Les faits rapportés ci-dessous se déroulent entre des adultes consentants. La rencontre racontée a réellement eu lieu, elle est simplement romancée.
Le moins qu'on puisse dire c'est qu'entre nous c'était de l'ordre de l'alchimie. C'était un jour normal en prépa. On était en demi-groupe en physique-chimie et je me suis retrouvé sans savoir comment à côté de Jonathan. Je ne lui avais jamais trop parlé, il faut dire qu'il utilisait plus souvent ses lèvres pour étouffer sa copine que pour tenter de communiquer. Habituellement il se serait mis en binôme avec elle mais comme elle n'était pas là je me retrouvais à faire le TP avec lui. Il faut que je vous décrive Jonathan. Des cheveux bruns indomptables et des yeux verts magnifiques, il avait une tête sur laquelle détonnait son fameux sourire. Ce sourire en coin qui pouvait vouloir dire des milliers de choses. Il n'était pas très grand, dans le mètre soixante-quinze ; ni très musclé mais il dégageait une franche masculinité. Je pouvais sans mentir dire qu'il était beau. Quant à moi j'étais quelconque. Un mètre soixante-quinze et soixante-cinq kilos j'étais plutôt passe-partout mais non sans caractère.
Nous étions donc en travaux pratiques. J'étais en train de verser une solution dans une fiole jaugée pendant que Jonathan en mélangeait une autre dans une fiole ballon. Ses mouvements étaient tellement amples qu'il vint me pousser avec son coude. Et ce qui devait arriver arriva, la solution se renversa sur la paillasse, sur mon jean et sur son sac. Ça aurait pu ne pas être grave si elle ne tâchait pas autant. Lorsqu'il remarqua que des tâches rouilles teintaient son sac blanc, son sang ne fit qu'un tour et il m'attrapa par le col de ma chemise qui dépassait de la blouse.
-T'es vraiment abruti ou quoi ? Tu sais combien il m'a coûté ce sac ? Mais qui m'a foutu un con comme ça. Tu le sais ça que tu es con ?
-C'est toi le con dans l'histoire à gesticuler comme un macaque. Si t'avais su mélanger comme tout le monde ça aurait peut-être éviter de tâcher ton précieux sac. T'es vraiment qu'un connard en fait.
Entre temps j'avais réussi à me dégager de sa priser et je l'avais poussé contre la table. Tout le monde avait cessé de manipuler et avait les yeux tournés vers nous. Le prof débarqua, furieux lui aussi.
-Non mais vous vous croyez où ? Ce n'est pas un cirque ici mais une salle de classe ! Je pensais que des jeunes adultes pouvaient être assez matures pour le comprendre et manipuler sans constante surveillance. Vous venez de me prouver le contraire, bravo messieurs. Donnez-moi vos carnets, j'ai quelques mots à dire à vos parents. Et attendez-vous à recevoir une notification de retenue. En attendant vous aller me nettoyer ce bazar, les agents de nettoyage ne sont pas payés pour réparer vos idioties. Vous resterez à la fin de l'heure et vous nettoierez non seulement votre table mais aussi tout le matériel de la classe.
-Pas moyen, on doit aller manger, on a qu'une heure ce midi.
C'était Jonathan.
-Et bien tant pis, vous auriez dû y penser avant d'agir comme des animaux.
Suite à notre altercation, personne n'eut le temps de finir l'expérience. Et lorsque la sonnerie retentit, tous partirent. Nous voulûmes faire de même mais le regard noir du prof nous découragea de tenter d'échapper à la corvée nettoyage. Tous avaient laissé les fioles remplies et autres instruments sur les paillasses sales. Le prof alla nous chercher la clé du placard d'entretien et nous laissa en plan dans la salle.
Et c'est exactement pour cela que ça a dérapé. On commença à ranger et nettoyer chacun de notre côté, sans se parler, ni même se regarder. Finalement, il ne restait plus que notre propre désordre à gérer. J'avisai la tâche sur le sol et dit à Jonathan qui trillait la verrerie :
-Je vais remplir un seau pour le sol, je reviens
-Ouais peu importe
Je sortis de la salle et de l'ambiance pesante et respirai un grand coup l'air frais, exempt de produits chimiques. Je me dirigeai vers le local d'entretien et me mis en quête d'un seau. Alors que j'étais accroupi pour inspecter les étagères du bas, j'entendis la porte grincer dans mon dos. Je me retournai, juste à temps pour éviter un coup de pied.
-Jonathan ? Mais t'es malade ou quoi ?
-Toi et moi on n'a pas fini. Tu crois que tu peux niquer mon sac, m'insulter devant toute la classe et t'en tirer avec une séance de nettoyage ?
-T'as vraiment une fierté mal placé tu le sais ? Tu ne reconnais même pas que c'est de ta faute. Tu veux me casser la gueule, c'est ce que tu veux ?
-Ferme ta gueule Malo, ferme ta gueule ça risque de mal finir pour toi.
Il s'était rapproché de moi. Bien que de taille similaire, il était impressionnant tant la colère était palpable dans son regard. Je voulais rester droit mais je ne pus m'empêcher de prendre un pas en arrière. Il savait que j'avais peur maintenant. Il franchit le mètre entre nous en une fraction de seconde et une nouvelle fois m'attrapa par le col. Il me fit reculer jusqu'à ce que mon dos heurte douloureusement l'étagère.
-Alors t'as toujours envie de faire le malin pd ?
Je ne faisais pas gay, s'il disait ça c'était juste pour me vexer. Si j'avais été un homme hétéro dont l'égo équivalait le Q.I d'huître et la petite bite, j'aurai été offensé.
-Tu crois que j'ai peur ? Insulte-moi de pd tant que tu veux. Je préfère être pd que de me taper le boudin que tu te fais.
-Tu ne parles pas de ma meuf comme ça putain.
Son poing partit dans mon visage en même temps que ses mots. Mes yeux pendant un instant ne virent que du noir et des étoiles avant de revenir à la normale.
Je voulus lever le poing aussi mais son autre main le pressa contre le mur. Je ne pouvais plus rien faire et pourtant, je ne pus m'empêcher d'être arrogant.
-Je suis sûr qu'elle suce mal et qu'elle met les dents. Cette chienne ne saurait pas différencier une bite et un os à mâcher.
Au moment où je prononçai ces mots, je sus que j'en avais trop dit.
Un nouveau coup me ravit la vue et lorsque sa main lâcha mon col, je tombai à genoux devant lui. Je levai les yeux et essuyai le sang aux commissures de mes lèvres. Son regard à me voir ainsi changea. Sa colère se mua en moquerie narquoise vite remplacée par un éclair lubrique. Ses mains se dirigèrent vers sa ceinture qu'il déboucla adroitement.
-Voyons si tu sais mieux faire salope.
Voilà, là ça avait totalement dérapé. On était passé du simple accident à la baise dans un local d'entretien. J'eus l'idée de résister au départ mais je savais que c'était inutile car s'il le voulait, il finirait par l'avoir et plus je résistais, plus ça risquait d'être désagréable pour moi. Finalement, j'eus l'idée de prendre cette situation à mon avantage. Après tout, il me plaisait, j'avais envie de sexe et j'avais une occasion de prendre du plaisir tout en lui prouvant à quel point j'étais meilleur que sa copine. Et peut-être que de me voir prendre les devants lui mettrait la pression et le ferait arrêter.
-Ouais voyons ça.
Mes mains accompagnèrent mes mots jusqu'à son bouton de pantalon que je défis rapidement. Mes yeux fixés dans les siens, appréciaient la lueur incrédule mais aussi excitée de son regard. Il ne m'arrêterait pas. Je baissai son pantalon d'un grand mouvement et entendit la ceinture claquer au sol. Puis ma main se colla et se pressa sur son boxer. Je pouvais sentir sa queue, chaude, pulser à travers le tissu. Elle semblait longue et épaisse et mes doigts vinrent la saisir à travers le caleçon. Il poussa un grognement qui me ravit un sourire.
-Alors pd tu l'aimes ma bite.
-Elle n'est pas mal ouais, je te dirai quand je l'aurai goûté.
A mes mots, sa tête bascula un peu en arrière et son bassin se pressa plus fort contre ma main.
-T'es vraiment une salope.
C'était un soupir. J'y répondis en faisant glisser son boxer le long de ses cuisses. Sa queue en jaillit, bien rouge et veineuse et vint presque me frapper le nez. Je l'observai et l'eau me monta à la bouche. Cette belle queue de presque dix-neuf centimètres devait m'appartenir. Je déposai un peu de salive dans le creux de ma main et vint attraper son engin. Je relevai la tête pour le regarder fermer les yeux. Je commençai un mouvement de va-et-vient sur sa queue et je l'entendais grogner un petit peu. J'observai avec plaisir le prépuce dévoiler son gland rougi alors que ma main caressait sa queue.
-Vas-y Malo, suce-moi.
Il ne faisait plus le malin maintenant, il n'était même plus en colère, juste à ma merci et à la merci de ce que je lui faisais ressentir. Cette histoire c'était plus seul du mec qui défonçait un passif, mais d'un passif qui faisait ce qu'il voulait de son actif.
-Sois poli Jonathan, qu'est-ce qu'on dit ?
-Malo... s'il te plait suce-moi.
Je relevai sa bite et allai placer ma langue sur ses couilles poilues. Je les léchai doucement, descendant vers le scrotum avant de remonter doucement, du bout de la langue. Puis je remontai doucement le long de sa hampe, laissant sa peau humide de ma salive avant d'arriver au gland. Là, je fis tourner ma langue autour avant de l'engloutir. Je l'entendis gémir et cela me fit sourire autour de sa queue. Je commençai alors à le sucer avec toute la passion qui m'habitait. Sa bite allait et venait dans ma bouche et ma langue tournait autour. Parfois, je gardais tout juste je gland entre mes lèvres et ma main branlait son pieu. Jonathan devenait fou, il avait jeté son T-shirt sur le sol et avait exposé son torse dessiné. Des abdos visibles et des pecs naissants il n'avait pas de poils, si ce n'était ceux qui poignaient de sous ses bras. Alors qu'une nouvelle fois sa queue était dans ma bouche, mes mains remontèrent et allèrent pincer ses tétons durcis. Il gémit plus fort encore et j'eus dans l'idée de l'achever. J'avais environ la moitié de sa queue dans la bouche et je m'en occupais avec fougue. Mais je savais qu'une gorge profond ferait de lui une loque, ce que j'avais très envie de voir. Alors que mes doigts torturaient toujours ses tétons, je tentais de relaxer ma gorge et au bout de quelques va-et-vient j'y enfonçais sa bite aussi loin que je pouvais.
-Oh putain. Oh putain Malo oui.
Ses mains s'étaient glissés dans mes cheveux et appuyaient sur ma tête. Mes yeux pleuraient un petit peu et j'essayais de contrôler mes réflexes vomitifs. Bientôt il prit ma tête et la baisa. Il me faisait aller d'avant en arrière jusqu'à ce que sa queue retrouve la moiteur de ma gorge. Je tentais du mieux de respirer par le nez et de le caresser de ma langue mais c'était difficile. Lorsque je sentais ne plus avoir d'air, mes mains allaient malaxer ses fesses un brin plus fort. Il me laissait alors respirer avant de recommencer. Sa respiration au bout de plusieurs minutes s'accéléra et je sentis qu'il allait venir. Je défis ses mains de ma tête et pris le reste en charge. Mes mains sur ses fesses j'allais plus vite et plus loin. J'alternais les rythmes, parfois prenant le temps de le caresser de ma langue. Puis il commença à gémir sans s'arrêter et ses fesses se couvrirent de chair de poule. Je sortis alors sa queue de ma bouche et la branlait, la tapotait sur ma langue en le fixant droit dans les yeux. Il peinait à me regarder tant il semblait vouloir fermer les yeux. Puis il vint dans ma bouche, sur mes lèvres, dans ma gorge. Son jus chaud me remplit la bouche.
-Oh putain Malo ouais, hum c'est bon putain, h oui putain ouais.
Je léchai soigneusement son gland pour en récolter le sperme puis mes doigts allèrent une dernière fois taquiner ses tétons.
Je le lâchai à contrecoeur et me remis sur mes jambes. Là je le fixai, lui ses yeux noircis, ses joues écarlates et ses lèvres rougies d'avoir été mordues ; et, pris d'une quelconque impulsion ma main attrapa sa nuque et je l'embrassai. Je sentis sa langue sur la mienne, et partageai avec lui le sperme que je n'avais pas encore avalé. Il attrapa à son tour ma nuque et notre baiser se fit plus intense encore. Je sentis sa queue redurcir contre ma cuisse et je m'éloignais de lui pour l'observer. Je voulais savoir s'il était prêt à aller plus loin mais la sonnerie nous interrompit. On avait cours.
Il m'observait toujours, sans colère mais avec une douceur nouvelle.
-Alors, j'étais comment ?
Il me gratifia de son fameux sourire, vraiment trop craquant et pencha sa tête vers la mienne avant de me dire, chaque mot ponctué d'un baiser papillon.
-Tu. Etais. Définitivement. Meilleur.
Je souris et l'embrassai longuement.
Nous sortîmes et récupérâmes nos affaires après avoir fini le nettoyage de la salle. Puis au moment de quitter la salle de TP, Jonathan m'attrapa le bras pour me tirer à lui et après un ultime baiser, il me chuchota à l'oreille :
-Ce n'est pas fini Malo.
Maloderriere
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