Tout d'abord je me présente, je m'appelle Lucas, 23 ans, 1.79 m, 73 kg. cheveux blond et longs, disons qu'un certain Chris Hemsworth m'a beaucoup inspiré quand j'étais en terminale. Je me suis mis dans la natation depuis que j'ai 18 ans et aujourd'hui j'ai un corps bien bâti, je me suis également mis à la musculation à mes 19 ans, l'année pendant la quelle j'ai le plus baisé de toute ma vie.
J'avais décidé de tout plaquer et d'aller vivre à Melbourne, loin de Paris et surtout de mon père qui était la personne que j'appréciais le moins sur terre. Depuis mon enfance il n'avait jamais été là ni pour ma mère ni pour moi. Son travail passait avant tout. Ma mère est morte et après seulement 8 mois, mon père s'est remarié avec une salope de 10 ans plus jeune que lui et qui le trompe avec des mecs plus jeune. D'ailleurs dès que l'occasion s'est présenté je me la suis tapé sans hésiter et je n'avais que 18 ans ouais.
Mon père ne pensais qu'a garnir son compte en banque et dépenser avec la première paire de sein venu du coup, quand j'ai eu 21 ans j'ai décidé que j'allais vivre en Australie. Juste avant de partir je me suis arrangé pour le plumer comme il le méritait. 137 000 € en poche je me suis envolé pour l'Australie. Je me souviens encore de son regard quand je sortais de sa maison, ça m'a bien fait marré.
Une fois arrivé je me suis trouvé un job dans une chaîne de télé local, c'était plutôt bien payé et ma vie a repris.
Jusqu'ici tout va bien, mais un soir, alors que je rentrais, j'avais remarqué que quelqu'un aménageait dans la maison voisine. Après avoir pris une bonne douche je décide d'aller lui souhaiter la bienvenue. À 21 heure, je sonne à sa porte et contemple les autres maisons en attendant qu'il m'ouvre. Avec le bruit qu'il faisait j'ai su qu'il ne dormais pas. Je me retourne pour sonner à nouveau croyant qu'avec tout ce bruit il n'aurait pas entendu et là je suis tellement surpris par ce que je vois que je reste figé sur place.
Alors ça ! J'avais du mal à croire qu'un tel colosse puisse exister. Il devait faire entre les 1.85 et 1.90 m. Je devine sous son t-shirt un torse musclé et des abdos en béton. Quelques tatouages étaient visibles sur son bras droit et juste après les coutures de son short, ses mollets musclé. En faite, tout ça n'était rien une fois mon regard posé sur son visage. Sa mâchoire carrée disparaissait sous une barbe de trois jours et ses cheveux, un peu longs mais pas plus que les miens, étaient rasé de côté puis remonté vers le haut de son crâne en un chignon vite fait.
J'avais enfin la définition de la virilité devant mes yeux. Je déglutit lorsqu'il me tendit une large main pour serrer la mienne. Son contact était chaud, ferme et doux à la fois.
- " Bonsoir... " débutais-je un peu impressionné. " Je m'appelle Lucas, le voisin juste à côté. J'ai pensé que... enfin je voulais juste vérifier que vous n'aviez pas besoin d'aide. " Terminais-je alors que mon regard se perdait à nouveau sur son torse bien musclé.
Je fit encore impressionné lorsque sa voix rauque prit la parole.
- " bonsoir, ravis de faire votre connaissance, je m'appelle Spencer, ne restez pas là entrez. " Je ne me fit pas prier et entrais en le suivant juste derrière. Ma main était toujours dans la sienne et il me tenait comme on tient un enfant. " Vous tombez bien, j'avais besoin d'aide pour monter ces cartons à l'étage. "
- " je vois que vous avez bien avancé " dis-je en remarquant les meubles du salon qui avait déjà été installés.
Alors que je l'aidait à monter ses cartons, je ne perdu pas une miette des moments où ses muscles se tendaient. On continua la discussion jusqu'à ce que tout les cartons soient montés. A chaque fois qu'on descendait je ne pouvais m'empêcher de mater son cul. C'est pas tout les jours qu'on avait un tel spécimen sous les yeux alors je n'en perdais pas une miette. Une fois qu'on eu terminé on s'assit et il me proposa un verre que j'acceptai sans hésiter. On se tutoyaient à présent et je commençais à apprécier sa compagnie. Bon disons que je l'ai apprécié dès l'instant où mes yeux se sont posés sur lui.
- " alors comme ça tu viens de Paris ? "
- " ouais " dis-je en portant mon verre à mes lèvres
- " et je peux savoir pourquoi t'as décidé de tout plaquer du jour au lendemain ? "
Son ton était toujours autoritaire. En temps normal je n'aimais pas qu'on me domine de la sorte mais avec lui c'était différent, je trouvais cela un peu excitant en faite.
- " mon père s'est casé avec la première salope venue, je n'en pouvais plus de son comportement et encore moins celui de mon connard de père alors je suis parti "
Il continua à me poser des questions sur ma vie pendant un long moment. On parlait à présent de tout et de rien. Je pris mon verre pour siroter ce liquide amer et senti son regard sur moi. Je me tourne vers lui et constate qu'il me dévisage intensément tout en affichant un sourire amusé sur son visage. Il a beau se rendre compte que je l'ai remarqué cela ne semble pas l'arrêter. Je me tortille sur mon siège, un peu gêné mais il n'arrête pas de me dévisager et là, l'ambiance devient tellement sexuel que la première personne qui aurait ouvert la porte d'entrée s'en serait rendu compte.
Je décidais donc de me lever pour me resservir un coup. Alors que je refermait la bouteille, je sentis une masse se coller à mon dos. Je senti alors le souple de Spencer sur mon cou, j'en eu des frissons sur tout le corps. Ses mains se posèrent sur mes hanche et c'est à ce moment que j'eus peur. Je m'arrachais brutalement de son contacte.
- " écoute Spencer, on vient juste de se rencontrer et... " dis-je reculant alors qu'il se rapprochait de moi telle un prédateur près à bondir sur sa proie.
- " t'as pas arrêté de me mater toute la soirée Lucas et je t'ai vu " merde ! Est prit qui croyait prendre.
- " je dois l'avouer t'es le mec le plus... impressionnant que j'ai jamais vu... " je m'arrêtais alors que mon dos venait de toucher le mur juste derrière moi. Je n'avais plus le moyen de m'échapper. " Mais... je... on vient... " il était tellement proche de moi que je n'arrivais plus à sortir une phrase de ma bouche. Il vint coller son corps contre le mien et je me senti littéralement dominé par ce tas de muscles, putain qu'est ce qu'il sentait la virilité ce mec.
Alors que j'essayais à nouveau de m'échapper il m'attrape par la hanche avec sa main droite tandis qu'avec sa main gauche il écarte un cheveux rebelle qui était sur mon visage avant de me souffler à l'oreille
- " la prochaine fois que tu me mate et surtout si c'est en public fait le discrètement car je n'aimerais pas te l'enfoncer bien profond devant tout le monde "
À ce moment mon corps ne répondait plus, je n'arrivais pas à y croire, je me disais que j'étais sûrement dans un rêve et que j'allais finir par me réveiller. Je sentais encore son souffle sur mon cou, il se retenait d'embrasser ma peau si je ne prenais pas appuis sur quelque chose j'allais m'écrouler tellement mes jambes tremblaient. Sa main continuait à caresser mes cheveux et il me souffla une fois de plus à l'oreille
- " pars pendant que je peux encore me contrôler "
Cette phrase me fit plus peur qu'elle ne m'excitait, pourquoi voulait-il à présent que je parte alors qu'il y a un instant il aurait déjà été en moi si je m'étais laissé faire. Sa tête était toujours enfuie dans mon épaule et il respirait mon odeur comme si sa vie en dépendait, je ne comprenais pas ce qui lui arrivait. Ce n'est que quand son corps commença à trembler que je me dégageait de son emprise et sorti presqu'en courant.
Une fois chez moi, je me passait de l'eau sur le visage pour retrouver un état normal. Tout mon corps s'était grillé comme un robot sur le quel on versai de l'eau. Plus rien ne répondait et sous mon pantalon c'était juste le bordel. Je réussi à me calmer après une bonne partie de branle ou je n'arrêtais pas d'imaginer tout ce qu'il aurait pu me faire si j'étais resté. L'orgasme qui s'en suivi projeta littéralement mon corps au sol. Putain comment est-ce qu'un mec pouvait m'exciter à ce point. J'avais eu quelques conquêtes masculine mais je n'avais jamais été satisfait de ses expériences alors je me suis tourné vers les femmes, jusqu'à cette nuit...
Et dire que je me suis endormi avec l'idée que le lendemain tout seraient oublié, oui j'en étais convaincu car ce genre de mec ça baisait plus les femmes, me disais-je, mais la réalité était que j'étais loin de me douter de ce qui se passa le lendemain...
Ramsey
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