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Chapitre 5
A cet instant, j'ai une lueur de panique totale dans le regard. Je ne veux pas décevoir ou mettre en colère Rick. Il s'approche de mon cul et m'ordonne sèchement :
- Maintenant retire ton jockstrap et cambre-toi bien, la rondelle bien en l'air. Détends-toi salope, ça va bien se passer !
Je suis excité mais assez stressé à l'idée de me prendre son anaconda dans le derrière. Je veux qu'il y aille doucement au début. J'enlève mon jockstrap, le jette parterre dévoilant ainsi mes parties intimes et me pose sur le lit à quatre pattes. Rick savoure le spectacle. Mon petit cul est bien lisse, ma rondelle est rasée et serrée. Il m'écarte les fesses et sa langue se met à fouiller mon anus. Il monte et descend tout au long de ma raie pour s'attarder sur mon trou. Sa langue pénètre très profondément, provoquant des ondes de volupté qui m'envahissent. Puis il introduit un doigt. Il fait bouger écartant mes chairs serrées. Avec son autre main, il me masturbe et fait des va-et-vient pour me détendre avant la pénétration. Ma queue se crispe. Je pousse des gémissements. Il m'insère un deuxième doigt. Hum. Il est en train de frayer un passage pour qu'il puisse rentrer dans mon anus. Je commence à prendre du plaisir, je geins de plus en plus fort. Mon excitation est de nouveau à son comble. Je n'ai plus qu'une seule envie, qu'il me pénètre.
- Je vais te baiser comme personne ne t'a jamais baisé !
Il bande comme un âne, son soldat est au garde à vous, fièrement dressée, avec ses deux grosses couilles pendantes. Rick me réclame un préservatif, je lui montre qu'il y en a un près de lui. Il se penche sur le lit pour le prendre, déchire l'enveloppe, et déroule délicatement la capote sur son phallus. Sans m'y attendre, il m'attrape par les jambes pour me rapprocher plus près de lui et m'ordonne de me foutre sur le dos. J'aime son côté dominant, autoritaire, viril, macho mais j'ai découvert qu'il peut être aussi calme, doux, rassurant et protecteur. Il tend son bras pour récupérer le lubrifiant, sort le gel du tube et en déverse généreusement sur sa tige.
- Vas-y en douceur s'il te plaît Rick ! supplié-je instinctivement.
- Arrête de t'en faire, tu vas connaître l'ivresse, je vais te faire monter au Ciel petite catin !
Rick prend un oreiller, me le glisse sous le bas du dos, me relève les jambes sur lui, et appuie mes chevilles contre ses épaules. Il est en position semi relevée, ses abdos sont mis à contribution. Puis il approche son gros z'guègue près de ma rondelle. Je suis tendu comme une arbalète, j'ai peur que cette pénétration profonde me fasse mal, Rick le remarque et dit sereinement :
- Ecoute-moi, si c'est vraiment trop douloureux, tu me préviens et je ralentirai. No stress !
Je lui fais signe que je suis d'accord et inspire profondément. Il se présente à l'entrée de ma grotte chaude et humide. Je sens le bout de son gland venir forcer la porte. Il enfonce très délicatement son membre viril, par des petits va-et-vient au coeur de mon intimité, puis s'enfonce de plus en plus profond. Aie ! Aie ! Oh my God ! A cet instant précis, je me raidis et me crispe.
- Essaie de te détendre et pousse comme si tu étais aux toilettes, ton rectum va se dilater et tu auras moins mal, me dit-il d'une voix rassurante.
Je m'exécute. Il force encore un peu, puis finit par s'introduire en moi. AAHH !!! Je lâche un cri soudainement. Je viens de ressentir une douleur, mais Rick me rassure en disant qu'il est rentré. Je pousse un râle quand il commence aller et venir en moi. Des marées de plaisir provoquées par son pénis échauffent tous mes sens. Je peux à présent sentir toute la chaleur de son sexe envahir mes entrailles. Sa queue pousse au plus profond de moi-même et me fait chasser des petits cris sans qu'une seule seconde, je ne songe à l'arrêter. Il me sodomise doucement, et me donne des grandes claques, complètement dingues, délirantes. Il est bestial, me traite comme sa pute en me dominant complètement. Je suis dans un état d'euphorie absolu. Il prend un rythme régulier et saccadé, cette douleur que j'imaginais de prime abord si forte a complètement disparue. Je crois que rien, jamais, ne m'a apporté autant de bonheur jusqu'à présent. Je suis au septième ciel. C'est un putain de bon baiseur. Il reprend en main ma verge qui n'avait qu'une érection partielle et se met à la caresser. Elle reprend toute sa vigueur à une vitesse vertigineuse. Il accélère ses va-et-vient, et fait tambouriner ses couilles contre mon cul.
- Oh oui, Rick, vas-y, défonce-moi, c'est trop bon de sentir ta grosse bite toute entière en moi !
J'ondule au même rythme que ses coups de boutoir et je m'accroche de toutes mes forces au drap en me mordant les lèvres. Il s'insère complètement et le plus profondément en moi. Mon bel étalon est tout transpirant, son front est brillant, des gouttes de sueur coulent le long de son torse saillant, il est essoufflé. Il retire son colosse de mon fion et me fait part qu'il souhaite changer de position avant de décharger une nouvelle fois son foutre sur moi. Il se jette aussitôt sur le lit. Il s'astique allègrement la béquille et me fait signe de venir le rejoindre. Rick est allongé sur le dos, je me positionne sur lui. Il dépose une bonne noisette de gel dans mon trou avant de remettre son membre dedans. J'éprouve une légère sensation de froid. Il entre comme dans du beurre dans mon anus, pose ses mains sur mes fesses, et me lime dans les règles de l'art. Sa bouche a brillamment retrouvé le chemin de la mienne, nos deux langues se mélangent l'une à l'autre furieusement. Il me pince les tétons jusqu'à les faire pointer au maximum et me susurre :
- T'aimes ça, hein ? Hmm... t'as le cul serré. C'est bandant à mort. Je ne vais pas tarder à venir !
En quelques minutes de pure frénésie, nos corps ne font plus qu'un, une harmonie parfaite. Je dépose mes mains sur ses pecs et remarque que son visage est trempé de sueur. Je parcours ses abdos, et me shoote allègrement de notre peau à peau. Je fixe mon regard dans le sien tout en m'extasiant. Ma queue ne résiste pas, elle gonfle, à en rendre l'âme, je vois du pourpre la saisir. Oh putain je jouis ! Je laisse aller mon sperme qui se répand par secousses sans que je n'aie eu besoin de me toucher. Le torse de Rick est inondé de mon foutre. Je quitte la Terre. Mon esprit est parti loin. Je ne sais pas combien de temps cet orgasme à durer mais quand je reviens à la réalité, je m'aperçois que les mouvements de va-et-vient de Rick deviennent plus saccadés. Je comprends très vite qu'il vient de franchir le rubicond, ce point de non-retour précédant de peu l'orgasme. Rick serre mon dos de toutes ses forces. Jusqu'à ce que, dans un hurlement de pur bonheur, il retire la capote et finisse par se répandre puissamment et copieusement sur mes fesses. De mes doigts je récupère son jus que j'affectionne tout particulièrement. Une fois satisfait et repu, je fais pivoter ma tête pour mesurer son contentement au coeur de ses yeux émerveillés. Il prend mon visage à deux mains et me dit d'une voix presque solennelle, les yeux dans les yeux :
- Bon sang, c'est la première fois, que je prends autant de plaisir avec un mec. C'était magique !
Sa découverte était aussi la mienne au final, car j'ai pris mon pied à de nombreuses reprises dans ma vie sexuelle, mais jamais rien de comparable. Non, là, c'était bien au-dessus d'un ressenti physique ou d'un orgasme atteint. C'était émouvant à en perdre la raison. Je me détache de ses mains et l'embrasse avec frénésie. On s'allonge, épuisés, nos corps, à présent l'un contre l'autre, partagent la sueur, de nos ébats sexuels. Nous sommes restés paralysés cinq bonnes minutes, sans dire un mot, reprenant notre respiration, puis nous nous sommes embrassés comme deux adolescents. Après avoir pris une douche chacun notre tour, nous avons brunché dans la cuisine.
- J'espère te revoir la semaine prochaine ? lui demandé-je nerveusement.
- Je bosse la semaine mais j'ai des jours de repos donc on pourra se revoir sans problèmes. Encore une fois, ce qui se passe entre nous doit rester secret Aymeric, me dit-il gêné.
- Je ne piperai mot. Ne t'inquiète pas pour ça Rick, lui dis-je d'une voix rassurante.
Il me demande mon numéro de portable. Je lui donne, il le rentre dans son répertoire et m'assure qu'il m'enverra un message quand il sera arrivé chez lui. Il m'embrasse furtivement sur la bouche et me remercie pour mon hospitalité. Il s'en va de chez moi d'un pas rapide. Je l'observe partir en direction de la plage. Je suis impatient de recevoir un SMS de sa part. Je referme la porte et décide d'aller profiter du soleil en m'allongeant sur le transat de la terrasse. Je ferme les yeux en repensant soudain à nos ébats des dernières heures. Hmm. Et dire qu'il ne me reste plus que cinq jours pour en profiter un maximum avec lui... J'ai le coeur qui s'emballe, le temps passe trop vite, je ne suis pas pressé d'être à vendredi bizarrement. Je me sens tellement bien en sa compagnie. Peut-être arriverons nous à progresser dans une relation ? Je suis sur un petit nuage quand subitement la sonnerie de l'interphone retentit dans le studio. Ding, dang ! Ding, dang !
Flok
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