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Qui Vit d'Espoirs Meurt de Désirs.
Elle avait toujours été forte même quand elle avait été violée par des voyous qu'elle frequentait il y'avait de cela cinq ans. Qu'etait-elle sur le point de faire ?
L'oncle de Laurène se précipita et il alla chercher d'autres clefs qu'il gardait. Il revint et ouvrit la porte. On vit Laurène qui preparait tous ses affaires en pleurant. Nous étions confus, elle n'allait donc pas se suicider. Ah que nous fûmes soulagés d'une part et d'autre part anxieux.
- Mais pourquoi fais-tu ça ma chérie? Demanda son oncle.
Elle resta muette et pleurnicha.
- Mais vous voyez bien qu'elle s'en va, elle rentre sûrement ! Dit promptement Jordan.
- Mais tais-toi Jo! Lui disais-je.
- Bon les garçons, je vous laisse la remettre à la raison et je reviens. Soupira l'oncle de Laurene et il sortit de la chambre.
Nous restâmes immobiles et muets Jordan et moi devant Laurene, assise sur le lit, attristée par quelque chose qu'on ignorait. Elle secouvra ensuite sa figure avec ses mais et pleura maintenant à grosses gouttes.
Je me précipitais la consoler en l'enlassant. Elle me serrait encore plus fort et ses pleures s'accentuaient.
- Jordan, tu peux demander des mouchoirs à son oncle ? Demandai-je à celui-ci et il s'exécuta aussitôt.
Pendant son absence,
- Tu veux qu'on en parle ? Demandai-je à Laurene.
Elle essuya ses larmes, me lâcha puis se retourna de façon à me montrer son dos.
D'accord, je n'insiste pas ! Ajoutais-je. Je veux pas te... Elle m'interrompit.
- Non, ce n'est pas de ta faute... Soupira-t-elle. C'est juste que j'ai été trop bête, naïve et me créais un conte de fée.
- Comment ça ?? Demandais je perplexe.
- Quand je t'ai vu avec ce gars là dans la chambre... Dit-elle puis elle fondit en larmes.
- Ah.... C'est pour ça! Mais Laurene saches que ça n'affecte en aucun cas notre amitié. Lui reconfortai-je.
- C'est bien ça le problème Franck! S'écria -t-elle se retournant face à moi mais baissa la tête. J'ai cru qu'un jour il y'aurait plus que de l'amitié.
- Non!! M'etonnai-je.
- Et bien si Franck, j'ai toujours été amoureuse de toi. M'avoua-t-elle en me regardant droit dans les yeux. Et j'espérais qu'après tes études, tu reviennes et je te l'avoue.
- Non tu ne peux pas être sérieuse mais, t'as ton petit copain... Heu... Kévin!! M'exclamai-je.
- Oui, mais toi, c'est celui avec qui je voulais fonder ma vie. M'expliqua-t-elle.
J'entendis des pas arrivants vers la chambre, ce devaient être ceux de Jordan.
- Et c'est depuis quand ? Lui demandais-je abattu par ces soudaines révélations.
- Depuis les moments où tu étais très attentionné avec moi quand j'avais été... Tu sais par ces voyous.
- C'est bon, c'est fini les pleures?? Demanda Jordan qui entra subitement .
- Mais maintenant je sais que tu ne maimeras jamais comme je l'ai souhaité. S'exprima Laurene toute accablée de chagrins.
- Depuis quand t'es au courant de ça Jordan?? Demandai-je à Jordan.
- Euh... Depuis toujours wesh, je n'ai même pas eu besoin qu'elle me l'avoue. Dit-il en rigolant, Je m'en doutais tellement ça sautait à l'oeil.
On resta tous muets pendant environ deux minutes puis son oncle arriva.
- C'est bon les garçons ? ? Elle va finir la semaine avec nous ? ? Demanda son oncle.
On ne répondit guère Jordan et moi.
- Ma décision est prise, je vais rentrer ! Affirma Laurene.
- Non Laurene, restes avec nous encore, on pourra rattraper un peu de temps avant de se dire au revoir. Lui proposais-je subitement et elle acquiesça aussitôt.
- Bon, je vous laisse donc le rattraper, ce temps! Se hâta son oncle, je suis de garde ce soir à l'hôpital donc restez sage! Je vais me préparer et j'y vais.
En effet l'oncle de Laurene était médecin en urgence, il aimait bien parler de son boulot, des efforts qu'il avait fait pour faire ce métier.
Jordan, Laurene et moi allâmes à la fête foraine pour passer du temps ensemble comme je lui avais promis.
Elle était toute radieuse et émue de passer des moments encore avec moi. On passait tous ensemble du temps comme au bon vieux temps, nous replongeant dans l'enfance lorsque nous mangions des barbes à papa. Comme c'était merveilleux, l'ambiance était calme et apaisante.
Je me fusse dragué pendant cette sortie, mes amis n'arrêtait pas de dire à ces filles : "il est gay!" et celles-ci repartaient déçues, d'autres répondaient "Oh c'est mignon!".
Je me sentais maintenant libre, libre comme une feuille quittant une branche mais sachant que je devais affronter mes parents, cette feuille quittant la branche, était dorénavant destinée à mourir.
En milieu de soirée, Mathis vint nous rejoindre. J'étais désormais content de l'embrasser devant mes amis et eux aussi l'aimaient bien. D'ailleurs, Laurene n'hexita pas à tâter ses pectoraux et malaxer ses biceps.
Mathis et moi quittâmes mes amis un instant, les laissant faire un tour en manège pendant que nous allions dans les toilletes.
Arrivés là-bas, Mathis nous enferma et se jeta comme un predacteur sur moi et me dévorait tendrement les lèvres, me caressant exquisément de mes cheveux jusqu'à mes fesses, passant par ma figure, mon dos, mon torse, mon ventre où l'on peut distinguer des abdos et mon entrejambe.
Il me porta et me déposa sur le lavabo, souleva mon polo et me lécha le ventre, ouvrit avec faim ma ceinture et sorti mon pénis de mon boxer puis la lécha délicatement autour et en haut, ensuite il l'enfonça dans sa bouche jusqu'à son palais, moi prenant plaisir, je le caressais la tête et gémissais. Il s'y appliquait comme s'il n'avait guerre embouché une depuis des mois.
On entendait des Bruits des gens crier sur ces grandes machines d'attraction à l'extérieur, de la musique et la foule qui qui prenait plaisir mais pas comme nous.
Après avoir bien sucer la partie qu'il préférait en deuxième de mon corps, il revint et m'embrassa, de petites étincelles de chaleurs nous ravageaient. Puis il me soufflat soudain à l'aureille : "Je suis prêt, je veux que tu viennes en moi!" puis il me mordit le bout de l'oreille ce qui était chatouilleux et excitant à la fois.
J'étais content par cette proposition mais une partie de moi n'en avait pas envie. Non pas parce que je ne désirais pas cela mais parce que mon coeur semblait être ailleurs.
Je lui répondis : "d'accords, on le ferra en lieu sûr, ton de pucelage ne doit pas se passer ainsi!"
Il acquiesça et m'aspira la bouche, me tint la tête de ses deux mains et me dit : " Je t'aime Franck !". Je ne repondais pas et culpabilisais. Décidément, tout le monde m'aimait mais qu'en était-il de la personne que je commençais à m"éprendre.
Subitement quelqu'un criat : "Salles pédés!!! " nous nous mîmes à rire car la personne était entrain de chier puis on lui répondit : "Va te faire foutre!!" On s'embrassant encore, se rhabilla et on s'échappa en courant des toilettes tout en rigolant, des gens étaient à la porte attendaient que ces toillettes soient libérés.
Les pauvres... mais, heureusement:t que personne n'avait fait ses besoins sur lui.
Nous allâmes retrouver mes amis mais à mi-chemin, on entendit appeler Mathis, j'ignorais qui était-ce mais, elle me semblait familière la voix, Mathis quant à lui, il avait tout de suite reconnu et me pressait de partir vite mais j'avais envie de voir la personne. Je le trainais et ainsi je vis la personne.
Elle était toujours avec ses copines.
- Franck ! ! ! ! ! S'écria Sophie lorsqu'elle vit que jetais avec Mathis.
- Sophie calme toi, ce n'est point ce que tu crois!! Essaya Mathis de la rassurer.
- Qu'est-ce que je ne dois pas croire ?? Hurla-t-elle.
Ses copines se mirent à éclater de rires. Intérieurement, ça me faisait le même effet mais je restais serein.
- Sophie attends, on en discutera à La maison! Lui implorait Mathis.
- Quel appart, dès que je rentre, y'aura plus de Sophie Dans cet appartement! S'enquit Sophie.
Les rires en sanglots de ses copines s'accentuaient.
- Quelle humiliation, tu me fais Mathis tu n'as pas honte! Tu as laissé cet amour aller à la poubelle pour ce pédé! Prononça Sophie.
Les filles n'arrivaient plus à se contrôler ! Je restais muet et observais la scène.
- Attends Sophie, ne fais pas quelque chose dont tu vas regretter ! Lui prévint Mathis.
- Ouais il a raison, calme toi!! Ajoutai-je me moquant intimement.
Les filles explosaient de rires.
- Bon ça suffit les filles!!! Tonna Sophie à ses copines, celles-ci s'éloignèrent et la laissaient.
Quelle trahison me disais-je. J'avais toujours regardé Sophie avec dédain mais maintenant qu'elle n'auraient plus ses semblables amies, je commençais à avoir de l'affliction pour elle.
Sophie ne prononça plus un mots et s'en alla les larmes aux yeux.
Je suppliais Mathis d'aller la rejoindre mais il me rassura que tout irait bien.
J'avais de l'empathie et de la peine pour celle-ci.
Nous nous dirigeâmes ainsi retrouver mes amis qui nous avaient chercher pendant longtemps d'après leurs dires et nous taquinaient sur les éventuelles possibilités de notre escapade.
Nous rentrâmes finalement tard après avoir passé une heure dans un fast-food de McDonald.
Le lendemain matin, Samedi, je faisais mon petit déjeuner quand soudain je reçu un coup de fil de ma soeur, elle m'annonca que mes parents rentraient avec elles à la maison et qu'ils passerait par mon immeuble avant de prendre l'autoroute.
Je me mis à trembler, il fallait maintenant que j'affronte leur jugement. Le jugement le plus important dans la vie d'une personne comme moi.
Daniel et Marcel étaient aller faire du jogging.
Après mon petit déjeuner, je me dirigeais vers ma chambre quand soudain en passant près de celle de Daniel, j'aperçus des vêtements sur le lit.
J'avais horreur du bazard, il le savait bien et m'autorisait à ranger sa chambre quand je voulais puisqu'on se disait tout, mêmes nos fantasmes et nos farces.
Mais cette fois là en rangeant, je vis son boxer qu'il avait porté la veille puisqu'il marchait parfois en boxer et débardeur dans l'appartement.
Je ne pus résister à mon instinct, à mon avidité et j'allais respirer dans ce boxer, le sniffer tel de la drogue. L'odeur de Daniel dans mes narines parcourant mon corps me faisait gémir. Je me jetais sur son lit et aspirais chaque partie du boxer, j'étais en érection mon coeur picorait d'étincelles.
Je finis par envoyer mon bras dans mon short, sortit ma bite et me la frictionner tandis que je reniflais dans ce boxer, il était sur ma figure comme un masque à gaz, je n'arretais point de gémir, mes hurlements s'accentuaient autant que le plaisir. J'allais de plus en plus vite avec mon engin dans la main puis j'hurlai très fort: "Oh Daniel" avec frémissements en marchouillait ce boxer et libérait un beau liquide chaud et visqueux blanchâtre.
Je respirais très fort, je n'arrivais pas croire ce que je venais de faire. Je me repugnais, je réalisais que j'avais osé me masturber en sniffant le boxer de Daniel, de surcroît en hurlant son nom.
Que l'amour et le désir nous poussent à commettre des choses cyniques.
Je me rendais encore compte que j'avais ma semence versé sur son drap.
Si je ne changeais point les draps, il remarquerait la tâche et le trouverait suspect et si au contraire je changeais, ce serait encore pire. Oh dans quelle étreinte m'etais-je mis.
Soudain on sonna à la porte. Je me précipitai tout en tremblant, la conscience non tranquille et allai ouvrir.
C'était mes soeurs et ma mère.
- Ah.. bonjour maman, ça va ? Disais-je en dissimulant ma peur et soulagé que ce soit guère Daniel.
- Oui bonjour, il est où ton copain ?? Demanda ma mère froidement et elles entrèrent toutes.
- I... il... Il n'est pas là, il n'habite pas ici, répondis-je avec peur. Papa n'est pas avec vous ?
- Non! toi même, tu sais pourquoi il est resté dans la voiture ! Répondit l'une de mes soeurs.
- Viens on va parler Francky, dit ma mère.
Nous allâmes nous asseoir tous dans la salle à manger.
- Qui est contre ce qu'est Francky à part votre père ?? Demanda ma mère.
- Pas moi, répondirent en chorale aussitôt mes soeurs.
- Moi non plus chéri ! M'avoua ma mère tendrement.
Je ressentis une immense joie et un éternel soulagement, j'avais le sourire jusqu'aux oreilles.
Quelqu'un m'avait dit que pendant ces moments où l'on fait son Coming-out, on voyait qui nous aimaient vraiment pour ce que nous étions.
- Ça me fait plaisir M'man! Lui déclarai-je, ému.
- Quand comptais-tu nous le dire ? Me demanda ma mère d'un air désappointé.
- Heu... Je.... ! Marmonnais-je
- T'inquiète Francky, nous t'aimons te que tu es et tant que tu es heureux, nous le sommes aussi! Dit l'autre de mes soeurs.
Elles se levèrent et vénèrent m'aduler.
Pendant ce temps là, on ouvra la porte, c'était Marcel et Daniel. Oh non je n'avais guère pu avoir de temps pour cacher ma tâche sur le drap de l'un de ces derniers. La venue de ma mère et mes soeurs m'avaient évincer de ça.
Mes deux colocataires saluèrent ma famille et rejoignaient leurs chambres respectives. J'avais des remords. Daniel allait maintenant voir mon liquide sur son lit, ma famille n'arrêtait pas d'être loquaces.
Finalement, vint le moment où elles se levèrent et partirent, je les accompagnais à la voiture. Mon père ne me regarda pas un instant. Ça me faisait mal mais le fait que mes soeurs et ma mère m'acceptèrent me soulageais et m'apaisait
Lorsque je rentrais à l'appartement, mon portable sonna et c'était Mathis.
- Allô ! Dis-je après avoir décroché.
- Sophie a eu un accident ! M'alerta Mathis.
- Oh non, c'est pas vrai ! M'écriai-je.
- si, du coup je te rappelle car j'suis auprès d'elle à l'hôpital ! Dit-il d'air air inquiet.
- C'est grave?? Demandai-je apeuré.
- Une fois qu'elle se réveillera, non! Répondit-il, mais t'inquiète, ça ira!! Me rassura-t-il.
- Tu veux que je vienne te rejoindre?? Lui proposai-je.
- Il est préférable que non et c'est de ma faute à moi! M'expliqua-t-il.
- D'accord, prends soin de toi! Lui disais-je tendrement.
- Ouais, je t'aime à plus! Dit-il nonchalamment.
- Uh-huh! Répondis-je surpris.
Il raccrocha.
J'étais bien triste pour Sophie, la pauvre, quel malheur, me disais je.
Soudain, j'entendis Daniel m'appeler de sa chambre. Mon coeur commença à battre très vite, je craignais vivement ce qu'il allait me dire. Il avait certainement déjà dû voir la tâche et voulais me demander de prendre mes distances de lui.
J'approchais de sa chambre lentement.
- Ça va frérot ? Me demanda-t-il posément.
- Ouais et toi?? Répondis-je avec un rire remplie de confusions.
- Super ! J'ai entendu ta mère ! S'exclama-t-il. Du coup ça va, non ???
- Ouais, super! Lui affirmai-je
Alors, il ne m'appelait finalement pas pour ce dont je crognais. j'étais tout à coup libéré et respirais doucement cependant, je restais confus.
Subitement, il s'assit sur le lit et lança son bras sur mon liquide sans le savoir.
J'ouvrai grandement les yeux et tressaillis.
À suivre..
Merci de l'avoir lu.
La suite, pour très bientôt chers lecteurs.
Nota Bene: Nous approchons de la fin.
N'hésitez pas à m'envoyer un mail pour me faire part de vos avis, je serai très content de les recevoir.
Davinson
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