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Et voici le 4ème épisode. Je vous rassure, cet épisode est inventé ;). Aller, bonne lecture à tous ! N'hésitez pas à me laisser un commentaire mail si ça vous plait !
Malgré l'effort d'il y a quelques minutes, avec mon copain Baptiste sur la plage, difficile ce soir de trouver le sommeil. Difficile lorsque l'on sait qu'un dieu vivant dort dans la chambre juste à côté. 1h. Pas dormir. 2h. Je regarde le plafond. Baptiste dort comme un bébé. Moi pas. J'en ai marre. Oh ! Je sais !
J'allume mon téléphone, récupère le code de la wifi sur la clé de la chambre. Et, par curiosité, me connecte sur Grindr. J'espère voir mon voisin, Jordan, le beau blond, connecté. Pas pour tromper mon homme, c'est pas l'idée, mais pour m'assurer qu'il soit bien gay. Parce que je le sens, il est homo c'est sûr. Et il nous a certainement surpris avec mon copain entrain de baiser sur la plage tout à l'heure.
Me voilà en ligne. Les profiles aux alentours se chargent. Bon, aux alentours, c'est pas tout à fait ça. Ici à Djerba en Tunisie, Grindr ne semble pas être le moyen de rencontre national. L'utilisateur le plus proche de moi est à 3km. Celui d'après 5km... Bon, tant pis, pas de photo du beau blond qui est à 15m actuellement. Déçu, je m'apprête à refermer l'application. J'actualise une dernière fois les profiles par réflexe. Et m'aperçois que j'ai reçu un message à l'instant ; Mah3r, 31 ans, discret.
Sa photo est une photo de barbie qui suce une sucette. Pas de description supplémentaire.
_ Mah3r : Salut
_ Moi : Salut
_ Mah3r : T'es français ? Touriste ?
_ Moi : Ouaip, je viens de Lyon en France et je suis ici pour une semaine.
_ Mah3r : Ok. Quel hôtel ?
_ Moi : Haha, tu perds pas de temps. Tu as une photo de toi mieux que ce portrait de Barbie ?
Il m'envoie alors une photo de son visage, j'ai l'impression de l'avoir déjà vu. Mais peu de chance, il est à 12 km et je ne suis pas sorti de l'hôtel. Il m'envoie une photo de son corps aussi, en short sans t-shirt, pas mal ! C'est un tunisien, plutôt fin de corps, mais sacrément musclé, les pecs et les bras surtout. Je lui envoie une photo de moi en retour. Un beau selfie qui date d'avant mes vacances. Il doit se dire "Encore un albinos" tellement je parais blanc sur l'image comparé à lui.
_ Mah3r : Sexy.
_ Moi : Merci, t'es bien aussi !
_ Mah3r : Merci. Quel hôtel alors ?
_ Moi : Je suis à l'Hôtel, Beach Sun Paradise si tu connais. Tu cherches quoi au juste ?
_ Mah3r : Oui. Je cherche amis. Oui je connais, je travaille là-bas.
Ah bah, c'est peut-être pour ça que j'avais l'impression de l'avoir déjà vu. Il bosse dans notre hôtel. Je vais pouvoir me faire un pote dans le staff ! Trop cool !
_ Moi : Ah, cool, et tu fais quoi dans l'hôtel ?
_ Erreur de connexion.
Et merde, la wifi marche plus ! Remarque, il est déjà presque 3h, il est largement temps de dormir. Et très rapidement je m'endors, des images plein la tête après cette journée folle.
Le lendemain, je n'ai pas assez dormi. Je passe la plupart de ma journée à dormir sur la plage. Bougeant mon transat en fonction de l'ombre et du soleil toutes les deux heures. Baptiste bouquine inlassablement. Peut-être que Jordan mon voisin est passé sur la plage, peut-être qu'il aurait bien voulu sympathiser. Peut-être. Mais je n'ai rien vu, je dormais, pas levé la tête vers les garçons de la journée.
17h, il se fait faim. Je vais me chercher une crêpe, car l'hôtel en propose à l'heure du goûté. Je laisse mon mec sur la plage avec mes affaires, enfile un t-shirt et mes tongues, et me dirige vers le stand de crêpes près de la piscine. Derrière la grosse plaque de cuisson, je retrouve un visage qui m'est désormais familier : Mah3r de Grindr ! Amusant cette situation.
Il est grand ; environ 1m80 ; vêtu en cuisinier, tout en blanc avec un tablier. Il s'affaire avec un gros saladier.
Il n'y a personne devant son stand, et tout content, je lui tend une assiette et lui demande deux crêpes au chocolat. Il lève à peine la tête et me répond avec un fort accent tunisien : "C'est fermé. Dernières crêpes à 17h.". Ah, c'est pour ça qu'il n'y avait personne. Je me sens un peu con, il ne m'a même pas reconnu. Vu que je reste là un instant sans bouger, Mah3r lève la tête et me répète : "C'est fermé. Dernières... ah...". Il me dévisage et marque une pause. "Salut mon ami !" Ah ! Il m'a reconnu ! "C'est fermé, je fais plus les crêpes, mais suis moi.". Il prend son saladier sous le bras, et se met en route direction l'hôtel. Je le suis, intrigué. Il ne me parle pas. Il fait très hétéro quand même ! Enfin, ici en Tunisie l'homosexualité est toujours répressible, ça doit être pour ça.
Il m'emmène devant le restaurant. Me demande de l'attendre. Il va poser son saladier de pâte à crêpe en cuisine et revient vers moi. "Suis moi" dit-il encore. Au point où j'en suis, je le suis. Il me fait prendre un couloir de service, ouvre une porte, et nous voilà dans le vestiaire, une salle avec une bonne centaine de casiers pour les employés. Nous sommes seuls. Ça sent le renfermé, il n'y a que de toutes petites fenêtres en dessus des casiers.
Enfin, il se retourne vers moi et me sert la main en disant son prénom : "Maher". (J'aurais pu m'en douté vu son pseudo !). Je lui donne mon prénom également.
Lui : Alors c'est bien l'hôtel ici ?
Moi : Oui, c'est pas mal, on profite de la mer avec mon copain.
Lui : Ah, t'es pédé.
Moi : Oui, pourquoi ? Pas toi, tu es connecté sur Grindr pourtant.
Lui : Non, pas moi. Y'a plein de gars ici qui font comme ça. C'est pour la pipe.
Moi : Je comprends pas.
Lui : Ici, les femmes ont des problèmes si elles ne sont pas vierges quand elles se marient. Mais les gars, qui peut savoir ? Du coup avant le mariage je me fais sucer par des pédés.
Moi, étonné et un peu inquiet soudain : Ah bon, je savais pas... Tu ne vas pas travailler ?
Lui : Non, j'ai fini après les crêpes.
Il commence à enlever son tablier et son t-shirt. Je continue la discussion, peu rassuré, j'ai bien envie de retrouver mon homme sur la plage.
Moi : Ah ok, et tu habites loin après ? Tu viens en voiture ici ?
Lui : Non, j'ai une moto.
Il est torse nu, il déboutonne son pantalon. Je détourne le regard, gêné.
Moi : Ah ok, écoute, je vais te laisser te changer tranquillement.
Je me dirige vers la porte.
Lui : Bah qu'est-ce que tu as, regarde pédé.
Insulté, une main sur la poignée ronde de la porte, je me retourne vers lui. Il est en boxer, devant son casier. Même si je ne voudrais pas y prêter attention, je vois que son boxer est bien rempli. Il a vu que j'ai regardé. Avant que j'aie le temps de réagir, il vient vers moi. Plaque son corps contre le mien et me poussant dos à la porte. Il prend ma main et la fout directement dans son boxer.
Lui : Petite chienne, je sais que tu aimes ça.
Il commence à bander, il me fait franchement peur soudain. Il me tient le bras je ne peux pas enlever ma main de son boxer. Alors pour lui faire comprendre que je ne suis pas consentant ainsi, je ressers ma main sur ses couilles en espérant lui faire mal. Je n'ai pas le temps de le voir venir, il me retourne une baffe monumentale. Je tombe à genoux.
En relevant la tête, je vois qu'il s'approche de moi, il a sorti sa bite de son boxer, il commence à bien bander. Son chibre est à son image : pas épais, mais bien long. Il me prend la tête et me la plaque contre sa bite.
Lui : Suce moi petite pute, et grouille toi avant qu'un collègue ne débarque.
Je ne suis pas franchement en position de force. Je prend sors ma langue et commence à lui lécher la tige.
Lui : C'est bien. C'est ça.
Il me parle ensuite un peu en tunisien, je ne comprends pas. Il me tend son gland, je commence à le lécher aussi. Il a une odeur forte de fin de journée et de friture. Je le gobe un peu à reculons. Je commence à faire quelques allers-retours. Maher gémit doucement. "Pourvu qu'il prenne son pied, qu'on en finisse vite" je me dis, lorsque, soudain, alors que j'ai déjà la moitié de sa bite en bouche, il m'appuie sur la tête pour faire entrer l'autre moitié en gorge profonde. Sa bite doit mesurer 21 bons cm et elle entre avec difficulté. Sans faire exprès, mes dents touche un peu sa queue. Il sort d'un coup toute sa tige, me relève la tête, me crache à la gueule et me donne une biffle qui reste incrustée plusieurs minutes sur ma joue droite.
Lui : Met pas les dents putain !
Ok, ça craint vraiment. Je suis sonné. Il me prend la tête à deux mains et se met à me limer la bouche. Il appuie sur ma tête en laisse sa bite buter contre ma gorge plusieurs secondes, sans que je puisse respirer, et jusqu'à ce que j'étouffe. Je suis son objet. Il recommence plusieurs fois ce traitement en me parlant en tunisien. Ces gorges profondes à répétition me font légèrement pleurer et couler du nez. Je dois pas être beau à voir.
Après quelques minutes, il le plaque la tête contre la porte et me baise la bouche. Au bout de 5 bonnes minutes, il ne me dit rien, sort de ma bouche et se branle devant mon visage. 6 jets impressionnants de foutre viennent s'étaler sur mon visage. C'est chaud et ça sent un peu la pâte à crêpe. Je dégouline du visage, j'en ai dans la barbe. Il s'éloigne de moi en me regardant comme ça, accroupi et plein de sperme.
Lui : T'es bien bonne, ça fait du bien.
Moi : Putain...
Lui : Quoi ? Un problème ?
Moi : Non, non, c'est bon, passe moi ton tablier que je m'essuie.
Lui : Non.
Moi : Putain je vais pas sortir comme ça quand même !
Lui : T'as un t-shirt.
Je m'essuie donc dans mon propre t-shirt, et sort du vestiaire 15 minutes après y être entré. En me levant, je m'aperçois que je bande comme un taureau.
Lui : T'es vraiment une salope vu comme tu bandes.
Je ne répond pas, n'attends même pas que ça retombe. Je passe aux toilettes me passer un peu d'eau sur le visage et me rincer la bouche. Putain, il ne m'a pas raté. C'était violent, je ne m'étais jamais fait baiser la bouche ainsi. C'était violent, mais franchement carrément excitant. J'avoue.
Je retourne vite auprès de mon mec sur la plage. Et fait mine de râler pour couper court à ses interrogations avant même qu'il ne les formulent.
Moi : Pfffff, y'avait pas assez de pâte, j'ai pas eu de crêpes, je suis allé râlé un coup à la réception pour signaler ça quand même.
Il me répond que c'est pas grave, que de toutes façons il est déjà 17h30 et qu'on ira manger tôt si j'ai vraiment faim. Il est trop mignon à ne se douter de rien. Je ne lui dirai rien, sinon d'une part il va s'inquiéter pour moi pour le reste du séjour, et d'autre part en rentrant il va se demander s'il peut vraiment me faire confiance. Alors que non, je ne pense pas craindre grand chose ici. Et oui, il peut me faire confiance, je suis son homme.
Le soir après le repas, je me sers contre lui et le prend dans mes bras. J'ai besoin de tendresse. On s'endort ainsi, demain sera un autre jour.
SomethingDeTaille
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