Tu m’anesthésies
Je sens le liquide pénétrer en moi
Je me fige, mon cerveau est anesthésié
Il est latent, stoppé, fixé
Les larmes montent
Le coeur souffre d’une solitude malgré ce qui m’entoure
J’ose espérer la fin du supplice, mais rien ne vient
Les idées se brouillent, je veux jeter la serviette, mais j’en suis incapable
Les idées de fuite ne peuvent plus rien, je suis piégé, je ne contrôle rien
Un dilemme insoutenable et inconciliable sans une explosion
Une perte grandissime et un réconfort incertain en sont les résultats
Les étourdissements n’y peuvent rien non plus
La limite est atteinte
Le sexe et l’espoir ne se prêtent plus au jeu
C’est moi, dans mon corps anesthésié, qui souffre et qui fait souffrir qui doit propulser l’explosion
Ce sera la fin et le début d’une souffrance
La fin et le début d’une anesthésie
Le début de larmes sans fin prévue
Un goût âpre et une nausée m’accompagne
Sthiv
Simonthivierge@hotmail.ca
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