Premier épisode | Épisode précedent
Je me change rapidement, remplis un sac en désordre et remonte dans ma voiture en direction du centre-ville. Je me gare finalement devant le club de gym où Kevin affute ses atouts chaque jour de la semaine, et me présente devant l'accueil. L'hôtesse me propose une séance de découverte et m'oriente vers les vestiaires où je me change. Du coin de l'oeil j'ai repéré ma cible à l'autre bout de la salle et soupire d'impatience, ma bite déjà en feu.
En enfilant mon short, je me rends compte que mon érection sera sans doute difficile à masquer, et je l'enserre tant bien que mal dans mon boxer, utilisant habillement mon T-Shirt ample pour recouvrir mon entrejambe coupable.
Kevin m'aperçoit alors que je déambule entre les machines. Il est vêtu d'un short court et un débardeur moulant qui met judicieusement son corps de rêve en valeur.
_ Mais c'est le père de Luca ! s'écrit-il joyeusement.
Je suis un peu ennuyé, l'espace d'un instant, que son souvenir de moi se limite à ma descendance, mais je devine que les deux jeunes hommes ont dû se revoir après leur folle journée.
_ Salut, toujours fidèle au poste on dirait.
_ Clairement ! Mais je ne savais pas que tu t'entraînais ici.
_ C'est la première fois que je viens, je n'ai pas d'abonnement ici l'été, mais je pense que ce serait pas mal que je continue un peu si je ne veux pas m'encrouter avant la rentrée à Paris.
_ Ca te dit une séance un peu musclée ?
Il m'octroie un clin d'oeil ravageur.
_ Avec plaisir.
_ Je fais les pecs et les bras aujourd'hui.
Il me guide vers les bancs de développé couché et je m'échauffe consciencieusement afin d'éviter le claquage. Je ne prends pas ombrage du fait que Kevin ajoute systématiquement plusieurs disques de part et d'autre de la barre avant de prendre son tour, et je fais de mon mieux pour réaliser les mouvements avec précision.
Je ne manque pas non plus chacun de ses passages sur le banc, ses pecs se gonflant merveilleusement à chaque remontée de la barre, et les muscles de ses bras tressaillant sous l'effort.
Kevin aussi semble prendre un malin plaisir à me frôler entre nos mouvements, et à trouver toutes les occasions pour glisser ses doigts, discrètement, sur mon corps, tantôt pour corriger une position, tantôt pour indiquer les zones du muscle qu'il me fait travailler.
Amusé par ce petit jeu bien bandant, Kevin me demande de plaquer mes mains sur son torse au moment où il entame sa première répétition d'un écarté haut à la poulie, exercice qui fait généralement ressortir à l'extrême le sillon inter-pectoral, dont il sait que je suis fan.
La sensation de cette puissance contenue dans cette masse à la fois dure comme du béton et soyeuse en surface, manque me faire jouir sur l'instant, et je dois me concentrer sous l'oeil moqueur de Kevin pour résister à l'orgasme.
Je renonce également à chercher du divertissement autour de nous dans la mesure où la plupart des mecs qui s'entrainent sont tous plus excitants les uns que les autres, jouant des muscles en face du miroir et comparant leurs progrès sans pudeur.
Kevin me conduit enfin sur un dernier atelier, un tirage haut à la poulie pour les biceps, qui a l'avantage de gonfler les bras au maximum dans une position conquérante. Je suis au supplice et Kevin qui n'en manque pas une miette fait durer le plaisir en poussant ses contractions jusqu'au point de rupture.
_ Je crois qu'on a pas mal bossé aujourd'hui, conclut-il finalement. On a bien mérité une bonne douche.
Je le suis docilement dans les vestiaires quasiment déserts à cet instant. La journée touche à sa fin et la plupart des autres sportifs sont déjà partis depuis plusieurs minutes. Seuls 3 jeunes garçons que j'avais repérés pendant notre séance, et dont la musculature est à la hauteur des espérances que leurs T-shirt laissait l'espérer, sont en train de se changer. Nous nous déshabillons rapidement et j'admire sans discrétion le corps magnifique de Kevin alors qu'il entoure sa taille d'une serviette et qu'il se dirige vers les douches.
J'avoue que je suis un peu déçu par le manque d'intimité des lieux qui m'interdit d'espérer davantage, et me rends à mon tour dans les cabines situées à l'arrière.
Je pénètre dans la première qui est disponible et glisse ma nuque sous le jet tiède. Je sens soudain la porte, qui ne se ferme pas à clef, s'ouvrir rapidement, et me retourne pour découvrir un Kevin espiègle, un sourire éloquent sur les lèvres, et la bite dressée majestueusement.
Je m'apprête à protester, bien que ma propre queue tente de me river au silence, mais lui-même me plaque sa main sur mes lèvres.
_ Chut, on pourrait nous entendre.
_ Tu es fou, il y a des mecs dans le vestiaire.
_ Ca n'en est que plus excitant, non ?
Il se glisse jusqu'à moi et commence à me caresser le torse tout m'embrassant avec fougue. Je reste immobile, coincé contre le mur de la douche, et l'eau achevant de couler sur mon crâne.
_ Tu m'en devais une, si je me souviens bien, me susurre-t-il finalement à l'oreille, au moment où une de ses mains s'empare de ma bite, et commence à la frictionner.
Je renonce à toute prudence et lui rends son baiser, en promenant à mon tour mes mains avides sur l'ensemble de ces muscles que j'ai admiré travailler pendant ces deux dernières heures, et qui me semblent, au toucher, encore plus énormes que lors de notre première rencontre. Je bande comme jamais, et la sensation de la queue de Kevin qui se frottent contre ma cuisse me procure un plaisir inouï.
_ C'est à moi de te baiser si je me souviens bien murmure-t-il finalement, après de longues minutes de caresses mutuelles, et alors que je lui ai retiré d'autorité sa main de ma bite qui menace dangereusement d'exploser.
Et, sans attendre mon acquiescement, il me soulève d'un geste bestial et empale son pieu de marbre dans mon cul. Je suis au comble de l'extase, et le va-et-vient viril qu'il m'inculque, sans pitié, avec la vigueur d'un taureau de compétition, me rend aussi docile qu'une proie conquise. Toute la testostérone qu'il a accumulée au cours de sa séance de muscu déferle en moi comme un torrent en furie et me laisse sans connaissance, vaincu.
_ Ah Kevin, baise-moi de toutes tes forces.
J'ai essayé de prononcer ces quelques mots à demie voix, mais le plaisir est trop intense, et je crains que le club tout entier ne m'ait entendu. Kevin sourit en me léchant le cou sans diminuer sa cadence.
_ Je vais te faire crier mon nom.
Je me mords la lèvre.
_ Il y a des gens à côté, répondis-je dans un halètement coupable.
_ Tant pis pour eux.
Il retire brusquement son braquemart de mon cul et me retourne avec la même puissance dans les gestes. Je me retrouve le torse et le visage collés contre les carreaux de la douche, tandis qu'il me pénètre de nouveau.
_ Alors, ça te plait que je te baise comme ça ?
Il commence lui-aussi à souffler à mesure que le plaisir s'empare de son pénis mais sa virilité ne s'en trouve qu'accentuée.
_ Oui, vas-y, ne t'arrête pas. Putain, t'es si puissant.
Je sans toute sa musculature en action autour de mon corps pour me procurer la jouissance maximale, et je m'abandonne à ses désirs.
_ Oh Kevin, on m'a jamais baisé comme ça, je suis ta pute pour toujours, défonce moi comme tu l'as fait pour personne d'autre avant.
Soudain, je perçois des bruits de pas dans le couloir des douches, et Kevin ralentit sa cadence. Je me retourne vers lui, un peu effrayé, mais son sourire lubrique suffit à effacer toutes mes craintes. Il appuie sur le bouton de la douche, et l'eau commence à couler sur mon dos, au moment où il reprend ses va-et-vient, couvert par le bruit.
Le son, relativement éloigné, d'une autre douche semble indiquer que notre occupation coupable n'a pas été surprise, et Kevin redouble d'ardeur à la tâche. J'avoue que la présence d'un voyeur potentiel, non loin de nous, accroit encore mon excitation et j'ai de plus en plus de mal à bloquer mon orgasme. Kevin s'en est aperçu et me pilonne désormais la prostate de petits coups acérés qui me mènent au supplice.
_ Je vais pas tarder.
J'ai à peine réussi à chuchoter ces quatre mots tant la jouissance est forte et m'invite, à chaque instant, à hurler de plaisir.
_ Je veux t'entendre crier mon nom, répond Kevin, impitoyable en susurrant à mon oreille d'un ton suave. Je veux que le mec de la douche d'à côté ait un orgasme rien qu'en t'entendant prendre ton pied.
Je n'en peux plus. En me mordant la lèvre inférieur jusqu'au sang et en noyant des larmes sous le flot continu de la douche, je crache ma purée qui s'écrase violement contre la paroi.
_ HUMMMmmmmm !
Je réussis néanmoins à demeurer silencieux au regard de la passion qui m'irradie à cet instant, et je me demande tout de même si l'autre ne m'a pas confondu.
Kevin, insatiable, continue à me culbuter pendant de longues minutes encore après mon orgasme, avant de jouir à son tour dans mon cul. Notre voisin s'est retiré entre temps, et il se permet un râle un peu plus bruyant, toujours masqué cependant par le flot de la douche, au moment où il se vide au fond de mes entrailles.
Il m'embrasse longuement sans sortir sa queue de mon anus, et je me laisse percer par cette illusion de romantisme post-coïtal, sachant pourtant que seuls le désir physique que ce corps époustouflant m'inspire et l'ardeur sexuelle insatiable de Kevin, nous ont conduits à baiser ainsi dans les vestiaires de son club de gym, et que ce soir, un autre cul, sans doute plus jeune, fera jouir avec autant de fougue, sinon plus, cette bite fièrement dressée.
DM
pierrebeau1977@gmail.com
Autres histoires de l'auteur : 18ème anniversaire