Tout allait trop bien j'aurais dû me méfier ! Deux ans de lutte qui ont bien failli tomber à l'eau. Au mois de mars, il y a eu un enchaînement de mauvaises nouvelles : Kévin, le petit SDF, s'est suicidé. Ça nous a tous cueillis et déboussolés, depuis on entoure Julien, son mec, qui se sent coupable de ne rien avoir vu venir. C'est ça la sortie de la rue, des fois quand on est trop abîmé, on n'y arrive pas. T'as peut-être enfin trouvé la paix Kévin !
Mes séances de psycho avec Chris sont terminées, il a fait un super rapport à la médecine du travail, j'ai la paix, en tant que psychologue, il a des progrès à faire, mais au lit, il est super doué. Moi, je lui racontais n'importe quelles salades, c'est son cul qui m'intéressait. Je m'en suis super bien occupé, une fois dans mon appartement, deux fois dans son cabinet et une dernière chez lui, ses parents s'étaient absentés un moment, j'ai voulu le baiser dans le couloir de l'entrée, à quatre pattes, face à la porte. Il sursautait à chaque bruit mais il gueulait de plaisir et m'encourageait à le défoncer encore et encore. Mon ventre claquait fort contre ses fesses, ça résonnait dans ce couloir étroit. Je l'ai fait mettre debout et je l'ai fini plaqué contre la porte d'entrée, il était impossible pour toute personne passant devant l'appartement de ne pas comprendre ce qui se passait dedans. Une fois bien rempli et rhabillé, il m'a dit n'avoir jamais pris un tel pied. C'est plus le risque que le sexe qui le fait jouir. Encore un cas ! Mais quel cul, on s'est promis de se revoir à l'occasion.
J'ai ensuite rencontré Amélie, une serveuse sexy d'un restaurant qui m'a décoché un sourire de malade. Il ne m'en fallait pas plus pour m'emballer. Son resto est devenu ma cantine, on a sympathisé, je l'ai draguée, je l'ai faite rire et je l'ai conquise. Pendant trois semaines, on s'est vu souvent, toujours chez moi, on parlait peu mais on faisait beaucoup l'amour, c'était bon ! Je trouvais cool d'avoir une copine, tout me paraissait simple et beau. Voilà qu'un soir, dans les bras l'un de l'autre, elle m'avoue avoir un fils de 3 ans et qu'elle est en instance de séparation avec le père. Je lui ai juste dit qu'elle était inconsciente de s'envoyer en l'air à un moment comme ça, que si le père l'apprenait, elle risquait de perdre la garde de son fils. Elle a pété un câble, m'a insulté (et tous les mecs de la Terre par la même occasion) puis est partie en claquant la porte. J'ai rien compris sauf que c'était fini !
Voilà qu'après le décès de Kévin, l'évènement déclencheur, je me suis mis à faire des cauchemars épouvantables. Je revivais précisément des moments de ma vie de SDF et même de mon enfance mais je ne pouvais pas bouger, je subissais. Je revoyais tomber les coups donnés par mon père, je ressentais la douleur mais je ne parvenais pas à me cacher le visage et à me protéger. Une autre fois, dans la rue ou dans un squat, je me revoyais plein de crasse, je sentais cette odeur caractéristique, les autres me piquaient mes affaires et me balançaient des coups de pieds dans les côtes, je ne pouvais rien faire. Chaque fois, je me réveillais en sursaut, en hurlant et en sueur, le coeur à 130. Je devais me précipiter aux toilettes pour dégueuler tripes et boyaux. J'en ai parlé à Denis qui m'a écouté comme toujours puis très tendrement, a pris mon visage dans ses mains, l'a approché du sien et m'a dit :
- " Là Mat, je vais te dire un truc qui ne va pas te plaire. Je crois que toutes les saloperies de ta vie sont en train de remonter et d'explosent à la gueule. On ne peut plus, toi et moi, rien faire. Tu dois te faire aider par un professionnel, un vrai. Pas un minet que tu vas sauter pour faire diversion et donner le change, non, je te parle d'un psy qui va t'obliger à sortir tout ce qu'il y a dans cette caboche dure comme du titane. Tu as fait un travail considérable mais, pour aller de l'avant sereinement, il faut en passer par là. "
Evidemment, ça m'a pas plu mais je savais qu'il avait raison. Et puis, c'est Denis qui me l'a dit alors j'ai soufflé fort et j'ai dit :
- " Tu fais chier à avoir toujours raison comme ça. Tu vas m'aider ? "
- " Ben oui ! Faut bien que quelqu'un te surveille. "
Il m'a pris dans ses bras, m'a caressé le dos et j'ai senti comme un léger frottement de son bassin contre le mien, l'erreur, je me suis mis à bander, il l'a senti :
- " C'est pas possible, t'es incorrigible Mat ! "
- " J'y peux rien, c'est toi qui m'allumes à me tripoter comme ça. "
Il a ri et m'a poussé dans sa chambre et on s'est amusés une bonne partie de la soirée. On s'est endormis et, à 3h du matin, j'ai hurlé comme jamais ! Saloperie de cauchemar ! Denis a eu une sacrée trouille, il m'a tanné jusqu'à ce que je lui promette que je prendrai rendez-vous avec mon médecin dans la matinée. Comme toujours, je lui ai obéi !
Trouver un psychiatre, c'est pas rien. Surtout que je n'ai pas rendu la chose facile ! J'ai fait une liste de 34 " je ne veux pas... ". Denis l'a lue puis l'a déchirée et ne m'a concédé qu'une seule condition, j'ai choisi : " Je ne veux pas prendre de médocs comme des antidépresseurs, des somnifères ou autres cochonneries". Mon médecin a fini par me recommander quelqu'un. J'y suis allé mort de trouille, sur la défensive mais poussé au dos par un Denis plus déterminé que jamais. En fait c'est une femme, d'une quarantaine d'année, qui m'a accueilli, elle m'a serré la main fermement mais gentiment, m'a fait asseoir, m'a souri, je ne sais pas pourquoi, mais je l'ai tout de suite sentie. Je n'ai pas eu du tout envie d'elle, même si c'est une très belle femme, mais j'ai su qu'elle allait m'aider.
Je la vois une fois par semaine, elle me triture les méninges dans tous les sens, j'ai parfois l'impression de sortir de là encore plus déglingué qu'avant d'y être entré mais ça me fait du bien, les cauchemars sont de plus de plus rares, moins violents et je peux influer sur leur déroulement. Elle me donne les clés pour ouvrir mon esprit, affronter mon vécu, verbaliser, réfléchir et comprendre. Moi, le macho de base, il m'arrive de chialer comme une gamine, j'use des tonnes de mouchoirs ! Un jour, après une grosse séance, elle m'a dit :
- " Il faut que je vous dise, je vous considère comme un miraculé ! J'ai du mal à comprendre où vous avez pu trouver la force de ne pas sombrer et de remonter la pente. "
Ça m'a fait plaisir mais, bizarrement, j'ai fait une grosse connerie, je me suis dit que miraculé pour miraculé, il fallait que j'en profite ! Je suis allé dans une boîte gay, j'ai picolé comme un trou anéantissant plus de deux ans d'abstinence. J'ai emballé deux mecs bien chauds, on est allé chez l'un d'eux où j'ai fait mon premier plan à trois. Deux bouches pour sucer ma bite et mes couilles, quel pied ! Ils se sont mis en 69, l'un allongé sur le dos, l'autre au-dessus de lui, pendant qu'ils s'occupaient de leur bite respective, moi j'ai bouffé leurs deux culs et je les ai limés avec trois doigts, ils mouillaient et gémissaient comme des affamés. Quand je les ai sentis prêts, je leur ai redonné ma bite à bouffer puis, une fois bien lubrifiée, je les ai mis tous les deux à quatre pattes, côte à côte sur le lit, j'en ai pénétré un pendant que je doigtais le deuxième puis je changeais de partenaire. J'ai fini par remplir mon préservatif, je me suis effondré sur le lit, ils se sont rapprochés de moi, m'ont caressé, m'ont léché et pincé les tétons, m'ont embrassés, nos trois langues s'enroulaient les unes autour des autres. Bien sûr, j'ai bandé à nouveau et on a remis ça, mais là, je suis resté allongé sur le dos et ils sont venus s'empaler sur ma bite à tour de rôle. Ça a duré un bon moment, j'ai joui dans un deuxième préservatif, puis, plus tard, dans un troisième. J'étais dessaoulé, vidé mais vénère d'avoir picolé. Je suis reparti alors qu'ils dormaient tous les deux, je ne sais même pas comment ils s'appellent ni exactement où ça s'est passé puisque j'ai marché au hasard jusqu'à ce que je tombe sur un coin connu. C'était crevant mais quand même bien ce plan à trois !
La semaine qui a suivi a été très dure, j'ai lutté pour ne pas boire, j'en avais autant envie que quand Denis m'a sorti de la rue. Là, j'ai pris conscience que je serai toujours alcoolique et que l'on en guéri jamais, c'est terrible les rechutes, on repart de zéro. Du coup, pour ne pas me retrouver seul chez moi le soir et tenté de boire, je suis allé courir dans Lille. C'est pas croyable le nombre de gays que j'ai pu croiser, qui m'ont sucé ou que j'ai baisé derrière les buissons des parcs ! Habituellement, comme je dois me lever super tôt, je ne sors pas souvent le soir, sauf pour aller au centre d'hébergement ou dans un restaurant. Mais là, entre 20h et 22h, j'ai couru dans pas mal de quartiers, je me suis vidé les couilles tous les soirs et j'ai même dû refuser des propositions. Il y en a pour tous les goûts, pour tous les âges et pour tous les sexes. Les mecs, mettez un short et des baskets, allez courir quelques kilomètres, il est quasiment sûr que vous allez trouver une bouche, un cul ou une bite pour vous faire plaisir ! Vous le saviez peut-être tous, moi pas, je suis encore bien naïf sur certains points !!!
La semaine suivante, chez ma psy, j'ai parlé de ma rechute mais pas des plans culs quand même ! La séance a surtout tourné autour de ça et de mon lien avec l'alcool, de ce que j'en attends quand je me saoule comme ça, j'ai eu du mal à lui répondre, j'ai picolé dès l'âge de 11 ans pour jouer au caïd au début. Du coup, elle m'a rassuré en me disant que je ne peux pas être toujours dans le contrôle. Elle m'a conseillé d'avoir une sorte de parrain à contacter en cas d'envie trop forte. Ça je n'en veux pas, ça faisait partie de ma liste. Je lui ai dit : " On verra !". Elle s'est marrée et m'a répondu : " Bon, ça Mathieu, ça veut dire non ! ".
En rentrant, j'avais un message de Clément, le mec de mon propriétaire, qui m'annonçait son arrivée pour le lendemain et pour une durée d'une petite semaine. Je ne suis donc pas allé courir car je savais qu'il allait falloir que je sois en super forme, Clément est un gros gourmand !
Il a sonné chez moi vers 18h30, j'ai ouvert, il est entré, j'ai fermé la porte, il était déjà à genoux, il s'est attaqué à ma braguette et en est venu à bout en un temps record, je n'ai même pas vu ma bite entrer dans sa bouche mais, putain, qu'il suce bien ! Il alterne savamment les gorges profondes, les va-et-vient et les coups de langues sur tout le gland, c'est irrésistible. Il malaxe les couilles et les gobe de temps en temps puis, quand il sent que je vais cracher, il les saisit fermement et les presse, ça décuple l'éjaculation. Je lui ai inondé la bouche, il a aspiré et sucé jusqu'à la dernière goutte, il a ouvert la bouche pour me faire voir qu'elle était bien pleine et a tout avalé en me regardant dans les yeux. Il a quand même fini d'entrer, on s'est assis, on a bu un coup (de jus d'orange !) et on a parlé. Il m'a dit qu'un autre immeuble de son mec, Michel, doit être rafraîchi. Il est là pour organiser les travaux. Il pense reprendre ma boîte vu que les travaux ont été bien faits, dans les délais, que les tarifs sont corrects et, qu'en plus, je m'occupe trop bien de son cul. A ces mots, je me suis levé, je lui ai tendu la main en lui disant :
- " En parlant de ça, il faut que je te donne un acompte, business is business ! "
Il portait un petit pantalon blanc en toile qui moulait parfaitement son joli petit cul, il m'a fait bander direct. Il s'est doucement déshabillé ce qui m'a excité encore plus puis il m'a enlevé mes fringues en me caressant, me léchant ici et là, en me titillant les tétons, en me mordillant, j'étais en rut, ma bite raide, dressée comme un sabre, prête à lui transpercer le ventre !
Il s'est ensuite allongé sur le ventre, m'a regardé et m'a dit :
- " Tu m'a tellement excité Mat que si tu ne viens pas tout de suite, je vais porter plainte pour non-assistance à personne en danger ! "
Je l'ai fait encore languir un long moment en faisant le tour du lit, en lui effleurant ou mordillant les fesses, le dos, les jambes, en lui mettant un ou deux doigts dans sa bouche. Il se tortillait de désir, cambrait et tendait son cul et me suppliait de venir le baiser, moi je lui ordonnais encore et encore de me le demander. J'étais excité à mort, comme lui. J'ai fini par monter sur le lit, j'ai écarté ses fesses et je lui ai bouffé la chatte pendant plus de 10 minutes. Il n'en pouvait plus de gémir et de gueuler de plaisir. Enfin, je me suis planté en lui, d'un coup sec et puissant, ça l'a enfoncé dans le lit, il a mis sa tête dans l'oreiller et a hurlé un long OUIIIIII qui n'en finissait pas. Je l'ai ramoné de toutes mes forces, je le traitais de salope, il hurlait et me demandait de continuer, voire d'y aller encore plus fort. On était en sueur tous les deux quand j'ai senti le plaisir arriver, il a jailli comme un geyser, fort, puissant, libérateur et abondant. Je me suis écroulé sur son dos, nous étions essoufflés comme après un marathon. Il allait falloir que je tienne le rythme une semaine entière, lui aussi !
Mat
Autres histoires de l'auteur : La rechute ! | La résurrection ! | Un SDF sauvé par sa bite