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Chapitre -07
Nous nous étreignons dans une infinie lenteur, comme pour mieux nous redécouvrir, nous embrassant avec pudeur. Nos corps se caressent, ondulent, se questionnent dans la quête du plaisir. La température monte. Sur canapé du salon, Charles se retrouve à califourchon sur moi, mes mains caressent ses reins pendant qu'il m'embrasse en descendant vers mon nombril. Sa langue se joue de mes sens, envahit ma bouche et je lui dispute ces caresses, jouissant du plaisir d'être à lui, lui laissant choisir le rythme de notre étreinte. Il glisse ses mains sous ma chemise, pour me toucher le torse. Elle finit par disparaître. Il se joue alors de ma ceinture et dégrafe mon jean. Sa bouche torture mes tétons quand sa main passe sur le renflement de mon boxer. C'est une torture exquise. Je me relève, lui permettant ainsi de me libérer. Il me contemple un instant, s'enivrant du spectacle de mon désir, avant de m'emboucher pour ma caresse préférée.
Je tente de me dégager de l'entrave de mon jean, tirebouchonné à mes chevilles pendant que Charles s'effeuille à son tour, dans une gestuelle impatiente qui traduit note besoin impérieux de nudité. Nos lèvres se retrouvent. Il est maintenant possible de jouir de toute notre peau. Nos poitrines se collent, nos toisons se mêlent, nos sexes se dressent l'un contre l'autre dans un espace clos. Pour les faire jouer ensemble dans une caresse qu'il apprécie particulièrement, Charles les rassemble au creux de ses mains. J'ai tant j'ai envie qu'il me pénètre alors je m'agenouille devant Lui, pour préparer son membre durci à me combler. Je l'embrasse, le lèche sur toute la longueur avant de titiller son gland de la pointe de la langue. Charles s'offre, cambré, son corps n'est plus qu'une ondulation au rythme de ma bouche, s'abandonnant à la volupté de ma caresse.
Du bout de la langue, je lui chatouille le méat ce qui le fais frémir et gémir. J'aime l'entendre exprimer son plaisir. Je mets enfin en place le latex et le déroule avec mes lèvres sur sa bite magnifique. Je mouille déjà de désir pour son pieu de chair. Je l'allonge sur le tapis du salon, l'enjambe et m'accroupis, en prenant appui sur ses pectoraux que je maltraite un peu. Je peux maintenant le guider en moi. Son gland force le passage et bientôt mon anneau s'ouvre pour l'accueillir tout entier. Mes chairs s'écartent et Charles m'envahit. Je suis bien.
Mon esprit est tout entier captif du plaisir de la pénétration et j'en oublie presque de bouger. Mais mon amant retrouve vite ses réflexes instinctifs et commence à me pilonner avec des mouvements de bassin de plus en plus amples. Je savoure la joie d'être à lui, l'accompagne dans son mouvement en me contractant pour lui donner plus de plaisir.
Je me masturbe sous ses yeux avides. Le temps cesse de s'écouler. Ces derniers jours d'abstinence nous ont rendus impatients et je sens mon orgasme proche.
Incapable de résister plus longtemps, je me libère en longs jets qui atterrissent sur le visage et le torse de mon compagnon. L'orgasme qui déferle en moi provoque des réflexes qui enserrent Charles encore plus fort, tant et si bien qu'il lâche sa liqueur dans un râle libérateur. Je m'effondre sur lui, mon sperme répandu soude nos corps moites et je glisse vers ses lèvres que je mordille un peu avant jouer à lui nettoyer le visage.
- Je ne t'oublierai jamais, me promet-il
- Je l'espère bien !
Et nous partons dans un fou rire qui libère la tension accumulée ces derniers jours. Peu à peu nous reprenons nos esprits, Charles m'emprisonnant toujours dans la cage de ses bras, comme s'il voulait prolonger la possession de mon corps. Je ne cherche pas à me libérer. Je dois l'écraser mais il ne s'en plaint pas. Nous savourons le retour du calme après la tempête. Et ce n'est qu'après avoir profité de cette douce torpeur que nous partagerons à nouveau le plaisir de jouir l'un par l'autre.
Kawiteau
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