien que je pensais de cette journée, mais aussi ma crainte de le voir se lasser rapidement s’il ne prend pas lui-même du plaisir à me dominer. Il m’a rassuré sur ce point en me précisant aimer le pouvoir qu’il exerce sur moi. C’est donc en dog heureux et fier d’appartenir à son Maître que je vais finir cette journée intense.
Merci Maître,
Ruff
RuffNewPuppy@outlook.com
Autres histoires de l'auteur : Le contrat