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La Folie Derrière La Beauté
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Soudain, Sophie entra. Comme par hasard, c'est à ce moment que Mathis fut sur le point de jouir, je sentis sa bite vibrer en moi. Il éjacula en moi mais le jus dans le condom. Il hurla très fort d'orgasme. Une électricité défila pendant quelques secondes tout mon corps, me procurant un plaisir jamais ressentis et tout cela rien qu'en le sentant éjaculer en moi.
Sophie était affalé sur le mur de la chambre ne loupant pas une seule miette de la scène, les bras croisés. J'étais bien embarrassé de la voir ainsi et me regardant dans la position à la quelle j'étais. Elle restait muette, je n'arrêtais pas de lui lancer des regards discrets, impatient de voir si elle allait faire quelque chose ou sortir. Mathis quant à lui, il ne s'en préoccupait même pas le moins du monde. Il était encore en moi respirant à grand coups.
Sophie se mit à faire des allés et retours dans la chambre, allumant sa barre de cigarette et fumant d'une manière bien singulière. Je commençais à perdre l'envie de continuer. Elle me gênais énormément et comme c'était la petite amie de Mathis, je ne pouvais point l'ordonner de sortir, même pas lui en suggérer.
Elle s'approcha vers moi et se jeta sur le lit tout près de moi, me regardant dans les yeux et me jetant sa fumé toxique dans la figure avec un regard de mépris et d'hypocrisie. Mathis, fatigué de cette position retira sa bite en moi et alla dans la salle de bain.
- Ça t'a plu ? Me demanda t-elle.
- Quoi?? M'écriai-je faisant semblant de ne pas savoir ce dont elle parlait.
- Bah d'être prit par derrière comme une pute; une prostitué; une chienne; une femelle par mon mec! Me chuchota-t-elle dans l'oreille avec dédain.
Que voulait-elle me faire comprendre ? pourquoi me parlait-elle ainsi et tout bas ? Je ne répondis guerre à cela.
Mathis revint de la salle de bain et embrassa Sophie languissamment. Il voulait la lâcher mais elle retenait toujours sa tète. Elle ne voulait point le lâcher. Elle le mordit soudainement, il s'exclama de douleur. Elle alla arrêter la musique érotique qui était en fond depuis le début de la soirée.
- Pourquoi tu fais ça Sophie? Demanda Mathis.
- Demande à cette lopette de partir! s'écria-elle d'un ton colérique.
- Il n'a rien à y voir avec le fait que tu m'as mordu. Répondit Mathis.
Elle resta muette, la figure froissée claquant ses pieds au sol comme pour dire qu'elle est impatiente qu'il fasse ce dont elle lui demande.
- Qu'est-ce qui te prend !? tout allait bien avant! Ajouta Mathis. En plus, c'est toi qui lui a ramené, demande lui toi, de partir.
Je ne comprenais guerre ce qui se passait. Ils allaient me chasser de chez eux comme ça. Quel manque de respect en vers moi.
- Vas-y Frank t'as compris, non? casses-toi!! M'hurla Sophie.
- Vous n'êtes que des connards ! M'étonnai-je. Vous avez abusez de moi, vous savez que vous risquez d'aller en prison pour ça.
- Oh le pédé veut se rebeller maintenant, Hurla Sophie. On va voir ça, avoue que t'as aimé!
Elle était sur le point de me frapper dans sa rage. Mathis l'arrêta et me supplia de m'habiller rapidement et d'attendre à l'entrée de l'appartement. Je m'exécutais aussitôt.
- Calme toi, voyons Sophie! qu'est-ce qui te prends! Dit Mathis.
- Laisse-moi pédé!! Cria Sophie. Tu crois que j'ai pas compris et vu comment tu le parlais et regardais. Tu l'aime, hein? Tu l'aime, c'est ça?
- C'est des niaiseries et J'aime pas quand tu me parle sur ce ton. dit Mathis qui commençait à s'énerver.
Je n'avais point finis de m'habiller mais je pris rapidement mes chaussures et ma veste en main et me dépêchais de quitter la pièce jusqu'à l'entrée. Ils n'arrêtaient pas de se crier dessus. Je finis de me vêtir une fois dans l'entrée et j'attendais impatiemment que l'un d'eux, de préférence Mathis vienne m'ouvrir la porte.
Après environ une dizaine de minutes, Mathis sortit de la chambre et vint m'ouvrir la porte. Il me proposa de me raccompagner en voiture puisqu'il se faisait tard. J'acceptais sans hésiter car il m'avait dit plutôt qu'il m'aimait bien et aussi car, les métros avaient déjà cessés de circuler.
Nous descendîmes jusqu'au parking et nous primes sa voiture pour le chemin qui mène jusqu'à chez moi.
En voiture,
- Elle fait toujours ça, Sophie?? Lui demandai-je.
- Euh... c'est la première fois qu'elle le fait après une aventure mais si non, elle est toujours énervé!
- A la fac, elle a l'air posée.
- Et bien, t'as vu qu'une fois qu'on la connait, c'est une folle! Répondit-il drôlement.
Nous restâmes silencieux pendant tout le trajet jusqu'à mon appartement.
- Je suis très content d'avoir pu faire ta connaissance Frank, et je m'excuse pour le comportement de... tu sais! Dit-il en souriant lorsque j'ouvrais la portière pour sortir.
- C'est pas grave! répondis-je en la refermant derrière moi.
- Bonne nuit! ajouta-t-il puis son portable sonna et il décrocha.
Je restais attendre qu'il finisse sa conversation pour lui dire au revoir mais il semblait bien que c'était Sophie. Du coup j'entrai dans l'immeuble de mon appartement sans lui dire au revoir pour ne plus avoir affaire à celle-là. Et c'est ainsi qu'on se sépara ce soir là.
Ça faisait du bien d'être de retour à la maison. Marcel et Daniel allaient rentrer le lendemain et la rentrée était le jour suivant. Je constatais que j'avais un peu du mal à marcher et c'était à ce moment là que je commençais à ressentir la fatigue de cette soirée. Alors, j'allai me plonger dans mon lit attendant que le sommeil ait raison de moi.
"..." J'entends du Rihanna. Ce qui me réveille, je me rends compte que c'est mon téléphone qui sonne. Comme je suis fane Rihanna, c'est son titre "Man Down" que j'avais mis en ce temps là comme ma sonnerie car maintenant, c'est son titre "Work".
"Marcel" s'affiche sur l'écran de mon Samsung.
- Allô Marcel! Dis-je après avoir décroché avec une gueule de bois.
- Salut Frank, t'es à l'appartement?? Me demande Marcel.
- Oui Oui, j'y suis actuellement. Répondis-je.
- pourrais-tu nous ouvrir en bas s'il te plait ?? Demanda Marcel.
- Bah oui, fallait juste appeler à l'interphone; répondis-je. Je crois bien que la montagne vous a retourné le cerveau!
- Comme si on ne l'a pas encore fait mec, ajouta-t-il. Ça fait un quart d'heure que Daniel sonne et pas de réponses!
Je me levai pour aller leur ouvrir gardant le portable à l'oreille.
- Mais pourquoi vous rentrez si tôt?? Demandai-je.
- De quoi on rentre tôt!? De quoi tu parles mec ?? Oh putain, je sais, t'as ramené une meuf à l'appartement. petit cachottier! Ajouta Marcel tout excité et déterminé.
Ils se mirent à crier au portable, étonnés de ce qu'ils pensaient être arrivé.
Je leur ouvrai la porte et ils raccrochèrent et montèrent.
Je remarquai qu'il était seize heures de l'après-midi. Et moi qui croyais qu'il était environ dix heures. Comme j'avais dormi longtemps.
Je me dépêchai d'aller à la salle de bain et j'entendis Marcel et Daniel entrer dans l'appartement.
Ils se mirent à crier: "Frank sors de ta cachette et vient nous la présenter!"
Je finis de me brosser les dents et je sortis de la salle de bain.
- Elle déjà partie! j'ai fouillé dans ta chambre. Dit Daniel. Alors mec..., raconte c'était comment! .
- Mais... Bafouai-je.
- Vas-y elle est comment la meuf?? Demanda Marcel.
- Oh putain, faut qu'on arrose car tu viens d'être un homme Frank! S'écria Daniel. Allez dis le nous!
J'étais totalement tétanisé par leur réactions.
- Ecoute Frank, je comprends que ça te dérange de nous en parler, c'est tout à fait normal. M'expliqua Marcel, rappelle-toi que c'est toi qui nous demande et supplie à chaque fois de te raconter dans les moindre détails, nos soirées intimes.
J'aimais l'attention qu'ils avaient à mon égards ce moment là, ils ne l'avaient jamais exprimés depuis mon arrivée. Marcel est un beau gosse congolais; Daniel, un mignon blond de rennes. Nous avions aménagé à Paris Il y'a presque deux ans en colocation. J'avais hâte de leur raconter mais il allait falloir leur raconter que j'avais les jambes en l'air. alors, je leur dis que j'avais trop bu car ils me manquaient.
Ils se montrèrent très déçus quelques instants puis, ils se mirent à me raconter leur séjour en me montrant des photos et en faisant sans cesse des blagues. Tous les trois, nous étions comme des frères.
Le lendemain, ce fut la rentrée. Nous primes tous ensemble la voiture de Daniel pour aller à la fac. Daniel mit du rap avec un volume très élevé.
Une fois à la fac, comme nous faisions des études différentes, on se sépara.
J'allai à mon cours de philosophie. En entrant dans la salle, j'aperçois Sophie et sa bande. Elles se mettent à éclater de rire en me voyant.
Au début, je croyais que c'était d'un sujet quelconque mais en me retournant, je remarquais qu'elles éclaboussaient de rire en me fixant du regard puis toute la classe aussi. leurs yeux jetés sur moi comme des projecteurs me rendait dépressif. Le professeur entra tout à coup en salle et le silence régna.
Après s'être tous assis, mon voisin me dit tout bas à l'oreille: "suceur de bites". Mon coeur tressaillit sur place.
A suivre...
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La suite, pour très bientôt chers lecteurs.
Davinson
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