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Chapitre -03 : lendemain
La journée se passe sans incident et selon le déroulé prévu : les lycéens sont en binôme, reçus chez leurs correspondants pour la journée avec repas en famille, je vois Charles partir avec sa correspondante et me retrouve pour la journée avec les collègues pour visite et shoping dans la ville. Comme j'ai hâte de le retrouver, tant il me manque déjà. Les élèves seront de retour à l'internat pour 22 heures.
Il me faut encore contrôler tous les retours, attendre les inévitables retardataires, je vois Charles renter et rejoindre la chambre qui nous est assignée alors que je suis retenu dans le hall au téléphone avec un autre élève qui m'indique que sont retour est retardé à 22 h 30 un souci de transport lié à la neige fraîchement tombée ces dernières heures. Ce contretemps m'insupporte.
Je suis finalement contraint de patienter dans ce hall terne pour accueillir le dernier à nous rejoindre jusque 22 h 45. Tous les élèves ont réintégré leur chambre quand je peux rejoindre la nôtre. Le départ vers la France se fera dans la matinée du lendemain.
Charles est allongé mais pas dans la couchette du haut, il semble endormi et son visage est serein, comme il est beau dans la pénombre de la pièce !
Il ouvre les yeux et me dit :
_ Je vous attendais, vous en avez mis du temps.
_ Après l'intimité que nous avons partagée cette nuit, le vouvoiement n'est plus indiqué ne crois-tu pas ? Répondis-je du tac au tac.
_ Justement si ! Me rétorque-il, j'y ai pensé. Imaginez que je vous tutoie en plein cours ! On serait grillé, ça le ferai pas !
Je n'avais envisagé encore le retour en classe, peut-être n'avait pas tord. Comment réagirait les gens si notre relation était révélée au grand jour ? J'imaginais aussitôt dans ma tête un dialogue assez cru et qui me semble décalé : enculez moi, voulez vous que je vous suce, donnez moi votre bite...
_ Comme vous voulez... vous avez sans doute raison .
_ Venez plutôt vous allonger près de moi me dit-il, la journée a été longue et demain sera un autre jour " et il écarte la couette m'offrant la vison de son désir déjà bien développé.
Alors mes chaussures volent dans la pièce, mon pull les rejoint vite et je fais glisser le reste des mes vêtements au sol puis m'allonge contre lui, il se love aussitôt contre mon corps et se niche, m'enlace, pose sa tête sur mon épaule, tend ses lèvres et un doux baiser nous lie aussitôt, pour devenir plus profond et plus sensuel dans les secondes qui suivent.
J'aime sa bouche, je jouis de sa langue qui me caresse et la mienne l'envahit nous roulons l'un sur l'autre dans une étreinte passionnée.
Nous nous séparons comme à regret car il me dit avoir besoin de parler :
_ Je suis trop bien dans vos bras mais pour vous, je ne suis sans doute juste un coup d'un soir ou deux, non ?
_ Et toi, pardon et vous, vous ressentez quoi ? Oui je sais, c'est pas très courageux de retourner la question mais en fait tout cela va trop vite.
_ Eh bien pour tout vous dire je suis follement amoureux de vous, j'ai flashé sur vous dès le premier jour ; je n'arrête pas de penser à vous, en cours votre présence, votre voix, si grave, me transperce. Je me suis souvent branlé en pensant à vous, nu sous votre blouse blanche. Alors tant pis si je ne suis qu'un coup en passant. Je suis un garçon plutôt timide d'habitude, mais depuis qu'on m'a dit que j'allais partager votre chambre, j'ai rêvé de partager aussi votre lit. J'ai tout fait pour. Je savais que vous étiez gay, j'ai surpris une conversation entre deux personnels du lycée à votre sujet dans laquelle on vous aurait vu entrer dans un bar gay d'une ville voisine. Alors tout ça a mis mon cerveau en feu et il fallait que je trouve le moyen de me donner à vous ce week-end.
_ ...
Je ne sais quoi répondre sa déclaration me laisse sans voix. Aussi il reprend, comme pour tuer le silence.
_ Quand vous êtes renté hier dans la chambre je me suis offert à votre regard volontairement, j'ai attendu que vous entriez pour sortir de la douche synchro, je voulais vous allumer... et je crois bien que j'ai réussi. Et puis quand je vous ai vu la bosse qui se formait dans votre pantalon je n'ai plus eu de doute, je ne vous laissais pas indifférent alors j'ai foncé.
Alors vous je repose ma question, je suis quoi pour vous ?
_...
_ Allez, soyez honnête.
_ C'est vrai que je vous avais déjà flashé avant hier soir. Vous êtes trop mignon et vraiment mon type de mec en plus et quand je vous ai vu nu hier j'ai été profondément troublé. Quand nos mains se sont touchées autour de votre carte d'identité, j'ai été électrisé, comme par la foudre. J'ai réagi instantanément, vous l'avez remarqué. Je ne savais plus où me mettre.
_ C'est clair et vous avez bafouillé comme jamais !
_ C'est que, vous êtes mon élève aussi... Je n'ai rien osé mais quand vous m'avez rejoint et embrassé, j'ai céder à votre charme et à mes envies. Je n'ai rien calculé mais je ne suis pas le mec à chercher un coup d'un soir comme vous dites, je ne suis pas du genre à sauter sur tout ce qui bouge non plus, je n'ai jamais été un bon dragueur. C'est clair aussi que je n'imagine pas encore l'avenir... Je n'ai rien prémédité moi. Tout ça me brouille l'esprit.
_ OK. Dites-moi déjà si vous avez des capotes. Je veux que vous me baisiez ce soir, je me ferai vôtre et on verra bien pour après. Je parie que vous ne vous pourrez plus vous passer de mon petit cul bien serré, ni de ma petite gueule d'ange.
Et il fond sur moi et il m'embrasse de façon moins soft que tout à l'heure. Il me caresse le corps et finit par me mettre la main au paquet : je bande dur et je lui mets la main aux fesses pour y dessiner des arabesques appuyées. Ses muscles se contractent sous mes caresses. J'aime ! Nos sexes se touchent, nos ondulations nous font du bien et nous profitons de ces préliminaires pour savourer le plaisir qu'ils nous procurent. Ma main s'empare de nos deux bites et je commence à les branler. Excités, on se couche en 69, je lui lèche la bite et le scrotum quand Charles s'occupe de mon gland qu'il a découvert si sensible jusqu'à me faire oublier de m'occuper de sa propre queue, tant je m'abîme, perdu dans les sensations qu'il me procure. Mais il me rappelle bientôt à mes devoirs en écrasant son cul sur mon visage et en se trémoussant.
Je lui demande de stopper ses caresses pour ne pas me faire juter trop vite et j'entreprends de lui lécher la rondelle d'une langue de plus en plus exploratrice. Il gémit et m'encourage ainsi à explorer son trou. Je m'y emploie avec un seul doigt d'abord. L'anneau résiste, j'emploie ma salive comme lubrifiant et le doigte pour l'assouplir d'un geste tournant, à force de travail et de salive, j'arrive à lui mettre deux puis trois doigts mais je devine bientôt avoir atteint la limite de son élasticité : manifestement cette voie n'est pas encore un grand boulevard : je dois m'appliquer à ne pas lui faire mal. Je flatte son point G mais je le sens inquiet et pas facile à relâcher.
- Détendez-vous tout ira bien : en plus je ne suis par membré comme un acteur porno !
- Ouais. Vous serez le premier quand même, me confirme-t-il, mais je vous veux.
- Je ne veux rien brusquer pour que ce moment soit pour vous un souvenir inoubliable, je ne forcerai pas et vous m'arrêterez quand tu veux.
- OK, allez y mais doucement
- Sucez moi un peu pour me faire durcir un max et puis enfilez moi la capote.
Il me suce à merveille, je bande comme un âne, du moins dans mes rêves, et une fois le caoutchouc déroulé, je me branle pour conforter mon érection. A ce moment je tremble d'impatience ou d'appréhension : c'est une première pour nous deux en quelque sorte.
Je place Charles à 4 pates les jambes écartées, les genoux au bord du lit et la tête dans l'oreiller et je lui bouffe le cul comme jamais je ne l'ai fait jusqu'à présent, une fois bien lubrifié le lui demande :
_ Prêt ?
_ J'en rêve le jour !
_ Je vous conseille de pousser pour m'aider à t'entrer.
_ Taisez vous et baisez moi
Alors je positionne ma queue sur son anneau, et je pousse doucement ; maladroit, je dérape et elle glisse entre ses fesses, rencontre ses couilles et j'en profite pour faire quelques va et viens qui me font me tendre un peu plus encore si c'est possible, ma main se saisit de son membre et commence à le branler. Je me positionne à nouveau mais je guide ma bite pour le pénétrer cette fois, l'anneau résiste toujours mais soudain il cède et mon gland entre dans le corps de Charles.
Je le devine crispé encore et je stoppe mon avancée pour qu'il s'habitue à ma présence. Mais quel plaisir de ressentir cette étroitesse sur ma queue ! Je meurs d'envie de m'enfoncer plus loin alors je commence une lente progression, tout en douceur pour minimiser sa douleur, comme mes propres souvenirs m'y incitent. Mais Charles ne l'entend pas ainsi, il me saisit par les hanches et me tire vers lui finissant ainsi le travail et en s'empalant à fond sur ma queue ; je ne peux plus résister et commence alors ma danse intime, lentement, main évoluant au même rythme autour de son sexe dressé. Son petit cul serré me provoque un plaisir fou. Quelle jouissance !
Je le redresse un peu pour lui embrasser le cou, ma main lui titille les tétons avant de se ressaisir de sa queue raide et de le branler à nouveau alors que la mienne continue de bouger en lui.
Son corps s'habitue à ma présence envahissante et son antre se laisse maintenant explorer plus facilement j'en profite pour accélérer le mouvement, après quelques minutes, longues mais toujours trop courtes, ma queue gonfle encore ce qui annonce l'imminence de l'éjaculation et provoque chez Charles un reflexe de contraction qui me serre encore plus et me fait exulter : mon plaisir se concrétise en plusieurs jets bloqués par la capote qui a tenu bon.
Charles ne tarde pas à m'accompagner dans cette félicité et ma main est bientôt couverte de son nectar qu'il expulse à son tour. Je le porte à mes lèvres pour m'en délecter. Nous nous effondrons côte à côte sur le lit, atteints par ce reflux qui envahit les hommes après l'amour. Nous nous faisons face et je lui souris avant de partager son sperme dans un baiser où nous retrouverons notre tendre complicité des premiers instants.
_ Merci pour ce cadeau m'entends-je dire
_ Merci à vous. Se faire baiser par son fantasme c'est top mais j'ai le cul en feu maintenant : vous me l'avez bien péter ! Demain je vais marcher en canard !
_ Ca va passer.
_ Nous nous enroulons sous la couette, l'excitation retombée. Cette épaisseur forme un cocon pour abriter nos corps qui viennent d'exulter mais se cherchent encore et nous ne tardons pas à nous endormir.
Kawiteau
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