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Chapitre 14
Lorsque j'ouvre les yeux, il fait déjà jour. Rick dort paisiblement, le souffle régulier, enroulé autour de moi, sa main posée sur mon ventre. Le soleil caresse nos visages à travers les stores enrouleurs de la chambre. Je souris de le sentir si étroitement collé à moi, comme s'il voulait m'emporter avec lui dans ses rêves. Je me tortille pour essayer de me presser encore plus contre lui, je veux profiter à fond de sa chaleur enveloppante, de sa peau nue contre la mienne. Soudain des questions me taraudent l'esprit. Depuis que je le fréquente, je ne sais presque rien de lui et il ne sait presque rien de moi. Certes, c'est très intense, très fort, très... sexuel entre nous. Mais c'est tout. Que fait-il dans la vie ? Est-ce vraiment à lui cet appartement luxueux ? Comment se fait-il qu'un mec aussi canon soit célibataire ? Est-ce réellement la première fois qu'il baise avec un mec ? Qu'est-ce qui l'attire chez moi ? Et s'il n'en avait rien à faire ? Si j'étais juste une distraction dans sa vie ? Le problème c'est que mon coeur, lui, en a décidé autrement. Et même si cela ne fait que quelques jours à peine, mon Maître a pris possession de mon corps, de mes pensées... Je ne peux malencontreusement plus me passer de ses caresses, de ses baisers, de ses coups de bites... aussi sauvages sont-ils. Ça va être extrêmement difficile de le quitter vendredi.
J'essaie de me détendre en me remémorant nos ébats enflammés de la veille... Bon sang, quelle soirée quand j'y repense. Jamais personne ne m'a baisé comme ça. Jamais. Pas même mon ex. Je pressens le désir monter, s'insinuer dans mon bas-ventre. Mon corps ondule, je me surprends à haleter, j'ai le coeur qui bat la chamade. La respiration de mon Maître, par contre, a changé. Elle est devenue plus rapide et je devine que mes gigotements l'ont réveillé. Inopinément il m'attire contre lui et je sens son attribut durcir contre mon cul. Un spasme me traverse. J'ai envie de lui. Je passe ma main derrière moi pour attraper sa poutre de Bamako et positionne son noeud contre mon trou. Je n'attends pas qu'il l'enfonce. Moi-même je recule mes fesses pour m'empaler sur son gourdin. Lentement, centimètre par centimètre, sans m'arrêter. Ce n'est que lorsque j'en ai la certitude qu'il est entièrement en moi que je pousse un soupir de soulagement. Mon Maître se met en marche. Il me lime tout en douceur en me tenant toujours fermement contre lui et en m'embrassant dans le cou. Je lui offre ma croupe du mieux que je peux sans me résoudre à quitter son étreinte. Son bras descend en saisissant ma queue qui, sous l'effet de l'excitation, a atteint une taille spectaculaire. Il crache dans sa main et me masturbe en utilisant sa salive comme lubrifiant. Son geste envoie des ondes de plaisir en moi et je suis sur le point de basculer.
- Si vous continuez comme ça Maître, je vais décharger.
- Ah oui ? Alors, redresse-toi et balance la purée dans ma bouche...
- Vous vous moquez de moi ? C'est une blague, n'est-ce-pas ?
- Non ! C'est un ordre !
Je retire délicatement son colosse de mon fion. Il s'allonge confortablement la tête calée sur son bras replié et je me mets à genoux au plus près de lui, ma tige dirigée vers ses lèvres. Je donne quelques coups de poignet à mon chibre, avant de sentir le jus monter crescendo.
- Hmmm ! Ça vient, gémis-je en me mordant la lèvre.
Il ouvre son claquoir en grand pour accueillir mes jets de sperme qui ne cessent plus de sortir. Il récolte avec sa langue la dernière goutte que je fais sortir de mon gland et m'attrape le bras pour m'obliger à m'allonger près de lui. A ma grande stupeur, il déverse la semence dans ma bouche. Chaque millilitre de foutre est ainsi transvasé.
- Maintenant tu avales tout ce nectar, me dicte-t-il.
Je déglutis sans difficulté. Recracher ne m'avait même pas traversé l'esprit.
- C'est bien ! T'es un brave garçon. Viens contre moi.
Il me redresse délicatement pour que je puisse poser ma tête sur son torse d'Apollon. Je ressens son souffle chaud dans mes cheveux. Il me cale contre lui et nous sommes restés ainsi pendant un moment. J'aurais voulu que cet enlacement ne s'arrête jamais. Soudain son portable se met à sonner, Rick essaie tant bien que mal de l'attraper sur la table de nuit. Il parvient à le récupérer de justesse et décroche l'appel.
- Allô ? Bonjour Anastasia... vous faites bien de m'appeler car j'allais justement vous prévenir que j'ai un empêchement. Je vais devoir annuler mes rendez-vous de ce matin.
Il me regarde avec un sourire malicieux. Je me mets à pouffer de rire tandis que mon Maître me fait signe de me taire. Tout à coup, une idée coquine me traverse l'esprit.
- Ne vous inquiétez pas, je serai présent début d'après-midi dans mon bureau. En revanche, pouvez-vous prévenir mes clients de mon absence, s'il vous plaît ?
Je me glisse sous les draps, entre ses jambes musclées que j'écarte avec une infinie douceur. Je pose une main sur sa cuisse, et de mon autre main, j'attrape son pénis comme s'il s'agissait d'une sucette. Je referme mes lèvres affamées au niveau de son noeud et suce comme si ma vie en dépendait. Son sexe se met au garde-à-vous en deux secondes à peine. S'il s'attendait à une performance douce et délicate, il va être surpris. Je veux qu'il jouisse dans ma bouche aussi vite que possible. Je veux lui rendre la pareille. Je jubile en l'entendant gémir au téléphone.
- D'accooord... prfait ! Hummm. Je vous remerciiie. Humm... A tout à l'heure Anasta...sia !
Il raccroche rapidement et pose son portable sur le lit. Mes doigts massent ses couilles pleines et je sens mon Maître frissonner de plaisir. Le désir me ronge, c'est moi qui suis aux commandes. Ça m'excite au plus haut point. Ses gémissements sont de plus en plus audibles. Il prend son pied.
- Oh mon Dieu, cette salope est une perle ! balbutie-t-il en fermant les yeux.
J'alterne de puissantes succions avec de petits mouvements de langue implacables, et prends ses testicules dans ma main afin d'ajouter au plaisir une subtile touche de danger. Ses hanches se soulèvent. Il pousse sa bite vers moi, m'en demande encore plus. Sa respiration s'accélère quand je le prends jusqu'au fond de ma gorge. Ma langue explore les moindres recoins de sa queue en partant de la base pour remonter jusqu'au gland. Je le dévore. Je le tourmente. Je le fais gémir. J'augmente le rythme de mon pompage et je sens, à la cadence de sa respiration, qu'il ne va pas tarder à cracher. Il réussit tout de même à se retenir, je serre alors mes lèvres plus fortement afin qu'il ressente une plus vive pression sur sa hampe. Aussitôt ses hanches se soulèvent à nouveau, je sens les soubresauts annonciateurs de la monté de la jouissance, ses muscles se crispent et il se répand plantureusement dans ma bouche en émettant un profond soupir. Mission accomplie avec succès. J'ai beau être habitué mais je suis toujours stupéfait de la quantité de foutre qu'il déverse. J'avale tout, puis le nettoie méticuleusement avec ma langue et le libère. Je relève la tête de sous les draps, et m'approche de mon Maître pour l'embrasser passionnément.
- Arrête traînée ! Qu'est-ce qui te prend ? me jette-t-il en me repoussant d'un geste de la main.
- Je ne crois pas avoir écrit dans le contrat que je t'autorisais à m'embrasser. Je me trompe ?
- Non, Maître, ai-je enchaîné en comprenant mon erreur.
- Et dorénavant plus jamais tu prends l'initiative de me tailler une pipe quand je suis au téléphone avec ma secrétaire. Compris ?
- Oui, Maître, cela ne se reproduira plus, désolé, lui dis-je en baissant le regard.
- N'oublie pas qu'ici c'est moi qui fait la loi ! Tu m'as manqué de respect, je vais devoir te punir ! Prosterne-toi devant moi, sale pute ! Allez, dépêche-toi !
Je me positionne à quatre pattes devant mon Maître en prenant soin de lui offrir mon cul.
- C'est bien. Je préfère quand tu acceptes ton statut et ta place de bâtard. Mets-toi dans la même position au bord du lit. Et cambre-toi mieux que ça !
Je lui témoigne ma soumission du mieux que je peux. Il s'installe à côté de moi. Il caresse mon postérieur. J'attends de recevoir la première claque. Et je ne suis pas déçu. Sa main vient s'abattre violemment sur ma fesse. PAF ! Je pousse un petit cri de douleur.
- Tu ferais mieux de te mordre les joues et de te contenir parce que ce n'est que le début.
PAF ! Il me donne une nouvelle claque tout aussi forte sur mon autre fesse. Cette fois, je me tais.
- C'est magnifique ! Surtout, ne bouge pas, salope !
Je n'ose pas me retourner pour voir ce qu'il fait, mais quelques secondes plus tard, il me montre l'écran de son portable. Il vient de prendre une photo de mon cul sur lequel on peut voir très distinctement l'empreinte de sa main sur chacune de mes fesses. Il enchaîne par plusieurs claques répétées, mais moins fortes sur mes miches. PAF ! PAF ! PAF ! PAF ! PAF ! PAF !
Je sens que ça commence à chauffer méchamment. La douleur que je suis censé ressentir est inexistante au regard du plaisir que je tire de cette punition. Il embrasse mon fion, crache dessus et étale la salive avec ses mains. Les claques qui suivent ne sont pas plus forte, mais l'humidité a doublé leur intensité. Je tortille des fesses pour me soulager, mais mon Maître me bloque avec son bassin.
- Ne gigote pas. Tu as été très insolent ce matin. Tu mérites ce châtiment. Reconnais que tu le mérites.
- Je le mérite, Maître. Je le mérite.
- C'est bien, faute avouée à moitié pardonnée.
Nouvelle salve de claques. Il prend du recul pour contempler son oeuvre et se dirige vers sa commode. Je sens la panique s'emparer de moi, l'étau qui se resserre autour de ma poitrine...
Flok
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