Épisode précedent
Le lendemain, je me lève vers 10h, maudissant mon manque de prévenance en ayant fixé un rendez-vous en fin de matinée qui m'oblige non seulement à sacrifier une grasse matinée qui m'aurait fait le plus grand bien, mais aussi à abandonner les deux jeunes garçons avant leur réveil.
Je me lève péniblement, et avant de prendre ma douche je me glisse dans le couloir afin de voir si leur nuit fut aussi agitée que la mienne - mon excitation de la veille ne m'avait pas quitté à l'orée du sommeil. Les sons qui percent au travers de la porte ne laissent aucun doute sur le remède que les deux amants ont trouvé à cette excitation incongrue, et je les envie de pouvoir baiser d'aussi bon matin avec une telle fougue.
Ma bite, déjà sensiblement dressée au lever, est désormais plus dure que du béton, et j'hésite un instant à pénétrer dans la chambre d'ami comme la veille, afin de m'immiscer une ultime fois dans l'intimité du couple, mais l'importance de mon rendez-vous du jour, et l'heure tardive, me convainquent d'opter pour une branle rapide et efficace sous la douche.
Je m'astique ainsi une dizaine de minutes sous le jet chaud qui me glisse sur les épaules, et essayant de me remémorer chaque parcelle du corps de Kevin, et le roulement de ses muscles sous ma caresse de la veille. Je bloque mon orgasme avec difficulté tout au long de cet exercice, et je crache finalement une quantité de foutre, que je ne pensais plus détenir après la séance de la veille, et qui s'écrase contre la vitre humide.
Luca et Kevin baisent encore, inépuisables, lorsque je repasse devant la chambre de mon fils, et j'essaie de ne pas trop prêter attention aux râles puissants qui en émanent afin de ne pas souiller mon costard quelques minutes avant mon rendez-vous.
La journée me semble morne après les événements de la veille et je rentre en milieu d'après-midi, curieux de savoir si Kevin aura prolongé son séjour chez nous. La maison est calme et je retrouve Luca, allongé sur un transat au bord de la piscine, qui bronze tranquillement au soleil. Je troque ma tenue stricte pour un short de bain et le rejoins rapidement.
- Tu es seul ?
Il me sourit.
- Oui, un deal est un deal, je n'avais qu'une journée.
Je laisse sans doute perler un peu ma déception.
- Mais je devrais pas tarder à le revoir. Il m'a donné tous les bons plans de la vie nocturne. Ca ne te dérange pas si je sors ce soir ?
Il a l'air si candide avec son visage encore angélique qu'on en oublierait que sa queue a labouré le cul d'un étalon toute la journée et une bonne partie de la nuit dernière.
- Non, amuse-toi, les vacances ne font que commencer. Essaie juste de pas prendre de risque. Les taxis sont faits pour ça.
Luca ne boit pas à outrance, mais à son âge, je me souviens de soirées bien arrosées qui auraient mérité un tel avertissement. Il acquiesce d'un air plus sérieux et se replonge dans sa sieste.
J'avoue que je ne parviens par à trouver le sommeil, ce soir-là, avant qu'il ne rentre, un peu avant 5 heures du mat, soit que j'envie cette jeunesse insouciante qui me manque, et que je vis un peu par procuration à travers mon fils, soit que mon instinct me souffle une inquiétude toute paternelle.
Luca sort à peu près tous les soirs suivants, et je finis par m'y habituer, ma charge de travail - que j'ai apportée sur la Côte malgré la période estivale - m'empêchant d'ailleurs d'y accorder autant d'attention que le premier soir, et nous finissons tous deux par trouver notre rythme, en nous croisant à son lever vers midi et en fin de journée autour d'un verre de cognac Schweppes, notre boisson favorite à tous les deux.
Deux semaines après le début de ce petit rituel, un vendredi soir, Luca me semble un peu plus tendu que d'ordinaire, et je fais mine de ne pas m'en apercevoir. Il tarde d'ailleurs à s'éclipser, lui qui rejoint généralement quelques amis sur le port juste après le dîner pour un before, avant d'écumer les boites à la mode de la ville. Il élude ma question lorsque je l'interroge et je n'insiste pas.
Je monte dans ma chambre, épuisé par une semaine chargée, un peu avant minuit et commence à me déshabiller. Un regard sur mon Iphone m'informe qu'un courrier de mon avocat, que j'attendais depuis le matin, vient d'arriver et je décide de repousser mon coucher et de lire le document. J'ai éteint toutes les lumières de ma chambre et fait défiler, adossé à mon oreiller, les pages, quand j'identifie le pas feutré de Luca qui frôle ma porte, puis, comme s'il était rassuré par le silence de mon sommeil, redescend l'escalier, enfile ses chaussures et quitte la maison.
Je repose mon téléphone sur le drap et décide de me lever pour vérifier la raison de ce manège étrange. Le rez-de-chaussée est parfaitement calme désormais et je m'apprête à remonter dans un haussement d'épaule, lorsque, sur une intuition, je me dirige vers la commode du salon et en ouvre le tiroir principal.
- Le salaud !
Je ne peux m'empêcher de lâcher un juron en découvrant que Luca y a subtilisé les clefs de mon Aston Martin - un bijou que je me suis offert il y a 4 ans à la signature de mon plus gros contrat, et que je garde précieusement dans le second garage, au fond de la propriété, en ne la sortant qu'avec parcimonie, et surtout en ne laissant personne la conduire.
Et surtout pas Luca qui n'a pas encore le permis et ne compte que quelques heures d'auto-école à son compteur.
Je jette un coup d'oeil à la grille extérieure qui est déjà refermée et semble indiquer que Luca est déjà parti depuis quelques minutes, et je remonte en trombe enfiler une tenue convenable. L'Audi est toujours dans l'entrée, et je me lance dans la poursuite nocturne de mon voleur.
Les rues étroites de la ville sont particulièrement encombrées - nous sommes vendredi, et la saison vient de démarrer - et je ne vois aucune trace de ma voiture. Plusieurs tours, à vitesse réduite et ma colère grandissant à vue d'oeil, sont nécessaires avant que je ne la repère finalement, décapotée et arrêtée en warning devant la terrasse d'un bar branché. Luca est en grande discussion avec un groupe de 4 garçons, qui lorgnent visiblement sur ma caisse, et j'écrase une larme de miséricorde à l'égard de mon garçon, qui découvre l'usage de toutes les armes de drague à sa disposition.
Cela ne rend pas son crime moins impardonnable, simplement plus compréhensible.
Soudain, alors que je m'apprête à sortir de voiture et à confondre le coupable, l'un des jeunes garçons fait le tour de la voiture et monte sur le siège passager. Luca remonte au volant et démarre en trombe. Je les suis instantanément, furieux de m'être fait prendre de vitesse.
Ils se dirigent vers la sortie de la ville, et remontent une petite route isolée qui s'élève sur les hauteurs. Je connais bien le coin pour y avoir moi aussi conduit quelques amants romantiques et je me demande si ce n'est pas moi qui ai justement évoqué ce spot auprès de Luca. L'Aston Martin, qui ne me précède que de quelques centaines de mètres, bifurque effectivement à l'embranchement d'un petit chemin de terre identique à mon souvenir.
Je maudis l'insouciance de Luca, qui roule à une allure à peine moins soutenue sur ce sentier quasi impraticable, les cailloux se répercutant contre les jantes de ma voiture. J'éteins mes phares, et décide de les suivre discrètement. Je sais que le chemin s'achève, après un ultime lacet, sur un petit parking qui domine la baie. Je me gare dans un renfoncement un virage plus bas, et traverse les fourrés en grimpant jusqu'à l'orée de la plateforme.
Luca a coupé le contact et les deux jeunes hommes semblent observer en silence le paysage magnifique qui s'étend à leurs pieds. Je profite de ce moment de quiétude pour mieux observer le compagnon de mon fils, que je ne vois que de 3/4 dos. Il a les cheveux blonds, un peu plus longs que ceux de Luca, et le bras qu'il laisse pendre lascivement contre la portière laisse entrevoir une musculature longiligne et puissante. Il ne porte qu'un T-Shirt sans manches qui fait ressortir ses épaules carrées.
Quelques instants plus tard, Luca glisse son bras derrière le cou de son jeune passager, et commence à lui caresser les cheveux. Les deux visages de rapprochent et se fondent dans un baiser, tout d'abord timide, puis qui se renforce à mesure que les deux corps se rapprochent et que les mains remontent le long des visages.
Brutalement Luca retire le T-Shirt du garçon et lui caresse le torse avec frénésie. L'autre crispe ses doigts autour des cheveux de mon garçon lorsque celui-ci lui mord délicatement les tétons. La tête de mon fils s'enfonce finalement hors de mon champ de vision, et j'imagine, à l'expression qui se peint sur le visage du passager, que Luca a trouvé le chemin de sa bite, et qu'il vient de l'enfourner avec doigté.
Le souffle du jeune homme, rauque, s'élève bientôt dans l'obscurité à mesure que la langue de mon fils lui prodigue tout son art, et je le vois rapidement imposer à Luca d'interrompre son ouvrage sous peine d'en récolter immédiatement sa récompense.
Luca, les lèvres traversées d'un sourire conquérant, se redresse et retire à son tour ses vêtements. Son compagnon en profite pour quitter complètement son short et fait signe à Luca de se relever sur le siège conducteur. La bite immense de mon garçon se dresse brusquement au-dessus de l'Aston Martin, et son jeune amant s'en empare avec avidité.
Accoudé sur le repose-tête d'un bras et en haut du pare-brise de l'autre, Luca laisse sa tête partir en arrière afin de profiter de la pipe que le jeune homme lui administre avec vigueur. Ses soupirs langoureux me laissent imaginer tout le plaisir qu'il éprouve à cet instant.
- Oui Quentin, vas-y, suce-moi.
Le dénommé Quentin, soucieux de satisfaire ce qui est sans doute la plus belle bite qu'il n'ait jamais vue, redouble d'ardeur, avalant le pieux majestueux jusqu'au plus profond de sa gorge, et massant sa base de ses doigts agiles.
Alors que l'orgasme s'approche, Luca, d'autorité, repousse la bouche de Quentin et force le jeune homme à se retourner, le torse posé sur la portière passager de la voiture. Je le vois qui ferme les yeux au moment où mon fils s'apprête à le pénétrer.
- Vas-y doucement Luca.
Luca rit doucement.
- Ma queue te fait peur ? Je croyais justement que tu rêvais de l'accueillir dans ton cul.
Quentin se retourne d'un air espiègle.
- Oui, tu sais que j'attends que ça depuis des jours, mais sois un peu délicat.
- Toujours, lui répond-il en l'embrassant, courbé sur son dos, et ses mains caressant les muscles contractés de ses bras.
Quentin lâche néanmoins un petit gémissement lorsque la batte rigide de mon fils s'enfonce dans ses entrailles, et commence à le pilonner, d'abord à un rythme lent, puis par petites secousses saccadées à mesure que l'anus semble accepter cette intruse aux dimensions hors normes.
- Alors tu aimes ça ?
- Oui, baise moi Luca, baise moi de toutes tes forces !
La voiture rebondit sur ses amortisseurs au gré de la cavalcade effrénée que Luca impose à son amant, et les râles d'extase de mon fils se mêlent aux gémissements conquis de Quentin qui se laisse, tout entier, envahir par un frisson comblé.
Les deux garçons baisent ainsi sans discontinuer pendant une bonne demi-heure, changeant de position régulièrement et testant chaque emplacement de mon Aston Martin.
- Luca, plus vite, ça vient, crie finalement Quentin, alors qu'il chevauche, face à la mer, le pieux de Luca, et que mon fils est assis, sous lui, sur le siège passager.
Mon garçon s'agrippe de ses deux bras contre les montants de la voiture, et cherche dans le moelleux des sièges un rebond suffisant pour accélérer son mouvement de bassin, tandis que Quentin, les mains croisées derrière sa tête et les biceps gonflés - moins impressionnants que ceux de Kevin, mais bien appétissants tout de même - laisse sa bite dressée devant lui se gorger de plaisir.
- Oui, oui, plus vite, oh oui, HANNNNNN !
Dans un hurlement de jouissance, le jeune homme crache un jet d'une violence inouïe qui vient s'écraser contre le pare-brise intérieur de la voiture, tandis que Luca ne relâche pas ses mouvements.
- Ne t'arrête pas, ordonne Luca alors que Quentin semble noyé dans son extase, je vais juter aussi.
Le jeune homme se retourne, et caresse la joue de mon fils en reprenant ses mouvements.
- Jouis en moi !
- Oh, c'est bon, oh, oui.
Luca a les yeux fermés. Il essaie visiblement de lutter contre l'orgasme qui monte et se concentre sur ses mouvements de bassin.
- Ca y est, je vais jouir, je vais jouir, je JOUIS...
Et j'imagine sa queue qui explose de toute sa puissance dans le cul de Quentin, déversant son flot fertilisant dans un déferlement de plaisir.
Les deux garçons s'embrassent longuement après l'orgasme, avec une tendresse qui maintient mon érection à son paroxysme dans mon pantalon décidemment bien serré. J'ai gardé le souffle court et une immobilité parfaite pendant l'intégralité du rapport, malgré mon envie irrésistible de me ruer sur ma queue.
Cependant, lorsque les deux garçons, après leurs baisers incessants reprennent une position plus offensive, et qu'ils se relancent dans une nouvelle baise infernale, Luca assumant une fois encore le rôle actif, je ne peux résister au désir, et je sors d'autorité ma bite de son caleçon et je commence à me caresser en rythme avec les pénétrations de mon fils.
Son compagnon semble prendre encore plus de plaisir dans cette deuxième expérience, et ses cris de plaisir qui crèvent l'obscurité de cette nuit sans lune offre à mon garçon la récompense à son ouvrage volontaire.
Je n'attends même pas que les deux amants esquissent l'ombre d'une conclusion pour gicler avec fougue dans les fougères, retenant de justesse un râle de plaisir, les yeux toujours rivés sur mon Aston Martin transformée en nid d'extase. Je m'éclipse néanmoins quelques minutes après que Luca et son ami ont juté une nouvelle fois, leur foutre s'écrasant cette fois-ci sur la banquette, et alors qu'ils s'apprêtent visiblement à entamer une ultime danse.
Je fais rouler, en roue libre, mon Audi dans le sentier en pente, avant de mettre le contact en dépassant le 3ème virage, l'éloignement me semblant suffisant pour ne plus attirer leur attention, et rentre directement à la villa.
J'entends Luca qui rentre un peu moins de deux heures plus tard, mais décide de le laisser regagner discrètement sa chambre. Le lendemain, à l'aube, je décide d'inspecter la voiture qu'il a garée avec précision à son emplacement habituel.
Les traces de sperme sont encore visibles sur le cuir et je m'imprègne de cette odeur enivrante, sans savoir si elle appartient à mon fils ou à son ami. Je regrette que quelques gouttes n'aient pas subsisté dans quelque recoin caché pour en goûter la saveur salée.
Le fait de me retrouver à l'endroit précis où Luca a baisé la veille me fait bander immédiatement, et je me gorge des images volées de la veille pour alimenter ma branle solitaire. Je m'emplis de la vision du corps agréablement dessiné du jeune Quentin, et l'imagine courbé à cet emplacement même, subissant les coups de butoir de la bite dressée de mon garçon, et le suppliant d'achever son combat en délivrant sa jouissance contenue. Je vois ces deux queues majestueuses qui se caressent et explosent dans une simultanéité passionnée, déversant leurs flots impétueux.
Et je vois ces deux visages crispés qui découvrent l'ivresse infinie de la jouissance sexuelle, qui agitent, inlassablement, leurs corps conçus à ce seul dessein.
Je lâche ma purée dans cette vision sublime, et mon foutre va rejoindre les reliquats de ceux de la veille, comme si j'y avais eu, moi-aussi, ma part de bonheur.
DM
pierrebeau1977@gmail.com
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