Premier épisode
Chapitre 2
Le lendemain je me réveille, un peu reposé et calmé, mais j’ai faim. Je me lève et ai envie de faire un plongeon dans la mer : je suis nu, seul, au bord de l’eau, il fait bon, très bon, alors il faut en profiter. Je me mets à bander : cela m’amuse d’être totalement nu, comme ça dehors, au bord de la mer. Je regarde ma bite se dresser, je me caresse les couilles, puis la bite me branle un peu. Ma bite est totalement tendue, elle fait 18 cm de long sur 4 de diamètre. J’ai encore un peu mal d’avoir été malmené sur le bateau hier. Mais l’image des marins nus qui m’ont tout volé me revient, en avoir vu un nu m’excite encore. Bientôt je commence à légèrement rentrer un doigt, puis l’enfoncer un tout petit peu. Aï, c’est un peu douloureux ! Mais je continue doucement et un peu plus profond, j’aime. Ma bite commence à légèrement palpiter, je respire plus fort, j’écarte légèrement les jambes pour aller un petit peu plus profond. Puis me dit : « bon maintenant c’est bon, je vais me baigner et étudier ma situation dramatique ! »
J’avance vers la plage et me mets à hurler : tout autour de l’endroit où j’ai dormi, il a été tracé un cercle dans le sable avec une flèche piquée juste en face de moi !
Je ne bande plus du tout ! Je tremble de tout son corps, une angoisse énorme serre mon cœur. Une fois mes esprits retrouvés, j’explore toute l’ile. C’est rapide et facile : d’un bord on voit l’autre. 10 km de long, buissons assez transparents. Rien, il n’y a rien, c’est totalement désert, pas une trace de pas, rien… Je panique d’autant plus ! J’ai faim et capture quelques poissons. Je fais du feu dans un endroit un peu abrité, les cuis et les mange. Hummm que cela fait de bien. Puis je récolte une réserve de branches pour passer la nuit avec un feu allumé. Je veille toute la nuit, terrorisé, mais tout se passe bien. C’est le matin, tout est en ordre, quand je m’aperçois qu’il y a une flèche piquée dans le sable juste derrière moi. Je suis encore plus terrorisé qu’hier, j’ai l’impression que mon corps se vide, que je vais m’évanouir, que je vais mourir de peur !
J’ai peur toute la journée, j’explore partout sans rien trouver, je fais une petite sieste pour compenser ma nuit blanche. La nuit commence à tomber, mes terreurs reviennent, je veille auprès du feu, il ne faut pas s’endormir, il ne faut pas s’endormir, il ne faut pas s’endormir…
Le lendemain matin je me réveille allongé, les bras et les jambes en croix, chevilles et poignets attachés à des piquets enfoncés dans le sol. Je ne peux pas bouger, rien ne sert de crier, alors je pleure, à gros sanglots, je pleure, pleure, bientôt j’ai la tête qui tourne à cause de l’hyperventilation. J’essaye de me calmer, impossible, nouvelle crise de larmes encore plus violente, je convulse, me débat, essaye d’arracher mes liens, mes poignets et chevilles souffrent, mais je continue, je crie, pleure, gémit, appelle au secours, puis me met à uriner sur moi sans maitriser quoi que ce soit.
Je reste ainsi attaché toute la journée. Heureusement le temps est couvert, cela évitera les coups de soleil ; mais j’ai soif et faim, moins qu’hier, mais quand même. Quand on jeûne, c’est le début le plus difficile, ensuite le corps se met dans un autre mode.
Le soleil baisse sur l’horizon, je le vois rougir puis disparaître dans la mer des Salomon. L’obscurité se fait rapidement dans ces zones proches de l’équateur et il fait maintenant noir. Ma peur est très forte, je tremble. Je suis attaché depuis des heures, j’ai des crampes, des courbatures, les liens me blessent. Je sens quelque chose sur mon pied, je secoue mon pied, mais la chose suit mon pied, je secoue plus fort et là, « la chose » m’attrape la cheville et une autre « chose » l’autre cheville. Je hurle et me débats le plus que je peux. Je hurle, hurle, hurle, mais ça ne sert à rien… Je sens maintenant la pointe d’une flèche appuyée sur mon torse, immédiatement je m’immobilise, mais crie, gémit, pleure.
Je me rends à l’évidence, il y a 2 personnes autour de moi… Pendant que l’un tient toujours la flèche appuyée sur son torse, l’autre personne explore mon corps avec ses mains. Il doit être jeune, car il va vite, ses mains sont douces et il se déplace rapidement sur les différents endroits. Il me touche partout, comme un aveugle qui chercherait à découvrir un objet. Partout, même aux endroits non conventionnels comme les lèvres, les trous des oreilles, du nez, les poils du torse, du pubis, le sexe, mes couilles, mon anus, mes jambes et finit pas mes pieds qui sont chatouilleux en dessous !
Une fois fini, ils changent de rôle, celui qui tenait la flèche se met à découvrir mon corps de la même façon.
Je sais que ce sont 2 garçons, car quand ils se sont penchés sur moi j’ai senti leurs torses sans poitrine et a aussi senti leur pénis m’effleurer.
Ensuite ils défont les liens et attachent mes 2 poignets ensemble, mes 2 chevilles ensemble, glissent une longue branche entre poignets et chevilles et me porte comme un animal de chasse. C’est très douloureux, mais rapidement ils s’arrêtent sur la plage. Je me sens soulevé puis posé dans un radeau, bateau, pirogue ?
J’entends le bruit des rames, puis on accoste, je suis de nouveau porté comme un animal chassé, puis j’arrive dans un minuscule village de cases toutes petites. Au milieu un feu éclaire un beau garçon à la peau mate d’origine Samoa. Il a les cheveux longs bouclés, un bandeau, la pointe de ses cheveux est décolorée et blonde. C’est une particularité de ce peuple, seul peuple de noir à comporter des blonds. Il est musclé, mais très fin, il tient une hache de la main droite. Il porte juste un collier et une ceinture très fine faite de végétaux. Il semble être le chef ou le sorcier des deux autres.
Ils me jettent au pied du sorcier puis reculent et se mettent un genou à terre et l’autre plié immobiles, en attente.
Je sens que je vais être tué, sacrifié, offert… Je hurle, les implore, parlement, les invectives, les insultes… Le sorcier fait un geste au garçon de droite : avec une lanière il me fouette à chaque fois que j’émets des sons. Je comprends rapidement, souffre énormément et sanglote en silence. Le sorcier fait un signe au second garçon qui enlève mes liens. AAA ça fait du bien, peut-être ne vont-ils pas me tuer alors ? Je me frotte les poignets et les chevilles m’assoient puis me mettent à 4 pattes. Le garçon à la lanière me fouette de nouveau pour que je reste à plat ventre ou sur le dos. Je comprends rapidement…
Le sorcier a une érection énorme et une belle bite genre 19 cm de diamètre moyen. Ils me saisissent et me portent devant le sorcier, me faisant comprendre par des gestes précis que je dois sucer sa bite, le faire jouir et avaler.
J’hésite, les observe, le garçon à la lanière me donne un coup entre les jambes, juste sur les testicules. Je hurle, pourtant le coup était calculé, modéré. J’essaye de me tenir les couilles, mais je suis maintenu par les bras. Ils me remettent devant le sorcier et là, docilement, librement je pompe son sexe. Le sorcier apprécie, il se tend vers moi, bite en avant, il gémit, il me fait comprendre de lui caresser les couilles en même temps. Il gémit puis finit par un gros orgasme en donnant de vigoureux coups de bassins dans ma bouche accompagnée de cris de jouissance. Il éjacule, le sperme sort de sa bite et est recueilli par ma bouche. Ils surveillent si j’avale bien. Ensuite je dois bien nettoyer le sexe du sorcier, avaler, montrer ma bouche vide.
Je suis ensuite emporté et jeté dans une cage de branches, la porte refermée. Je suis au sol sur un petit matelas d’herbe, seul, dans le noir, nu, un gout de sperme dans la bouche. Je me demande si je vis ou si je fais un rêve ! Quelque temps après un des 2 garçons m’apporte de l’eau et l’autre à manger, puis repart. Une autre nuit commence sur cette ile isolée.
Écrire est plaisant, mais un long travail, un retour est toujours merveilleux.
Stéphane