Très librement inspiré du conte de Robert Southey
Il était une fois trois mecs qui vivaient ensemble dans une chouette maison paumée à la campagne. Tout trois bien bruns, mais également tous très différents : Le plus jeune d’entre eux était beau gosse, musclé bien comme il faut, belle gueule, pas spécialement poilu. Le second était assez sec, tout longiligne, et portait la moustache. Quand au troisième, qui était plus vieux de quelques années, avait tout du bucheron : les formes massives, la pilosité envahissante, et la barbe fournie.
Un jour, alors que le soleil chauffait le paysage d’été, ils décidèrent d’aller faire une petite promenade dans le voisinage afin de s’ouvrir l’appétit avant l’apéro. Ils avaient leurs habitudes et leurs rituels, dans cette petite vie tranquille qu’ils appréciaient loin de tout.
Pendant leur absence, vint à passer devant la maison un jeune mec qui s’appelait Ludo, mais que tout le monde appelait Boucle d’Or à cause de ses cheveux dorés comme les blés, qu’il portait jusqu’aux épaules. Il était sexy, très sexy. Musclé, à la peau bronzée, tout rasé de partout, du genre à poser pour des sous-vêtements. Et une gueule d’ange ! avec des yeux verts profonds, et des lèvres charnues. Ça il en faisait chavirer des cœurs, et vu qu’il n’était pas le plus sage des garçons, ça lui retombait généralement sur la gueule.
Boucle d’Or n’était pas du coin : venu dans la région en vacances avec son copain, ce dernier l’avait largué après une dispute, le dégageant de la voiture à poil et sans ses affaires. Boucle d’or marchait sur le bitume depuis une demi-heure, la bite ballotant entre les cuisses, et en avait ras le cul. Dès qu’il vit la maison il s’empressa d’aller sonner voir s’il trouvait une âme charitable pour lui filer une chemise et de quoi passer un coup de fil.
Mais pas de réponse, les trois mecs étaient partis se balader. Comme il était curieux, il regarda par la fenêtre. La maison lui parut déserte. Il tourna le loquet : la porte n’était pas fermée à clef. Les trois mecs savaient qu’il n’y avait personne dans le coin, et ne se méfiaient pas trop. Alors Boucle d’Or ouvrit la porte et entra.
Il fut ravi de trouver l’apéro avec trois verres différents et de quoi grignoter, prêts, sur la table du salon. Dans d’autres circonstances, il aurait sans doute attendu que les trois mecs reviennent de leur promenade en forêt, et ils l’auraient probablement invitée à le prendre avec eux. Mais il avait la dalle, avait eu une journée de merde, et ne savait pas quand quiconque reviendrait : il commença à se servir.
Posant ces jolies fesses rondes et lisses sur le canapé, il prit d’abord le gros verre. Il trempa ses lèvres dedans, mais le reposa aussitôt : de la vodka, et de la forte. Ce n’était pas son truc, et il n’avait pas spécialement envie de se décaper les boyaux. Il attrapa le second verre, tout fin et haut, et gouta. Mais encore, ça ne lui plaisait pas : c’était un cocktail très sucré, qui l’écœurait. Finalement, il prit le denier verre, à pied, très simple, qui contenait un bon bourgogne, qui lui plut de suite. Ravis, il se posa tranquillement, vautré dans le canapé, à siroter son verre de vin, et en descendant les biscuits apéritifs, les olives, et les tomates cerises qui étaient sur la table.
Boucle d’or avait fini, que les trois mecs n’étaient toujours pas revenus. Il commença à regarder dans le salon, se disant qu’il arriverait bien à trouver un téléphone pour qu’un pote vienne l’aider dans cette campagne paumée. Sur un petit meuble, il ne trouva pas un téléphone, mais posés sur un petit velours, trois anneaux : les cockrings des trois mecs. Intrigué, il les inspecta, et, vu qu’il était sans-gêne, il se mit en tête de les essayer. Empoignant sa belle queue et ses bourses, il commença par le plus gros, un anneau très large et lourd en métal gris et mat, qu’il enfila. Sans difficulté : il était tellement énorme, qu’il aurait bien d’avantage put l’utiliser comme bracelet que sur sa bite. Il le reposa, et regarda le second : il était très étroit, et avait une articulation avec un second anneaux pour les bourses. Il tenta sans conviction, et après une minute à se tortiller la verge sans résultat, le remit sur la table. Finalement, il essaya de mettre le dernier : un bel anneau simple, en métal blanc et brillant, qui était pile à sa taille. Il se regarda dans le miroir, tout content, à poil avec comme seul ornement ce cockring.
Mais même après tout ce temps, les trois mecs n’étaient toujours pas de retour, et il n’avait pas trouvé de téléphone. Décidé à se reposer un peu, Ludo-Boucle-d’or gravit l’escalier, au sommet duquel il trouva une unique grande chambre, avec trois lits différents. Il s’allongea, pour commencer, sur un gros lit très haut, à l’ancienne, et le trouva trop mou. Il essaya alors le second, plat et long, mais le trouva trop dur. Quand il se coucha dans le troisième, qui était ferme et moelleux à la fois, il sut qu’il avait trouvé le bon endroit. Elle se vautra sur la couette, et il y resta jusqu’à ce qu’il s’endorme, ce qui ne prit guère de temps.
Á ce moment-là, les trois mecs avaient fini leur ballade, et rentraient au bercail pour prendre leur apéro. Ils arrivèrent dans le salon, et après s’être installé tout en poursuivant leur discussion, le grand costaud poilu aux airs de bucheron s’exclama avec sa voie bourrue : « Quelqu’un a pris une gorgée de ma vodka ! ».
Le grand sec regarda du coup son verre, et rajouta : « Quelqu’un a pris une gorgée de mon cocktail !». Alors le plus jeune, beau gosse, posa les yeux sur son verre vide : « Quel est le connard qui a sifflé tout mon verre ? »
Comprenant que quelqu’un était entré dans leur maison, et avait pris leur apéro, ils se regardèrent médusés. Ils commencèrent à inspecter la maison, et s’aperçurent bien vite qu’on avait touché à la table où ils mettaient leurs cockrings. Enfilant son gros anneau lourd, le costaud barbu s’exclama : « Quelqu’un a touché à mon cockring ! ». Le second, sec et moustachu, prit le siens et tout en l’inspectant, rajouta en râlant : « Et quelqu’un a complètement dévissé le mien ! ». Le beau gosse, lui, dépité, regardait la petite table, vide. « Et ce connard m’a piqué le mien ! »
Alors les trois mecs se dirent qu’ils feraient bien de fouiller la maison intégralement. Ils montèrent l’escalier qui menait à leur chambre. Boucle d’Or avait déplacé les coussins et les couettes, du coup, ils s’aperçurent vite que quelqu’un était passé : « Quelqu’un s’est couché dans mon lit ! » dit le bucheron bourru. « Et dans mon lit aussi ! » dit le grand sec.
Quand beau gosse courut vers son lit, il vit que tout était en place, mais qu’en plus, il y trônait les jolies fesses blanches de Ludo bien en évidence. « Je l’ai trouvé ! Il squatte mon lit. Mais il a un joli cul … ».
Ludo-Boucle-d’Or avait bien entendu, du fond de son sommeil, la grosse voix bourrue du grand costaud et celle du second. Mais c’était seulement comme s’il avait entendu des voix lointaines dans son rêve. C’est seulement quand elle entendit celle du beau gosse, qui en plus lui tâtait les fesses, qu’il s’éveilla d’un seul coup.
Il leva la tête, et vit les trois mecs à côté du lit où il se reposait. « On peut savoir ce que tu fous là ? », rugit le costaud en croisant ses gros bras musclés, ses yeux sévères sur son visage barbu. « Y a des gens qui se croient tout permis … », rajouta le grand sec, boudeur. « Mon vin, mon cockring, et mon lit. Il a fallu que ça tombe tout sur moi en plus … », râlait le beau gosse. Boucle d’or les regarda, puis leur raconta ce qui lui était arrivé. Les vacances pourries, son mec qui le largue, le dégage de la voiture à poil, sans fringues, sans valise, sans ses papiers ni son smartphone. Comment il avait marché pied nu sur le bitume, jusqu’à trouver leur maison. Les trois mecs, compatissants, se radoucirent. C’étaient des gens vraiment sympas. Ils lui dirent qu’il pouvait rester un peu, manger, se reposer, et appeler qui il voulait pour se sortir de cette mauvaise passe.
« Je peux faire quelque chose pour m’excuser et me faire pardonner ? » demandât-il. « Bin maintenant que tu l’dit … » répondit le bucheron, qui présentait une énorme bosse dans son pantalon. Il faut dire qu’à force de discuter alors que boucle d’or était à poil, sur le lit, avec ses jolies fesses rondes et lisses bien en vue … Ludo-Boucle-d’or s’en aperçu et eu un sourire ravi. D’autant qu’il s’aperçu que les deux autres étaient dans le même état.
Moins de temps qu’il ne faut pour le dire, tout le monde était à poil. Le grand costaud, barbu et poilu, massait son énorme verge entre les fesses rondes de Ludo. Sa pine était gigantesque, avec une forêt de poils noirs à sa base, et de colossaux testicules de taureau qui pendaient lourdement en dessous. Le grand sec, lui, avait plutôt eu des vues sur la queue de Boucle d’or, et le suçait goulûment, faisant jouer sa longue langue sur le gland tendre et rose. Quand au beau gosse, il était devant leur invité, les mains sur les hanches, se faisant astiquer la queue par le blondinet.
Quelques instants après, Ludo-Boucle-d’or sentit l’énorme queue du bucheron s’introduire dans son trou, avec difficulté, mais force et persistance. Une fois qu’il sentit les grosses couilles poilues contre les siennes, il se fit ramoner en bonne et due forme, le cul écartelé comme jamais il ne l’avait été. Ses tétons se faisaient pincer par le grand sec moustachu, qui suçait la queue comme jamais il ne s’était fait sucer, en gorge profonde. Le beau gosse avait posé ses mains sur ses longs cheveux blonds, et dirigeait sa tête pour lui baiser la bouche comme jamais il n’avait eu. Après une bonne baise, il gisait sur le sol de la chambre, le cul ouvert suintant de foutre, le visage dégoulinant, tout comme son torse. Il était ravi.
Ce qu’il advint de lui par la suite, et bien, c’est très simple : le lendemain, le gros costaud le déposait à la gare du coin, habillé de quelques fringues du beau gosse, et de quoi se payer le voyage que lui avait donné le grand sec. Trois jours plus tard, il revenait avec ses valises.
Maintenant, dans la maison des quatre mecs, il y a quatre verres pour l’apéro, quatre cockrings sur la petite table, et quatre lits dans la chambre. Et la porte n’est toujours pas plus verrouillée.
Dany92
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